Archives quotidiennes : 20-décembre-2012

Bonté

La bonté est désintéressé (26 photos)

La bonté est désintéressé (26 photos)

La bonté est désintéressé (26 photos)

La bonté est désintéressé (26 photos)

La bonté est désintéressé (26 photos)

La bonté est désintéressé (26 photos)

La route vers soi, 14 : Le savoir imprimé

Route vers soi

On peut tout savoir, ou croire tout savoir, mais la réalité des choses – vu notre condition d’apprenant par mode de copier-coller ou par intuition (  ce qui nous détache de la masse- , car la seule et unique liberté est là)  , fait en sorte que nous apprenons sans doute plus par amour que par un collier de connaissances.

Il ne faut pas chercher avec ces fausses perles. C’est tentant… Mais non seulement c’est tentant par facilité, mais nous n’avons pas « idée » de ce qui nous gruge par « copie sociale ». Alors,  tout au long de la vie, étrangement, il faut continuer de chercher. Ne jamais cesser de chercher par un outil fabuleux : le doute.  Et cette recherche n’est pas seulement difficile, elle est douloureuse.

Et cette douleur continue, persiste. C’est la douleur de ceux qui, trop conscient, n’arrivent pas à se faire tatouer par toutes les formes imposées par ceux qui vous manipulent par le pouvoir.

Nous avons le droit d’écrire ce que l’on veut, d’être l’artisan de soi. Car après avoir échappé au moule, il faut dessiner son propre moule.

La belle délivrance, c’est la fonte des choses et des êtres, de la vie et des apparences de « mort ». Rien n’est mort. La roche est en dormance, comme l’ours. Mais il y a le contraire : certains dormeurs sculptent vos vies.

Pourquoi s’échiner  à des réussites  qui ne durent qu’un temps? Parce qu’on vous l’a dit. On vous l’a martelé, on a voulu faire de vous ce qui s’avale, se mange, car tout est tristement une valeur qui a source dans al vie de la Vie.

Pour vivre il faut bouffer du vivant. Et les morts dirigeants sont les plus sophistiqués bouffeurs :  Ils se nourrissent de vos avoirs et sont les dictateurs de vos vies.

Pour la conduite de ce plan machiavélique, on a inventé un mot : marginal. Pendant des siècles, l’artisanat était la seule façon de produire. Ford a sans doute inventé la chaîne, mais le modèle de construction des êtres humains a été fondu  par un copier-coller de  cette manière de faire. On produit maintenant des citoyens sans produire d’humains.

La main humaine n’a plus de contrôle sur les objets qu’elle utilise, ni le contrôle de sa propre appellation.

Ce fut un bien que de soustraire aux tâches répétitives.  Mais ce « bien », – qui fut créé pour échapper au labeur – fut intégré par la structure dirigeante aux fins de manipulations, amélioré et dirigé vers les classes « moyennes »,la meilleure main-d’œuvre.  C’est l’arrivée du nègre acolore…

Nous sommes du savoir imprimé comme le sont les circuits électroniques des gadgets. Et nous sommes les gadgets de robots déshumanisé qui, pourtant, croient ne pas l’être.  Le piège est habile car il passe par les voies-voix du subconscient sous forme de formule et de savantissime « réussites » qui font croire à ce qu’on a vu est « vrai ».

Mieux encore, nous répétons sans cesse, sous des formes diverses, mais seulement diverse et sans pouvoir. C’est ce que l’on nomme éducation : le pouvoir de s’exprimer sans le pouvoir de comprendre et d’agir.

Vous jouez au jeu des habiles de l’esprit. C’est bien ce dont on a voulu créer et faire de vous : des habiles de l’esprit. Vous avez accès au tissu, mais vous n’avez pas accès à la machine perverse qui tresse vos belles connaissances qui ne sont en fait qu’une boucle quasi invisible tournoyant sans cesse sur elle-même.

Comprenons que ce qui est actif et effectif est l’état  actuel du monde. C’est la pauvreté que nous déclarons souvent, mais la pauvreté d’âme, elle, est invisible. En conséquence, malgré notre apparent savoir et pouvoir, nous sommes plus pauvres que les pauvres en avoir. Car c’est à l’être qu’on s’est attaqué. Et c’est l’être que l’on appauvrit. Sans cesse et sans cesse, incessamment, par martèlement.  La pub, c’est l’État.

Nous trouvons ridicule les sacrifices faits aux dieux pour échapper aux calamités dans les tribus anciennes.  Mais les sociétés modernes nous brûlent tous. Nous nous consumons sans trop le savoir. L’État vend les extincteurs chimiques par Big Pharma.   C’est là toute la détresse de l’Occident passé au fer rouge de la capacité technique et financière- puisée à même la sueur des citoyens – que nous vivons.

L’illusion des systèmes d’éducation est de livrer des diplômes « valorisant ».

Nous voilà devenus des charbonniers d’un Titanic qui   transpire, et  s’adonne à trois emplois. Sale  de l’intérieur, il se lave à la médication « savante » et « scientifique », également mais il a  la gratitude des hautes instances d’être « quelqu’un ».  Un  « quelqu’un » qui trime avec un diplôme… On déguise le travailleur en le maquillant.  Un charbonnier, c’est un  S.P.M.A : un « spécialiste en  propulsion motorisé de l’avancement «   des sociétés. Il ignore les dessous camouflés des la machine, mais la fierté de son travail va finir par le faire couler.

Car nous sommes tous des « participatifs » à cette traversée de la Vie qui est de naître, de vivre, et de mourir…

Le grand recul de cet avancement est que nous construisons une épave sans trop le savoir. Mais, pire encore, nos habitons la future épave…

Gaëtan Pelletier

20 décembre 2012

Harvard : sadomaso story

Veritas

Maria se définit plus comme une adepte de la soumission que comme une masochiste. « Mon truc, c’est de recevoir des ordres, ce genre de choses, explique-t-elle. Ce qui me plaît, surtout, c’est l’exhibitionnisme, les lieux semi-publics, les miroirs… » Outre les réunions éducatives sur le campus, les membres de Munch se rassemblent parfois en privé pour « jouer ». Depuis qu’elle a adhéré à ce club, Maria a pu réaliser certains de ses fantasmes. « On m’a frappée avec une cravache, une ceinture, des cannes, des martinets… ce que je préfère, c’est le martinet. »

La popularité du roman Cinquante nuances de Grey [romance érotique et best-seller mondial de la Britannique E.L. James] a accéléré la banalisation de la culture SM, déjà tendance notamment dans nos meilleurs établissements d’enseignement supérieur. L’université Columbia a son club de bondage et SM, de même que l’université Tufts, le Massachusetts Institute of Technology (MIT), Yale et l’université de Chicago. Brown, l’université de Pennsylvanie et Cornell ont accueilli des formateurs en bondage et SM pour des séminaires intitulés Le sexe coquin en liberté ou Le sexe coquin pour tous. Ces conservateurs qui depuis longtemps considèrent l’Ivy League [les huit plus grandes universités américaines] comme un repaire de dépravés n’avaient peut-être pas tort, finalement.  Courrier international

L’image que j’avais de Harvard était la richesse, le savoir, et Love Story .

Love Story

 Un homme issu d’une famille aisée, étudiant en droit à Harvard, rencontre une jeune fille à la bibliothèque où elle travaille pour payer ses études. Malgré le fait qu’ils appartiennent à des classes sociales différentes leur amour devient plus fort que tout mais sera soumis aux épreuves de la vie…

Et il en est resté une citation célèbre, collée au dos du roman «  L’amour, c’est de ne pas avoir à être désolé ».

J’ai rien compris, mais j’ai pleuré… Avant que les amoureux n’aient eu le temps de se laisser aller à de grivoiseries et à des libertés d’échanges de pets, plouf! , la dame est morte du cancer.

Cendrillon avait rencontré son prince charmant.

Aujourd’hui, Harvard et bien des universités prestigieuses,  ont des clubs de sadomasochisme. Pour avoir un certain plaisir sexuel, il faut une bonne dose de douleur…

La crème des sociétés se fait fouetter…

Fini le romantisme : la décadence vient de s’infiltrer dans ce club sélect. Le fouet, et tout le reste de la gamme à douleurs.

La vie n’est pas suffisamment  excitante… Il faudrait se promener avec deux chandelles sous les bras… Ou ailleurs…

Les pauvres s’achètent des croustilles, du cola, et font l’amour dans une auto au bout d’une route gravelée pour épicer un peu leur quotidien.

VE-RI-TAS

Et pourtant, ce sont de cette université que sortent les meilleurs menteurs. L’hyper grenouilleur…

Mais il y a un lien : la société étasunienne souffre d’un cancer bien profond… Comme dirait San-Antonio: « Il est en phrase terminale ». Je l’ai inventée, mais c’est sensiblement la même chose. Le Terminator est en train de se « terminer » lui-même…

Pour le reste…

C’est La belle et la bête , mais à l’envers..

Dans ce film il y a deux mondes différents, d’une part la maison bourgeoise et ordinaire du marchand, et d’autre part le château enchanté de la Bête où tout est possible. Source

 

Vé-ri-tas et mensongeas… On ne sait plus ce qui est « beau » aux USA. On sait ce qui est laid, mais on en sait seulement 2%. Le reste est secret d’État.

Gaëtan Pelletier

20 décembre 2012

Les cimetières de la coagulation

Il est de plus en plus difficile d’être lumineux, ou de voir la lumière dans cette ère d’ombres camouflées dans les pays, la grande folie des hommes…

On dirait que les fous sont devenus lucide en se déguisant en chiffres.

De quoi faire frémir les enfants. ..

Et les soigner ensuite.

Il n’y a pas de limite.

C’est ainsi que la lune, de temps en temps disparaît de nos vues.

La foi est une image arrêtée de la vie…

Jetez donc les dieux… Ils seront recyclables dans la lumière. Ici, ils dorment des âmes. Plus blafards que les fantômes.

Jetez les dieux…

Ils n’ont pas de nom parce que la vie n’a pas de nom ni de finitude arrêtée : elle coule.

On ne peut pas figer l’eau et la rivière.

L’illusion de la vie en arrêt, d’une éternité « calculée »…. Ce n’est qu’un nous coagulé. Car à chaque état de vie, matière brute ou plus vive, il nous faut cette illusion. Mais tout l’art de la vie consiste à la briser.

C’est la raison pour laquelle nous sommes dans une ère d’ombres…

On nous gomme aux grands crayons noirs sophistiqués.

Nous sommes une parcelle de dieu.

Nous construisons ce monde.

Et toutes nos peurs sont nos diables. Ceux que nous inventons sans le savoir. Mais ils sont de chair. Hélas!

Trop de chair…

Et nous voilà d’yeux enterrés.

La vraie révolution consiste à cesser de regarder dans la même direction.

Toutes les larmes du monde sont la création d’une sécheresse intérieure.

Parce qu’il y a trop de ces gens de sable.

Ces déserts qui ne nourrissent rien.

Le vrai chiffrier de ce monde est : plu on a plus on est heureux.

Les pauvres vivent sans doute moins longtemps…

Oui.

Mais regardez vivre les enfants…

Voyez les plus tard…

Ce ne sont que des cadavres des bonheurs assassinés…

Coagulés, mais gras…