Archives mensuelles : mars 2010

Budget Bachand : remède de cheval par une équipe d’ânes


Le Québec a longtemps vécu au-dessus de ses moyens. Sa situation financière est intenable. Le ministre des Finances pouvait-il faire autrement ? Et si oui, comment ? Sybelpresse

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Le parti libéral a tenté de trouver tout l’amidon  disponible pour recoller les grands morceaux de leur vase grec échappé au ralenti pendant sept ans.

Les politiques à court terme, ou pas de politique du tout – sauf celle de l’asphalte et du serpent keynésien qui se ronge la queue avec l’argent des québécois –  le parti libéral est vraisemblablement le meilleur coureur de fonds aux olympiques de l’auvent couvert. ( Bon! Un petit jeu de mots de temps en temps, ça relaxe un peu…)

Le parti « rouge » porte bien son nom. On en est rendu à cracher le sang de nos portefeuilles.

Un parti de cireurs de souliers de coins de rue…

On frotte la cuirette jusqu’à s’en faire un miroir de Narcisses qui se vautrent dans le pouvoir pour noyer le citoyen.

Du nid de poule au Grand Canyon

Si le parti libéral avait pour tant soit peu être sérieux dans sa démarche, telle que stipulée en 2003, il aurait lentement évité ces « vieilles manières de faire »  tout au long de ses 7 années de « règne ». Comme les garderies à 7$ et le dossier du financement des universités, et des cadres moins « peinturés ». Une œuvre d’art au Louvre des SS… Comme dans tsutt! Silence on tourne.

Il a lancé le Québec dans un vaste programme de « mise en chantier »… Au point tel, ou l’offre était plus forte que la demande. De sorte que les ouvriers et les « ensembles » de l’industrie de la déconstruction se sont gavés du plat à en avoir les babines rouge-à-lèvre.

Comme un petit air sournois de vampires dont les canines sortent même la bouche fermée.

On avait un nid de poule… On a un Grand Canyon.

Et là, on cherche la terre et les camions pour remplir cette béance. Pour faire pire, il ne reste plus qu’un météorite frappant la Terre.

Mais essayez donc de faire un film avec un budget?

Le pas fait et  « l’à faire » …

Le résultat de la brique  reçue avec tous ces fanaux, c’est qu’elle  aurait due être fragmentée avant d’être lancée. En ce sens, tous les gouvernements qui passent ont la manie de sauter la réalité en se disant que pour un mandat, bof!  À force de laisser moisir l’eau et le ciment, ça fossilise un État et le fige.

Et dans le collier de perles de ces mandats, les successifs gouvernements  se renvoient leurs erreurs, leurs lichettes, comme des bouviers en mal de se faire aimer. Et Dieu sait qu’ils ont la langue longue et la gueule d’une grue de chantier.

On se lègue et relègue des chantiers abandonnés.

C’est le peuple qui ramasse les morceaux.

Quant aux « coupures » dans la fonction publique, on verra. Mais il n’y a jamais eu quelque chose à voir dans ces mesures de pastiche de morale. La chorale des petits chanteurs  à voix de bois aurait besoin de cesser de faire du lip-synch…

À vouloir rouler au dessus de la limite permise, M. Charest a pris le clos. Le voilà à tenter de recoller les morceaux du véhicule  accidenté qu’est le Québec.

Les politiciens sèment, les citoyens récoltent.

Mais il n’y a jamais assez de blé pour nourrir un enclos de cowboys pour qui nous sommes des vaches.

La hache 1 du parti Passe-Partout

Et les 220 $ Millions pour l’escouade de l’aiguille? Et toutes ces publicités pour nous annoncer une Shoah québécoise? Et ces salles louées non utilisées? Et les bavures cachées?

Il faudrait se trouver une « Truth One One . Le camouflage est le mensonge gris des ânes a recouvert un énorme tapis avec sept années de poussières.

Oublions la petite balayeuse à succions (budget) pour déloger la crasse. Je ne fais pas que le procès du parti libéral, mais d’une succession de déculottés qui mignardent un peuple au lieu de le respecter. Car le percevoir incapable de comprendre ce qu’il faut pour un Québec en santé financière, c’est faire preuve d’irrespect. Ne rien faire pour le rendre fier et fort, c’est le considérer comme bas et à la hauteur d’un petit représentant de la race canine à dresser.

Un tort à partager

Il n’y a pas que M. Charest de frisé au Québec. Les ânes ont hélas bien des moutons!  Et une filière de journaux et de postes de télévision qui ont la peau épaisse comme un ballon de fête. Avec un petit ruban rose… Même Radio-Canada nous a présenté une barbe-à-papa dans le dossier de ce célèbre H1N1. De quoi se méfier des autres dossiers traités   par la suite.

L’agenouisme (sic)  commence à coûter cher au peuple.

Ne reste plus qu’à trouver un vaccin pour les hachoirs de nos avoirs. Du moins ce qu’il en reste…

On a la tête sur le billot…

On a un passé de bûcherons…

Ce qui me rappelle une chanson :

Laissons-les

Laissons-les

Laissons-les s’aimer…

Je veux bien, mais les rejetons de ces aventures de lit sont bardés de trop de préservatifs pour enfanter.

Au Québec, on fait la culture des fœtus depuis des décennies.

On se croirait dans cirque des années 20 – de l’autre siècle – mais c’est nous qui regardons les fêtards recroquevillés dans le bocal.

Les angles de Pierre C. Chantelois

CLIQUEZ POUR VOIR LA PHOTO EN ENTIER

ET VISITEZ LE SITE DE PIERRE :

http://lesbeautesdemontreal.wordpress.com/2010/03/31/vieilles-pierres-et-patrimoine-au-rendez-vous-de-lindifference/

La Palestine au séchoir…

Cliquer sur les cartes: 1946 à 2005

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Israël persiste et signe, malgré la condamnation de son plus cher allié, Washington. Israël a inauguré une nouvelle colonie, ou le prolongement des autres diront certains, sur un territoire bel et bien palestinien.

Le génocide à petit feu qu’impose Israël au peuple palestinien aura même, selon certains experts, réveillé un nouvel Intifada, mais sans pour autant donner aux palestiniens la moindre parcelle d’égalité au niveau des forces militaires.

Tel-Aviv perdure donc son acharnement à éradiquer les palestiniens de la surface de la Terre, et parle même déjà, de déporter les palestiniens restants, de leurs terres actuelles, que Tel-Aviv leur vole tranquillement, mais surement. La capitale israélienne va même jusqu’à menacer de pointer ses ogives nucléaires –qu’elle ne possède pas selon l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique- sur les capitales européennes qui leur tiendraient tête.

Benjamin Netanyahu n’est pas non plus, étranger à tout ce qui se trame au parlement israélien, et aux stratégies adoptées par Tel-Aviv vis-à-vis les arabo-musulmans de leur région. Son père, le professeur Ben-Tzion Netanyahu, fut le secrétaire personnel de Ze’ev Jabotinsky, le père du sionisme révisionniste. Autour des années 80-90, il prit part avec son fils Benjamin et George H. Bush (le père), le Jonathan Institute (du nom de son fils ainé Jonathan Netanyahu, décédé au combat) et élabora le concept médiatique de « terrorisme international ». Tous ensembles, les sionistes prônent ouvertement la domination de leur «race», un peu finalement, ce qui nous amène à penser que l’hitlérisme a donné des idées à quelques  juifs également, sans tous les inclure  dans ce lot. Le promoteur immobilier Larry Silverstein, qui avait acquis le World Trade Centre à New-York et qui avait souscris à une assurance spécifique sur des attentats sur ses tours, était également le trésorier du «Jonathan Institute». Après plusieurs procès, il toucha près de 4.5 milliards, soit donc une plus-value nette d’un milliard de dollars. Je vous laisse faire vos propres idées…

Qu’importe tous ces tracas, aujourd’hui, les palestiniens n’ont plus que des parcelles de terres sur lesquelles ils peuvent, quand ils le peuvent; cultiver, vivre, récolter l’eau de pluie, développer des moyens de production, et voire, s’émanciper. Aujourd’hui, nier l’apartheid qu’impose Israël aux palestiniens est devenu une risée. Aujourd’hui, nier les vols constants des territoires palestiniens par les israéliens est aussi risible.

Par le passé, la communauté internationale s’était offusquée de l’hitlérisme à l’encontre des juifs,  et s’était vue coordonnée en monumental effort guerrier contre le régime d’Adolf Hitler. Quand le fera t-elle à l’égard des palestiniens, aujourd’hui éradiqués par le régime sioniste de Benjamin Netanyahu?

Réactionismwatch, Sylvain Guillemette

Chemises à carreaux à vendre…

Chemise à vendre. Cause : laïcité et perte d’identité.

N’a servie qu’en quelques occasions. Intactes, avec odeurs de petits sapins. Peut-être portée ou suspendue à un miroir d’auto. Garantie exempte de croix ou tout autre ornement religieux. Tuque non comprise.

Costume de père-Noël à vendre. Cause : laïcité et perte d’identité et changement de costume au parlement.

Ayant servi à raconter bien des mensonges aux enfants. La couleur rouge et pur hasard.

Ceinture fléchée à vendre. Cause : laïcité et perte d’identité. Ayant servi lors de partys de Noël. Je ne m’en souviens plus…

( Étrange la ressemblance avec le type sur la photo et moi. Sauf qu’il se nomme Jean Marc Lavallé et qu’il vient de la Beauce.

Érablière à vendre. Cause : l’haïcité. Chinois, bienvenus.

Je déménage en Nouvelle-Zélande. Cause : tannécité.  CD money accepted. No refund.

P.S. : CD doesn’t mean Compact Disc. Cause : plastique société. Like in P.S.:

Modèle chic à carreaux rapetissés pour accommodations raisonnables. Peut-être portée par homme ou femme, ou autre…

Photo mise pour attirer acheteurs. Fille portant chemise à carreaux – pour chopper le regard. Notez qu’elle porte la guitare du type de la première photo à la place d’un crucifix.

Mais vous êtes priés de cesser de regarder ses sandales. Outils non propices aux hivers québécois. Sandales des contes des Mille et une nuits, avec chemise à carreaux et guitares de maniaques de covers des Beatles sur You Tube.

Les trous de balles dans le mur sont dus aux vêtements qu’elle portait avant la photo.

C’est peut-être une religieuse convertie à la laïcité. Mais, laissons son passé et regardons tous ensemble vers le futur.

J’espère qu’elle ira vivre en Nouvelle-Zélande. Que je baptise tout de go : New Zèle.

Cette photo représente la grisaille du monde, ses trous d’avocasseries et les longues luttes millénaires pour aboutir à un monde mi sombre, mi raisin. La dame faisant office d’étincelle folâtre dans un monde disjoncté, d’une prousterie désormais non plus nasales ou gustative, mais uniquement visuelle. On peut également noter les maculatures travaillées au niveau des ongles de doigts de pieds. C’est un rappel discret mais douloureux du fait que l’univers terrien est fait à partir d’une longue marche de ceux qui se pilent sur les pieds pour grimper l’échelle sociale.

La touche – quoique modeste – est signifiante et nécessite un regard de haut en bas avant de saisir – ou d’être saisis – par ces taches qui tranchent nettement avec la cohésion voilée.

( Bon Jobi Tremblay, étudiant en littérature.)

Raison du déménagement. Le Moa.

Le Moa est originaire de la Nouvelle Zélande.

Les moas sont ici attaqués par un aigle géant. Comme quoi l’Histoire se répète. Le Moa a disparu. Mais pas à cause des aigles. Les zeux…

Les humains l’ont donc chassé, ses œufs et ses pilons constituant une nourriture abondante. En effet, un œuf de moa est équivalent à 50 œufs de poule. Pendant plusieurs centaines d’années, chaque tribu consommera en moyenne la quantité astronomique de dix moas par semaine. De plus, les femelles moas ne pondaient qu’un œuf par an, le petit n’atteignant sa maturité sexuelle qu’à l’âge de sept ans. Tous ces facteurs entraînent l’extinction de l’espèce aux alentours de 1500. Moa, Wiki

Squelette de Moa. Afin d’avoir un vision de cet oiseau géant qui ne volait pas.

Comme un banquier de la Fed… Plumé, mais pas fort pour le vol… Enfin! Celui des airs… Pour le reste… Bof!

Indirectement propriétaire du Titanic, il avait choisi de participer à son voyage inaugural. Il a ensuite préféré annuler son voyage et a décidé de rester à Aix les Bains pour fêter son anniversaire avec sa maîtresse, échappant ainsi au naufrage. John Pierpont Morgan

Ça, je l’ignorais. Comme quoi, courir les oiseaux, les filles, les chemises à carreaux, c’est payant.

Ils échappent tous au naufrage…

NOURRIR UN AGENT DE LA C.I.A

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Ma femme m’a dit qu’il y avait des souris dans la cave. Trop paresseux pour mettre une trappe à souris – la dernière fois, je m’étais pincé le doigt – j’avais peine à tenir un cure-dents. … Comme je suis accroc au P.C, j’ai scanné la photo de nos  deux chats et je les ai mises dans la cave.

Ding!

Comme j’ai un Q.I. pas très élevé ( comme Bush) j’ai eu un éclair dans le verceau.

J’ai envoyé en Irak une photo de Bush à coller  sur tous les poteaux électriques. Comme ça les Talibans se tiendront loin.

Ça s’est répandu comme une traînée…

Depuis, il y a un type avec des lunettes teintées qui se tient devant la maison. Ça va avec son Jeep aux vitres  teintées.  Tout est teinté ici-bas. Du moins en Amérique du Nord…

La vérité est teintée, la politique est teintée… Seuls les banquiers sont transparents….

Le voyant debout, sans bouger, à 34 degrés, je suis allé lui porter de l’eau. Par pitié… Enfin, presque. Une béate pitié : celle qui marche avec un sourire biscornu.

Et comme je suis paresseux, j’ai traîné le tuyau de 100 pieds jusqu’à l’autre côté de la rue. Il a paru ravi…

–          Water yourself!

Ce qui signifie : arrose-toi, ou bois à volonté.

Il avait l’air content ou pas. Derrière des lunettes, on ne voit rien…

Après 60 minutes de souffrance, il a tiré le boyau et il  a bu. Il avait compté sur l’aide de Washington, mais l’aide ne venait pas. Et il n’avait pas le droit de bouger. Washington était préoccupée par la crise économique.

Je jouais au gars sympathique. Avec une teinte de Rolling Stone.

–          Where did you study?

–          Harvard.

–          What did you…bla bla?

–          Physic and Chemistry.

–          Intéressant.

–          I don’t understand french…

–         Bof!

Pour le désorienter un peu, j’ai planté un drapeau américain dans mon potager. La nuit je me levais pour planter un drapeau plus grand.

Il se passa deux semaines. Il finit par croire que le drapeau poussait grâce au compost que j’y mettais aux deux jours.

Il buvait.

Et pour manger?

Qu’est-ce qu’un «mange-debout» américain bouffe?

Des hamburgers, voyons!

Le jeudi, ma femme préparait toujours des hamburgers. Nous étions à l’est du bonhomme. Le vent soufflait de l’ouest. J’ai installé un ventilateur géant pour lui souffler l’air de notre souper. J’ai commencé à voir,  en le lorgnant de ma lunette d’approche, qu’il  commençait à saliver. Je lui ai offert un hamburger.

–          Yes, of course!

Il le bouffa voracement. J’avais dit à ma femme de mettre beaucoup de sel. Pas pour le tuer, pour lui donner soif. À travers la fenêtre, je le voyais saisir le boyau et boire comme un taliban dans le désert. De plus, j’avais payé les trois filles de la voisine pour faire le tour du pâté de maison,  en petite tenue. Il tenait le boyau à deux mains. Et les jeunes filles l’affriolaient…

Il s’installa une coutume : des hamburgers et de l’eau. Et quelques clips de YouTube sur les dernières prestations de Britney Spears.

Au bout de trois semaines, il tomba dans le coma.

Un hélicoptère vola au dessus de la maison et vint récupérer la Jeep. Elle laissa le corps de l’agent sur le pavé… Après lui avoir enlevé ses papiers…

J’ai alors débranché le boyau de la piscine dans laquelle j’avais mis du chlore, des restes de vieille huile à moteur, un décapant pour peinture, et des boules à mites…

J’ai passé une annonce sur Ebay pour vendre mon vieux poêle à charbon… Ma femme n’en voulait plus. C’est un américain qui l’a gagné pour un cent.

–          Combien de souris avons-nous utilisé pour les hamburgers?

–          4 ou 5, … Mais c’est un porc-épic, un raton-laveur, et une autre bête dont j’ai oublié le nom qui nous a permis de nourrir l’agent.

–          Ah! Tu parles du chat du voisin retrouvé noyé dans la piscine.

–          Ouais!

–          Eh! ben!  ( Laden) c’est pas cher pour se débarrasser d’un américain. Au prix que coûtent les scouts ( fondé par Robert Baden Powel en 1907) à envoyer dans un camp pour quelques semaines, peux-tu imaginer combien coûte en soldat en Irak ou en Afghanistan?

–          Non.

Alors, souris… C’est pas la richesse qui fait gagner les guerres…

–          Qu’est-ce qu’on mange pour souper?

Un pâté de chez Provigo : Le choix du Président

SAAQ : Société des Arnaqueurs Affiliés du Québec

Philo .008

M. Harbour a soutenu que les bonis accordés aux cadres de la SAAQ ont évité des hausses de tarifs pour les automobilistes.

( Puis-je me permettre de mettre 40 millards de bémol sur ce chef-d’œuvre de sous philosophie, d’un cancre du gros bon sens… Est-il menteur ou insignifiant? J’aurais tendance à doubler… Le Père Noël vient du pool Nord…)

Selon lui, grâce à leur gestion rigoureuse, ses gestionnaires ont dégagé une marge de manoeuvre qui rend l’attribution de primes pleinement justifiée.

En 2008, quatre vice-présidents de la SAAQ se sont partagé des primes totalisant 139 778 $, en hausse comparativement à la somme de 47 272 $ qu’ils s’étaient séparée en 2006.

Michel Léveillée est le dirigeant de la société d’État dont le revenu a progressé le plus significativement, son boni passant de 11 719 $ à 45 084 $, durant cette période. Cette dernière prime s’est ajoutée à son salaire de 178 000 $.

M. Harbour a reconnu que la mauvaise performance des placements de la SAAQ, confiés à la Caisse de dépôt et placement du Québec, a empêché la société d’Etat d’accorder des baisses de tarifs aux automobilistes.

Mais selon lui, il aurait été exagéré de pénaliser les dirigeants de la SAAQ pour les soubresauts des marchés qui ont modifié ses prévisions.

En 2008, le fonds d’assurance de la SAAQ a ainsi fondu de plus de 2,5 milliards $. Cette perte a empêché la SAAQ d’accorder aux assurés la baisse de tarifs qu’elle envisageait pour 2011. Argent, Canoe, Presse canadienne


À la SAQ, le génie est dans la bouteille. À la SAAQ on dirait qu’il est enfermé comme  un bateau dans une bouteille de verre.

J’ai écouté M. Harbour se vanter d’avoir « redressé » les finances de la société d’État. Comme un boni de la matière grise. Comme dirait les américains, c’est un Coup d’État.

Un comptable ayant suivi un cours par correspondance aurait pu faire mieux. Doubler les coûts des enregistrements de moto en trois ans, c’est un génie de bouteille qui se regarde dans le miroir comme la cantatrice chauve de la série Tintin.

Au Québec, c’est Quin!Quin! toué!

N’importe lequel travailleur du Québec,  incluant les étiqueteurs de boites de conserves dans les épiceries peuvent  en faire autant. Il n’a qu’à demander à son patron de tripler son salaire en trois ans. En autant que son patron soit son esclave…

Je parlais de motos… Jetez un œil au coût de vos permis de conduire, des enregistrements de vos autos. Vous constaterez avec envie de vomir qu’on vous coupe les jambes à coups de faux.

Dialogue avec mon motorisé

Ayant dû nous départir de notre moto dont les enregistrements sont de 627$  . Ajouter à cela le coût de la moto, les mises au point annuelles, c’est un sport de joueurs de golf. On est dans le trou avant de rouler…

– C’est combien, Luc, l’enregistrement d’un scooter au Québec?

– 83$.

Pourtant, Luc est un pro…

Jetez un œil sur le site de la SAAQ.

230$ . Pour un 50cc… 125cc :242$

Dialogue avec mon gouvernement

Le ridicule est comme notre premier ministre : frisé.

L’autre « génie » : HPR , Horse Power Rousseau

Image : PS : les soldats en font comme ça…. Adios amis gosses…

(Québec) Les courtiers de la Banque Nationale se moquaient des employés de la Caisse de dépôt qui, à la veille de la crise des papiers commerciaux, leur achetaient encore de ces créances toxiques. Cyberpresse, Denis Lessard

Les motos PCAA

Pour comprendre tout le « génie » des financiers voici ce qu’est un PCAA. Produits commerciaux adossés à des actifs.

Les PCAA sont des produits structurés à l’aide de la titrisation. L’opération consiste d’abord à acheter les actifs de différents prêteurs (hypothèques, prêts-bail auto, créances sur cartes de crédit, etc.) pour les regrouper dans une fiducie.

Pour financer l’achat de ce portefeuille d’actifs, on émet ensuite du papier commercial, soit des titres de dettes à court terme (30 à 90 jours).

Lorsqu’une émission arrive à échéance, d’autres investisseurs réinvestissent.

Ainsi, la roue tourne. Sauf s’il n’y a plus de demande.

M. Tempête parfaite n’est pas un crétin… Quand on demande à une enfant de quatre ans quel  âge elle a, elle répond : « J’ai quaqre ans ».

Je vais vous déchinoiser ce concept et enlever le nuage de fumée qui cache le fumeur…

Comme Jésus…

La parabole des vendeurs de motos

Il était une fois un type qui voulait acheter une moto et fonder une entreprise de vente de motos.

Au bout de quelques années, ayant pris de l’ampleur et fait énormément de profits, il décida d’aller plus loin en agrandissant son marché.

– Connais-tu quelqu’un qui a des motos à vendre? Demanda-t-il à son entourage.

– Non, mais je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît des gens qui ont des commerces de motos.

– Alors, achetons tous les papiers d’enregistrements de motos. Comme ça, nous en serons propriétaires et nous pourrons les inclure dans notre colonne des actifs.

– Il faudrait voir avant si ces motos existent vraiment?

– Connais-tu quelqu’un qui est capable de nous confirmer l’existence de ces motos?

– Oui. Je connais quelqu’un qui connaît un spécialiste…

Au bout de quelques mois, le clerc revient vers son patron :

– Patron, sur les papiers que nous avons achetés, il manque 336,345 motos.

– Nous avons donc les papiers?

– Oui.

– Vendons les papiers…

Et c’est comme ça que tous les vendeurs de motos finirent par être « mêlés » puisqu’ils finirent par s’échanger des papiers entre eux.

Qu’arriva-t-il?

Celui qui possédait le plus de papiers – au moment où les vendeurs de motos se rendirent compte de la situation – resta coincé avec des papiers …sans motos.

« …des acheteurs tout mêlés qu’on ne va sûrement pas démêler», révèlent des bandes magnétiques de conversations tenues dans les jours cruciaux précédant le 13 août 2007, date où les transactions ont été stoppées sur ces produits. » . Cyberpresse, Denis Lessard

Le voilà le « génie » de la finance… Quand vous achetez des tomates, achetez-vous des papiers de tomates certifiant qu’il y a un producteur de tomates et que l’information vient d’un amateur de tomates qui connaît un vendeur de papiers de producteurs de tomates?

Nous vivons dans la réalité, eux dans le papier… Qui ne se mange pas, soit dit en passant.

L’argent que vous avez à la banque est une valeur de papier. Mise entre les mains de tels cracks financiers, il est préférable d’aller se coucher avec deux oreillers.

La caisse de dés pots….

Amusants les dés… Vous venez de voir comment un ventilateur de la SAAQ se vante d’avoir remis sur les rails – quel beau cliché – la société d’État.

Ce sont les gérants de nos avoirs collectifs.

Sincèrement, j’aurais plus confiance en un sans abris pour gérer mes avoirs …

Le vendeur de vadrouilles et son nettoyage miracle

Après les deux « djénis » dans la même bouteille, je vous offre pour prime, si vous commandez les produits de La Vidure un bonus.

Parallèlement, une frénésie incroyable s’est emparé d’un autre marché : celui des motos dites classiques, qui ont plus de 25 ans et qui peuvent être immatriculées à rabais sous la simple restriction de ne pouvoir circuler sur les routes où la vitesse maximale est supérieure à 70 km/h. Un mécanicien de Laval, spécialisé dans la remise à neuf de ce type de motos, m’a confirmé que les prix ont plus que doublé pour des véhicules datant parfois d’avant les années 80.

La combine est simple : on modifie la moto pour en faire une bombe. On circule sur les routes où c’est permis et on clenche quand aucun véhicule de police est en vue. Le résultat? Au lieu d’avoir des motos sportives de l’année qui brûlent le pavé sur des autoroutes conçues pour la vitesse, on a des vieilles motos d’un quart de siècle modifiées sur les routes de campagnes. A-t-on besoin de plus amples explications quant à savoir ce qui est le plus dangereux? Louis Préfontaine

Allez lire l’article… Un petit chef-d’oeuvre…

Et ce qui s’en vient?

Le scooter électrique… Pas d’immatriculation, pas de casque, sauf la vitesse… Limitée.

Mais le marché sur Ebay et ailleurs, le   GIO et les kits de moteurs électriques vendus sur Ebay sont en pleine expansion. On en produit tellement que la compagnie en vend par encan…

Mais le plus sciant est que le moteur propulsant ces engins est une invention québécoise d’un ingénieur d’Hydro-Québec Pierre Couture.

On a dépensé près de 350$ millions pour le mettre au point. Les Chinois, eux, savent le vendre.

Mais le Québec est parfait : l’équilibre entre les bandits et les génies est 1plus 1 = 1.

Pour les « djénis » des sociétés d’État, il n’y a pas de solutions. Ils fuient en avant…

C’est pour cette raison que tout le Québec est en arrière…

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Je commence à avoir faim. Je vais aller me faire un sandwich aux tomates. Le sandwiche a été inventé par Lord Sandwich.

En fait, c’est son valet qui l’a fait – et inventé- parce que Monsieur jouait aux échecs et qu’il n’avait pas le temps de manger.

Mais quand on est lard…

P.S.: Sur Kijiji, il y avait près de 6000 motos à vendre. Les gens du Nouveau Brunswick se lancent au Québec pour acheter des motos à bas prix.

RE P.S.: Comme dans pose scriptum .

Au train où vont les choses, tous les citoyens du Québec devront bientôt se munir de sacs de plastique, comme dans les avions. En regardant le journal télévisé, après les repas, on a comme un haut-le-coeur du mal de l’altitude pour les gens – comme nous – qui vivons sur le plancher des vaches.

Et quand je dis « plancher des vaches », je pense que je ne fais pas une image…

Dieudonné et la laïcité

Saltwater, Julian Lennon

Les paons et les pancartes…

Je ne sais pas si vous comprenez l’anglais. Je sais pertinemment qu’il en faudrait quelques unes au Québec.

Aux prochaines élections, nous pourrions faire un essai en utilisant les pancartes des députés sur les poteaux de l’Hydro et les recycler en quelque chose de ressemblant. Question de se débarrasser de ces cons-paons qui nous grugent argent, terres, richesses collectives.

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LES GLOUTONS

L’année 2009 a été marquée par des révélations catastrophiques pour le portefeuille des Québécois. Les conséquences financières des scandales que nous couronnons cette année se chiffrent en milliards de dollars. C’est du jamais vu dans l’histoire des prix Glouton.

Glouton d’or

Le Glouton d’or est attribué à la Caisse de dépôt et de placement du Québec dont les pertes ont atteint 40 milliards de dollars en 2008, un désastre comparé aux résultats des grandes caisses de retraite du pays. Aucun dirigeant n’a voulu porter la responsabilité du trou béant qu’ils ont créé dans notre bas de laine. Au contraire, ils sont partis avec des primes! Ce sont les contribuables qui assumeront le prix à long terme de leurs décisions douteuses.

« Des réformes comme la scission de la Caisse auraient dû être étudiées plus sérieusement, et nous regrettons qu’elle soit toujours un gigantesque monopole, constate Claire Joly, directrice générale de la Ligue. De plus, malgré des efforts évidents d’ouverture, l’institution est loin d’être un modèle de transparence. Le Vérificateur général doit pouvoir enquêter de sa propre initiative sur les pratiques de gestion de la Caisse, ainsi que sur celles des autres sociétés d’État. Le Québec est d’ailleurs la seule province canadienne qui impose de telles restrictions à son vérificateur ».

Glouton d’argent

Le Glouton d’argent est décerné à la Ville de Montréal, pour sa culture florissante du magouillage et de copinage dans l’octroi de contrats. Une mention spéciale est accordée au ministère des Transports qui a fait preuve d’une passivité étonnante devant des cas avérés de collusion. Dans les deux cas, ce sont les contribuables qui ont dû assumer le prix artificiellement élevé des contrats accordés. On peut aujourd’hui affirmer que le laxisme des pouvoirs publics, et peut-être leur connivence dans certains cas, a ainsi coûté des milliards de dollars aux contribuables au cours des années.

« La Ligue dénonce l’entêtement du gouvernement qui refuse de déclencher toute forme d’enquête publique sur le phénomène de la collusion et de corruption dans l’octroi des contrats au Québec, souligne Claire Joly. Il faut comprendre les tenants et aboutissants des agissements frauduleux afin d’y mettre un terme. Comment prescrire un traitement efficace sans avoir au préalable diagnostiqué la maladie? ».

Glouton de bronze

Le Glouton de bronze est remis aux onze députés qui ont démissionné quelques mois seulement après l’une ou l’autre des élections générales qui ont eu lieu au Québec depuis deux ans. Ils ont eu droit à des allocations de transition variant entre 98 000 $ et 146 000 $, en plus de forcer la tenue de neuf élections partielles. La facture globale pour les contribuables s’élève à 6,5 millions de dollars.

« Ce genre de prime encourage en quelque sorte nos politiciens à démissionner avant la fin de leur mandat, fait remarquer Mme Joly. Il s’agit d’une pratique de rémunération absurde qui n’existe pas dans le secteur privé. Par contre, de telles allocations semblent assez répandues dans le secteur public. Elles devraient être abolies ».

http://www.soscontribuables.ca/communiques/com20100126.htm

SOS CONTRIBUABLES

La garderie à 7,000.000.00$ par jour

Image: Garderie pour élus déficients-moraux.

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Je ne vais pas être poli…

Il me semble que la seule utilité, ces temps-ci serait de planter des fleurs dans le Q d’un politicien. On aurait au moins des fleurs à l’automne, vu le compost qu’ils produisent chaque jour avec leurs virgules d’avocats.

On dit que les cellules du cerveau sont grises. Alors elles sont grisées…

Cette garderie de baveux nous coûte cher, non seulement en argent, mais en qualité de vie.

Ils mangent le pays et ils le régurgitent  ensuite comme des poupons sur une chaise haute, à quatre pattes.

Parler dans des micros n’ajoute rien au cerveau. C’est un haut-parleur javellisé, qui babille.

John James disait des propos de Madame Marois que c’était un déshonneur pour la « classe » politique.

Eh! Ben!

Avant d’aller à la classe, les garderies sont là. Avec les joufflus bourratifs.

Honneur!

Beau mot.

Il s’agit à la fois d’une notion sociologique et culturelle, contingente :

  • De la sensibilité individuelle et/ou collective (familiale ou sociétale) ;
  • De la morale et des mœurs d’une époque donnée ;
  • Des circonstances.  (Wiki, l’encyclopédie des « allons vite ». )

La bavette – le bavoir du baveux – est représentative des représentants de l’Halloween de nos vies : trop palmée, avec cuillère à saisir, yeux grands, pattes mobiles. Parfait outil pour ce babillard bien muré, la cuillère d’argent faisant office de la sève tordue essayant de tout saisir des sueurs du peuple.

Bienvenue dans la Garderie à 7,000.000.00 $ par jour.

Montréal, le 18 mars 2010

Monsieur le Vérificateur général du Québec,

Je m’adresse aujourd’hui à vous car j’ai nettement l’impression que vous êtes en quelque sorte mon dernier recours.

Avec tout ce qui se passe depuis plusieurs mois au Québec, tous ces scandales qui s’accumulent, tant à Montréal qu’à Québec, il me semble que la moindre chose serait que quelqu’un contribue à faire entendre raison à ceux et celles qui nous gouvernent.

Pensons au merveilleux monde de la construction qui, en plus de frauder, selon toute apparence, en fixant des coûts scandaleux pour des travaux auxquels on ne peut se fier du point de vue des exigences de qualité et j’en passe. Pensons à tout ce qui laisse croire à un système abusif de contrôle des travailleurs par des fiers à bras qui viennent nous faire des numéros grotesques en soi-disant conférences de presse. Pensons à tout ce qui est en train de faire surface dans le secteur des garderies. Pensons à ces ministres, 3 si je ne m’abuse, qui osent affirmer que les compagnies ont le droit de contribuer au financement du parti libéral sans sourciller et sans réaction de leur chef, notre premier ministre. Pensons aux refus systématiques de ce même premier ministre et de ses ministres de permettre le déclenchement d’enquêtes publiques pour faire la lumière sur toutes ces allégations. Pensons à un gouvernement qui crée la commission Bouchard-Taylor pour ensuite laisser son rapport sur une tablette et réagir aux situations une par une sans fixer de cadre de fonctionnement.

Vous serez d’accord avec moi pour constater qu’un tel laisser-aller, qu’une telle déliquescence ne peut que mener à des réactions potentiellement dangereuses.

Monsieur, Je vous demande donc d’utiliser vos pouvoirs afin de rapidement siffler la fin de la récréation. J’ose croire que vos pouvoirs vous autorisent à exercer des pressions internes ou publiques qui permettront le déclenchement d’enquêtes publiques destinées à faire la lumière et à nous sortir de cette déplorable situation ou le laisser-faire est loi. Peut-être pouvez-vous, vous-même les initier.

J’ose espérer lire vos réactions et surtout, vos intentions suite à mon courriel.

Jean-Pierre Filion

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Twitting:

– Combien faut-il de salade pour faire un plat pour recevoir 7 millions d’invités?

– Ça dépend de la mayonnaise…

– Mais d’où vient la mayonnaise.

– De l’oeuf et de la poule. Puisque l’oeuf est issu de la poule et que la poule est engraissée… Et que les plumes permettent de voler, et que la poule ne vole pas, et que…

– Pouvez-vous préciser?

– Les huiles…

– D’où proviennent les huiles?

– C’est une recette secrète. Il faut brasser beaucoup de monde…