Archives mensuelles : avril 2019

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Bingo!

Fonte du Groenland depuis 1972: « Ça fait peur ».

La glace y fond donc six fois plus vite aujourd’hui que dans les années 1980, estiment les chercheurs. Les glaciers du Groenland, rien qu’à eux, auraient contribué à faire monter le niveau des océans de 13,7 millimètres depuis 1972.

«C’est un travail excellent, par une équipe de recherche bien établie qui utilise des méthodes nouvelles pour extraire plus d’informations des données disponibles», a commenté Colin Summerhayes, du Scott Polar Research Institute à Cambridge.

Comme un travail similaire de la même équipe pour l’Antarctique, la nouvelle étude offre un contexte plus long à la fonte rapide observée au Groenland ces dernières années.

«La fonte glaciaire observée depuis huit ans est équivalente à celle des quatre décennies précédentes», résume Amber Leeson, de l’Université de Lancaster.

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Cyberpresse

Au bord du lac Bijou

Dans le Sud de la Louisianne, dans le bois d’Attakapas,
Où la rivière rejoint la levée.
Planté dans l’anse est un vieux chêne vert,
Au bord du Lac Bijou.
Dans son feuillage, où les branches font leur crochet,
Les hirondelles reviennent chaque printemps.
Ils se refugient dedans ce chêne vert,
Au bord du Lac Bijou.
Tourne, tourne dans mes bras.
Tien moi serré encore.
Reste avec moi en bas ce chêne vert
Au bord du Lac Bijou.
C’était l’année, dans cinquante et sept,
La première fois je les ai vu.
Les deux ensemble, se battir un nid
Au bord du Lac Bijou.
Ils revennaient quand l’hiver était fini,
Je les appellais Pierre et Marie.
Un grand monsieur, noir comme la nuit,
Sa demoiselle avec lui.
.
Pendant le carême ce dernier moi d’avril,
Je lui ai vu une dernière fois,
Un oiseau seul, posé sur sa branche
Au bord du Lac Bijou.
Il restait tranquille, son coeur après se casser,
Guettant du matin au soir,
Jusqu’au dimanche qu’il est parti aussi
Du bord du Lac Bijou.
Paroliers : Ralph Zachary Richard
Paroles de Au bord du Lac Bijou © S.I.A.E. Direzione Generale

Svalbard: semences congelées et cerveaux engourdis

Image: wikipedia

Dans les scénarios les plus catastrophiques, si la planète devait connaître l’an 0 de l’ère végétale, elle aurait désormais de quoi reproduire son actuelle biodiversité. Grâce à l’«Arche de Noé verte», abritant des graines des principales cultures vivrières, et inaugurée mardi en plein coeur de l’Arctique.

Ce «grenier», véritable cocon pour la diversité végétale menacée par les catastrophes naturelles, les guerres et le changement climatique, a été enfouie dans une montagne de Longyearbyen, chef-lieu de l’archipel norvégien du Svalbard, à 1.000 km du pôle Nord. Le projet a été financé par la Norvège pour un montant de 6 millions d’euros. Le Figaro

Eh! Oui. Belle trouvaille! Là où ça cloche un peu, c’est que s’il y a des graines et qu’il n’y a plus de terre pour les semer?.On est dans le compost jusqu’au cou.

 C’est le coup d’épé dans l’OHHHHH! Tout a -dit-on, été prévu…  Sauvegarder les matériaux génétiques qui sont cruciaux pour la sécurité générale de la nourriture est une grande et importante tâche ».

Ne reste plus qu’à charrier la terre arable dans le Grand Nord.  

Gaëtan Pelletier
Réflexionneur et scepticologue

 

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Le sauvetage du siècle

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La ronde cathédrale

Photo de Humour en Tous Genres.

INCENDIE DE NOTRE-DAME : UN INSTRUMENT POUR L’UNION NATIONALE AU SERVICE DU POUVOIR

Notre-Dame-de-Paris : choisir entre la pierre ou la Vie

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Image: Wikipedia
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Certes, c’était un bijou, et voilà le joyau ravagé par un incendie. Reconstruire? Oui, mais à quel prix? Au moins 1 milliard d’Euros et sur une période d’environ cinquante ans.
On semble oublier que c’est l’oeuvre ou le chef-d’oeuvre d’une époque durant laquelle a régné le catholicisme qui a largement profité des peuples qui ont payé pour cette beauté et grandeur architecturale. Une religion qui enseignait l’humilité… Puis elle s’est , pendant longtemps, affilié au pouvoir politique pour aller saccager les autres cultures aux fins de « conversion » à la seule vérité. Les églises ont poussé avec leur splendeur architecturale dans tous les petits villages des sociétés dites catholiques. Chaque paroisse voulait son clocher à la hauteur de « dieu ». Toujours avec les offrandes des petits peuples sous la crainte du diable, un personnage inventé pour effrayer les adultes-enfants.

Pendant ce temps, devant les décombres, la planète Terre, le bijou qui nous nourrit, aucune gêne pour piller encore et toujours les peuples, les soumettre, vider les entrailles des minerais, empoisonner les terre, s’adonner à une cruelle déforestation, gouverner sous le joug des transnationales, réel pouvoir de cette mondialisation fébrile avec le résultat que l’on connaît: une mort à venir d’une planète qui elle est une cathédrale vivante que l’on regarde brûler sans sortir son cellulaire pour la photographier.

C’est donc qu’il faut choisir entre la pierre ou la vie, le passé qui nous a mené à l’état actuel de ce monde en perdition devant une culture de religions sans spiritualité. Nous n’avons jamais autant cultivé l’avoir, encore plus privés de nos droits de ce que la Vie nous a légués  et qu’on enlève à cette créature, toujours aussi fascinée par sa prétendue supériorité, alors qu’il n’a su être qu’un guerrier pompeux.

Cette fois, encore de ces regards rivés sur un art grandiose, nous oublions que nous allons tous vers un bûcher. Dommage que les animaux et les arbres ne portent pas de gilet jaune et n’ont pas le droit de défiler dans les rues qui sont en train de prendre toute la place qu’occupait la réelle beauté: la vie de cette planète.

Gaëtan Pelletier

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Autre temps…

Photo de Simon Tremblay.

Litièrature

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Le chat Léo
Photo: GP

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On m’a déjà dit, un jour, que je n’avais pas d’ambition. Pauvres ceux qui l’ont dit… Ils pensaient à une « ambition sociale », un titre, un diplôme, un job payant pour polluer davantage. J’en avais une: farnienter. Bref, ne rien faire, sauf m’amuser. Alors, j’ai pensé écrire des romans de gare. Mais la vie a fait en sorte que je suis devenu un sans ambition environné d’un tas de jouets et d’au moins 4 paires de pantalon. Dire qu’étudiant, j’avais presque tout dans un sac…
On ignorait à l’époque – je parle de mes censeurs et confrères étudiants- qu’on allait tous réussir à détruire une planète. Il suffisait d’être plusieurs. On peut retrouver « plusieurs » sur le site Wordometers . Un véritable film d’horreur. Voilà que je suis en train d’écrire aujourd’hui… Après une demi-heure d’aujourd’hui… Et sans pollution visible, sauf la surchauffe des serveurs alimentés par le Nord du Québec « blessé » par la main de l’homme et les centrales nucléaires en France.
Nous sommes en train de nous éteindre avec un fracas d’émissions de télévision, de youtubing, de Facebooking, et de téléphones intelligents qui nécessitent de nouveaux nègres africains pour les métaux et de nègres blancs ou autres piégés. Je  ne possède pas de téléphone intelligent parce que je suis pour le progrès. On dirait une autre corde qui fait de nous des marionnettes, un  cordon ombilical électronique qui nous relie, en  fin de compte qu’à des miroirs. Les téléphones polluent, les voitures polluent, et voilà que les chats polluent également

À en croire Statistique Canada, il n’est pas le seul. Les dépenses des ménages pour les animaux domestiques ont explosé ces dernières années passant de 6,4 milliards $ en 2010 à 9,2 milliards $ en 2016, dont 1,7 milliard $ uniquement au Québec. TVA Nouvelles

Et la France ?
Il y a une autre façon de compter : mesurer le flux de matière… à la sortie. Chiens et chats américains produisent 5,1 millions de tonnes d’excréments par an, soit autant que 90 millions d’Américains, et probablement de plus de 180 millions d’Indiens. Okin s’est même amusé à calculer que les animaux américains consommaient autant de calories que toute la population française. Le Point.fr
Nous avons pour compagnons DEUX chats. Ils nous coûtent les yeux de la bête… Misère! Chaque matin je fais la litière et chaque soir de la litièrature parce que écrire m’amuse. Avec un clavier et une souris… J’ai mis au vidange ma vieille Underwood il y a longtemps. Elle n’avait jamais de mises à jour…

Des chats et des hommes
Du temps de mes grands parents, quand il y avait suffisamment d’espace, les terrains environnant les maisons servaient de litière aux chat…libres. Maintenant, la Terre est la litière ronde de tous les humains. On y jette tout ce que l’on consomme.
Mais tout ce qui est produit est affolant. Au point où d’ici quelques décennies, les objets pourraient avoir pris la place de l’homme, sa litière, son chat, et tout le vivant de par la nourriture réelle: la nature, n’ayant plus de terre arable pour nos réels besoins, ni d’arbres. Avec 20 millions de voitures produites par an, il faudra les nourrir d’asphalte, d’énergie fossile ou autre.
Peut-être qu’en 2100, il ne restera que des chats et quelques humains masqués. Ce doit être la raison pour laquelle on aime tant les chats. Ce sont des bêtes et comme eux on est bête.

Gaëtan Pelletier