
Dans ce roman, hommes et androïdes se confondent si bien qu’il devient difficile de distinguer les êtres réels et leurs simulacres. Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?
( Philip K.Dick)
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Dans l’Histoire de l’humanité, la plus grande constante a été l’art de peaufiner la création des pauvres, de les entretenir, et mieux encore, de les multiplier.
Probablement que l’Homme (sic) a passé du singe à l’homo-debout en prenant conscience qu’en prenant toutes les bananes, tous les autres singes allaient le regarder , la langue longue, bavant, comme un chien qui détient un squelette d’Halloween.
Un grand parleur qui sait peu, semble en savoir beaucoup plus qu’un cultivé timide.
Et ceux qui ont une tribune « officielle » sont devenus de faux dieux de cette ère de moutons électriques élevés et sculptés sortes de statues de par leurs statuts.
La connaissance du bien et du mal
C’est bien là la saveur du 21e siècle où la servilité passe par la propagation du faux savoir de plus en plus affiné et sournois, au ras des rats des d’égoûts – celui dévié vers un seul but, la manipulation et l’engrangement de l’avoir, des fortunes irraisonnables. Savoir en en lamelles – tranché finement, qu’on fait avaler aux enfants, couches par couches, juste après la couche. Plus ils sont roses, plus ils sont une bonne pâte à modeler.
Plus le savoir est concentré et canalisé.
The goal is money…
I shot the Sheriff
But I didn’t shoot the Deputy, dit la chanson. ( Bob Marley)
C’est pourquoi on blâmera Obama pour la chute de l’empire étatsuniens, alors qu’il n’est qu’une statuette de paille d’une panoplie de financiers qui rotent leur argent à force d’en manger…sur le dos du mouton des moutons.
Du genou à la tête
La connaissance du mal a depuis longtemps penché dans le camp du diable . Elle est intrinsèquement liée à une ignorance totale du fonctionnement de base de la nature humaine et dénuée de toute vision cosmique, mais surtout d’absence d’honnêteté de ceux qui s’achètent des fioles de sang bleu. Les démons se reproduisent entre eux.
L’hypocrisie, chez les simples d’esprits cravatés est un ersatz à leur intelligence. Un peu plus de vice… Encore plus de vice. Et toujours plus de vice…
C’est ainsi qu’on en arrive à assassiner des humains… debout.
Le grand progrès actuel est de détruire la vie de quelqu’un en gardant son corps intact. Pas de cadavre… La mort intérieure. Comme l’invention de la torture du psychisme- la grande découverte du 20e siècle… Le supplice de la goutte et autres « inventions » pour cacher l’apparence de destruction.
Avant, on leur écrabouillait les genoux à coups de marteaux.
Le prisonnier peut maintenant sortir d’une prison militaire comme s’il était allé chez le coiffeur, le masseur ( tout doux, tout doux), et le conseiller en lingerie.
Le citoyen-bûche
C’est là l’eugénisme du 21e siècle : la chambre à gaz est le résultat d’une surchauffe de l’activité économique pour un « humain » transformé en bûche alimentant « l’industrie de l’argent ».
Une bûche qui en bûche un coup, se sentant responsable du « mauvais rendement » et de la lente décrépitude du mode de vie occidental. Une responsabilisation cultivée…
C’est un fouet invisible pour le rameur de la galère.
Un jeu de cartes.
La société est un jeu de cartes où les valets veulent devenir des rois et des as.
C’est la basse fin finauderie de cet art d’user de cette faiblesse du grand creux de l’âme humaine. Notre chien ne se contente pas d’un os : il veut le squelette au complet.
Assassiner des points d’interrogation, ou les diluer, est un puissant instrument de contrôle.
Alors, on cultive les points d’exclamation dans l’âme des humains. Il faut les rendre fiers de tuer, fiers de servir, fiers de travailler 12 heures par jours.
La cause, la grande.
La fierté hydroponique.
Le pâtamodeleur

– L’État a le contrôle de la connaissance.
– L’État fait de nos enfants des graines à la méthode Monsanto.
– L’état accuse le citoyen de la pauvreté de son pays
– Le citoyen mendie piteusement à l’État
On en arrive à une panoplie de lobotomisés fiers de conduire les serfs vers un « monde meilleur »…
L’éloge du Pedegree

On a toujours cultivé les médailles et les honneurs. Les chiens aiment bien les médailles…Mais pas vraiment, puisque c’est le maître qui en profite… Il n’a pas conscience de la servilité dont il est victime par la manipulation du maître : car c’est ce dernier qui possède les biscuits et contrôle la « pauvre » intelligence du chien.
La différence entre l’attitude des États et les conducteurs de traîneaux à chiens et que le conducteur aime ses chiens.
Pavlov avait bien raison… La technique est même applicable aux employés souvent haut-gradés à qui il suffit d’injecter des connaissances « techniques », bien cloîtrées, sans souci d’intégration d’ensemble. Le maître-chien.
Intelligent, selon les critères qu’on lui a accordés, spécialisé dans sa bulle d’actions, c’est un génie à canne blanche… Un non-voyant qui coure des neurones, c’est dangereux..
Il n’y a pas pire que les titres pour faire d’un citoyen un bœuf. Monsieur s’est fait fumer comme un crapaud. Tout bouffi, bien « pouvoiré », il a un petit côté Dieu et le sang bleu comme l’encre de son stylo. Ou de sa cartouche d’imprimante…à liens
Le citoyen mendiant
C’est ainsi que l’État à fait du citoyen un petit chien à queue basse à l’impression d’être en lambeaux, sans abris, et s’en va, timide, demander à l’État un salaire, des conditions de travail, un petit bonheur tout piteux, sa soupe populaire.
C’est gênant d’aller quêter tout l’argent qu’il a donné…
Le peuple n’est pas assez « instruit » pour comprendre, ni n’a le temps de faire un doctorat en « complotisme ».
C’est un ignare souterrain…
C’est ainsi, que tranquillement, l’État et sa panoplie de compagnies créatrices d’emplois copain-copain ont réussi à produire un mouton électrique in vitro.
« C’est nous qui savons! » Un « sur-nous » de fonctionnaires et de soldats de l’État.
Et pour en ajouter, on le peut maintenant le conduire à distance et l’enfermer dans un travail dit gratifiant. Voilà les infirmières, les médecins, les enseignants, bref, tous les travailleurs soumis au règne des tyrans invisibles pour « sauver » leur pays…
Le Moyen-âge cellulaire avec contrôle à distance
Le Roi étant mort, il s’est transformé dans un semblant de démocratie en sculptant des petits rois qui n’ont qu’un but : tout avoir.
Ce qui est tout de même frappant, c’est le fabricant de moutons électrique n’est même pas conscient qu’il est un chien attaché à un traîneau.
Finalement, il n’y a jamais eu autant de serfs.
On a réinventé la précarité…
C’est le Moyen-âge électronique…
Structure du Moyen-âge
C’est ainsi qu’était la structure sociale du Moyen-âge.
Un seigneur donne un fief à son vassal:
Le fief est la garantie de fidélité du vassal envers le seigneur
Le fief est la source de revenu pour le seigneur.
Il y deux types de terres sur un fief : la réserve seigneuriale et les tenures
Droits seigneuriaux : monopole des armes
perception de taxes
justicier
Devoirs des paysans: redevances en produits agricoles
cens: (monnaie) pour la location du moulin, du four, du pressoir, etc.
corvée : nombre de journées à exécuter des travaux pour le seigneur
Aspect social
Les paysans devenus tenanciers composent 90% de la population.
Les descendants d’esclaves sont devenus des serfs.
Les serfs ont moins de droits et ils payent des taxes spéciales.
La croissance agricole améliore leur sort, mais leurs conditions demeurent précaires.
Finalement, rien n’a vraiment changé…
Mais, merci Seigneur! Le spectacle est de toute beauté…
Cheney a vraiment un beau costume…
Et pour l’avenir des U.S.A

