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Les cabanes d’oiseaux

Le mode intellectuel est une manière d’aborder le monde : comme les cabanes d’oiseaux. Les plus simples ne nécessitent que quelques pièces.

C’est l’illusion parfaite. On croit avoir saisi quelque chose de ce « monde » dans trop de grand aime.

Je dis ça  parce que la grande illusion des constructeurs, en abordant le monde d’un angle strictement logique, comme si la logique pouvait tout régler, se leurrent.

Il n’y a pas d’intellect dans l’univers, sauf dans la roche et dans la matière morte. Dans le vivant, c’est encore plus loupé. C’est la raison pour laquelle les chef-d’oeuvriers de la matière grise sont en brosse, souls, gorgés. Ils se tricotent de grandes idées. Et quand c’est clair pour les autres, c’est une réussite.

La Vie n’est pas « claire ». La Vie est un mystère mouvant, fluide et fugace. De sorte que tout assemblage est détruit au moment où il est construit. Presque à la seconde.

Et l’on assiste à un long et large rang de carottes qui fantasment sur les « idées ». Pis encore, sur les constructions de l’esprit.

On peut bien bâtir la plus belle tour du monde, aller sur la lune, et se couper le souffle devant  missile sans pilote, « intelligemment » guidé, tout n’est qu’une collure de matériaux…

Choisis

Le caviar de Harvard est encore une chimère vénérée… Désolé pour les grandes universités, mais ils sont une chaîne de montage de Ford-T sophistiquées.

Le grand succès du 20ième siècle est d’avoir inventé une roue qui dans la réalité tourne à l’envers. Comme dans les films où les images découpées donnent l’illusion qu’une voiture qui roule, vous verrez une roue tourner à l’envers : le résultat du découpage. Et nous ne faisons que découper en tranches la Vie.  D’où…

L’échec

C’est une servitude issue de l’orgueil et engrossée par la brillance. Du mica pour les sourds d’œil. De la frime. Dentelle, froufrou…

L’ Airbus A 380 est une merveille technologique… Mais est ce le but de la Vie de construire et s’émerveiller comme des enfants devant des jouets. Pendant que j’ai écrit cette phrase, un enfant, dans le monde, meurt  de faim.

L’émerveilleuse technologie… Ça nous fait frissonner! Comme si nous avions (sic) un clitoris de camouflé dans la grise matière. L’intelligence (????] est-elle un pan de mur sans maison?

On dirait un amputé de guerre avec une jambe de bois qu’il essaie d’améliorer sans cesse…

Obsessif

On dirait que l’amour, le partage, la fraternité, ont besoin d’une misère pour surgir. C’est la mode de la culture hydroponique des cerveaux : de l’eau, des poissons, mais où se situent-ils dans cet Univers?

On peut bien améliorer, broder, colorer, emperler, fleurir cette techno-civilisation, mais si le but est un bonheur relatif dans un monde imparfait et impénétrable, nous sommes cuits.

Nous vivons sur une brochette. Morceau par morceau.

Mon voisin construit des cabanes d’oiseaux. Ça le rend heureux… Les oiseaux aussi.

Curieusement, les oiseaux ne regardent pas la devanture avant de s’installer. Ils y font leur nid, font l’amour, pondent, et surgissent d’autres oiseaux.

Mais mon voisin a une obsession : construire la merveille des cabanes. Je suis fasciné par tous les modèles qu’il a construits.

C’est là le grand drame de notre univers : les obsessifs pensent que nous avons besoin de toute cette bijouterie…

Comme Liberace

Le carburant rose des Morlocks

George les écoute et en conclut qu’après une longue guerre nucléaire, un groupe d’humains survivants a décidé de vivre dans les cavernes. Ils sont devenus les Morlocks qui élèvent maintenant les Élois comme du bétail afin de leur servir de nourriture. La machine à explorer le temps

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J’ai toujours pensé que le but de la vie –  le véritable but – était pour un « monde » meilleur, ce qui signifie orienté vers le mieux être des humains.

Les humains…

C’est une étrange notion aujourd’hui. Parler d’humains. C’est simplement parler de nous, d’un je et d’un nous. Car, au fond, nous sommes les mêmes.

I am he
as you are he
as you are me
and we are all together.
John Lennon

Ces petites lignes de John Lennon dans I am the Walrus étaient insignifiantes, déconnectées de la réalité dans les années 60. Sans doute issues d’une petite poussée d’une drogue de l’époque.

Mais c’était peut être là la vérité… Confus, biscornu, Lennon s’était donné pour but de chanter une chanson sans désir de plaire, disant détester les belles lignes mélodiques. Sorte de refus premier de ses succès antérieurs.

Sommes-nous si différents?

Au grand voyage de l’égo, il peut sembler que… oui. Au grand voyage du temps, nous le sommes dans notre unité de couleur d’âme.

Les barbares célestes

Les grandes organisations –ONU, OMS, toutes, toutes, sont trouées, gangrenées par la corruption. Ces gens-là, dirigeants, « importants », supérieurs souffrent d’un cancer d’orgueil en croyant que ces accès à des postes hauts- gradés, font d’eux des gens de mission. Des gens biens…

Puisque tout est devenu « mondialiste » ou globaliste, imaginez l’orgueil d’être à la tête de des monstruosités!

Des dieux de carton…

En apparence, l’être humain est le but… Cette bienséance, ce velours, ces grandes virées élogieuses – égotiques – s’octroient un certain pouvoir divin puisque la Terre est encore le centre de l’Univers.

Il faut lire les textes de cette grandeur sur- affichée pour se rendre compte qu’il ne s’agit là qu’une liste d’épicerie de papier de bureaucrates.

Gouverner pour soumettre les humains. Gouverner pour trahir. Souvent sans réelle conscience.

En face d’une masse humaine, on rétrécit celle-ci à un troupeau brouteur, parfois dangereux pour la planète.

La lunette des « grands »

La foi de ces grands consiste à croire et à vendre qu’un modèle éléphantesque est une réussite. Si la réussite est dans le modèle, la perfection de la structure, le but reste la perfectibilité de la structure. Plus on améliore une structure, plus naît le crédo d’une réussite.

Mission accomplie pour eux.

Dans cette perspective, la lunette a plus d’importance que ce que l’on peut voir  au bout.

L’hyper technologie, dans tous les domaines, les amènent à ces conclusions et nous amènent à les croire.

Puisqu’aucun humain n’a pu faire autant de magie en l’espace d’un siècle…

Veau d’or.

La machine à explorer le temps

Du point de vue spirituel, l’être humain est une machine à explorer le temps. Une machine charnelle, souffrante, aimante, simple, dans un monde complexe.

C’est là le but de la vie : vivre des expériences.

Or, le but de plus en plus avoué, est que la race humaine est une nourriture nécessaire à avaler pour faire vivre cette illusion de « grandeur ». Et ceux qui ont de grandes missions y croient.

Toute technologie, dans sa multitude d’expression, sous toutes les formes de sciences, ne sont que des bouffées d’air qui font enfler encore et encore l’illusion matérialiste que l’on peut contrôler.

Modifier la structure d’une variété de maïs pour en produire une nouvelle,  est fort enivrant.

Le problème survient au moment où l’on se rend compte qu’elle détruit la matière au lieu de la parfaire. Et l’humain du même coup… Puisque c’est lui le cobaye d’un temps, d’une période.

Le sens de la vie

La vie n’est qu’une expérience dans une matière brute. Je parle de la vie des âmes venues sur Terre pour se parfaire, se modifier, mais dans une structure déjà livrée, parfaite, du moins, dans sa base.

Le reste est accessoire.

Tuer pour vivre est devenu une manière « normale » de vivre. L’humain, selon le territoire qu’il habite, n’est plus que la valeur de ce qu’il a dans le sol, sous son pied, ou dans sa folie à produire plus que ses besoins. Voire certains luxes. Ce qui n’est pas un tort en soi. Nous avons tous droit à une certaine aisance. Encore cette « survenance » du problème de ceux qui veulent tout.

Alors là, l’humain est une matière aplanie, aussi insignifiante que ce dit or noir exhumé pour la « bonne marche des machines ».

Énergie.

Tous les moyens mènent à la fin

Cette méprisante attitude est née il y a longtemps. Sauf qu’aujourd’hui, demain, et plus tard, ces légions affineront leur « habileté » à menotter la liberté humaine.

Comprenez que toutes les orientations actuelles n’ont qu’un but :

Faire de cet or rose une source de richesse.

Pour la richesse.

Non retournée…

Le carburant rose est né.

Et le but des convertis est de convertir encore pour créer davantage de ces sans-âmes.

Ceux qui pensent que la matière est tout. Que la Terre est tout.

C’est le syndrome de l’acarien qui se demande s’il y a une vie en dehors du matelas…

Pauvres nous…

La diarrhée du citoyen : entre la merde des États et la toilette à grands pas…

J’ai commencé à détester le travail le jour où on m’a demandé de travailler plus vite que mon ombre. Mais pire encore, c’est au moment où j’ai pris conscience que le travail n’était plus une tâche partagée entre les sociétaires, mais une tâche vile pour des intérêts tout à fait étranger à ce …NOUS.

J’en suis à me demander si le monde n’a pas inventé les toilettes pour satisfaire au va vite, sorte de diarrhée constante qui fait courir les gens qui commencent à avoir mal au ventre avant de se suicider.

Le stress…

Une invention de cette ère de suicidaires qui cherchent à s’accommoder à la norme : cette « réussite » factice martelée et vendue par des cravatés. Je me méfie de ces « propres » déguisés porteurs de saletés. Ils ont les dents plus blanches que leurs cheveux. Mais en dedans, ils sont plus crasseux qu’une cheminée qui n’a pas été ramonée.

Les métiers du stress

Avec tous ces éclopés de l’âme est apparue une série de nouveaux métiers : psy, travailleurs sociaux, conseillers, redresseurs patentés. Vous être coupable d’être normal. Vous devez courir au travail, mais pas à la toilette.

On se croirait dans un vestiaire d’équipe d’une équipe de hockey avec ses soigneurs, ses docteurs, ses psys…

Le mental. Le mental.

Et les cuisiniers qui préparent des livres de recettes pour panser les « maux » de vivre.

Les trois tyrannies

La tyrannie du profit. L’exploitation est au cœur de la contradiction capital-travail. Le capitalisme n’existe que s’il génère du profit ; mais l’exacerbation de la concurrence en raison de la mondialisation des marchés a accéléré la course aux profits en accentuant les exigences de rentabilité et les pressions sociales qui lui sont liées. A France Télécom, la remise en cause du statut du personnel qui s’est traduite par 22000 suppressions de postes, sur 100 000 en 3 ans et 14000 « mobilités « internes », obtenues de gré ou de force, a beaucoup rapporté aux actionnaires qui, malgré la crise, ont obtenu 4 milliards de bénéfices. Quand la privatisation tue les uns, elle enrichit les autres.

La tyrannie technologique. Nous sommes entrés dans une société de surveillance et de contrôle permanente où notre temps est mis en coupe réglée, en dehors de toute instance de régulation. Ce flicage permanent des gens, ces laisses électroniques, ont engendré une tyrannie technologique qui nous grignote de l’intérieur. Le métier n’existe plus, il n’y a plus que des process. L’emprise des écrans, du « on line », du tout internet, en un mot, l’impérialisme numérique, tue non seulement le lien social, engendre la dépossession des individus, mais appauvrit les savoir-faire. Le métier c’était un savoir-faire : une seule chose dans la durée après un temps long de formation. On s’attachait à ce métier, on en était fier. Aujourd’hui, l’employabilité a remplacé le métier. La qualité du produit a été remplacée par le zapping de la production et le culte de l’éphémère. Le travail parcellisé est devenu hors-sol, sa dématérialisation du travail dans de nombreux secteurs engendre des accidents d’un nouveau type : les accidents psychiques du travail.

La tyrannie de la vitesse. Il faut aller de plus en plus vite, dans tous les domaines. Il n’y a plus de temps mort. Vivre sans temps mort et jouir sans entraves, un des slogans de mai 68 est devenu l’étendard du nouveau capitalisme. Il se traduit par un nouveau rapport au travail. Travailler tout le temps, plus et de plus en plus vite détruit l’organisation traditionnelle du travail. La vitesse engendre la fuite en avant perpétuelle, pour gagner du temps, pour le maîtriser, mais elle revient à sa dictature sur nos existences. Stress, souffrance et suicide: le management de la terreur

Avant c’était mieux…

Vous vous dites que c’est de la nostalgie?

Bien non… Car le cerveau humain a passé des milliers d’années à suivre la lente nature. Il était dans l’obligation de la suivre, d’attendre. Mais elle et ce NOUS étions liés, semblables, de la même souche.

Jusqu’à ce qu’un génie décide de faire pousser les légumes plus rapidement. Il ne les trouvait pas assez pressée  pour son compte en banque. Ou alors, il s’était dit que la nature ne faisait pas de profits à court terme. Vite! Un coup de pouce…

Cette rupture avec la nature a fait en sorte que nous sommes devenus des esclaves  du syndrome du petit coin.

J’ai compris cela à 14 ou 15 ans.

La question est de savoir – dépouillé de toute illusion, conscient – de ce que nous devons amasser en  cours d’existence entre l’âge zéro et le compteur de la mort qui fait retomber à zéro cette machine humaine.

Erreur! Ce n’est pas une machine humaine… C’est une créature intégrée à la création. Elle est en vacances de lumière pour l’aventure de la chair. « L’Homme est supérieur aux anges ».

Un petit coup de bible?

Et quel est le  but de cette  vie ?

Vivre! Mais on ne sait plus vivre. Toutes les pubs sur le « futur », votre futur sont trafiquées.

Personne ne se soucie de votre futur. Ceux qui s’en soucient se rongent les ongles sur leurs tableaux de gains et pertes monétaires.

Vous êtes donc la petite pépite que l’on frotte . On vous soigne pour vos bras… Un esclave mort ne vaut pas cher.

Un esclave éméché ne donne pas grand lumière….

La clef

Il est presque déjà là le jour où le citoyen préfèrera rester chez lui et à ne plus participer au NOUS trafiqué par des ombres d’humains. Cette eau de javel de l’existence.

Je vois tous les jours des analyses profondes, parcellaires, des étancheurs de craquelures, de fentes, de rides, de systèmes.

Ils s’inquiètent de la machinerie humaine.

En fait, ces carcasses d’humais – grand amateurs de calculs – n’ont pas compris que la bêtise est la somme de toutes leurs bêtises. Ce qu’a rapidement flairé le citoyen. Le supposément dupe – ne pouvant changer le « système » préfère migrer en d’autres états d’âmes.

Du fait que la méthode des savants (sic) a toujours été celle du scalpel, ils s’évertuent à régler par tranches le « malade global ».

La foi au compte en banque fait de ce dieu un diable plus noir que les ombres qu’il détruit en jetant par terre les humains.

Couché, plus personne n’a d’ombre…

Il faut un ébouriffant illuminé pour croire qu’un baril rempli d’eau qui coule peut être « réparé » par des avocats payés pour la lenteur des procédures.

L’intelligence  n’est pas de savoir des « choses », c’est de savoir les êtres à travers son milieu, son âme et la dynamique de la chaleur humaine.

Quand cette flopée de « connaisseurs » dits rationnels, aura compris que l’humain est un baril rempli d’eau, et qu’il n’est fonctionnel que dans sa structure matérielle et son contenue limpide, délié et souple, on aura fait un pas…

En attendant, courons tous aux toilettes…

L’enfer des solistes

C’est fou ce que le monde est intelligent. Le monde-personne… La personne dans le « monde ». Comme dans monde ordinaire… Mais pas tout à fait. Monde extraordinaire.

L’accès au savoir fait plus de tort que de bien.

Comme dans la réplique du film Le petit Nicolas où la mère, recevant des invités de marque, s’est préparée à un savoir de la littérature scandinave et d’auteurs dont elle ne sait pas prononcer les noms.

L’accès au savoir, aux connaissances, à cette barbe-à-papa  illusoire et inutile en fait flamber plusieurs.

Au point où les journalistes sont devenus banaux (sic). Car on peut bien inventer, créer des mots. Tout est permis. Et c’est joli. Là où ça ne l’est pas c’est au moment ou l’individu – avec sa somme de connaissance pareille au McDo – finit par se nourrir du gras et à vouloir en vendre.

Avoir des connaissances, les acheter toutes faites au rayon des universités qui cultivent la déliquescence niaise, n’apporte rien.

La natation désynchronisée

On brasse des idées, des commentaires, parfois bien, parfois hautains, souvent tellement inutiles qu’un miaulement de chat est devenu plus intéressant.

La société est infestée de musiciens de la pensée qui aiment désaccorder pour jouer.

Les grincements à travers une œuvre de Mozart.

Comme ça, dit comme ça, ça fait déjà cultivé. En fait, nous sommes « condamnés » à jouer une œuvre commune pour bien faire fonctionner cette société.

Mais il n’y a plus rien en commun.

Un monde de solistes.

On ne nage plus, on batifole dans la piscine Terre.

Les chefs d’orchestre corrompus

En plus, si le chef d’orchestre est un ignorant habile avec une cuillérée à thé de sagesse… Nous sommes en enfer.

C’est cette mélodie que nous entendons aujourd’hui sur la planète. Des musiciens qui babillent en jouant et des chefs …douteux. C’est l’orchestre qui mène…

Alors fini l’art de la vie…

Ce qu’on entend, ce qu’on voit est une dissonance cognitive planétaire. Un mélange de corps tordus à l’image des esprits : un enfer de feux et de personnages emmêlés qui au fond sont des Pinocchio de bois avec ficelles modernes manipulés à distance.

Savoir quoi?

Le savoir est devenu pire que l’ignorance. Les connaissances de tout le monde, parcellaires, fragmentées nous tombent dessus comme une pluie de débris.

Il y a connaissances et organisations.

Mais il y a surtout la volonté d’accepter que le savoir ne mène pas nécessairement à la sagesse nécessaire à un certain balancement de toutes ces connaissances attisées des égos.

Non.

Échanger des idées, c’est bien. Échanger c’est surtout mettre en commun. C’est là le problème.

Qui veut mettre en commun ce qu’il a appris?

Et quelle importance ont ces connaissances si on ne voit pas la cible?

L’humain. L’ensemble. La mélodie.

C’est ce qui permet de jouer un peu de la vie sans souffrir des grincements interminables dont nous souffrons chaque jour.

L’humain des sociétés riches souffre du même mal que celui qu’il veut abattre et qui l’abat chaque jour.

Les super-connaisseurs… Ceux qui atteignent le pouvoir et qui contrôlent tout. Ils ont tellement raison qu’ils ont besoin de l’argent des petits pour répandre leur bien.

Savoir n’est pas une somme. S’il est une somme, il devient division.

Le grand plaisir d’être compliqué tue les gens simples.

En cela, c’est un génocide invisible.

Qui donc peut voir que la complexité et ne narcissisme tuent?

Nous vivons dans le tableau de Bosch…

Le doute est leur meilleur produit

DOUBT IS THEIR PRODUCT

RESTER EN VIE

Sur le site de Suzanne Bissonnette, Rester en vie, vous trouverez un article concernant les manières de manipuler les gouvernements concernant les produits pharmaceutiques.

Parvenu à un point où les dirigeants ont abusé des citoyens jusqu’à la limite, ceux-ci n’ont plus rien pour se défendre.   Doubt is theirProduct est un livre éloquent sur l’art de la manipulation…

Les recherches et les résultats sont là pour prouver, par exemple, que la vaccination cause des effets secondaires précisés, à court terme or à long terme. La technique du doute consiste à apaiser LES FAITS, les études, dans le but de protéger les compagnies.

 

Pour tenir le public dans la confusion  au sujet des risques engendrés par le réchauffement climatique, la fumée secondaire, l’amiante, le plomb, le plastique et beaucoup d’autres matières toxiques, les cadres de l’industrie ont embauché des scientifiques peu scrupuleux et les lobbyistes  pour  contester les preuves scientifiques sur les risques sanitaires.. Ce faisant, ils ont non seulement retardé l’action sur les risques spécifiques, mais ils ont construit des barrières pour rendre plus difficile pour les législateurs, les organismes gouvernementaux, et les tribunaux les  réponses aux  menaces futures. Doubt Is Their Productt, David Michaels. Tiré d’un article de l’auteur: CRash d’une médecine en vol plané

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/10/22/ah1n1-crash-d%E2%80%99une-medecine-en-vol-plane/

LE TEXTE DE SUZANNE BISSONNETTE : EXTRAIT

En 1969, un cadre du producteur de cigarette Browns&Willianmson racheté maintenant par R.J. Reynolds Tobacco Cie, a commis l’erreur de mettre sur papier le parfait slogan pour la campagne de désinformation en faveur de cette industrie :

Le doute est notre produit. Le doute est notre meilleur moyen de concurrencer les preuves dans l’esprit du public.

Dans les dernières années de nombreuses industries ont adopté cette stratégie.

Des corporations ont entamé des campagnes questionnant la validité d’études démontrant des effets secondaires défavorables lors d’exposition au bérillyum, plomb, mercure, chloride de vinyl, chromium, benzene, benzidine, nickel,et bien d’autres produits chimiques et pharmaceutiques.

Comme si ce n’était pas assez, le Congrès et l’administration Bush ont encouragé ces tactiques en facilitant la procédure pour des groupes privés qui voulaient mettre au défi des recherches subventionnées par le gouvernement.

Bien qu’il existe des situations ou une telle démarche puisse s’avérer légitime, le résultats de ces procédés est inquiétant :

  • De nombreuses corporations d’industries diverses ont réussi à s’éviter des frais et d’autres inconvénients en bloquant et ralentissant des efforts de protection de la santé publique.

SUITE DU TEXTE SUR LE SITE DE SUZANNE BISSONNETTE

Pour l’industrie pharmaceutique: le doute est le meilleur produit !

Les mouches en dedans…

Tu sais, quand j’ai vu ta photo, je me suis dit que tu étais mal en point. Et je me sentais coupable… Tu n’as rien à manger. Mais les mouches, oui…

Je ne sais pas trop qui t’a fait plus de mal… Les mouches? Nous? Le hasard?

Je me suis dit qu’il y a des milliers d’années il n’y avait probablement pas de singes avec autant de mouches sur le dos.

Pourtant, nous sommes allés sur la lune… Tu ne me croiras pas, mais c’est vrai. Celle que tu regardes chaque soir, comme un biscuit de lumière. Tout simplement. Tu gobes des images.

Nous aussi.

Si tu es comme ça, c’est que nous nous avons les mouches en dedans. Et plus on est savant, plus on va sur la lune, plus on est important, plus on crée de mouches.

Il y a des jours où je te dirais que j’aimerais t’envoyer non pas quelque chose à manger, mais quelqu’un. Mais c’est méchant de penser ça… Avant ça me faisait du bien de penser comme ça. Mais plus aujourd’hui… Car je me suis rendu compte que lorsqu’on a le ventre plein, et que les grands savants remplissent leurs montres en or de temps, d’éternité – celle d’ici-bas – on devient méchant sans le savoir, sans s’en rendre compte.

Ici, on ne cultive pas les autres, on se cultive, soi…

Je sais que tu ne me croiras pas, mais penser, ici, peut faire vivre. Nous sommes payés pour penser. Et plus on pense, plus on est payés. Et plus on mange… De sorte qu’on finit par oublier ce qui nous nourrit. En fait, nous sommes nourris par la vomissure… On se vomit les uns sur les autres.

Un vrai régal.

Chacun est une lune en soi. Et on s’entre-mange comme des biscuits d’ego. Tout lumineux… Mais sombres. Car pendant que tu vis avec ce corps … « minimaliste », nous, on essaie de se restreindre…

Il est minuit. Je me dis que tu dois être mort, déjà.

Ici, on meure aussi à minuit… Mais en gros carrosse… Car des fois, les gens sont tellement sombres que c’est la lune noire. Ils tentent de mettre fin à leurs jours.

Et tous se demandent pourquoi… Sans doute, que sans le savoir, on nous nourrit à quelque chose qui n’est pas essentiel en nous faisant croire que c’est important.

C’est étrange de t’écrire, parce que tu ne sais probablement pas lire. Mais ici, on a tellement lut, tellement appris, qu’on ne sait pas trop ce qui est bon pour nous. Chaque petite lettre peut être une mouche noire qui nous recouvre l’âme.

Mais on n’est pas différent de toi…. Sauf en apparence…

Nous, on a les mouches en dedans… Et bien cultivées…

P.S. : Il n’est pas important que tu comprennes… Nous non plus, on ne comprend rien. On essaye très fort. Au point où le prix qu’on paye à essayer et à faussement réussir pourrait te garantir un peu de vivres.

C’est drôle, on n’avait pas pensé à ça….

Gaëtan Pelletier , 2009

LES ANIMAUX SURDOUÉS

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Cette semaine, à la télé, on a présenté un chien qui sait lire. On lui montrait un carton : SIT. Il s’asseyait. On lui montrait un autre carton : BARK. Il jappait.

Bon! Tout ça, c’est de l’entraînement. Répéter! Répéter! Répéter! Ce n’est pas nécessairement de «l’intelligence», c’est un réflexe appris. Suffit de taper sur le dos du chien pendant 100 fois, de lui donner un biscuit et, bien sûr, la carte. Si vous lui présentez le mot : VACCINE ( Bon! Tout est américain, ricain), il vous faudra de bon biscuits pour le convaincre, surtout si vous le piquez vraiment. Et s’il se met à vomir, vous risqueZ de ne pas aller à « USA Got Talent» … Genre!…

Faites une recherche : des chiens savent lire, d’autres savent peindre, certains ne peuvent pas rester seuls, plusieurs savent compter, etc. Allez sur Rue 89… J’apprends à lire avec mon chien

J’ai vu une femme coupé en deux dans un numéro de magie. La question que je me pose est pourquoi on coupe toujours des femmes en deux? Pourquoi pas des hommes? Ils ne sont pas coupables?

La brouette des surdoués

Ce midi, au journal télévisé, que je regarde religieusement, à genoux, en mangeant, nous avons eu droit à un essaim de docteurs venus nous sonner les oreilles.

«Faites-vous vacciner, vous mettez en danger vos enfants, vos proches».

Vous savez que le premier critère en médecine est … être surdoué. De grosses notes, de beaux travaux, bref, un Q.I. juste en haut du nombril de celui de Leonardo Da Vinci. Comme le code crétin…

Le problème avec les gros Q.I. c’est que parfois ils sont comme les brouettes à une roue : fort sur la vitesse, mais pas de bac pour ramasser et aller jeter. Pourvu qu’on roule. Et on roule!

Comme des Stradivarius! Le vibrato dans la voix, l’œil dans la colère, et le reste dans le ministère. J’étais ému…

Sur les billets américains, c’est écrit : «In God We Trust». Dans la bible que j’ai volée à l’école et que je remettrai juste avant de mourir, Jésus a jeté  hors du temple les marchants. Si Jésus était en Irak, en Afghanistan, ou ailleurs?

J’ignore comment on a fait pour réunir et faire  un 3 minutes de Titanic avec ces gens, mais c’était éprouvant.

J’avais l’impression de retourner en enfance pour me faire dire : «Fini ton assiette, sinon tu ne deviendras jamais grand.»

Tous les nains du monde on fini  leur assiette.

Même qu’à certains moments, pour les faire grandir, on a rempli des brouettes d’aliments.

Tous les nains du monde sont restés petits.

Ça fait cent ans minimum qu’on vaccine : finissez votre assiette!

Comme l’économie,  la médecine vient de crasher…

Suicide d’infirmière : les assassins invisibles

Au prix de quels bonheurs et de quelles douleurs, enfin, le salarié fabrique, résiste, crée, s’épanouit ou craque ? « Le travail est un carrefour de valeurs différentes et de finalités divergentes ». Nous faisons face a une déshumanisation presque totale du monde du travail : peur du chômage, isolement dans l’entreprise, compétition avec les collègues… tout ce qui, en fait, réduit doucement mais sûrement l’individu à « sa seule dimension économique.   Salade niçoise

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Un sac vide tient difficilement debout.

Benjamin Franklin

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(Québec) Une infirmière du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) qui s’est donné la mort avait été forcée de retourner au travail, alors que son entourage constatait qu’elle était inapte à le faire. Dans une lettre laissée à ses proches, la femme de 58 ans soulignait elle-même que son retour précipité au travail constituait une des difficultés qu’elle vivait.

Quatre infirmières du CHUQ se sont suicidées depuis un an et demi, a confirmé jeudi la direction du centre hospitalier (lire l’encadré). L’une d’elles, que nous appellerons Diane, avait 37 ans d’expérience et était à un an et demi de sa retraite. Le Soleil a parlé avec l’une de ses proches, qui a confirmé de nombreuses informations obtenues d’abord de la part d’une collègue.

Diane était en congé de maladie lorsqu’elle a dû rencontrer le médecin du bureau de santé du CHUQ pour une contre-expertise.

À sa sortie du bureau, «elle avait les larmes aux yeux parce que le médecin la retournait au travail. Elle m’a dit qu’elle n’était pas prête», a raconté la collègue qui l’a rencontrée à ce moment. Cyberpresse

Le bonheur….

Sois heureux avec le moment. Tout bonheur qui dure est malheur. Aie du respect pour tous les moments, et ne fais point de liaisons entre les choses. N’attarde pas le moment : tu laisserais une agonie. Vois : tout moment est un berceau et un cercueil : que toute vie et toute mort te semblent étranges et nouvelles.
Schwob, Le Livre de Monelle, 1894, p. 19.

Le travail n’a jamais tué personne… Jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce qu’il devienne un « but » dévié  pour une société où les travailleurs sont piégés  dans une toile d’araignée tissée par des bureaucrates aux mains d’un beige lavabo.

Faire le bien et se faire mal. Avoir mal au travail. Ça n’en finit plus.

Ce  « fait divers » passera… Mais on prolongera la durée de vie d’un mode de « vie » où les chiffres parlent, les mots se taisent, et les cris de désespoirs étranglent bien des travailleurs.

Il faut bien le dire en mots crus : notre société en est une où on mensonge à coups de propagandes de deux faussetés :

  1. Plus on a ( matériel) ,  plus on est heureux.
  2. Faites carrière et réalisez-vous.

Jetez un œil dans votre entourage. Vous serez étonné de voir le nombre de personnes dites en « détresse psychologique ».

L’énoncé est aussi raffiné que l’histoire de l’aveugle devenu « non voyant ». La réalité est passée au savon… Un monde ou tout est frelaté. Dans quelques années les morts deviendront des « non-vivants».

Le bonheur de grand-mère…

C’était chaque jour le même paysage d’eau et d’herbe, le même bruit de machine et d’eau : mais nous aimions qu’un seul matin ressuscitât de matin en matin, un seul soir de soir en soir. C’est ça le bonheur : tout nous était bon.
S. de Beauvoir, Les Mandarins, 1954, p. 423.

Dans les années 50, dans un petit patelin, de maisonnettes, de bois, de rivières, grand-maman était sans doute la plus pauvre des femmes. Mais elle avait quelque chose pour vivre en harmonie avec la nature et les êtres : un jardin, une famille, des rires, 17 enfants, et un peu de gin…

Elle vivait l’hiver parce que c’était l’hiver. Elle vivait l’été, parce que c’était l’été.

Dans son potager, avec sa robe fleurie, elle se fondait à la terre.

Elle est décédée dans notre maison, à l’âge de 86 ans.

C’était en 1966, je crois.

Pas une seule seconde de sa vie, elle a pensé au suicide. Tout simplement parce qu’elle connaissait la nature et ses lois.

Elle égrenait un gros chapelet noir chaque jour. Aujourd’hui, on fait du yoga, de la méditation transcendantale, des thérapies, et on commence à penser au sexe à 14 ans.

Elle a fait tout ça, sans l’aide de l’État.

Je pense qu’elle m’a appris à être heureux avec presque rien. Même pas de papiers, de formules à remplir.

Elle n’a jamais su ce qu’était qu’un psy.

Et c’est pour ça que je me dis que la misère compliquée est bien pire que la simple.

Le tapis et la poussière

Aujourd’hui, un art de vivre (sic) consiste à cacher les misères créées en les enfouissant sous un gros tapis de formulaires, de complexités, d’analyses, de spéculations, de pilules, d’hyper organisations, de spécialistes faisandés,  pour en arriver à un résultat inférieur et à une vie dénaturée . La nature, ce n’est pas seulement les plantes… C’est nous. Nous dans nos relations, notre quotidien. La race humaine…

Le coupable est dans le « papier »… Tout est complexe, et de la tête du haut fonctionnaire, jusqu’aux petits exécutants, les ordres étant les ordres, on obéit. Il n’y a pas de procès à faire. Ni personne à blâmer…

C’est un déni de nos l’échec de notre société… On peut analyser  autant  qu’on voudra pour connaître des « pourquoi » des « raisons », et du reste… Les formules et les artifices  ne remplaceront jamais la Vie. Nous sommes devenus tout simplement hypocritement des assassins invisibles.

La manière de faire a tout dépassé. Même ce qui serait le but ultime : l’humain.

Humanisme. Un mot… Un mot enseveli sous la couche trop épaisse du circuit complexe entre la « machine » et l’être humain.

Tant et si bien que l’on ne comprend plus rien.

C’est la fondue totale des humains par un système de bureaucrates qui font leur boulot.

On meurt donc en court « de feuille » ou de rapports…

Les travailleurs sont maintenant enterrés dans une fosse commune : le tapis.

On veut bien être boss, mais pas nettoyeur…

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P.S. : Elle avait un beau chapelet la grand-mère… Je me demande si cela ne remplace pas tous les formulaires, les états d’âme piteux, la vanité,  et n’éloigne pas les diables qui nous fournissent des formules de bonheur.

Si elle avait été une infirmière de carrière… Je ne l’aurais peut-être pas connue…

Et certains enfants ne connaîtront pas leur grand-mère.

Chemises à carreaux à vendre…

Chemise à vendre. Cause : laïcité et perte d’identité.

N’a servie qu’en quelques occasions. Intactes, avec odeurs de petits sapins. Peut-être portée ou suspendue à un miroir d’auto. Garantie exempte de croix ou tout autre ornement religieux. Tuque non comprise.

Costume de père-Noël à vendre. Cause : laïcité et perte d’identité et changement de costume au parlement.

Ayant servi à raconter bien des mensonges aux enfants. La couleur rouge et pur hasard.

Ceinture fléchée à vendre. Cause : laïcité et perte d’identité. Ayant servi lors de partys de Noël. Je ne m’en souviens plus…

( Étrange la ressemblance avec le type sur la photo et moi. Sauf qu’il se nomme Jean Marc Lavallé et qu’il vient de la Beauce.

Érablière à vendre. Cause : l’haïcité. Chinois, bienvenus.

Je déménage en Nouvelle-Zélande. Cause : tannécité.  CD money accepted. No refund.

P.S. : CD doesn’t mean Compact Disc. Cause : plastique société. Like in P.S.:

Modèle chic à carreaux rapetissés pour accommodations raisonnables. Peut-être portée par homme ou femme, ou autre…

Photo mise pour attirer acheteurs. Fille portant chemise à carreaux – pour chopper le regard. Notez qu’elle porte la guitare du type de la première photo à la place d’un crucifix.

Mais vous êtes priés de cesser de regarder ses sandales. Outils non propices aux hivers québécois. Sandales des contes des Mille et une nuits, avec chemise à carreaux et guitares de maniaques de covers des Beatles sur You Tube.

Les trous de balles dans le mur sont dus aux vêtements qu’elle portait avant la photo.

C’est peut-être une religieuse convertie à la laïcité. Mais, laissons son passé et regardons tous ensemble vers le futur.

J’espère qu’elle ira vivre en Nouvelle-Zélande. Que je baptise tout de go : New Zèle.

Cette photo représente la grisaille du monde, ses trous d’avocasseries et les longues luttes millénaires pour aboutir à un monde mi sombre, mi raisin. La dame faisant office d’étincelle folâtre dans un monde disjoncté, d’une prousterie désormais non plus nasales ou gustative, mais uniquement visuelle. On peut également noter les maculatures travaillées au niveau des ongles de doigts de pieds. C’est un rappel discret mais douloureux du fait que l’univers terrien est fait à partir d’une longue marche de ceux qui se pilent sur les pieds pour grimper l’échelle sociale.

La touche – quoique modeste – est signifiante et nécessite un regard de haut en bas avant de saisir – ou d’être saisis – par ces taches qui tranchent nettement avec la cohésion voilée.

( Bon Jobi Tremblay, étudiant en littérature.)

Raison du déménagement. Le Moa.

Le Moa est originaire de la Nouvelle Zélande.

Les moas sont ici attaqués par un aigle géant. Comme quoi l’Histoire se répète. Le Moa a disparu. Mais pas à cause des aigles. Les zeux…

Les humains l’ont donc chassé, ses œufs et ses pilons constituant une nourriture abondante. En effet, un œuf de moa est équivalent à 50 œufs de poule. Pendant plusieurs centaines d’années, chaque tribu consommera en moyenne la quantité astronomique de dix moas par semaine. De plus, les femelles moas ne pondaient qu’un œuf par an, le petit n’atteignant sa maturité sexuelle qu’à l’âge de sept ans. Tous ces facteurs entraînent l’extinction de l’espèce aux alentours de 1500. Moa, Wiki

Squelette de Moa. Afin d’avoir un vision de cet oiseau géant qui ne volait pas.

Comme un banquier de la Fed… Plumé, mais pas fort pour le vol… Enfin! Celui des airs… Pour le reste… Bof!

Indirectement propriétaire du Titanic, il avait choisi de participer à son voyage inaugural. Il a ensuite préféré annuler son voyage et a décidé de rester à Aix les Bains pour fêter son anniversaire avec sa maîtresse, échappant ainsi au naufrage. John Pierpont Morgan

Ça, je l’ignorais. Comme quoi, courir les oiseaux, les filles, les chemises à carreaux, c’est payant.

Ils échappent tous au naufrage…

VACCINATION 1901…

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SOURCE: GRANDQUÉBEC.COM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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A la séance du Conseil de ville, hier, l’échevin Bumbray a créé toute une sensation, en disant que, dimanche dernier, le curé d’Hochelaga avait annoncé en chaire, que tous ceux qui ne se feront pas vacciner seront passibles d’une amende de $10.00.

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Cette nouvelle a été annoncé le 3 janvier 1901 par le quotidien La Presse. La campagne de la vaccination visait à stopper d’innombrables épidémies à Montréal. En ce qui concerne M. le curé d’Hochelaga, il se serait trompé de bonne foi. En réalité, certains politiciens ont proposé payer 10 dollars à tous qui se vaccineraient dans un délai de quelques semaines.

Monsieur le Curé d’Hochelaga encourage la vaccination en menaçant les paroissiens!

Depuis la dernière proclamation il y a une grande affluence de personnes à l’Hôtel de Ville.

Les bureaux d’hygiène sont encombrés.

La vaccination bat son plein, de ce temps-ci, à l’Hôtel de ville. Il est vrai que tous les moyens ont été pris par le Bureau de santé, pour encourager la chose; à part le fait regrettable que l’on charge le prix du vaccin aux médecins, qui se font payer pour vacciner leurs clients.

N’empêche que la population semble à tout prix décidée à renoncer aux vieux préjugés et à s’immuniser au moyen de la vaccine. Il se fait, dans ce sens, un mouvement très sérieux. On remarque surtout la chose depuis les dernières proclamations du bureau de santé. Les maîtresses d’écoles amènent leurs élèves en bloc, à l’hôtel de ville, depuis samedi, et les trois médecins vaccinateurs sont sur les dents. Ils sont réellement encombrés. Il a fallu mettre des bancs dans le couloir, près du bureau de santé, pour faire asseoir la foule.

 

Comme l’a dit, samedi, le médecin de la cité, si ce bon mouvement continue, dans un mois nous n’aurons plus de variole parmi nous. Pour nous sauver du fléau, il n’y a qu’une chose, la vaccination. Qu’on se le tienne pour dit, et que chaque père de famille agisse.

A la séance du Conseil de ville, hier, l’échevin Bumbray a créé toute une sensation, en disant que, dimanche dernier, le curé d’Hochelaga avait annoncé en chaire, que tous ceux qui ne se feront pas vacciner seront passibles d’une amende de $10.00.

Le président de la commission d’hygiène, M. Ames, a déclaré en réponse à la question qui lui a été posée à ce sujet, qu’il n’y a ni loi, ni règlement à l’heure qu’il est, qui autorise l’abbé en question de faire une semblable menace. Cela n’empêche pas, bien entendu, que la vaccination ne soit grandement recommandée.

Illustration : La vaccination à l’hôtel de ville: l’une des scènes multiples que présentait l’intérieur du Bureau d’hygiène (d’après un croquis de l’un dessinateur inconnu de l’époque).

http://grandquebec.com/montreal-histoire/vaccination-montreal/