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Poutine: l’homme qui aura détruit la Russie ( reprise)

Putin

P.S.: Écrit le 28 avril 2022. En train de se réaliser…

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Poutine s’est fait piéger par sa colère, son ambition,  sa vieillesse et ses analyses ratées à la manière du Caporal Adolf. Et comme l’autre, celui qui a donné énormément de fil à retordre à l’U.R.S.S., Poutine va ensevelir la grandeur du peuple russe.

Dommage! En Russie, un pays qui devrait être riche,  perd son argent qui disparaît dans un groupe de voleurs. Le peuple est violé, violenté, volé, enguirlandé.

Ou bien monsieur Poutine avait un plan « élargi » … Ce qui est plus que probable. Intentions déclarées et intentions cachées…

Vive le roi! 

Il fait la gloire des nouveaux arrivants: les  complotistes 2. Comme tous ces gens qui ratent leurs analyses, ils mettent sur la balance, du côté qui les arrange, les arguments qu’ils étalent. Ça sent le « choisi »…  Mais c’est loin d’être aussi simple que de vouloir annihiler le groupe nazi Azov. Faut-il le faire en anéantissant tout un peuple et de plonger le pays dans un catastrophe humaine?

Sans la justifier, loin de là, il faut selon le professeur «nuancer» la présence, marginale, d’un groupe comme Azov en Ukraine. Des groupes d’extrême droite, il y en a «partout en Europe», incluant en Ukraine, rappelle-t-il. «Il y en a autant en Russie qu’en Ukraine. La différence, c’est qu’en Russie, ces groupes-là sont tolérés sinon appuyés par l’État officieusement.»

Pour le professeur, lorsque Vladimir Poutine affirme qu’il veut «démilitariser et dénazifier» l’Ukraine, «il ne parle pas de démanteler le bataillon Azov, il nous parle de détruire l’armée, de renverser le gouvernement au complet et de scinder l’Ukraine».

«On est bien au-delà du problème d’Azov, qui est par ailleurs bien réel. […] Pour Poutine, tout nationalistes sont des nazis», résume Dominique Arel, qui rappelle au passage que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est… juif. Dominique Arel, titulaire de la la chaire d’études ukrainiennes, Université d’Ottawa.

Le mariage et la couchette

L’opération Z a démontré que les dirigeants, qu’ils appartiennent à n’importe lequel pays, ont profité du système « capitaliste mondial ». Dans ce système, il y a des ennemis politiques ou idéologiques, mais pas dans l’ouverture monétaire dont chacun peut se plaire à profiter aux profits mêmes des peuples.

L’homme de 40$ milliards ( minimum), participait – ainsi que ses proches – au grand cirque des vols et des placements planétaires.

On se marie avec son pays, mais on couche avec l’ennemi d’en face en des circonstances singulières qui font l’affaire de tous.

En affaires il n’y a que des ennemis, mais les îles et les sociétés de placements du système des banques internationales laisse les oligarques, les princes, les rois, les reines, les dirigeants de tout acabit jouer dans le grand casino planétaire.

Et on le sait…

Il est donc tout aussi hypocrite de la part de ce vieil ennemi qu’est l’Ouest de se gaver des fonds volés aux peuples pour eux-mêmes s’en servir.

L’argent n’a pas d’odeur? Il pue quand on veut qu’il pue… En cela, tout cette comédie politique aura au moins servi à nous empuantir et à dégager les étrons qui se prennent pour du miel.

Choisir son clan

Le jeu du citoyen qui se croit fin finaud et de choisir son clan trouver le « coupable ». Après avoir lu des dizaines et des dizaines d’articles sur la guerre en Ukraine, le mot « complotiste » tel qu’il était perçu il y a une décennie a pris un autre sens. La sur-information et les échanges à la recherche du bon et du méchant tourne au complotisme +. Pis encore : il a gagné du galon. Il s’est au point répandu que les écrivailleurs analyste ont créé eux-mêmes le C02. Ils l’ont gonflé et gonflé jusqu’à la dérision de sorte que les dirigeants eux-mêmes sont sans doute contents de les voir tenter de jouer au jeu de la guerre sur les sites de journaux citoyens.

Ils sont tous soulagés de voir le citoyen jouer dans ce jeu virtuel pendant qu’eux s’occupent du réel.

La mondialisation en délire

La couverture est levée sous le coup de l’opération Z. Les « ennuis » économiques déchirent cette toile d’araignée complexe mais bien faible. Nous nous pensions à l’abri dans notre petit monde clos de « pays » pour constater qu’en affaires il n’y a pas de pays. C’est ce que je dis depuis longtemps.

Elle fait ressortir également le peu de moyens que nos avons attachés à une planète souffrante du capitalisme à outrance qui martyrise la Terre. Elle a beau donner tout ce qu’elle peut, il n’y en a pas assez. Et quand il y en a, les prix enflent. Et quand les prix enflent, tout est bouleversé.

Alors, ils sortiront leur formule en deux mots : reprise économique.

La guerre : barbarie et inutilité

Quand des civilisations dépensent plus pour tuer et détruire, il faut s’interroger sur le sens de cette vie puisque nous sommes les seuls à la mener sur un  vaisseau rond qui roule dans l’espace.

Il n’y a pas d’autres responsables que nous.

Mais nous sommes menés par des irresponsables autant sur le plan du grand raté de la « gestion » des écosystèmes que celui de la conduite humaine. Si tel est le mot…

Nous sommes devenus des animaux à claviers.

Et chacun en a un…

Sauf que certains ont des boutons rouges…

FINALE

Ce qui se passera est qu’il y aura deux perdants : les deux perdront leur pays.

Ce que Sieur Poutine voulait gagner il l’a gagné d’une certaine manière : une portion de territoire. Maintenant, il menace une planète avec ses armes secrètes.

Tiens! On dirait Adolf et son rêve de frapper New-York avec son V2.

La guerre durera longtemps. Très longtemps. Alimentée par les pays supporteurs et les masses de citoyens écœurés par le l’histoire répétée des massacre du vivant.

Il adviendra qu’en supposant une victoire des russes, elle ne sera jamais une victoire.

L’Ukraine ne deviendra qu’une « porte » de résistance et une occasion extraordinaire pour les dirigeants américains qui n’attendaient, au fond, en bons joueurs d’échecs une mince fente pour s’introduire et l’ouvrir afin de pénétrer enfin dans le ventre de l’ours.

Pauvre Poutine!

Il a oublié que la résistance qui s’ensuivra sera une nouvelle guerre qu’il ne pourra gagner de son vivant.

C’est dommage pour les citoyens de tous les pays. Ce sera une nouvelle souffrance et qui sait si la plus profonde ne touchera pas la Russie.

Encore.

Gaëtan Pelletier

La Vidure

Éoliennes

Éoliennes

COMMENTAIRE CRITIQUE 

Suite à l’émission « Secrets d’info » que France Inter a consacré le 2 novembre aux morts suspectes de bovins à proximité d’équipements électriques, j’ai voulu en savoir plus et François que je remercie m’a recommandé cette étude de Fabien Bouglé . L’auteur, spécialiste de la corruption financière, collabore depuis 10 ans avec la justice pour enquêter sur les abus et détournements liés à la transition énergétique.
Les faits qu’il présente au fil des pages sont inquiétants et démontrent que le principe de précaution, inscrit dans notre constitution, n’est pas respecté quand on avance masqué derrière le mot «écologie».
Pour une éolienne de capacité maximale d’un mégawatt il faut deux cents kilos de terres rares, ce qui a un lourd impact écologique (destruction de terres agricoles et production de déchets radioactifs), il faut cent cinquante tonnes de béton léger ou mille cent tonnes de béton lourd qui resteront éternellement dans le paysage et les pales en matériaux composites (fibres de carbone) ne sont pas recyclables et devront être enterrés. En songeant aux 14 000 éoliennes qui rouillent sur place en Californie, on frémit à ce qui nous attend en France et en Europe. L’impact environnemental de leur fabrication et de leur installation n’est jamais pris en compte.
Le bilan carbone de leur conception, fabrication, installation est catastrophique. le facteur de charge (le temps durant lequel une installation produit) d’une éolienne est proche de 15% ce qui contraint EDF et les autres producteurs à investir dans des installations fossiles et la France, élève modèle de l’Europe en termes d’émissions de CO2, se voit enjointe d’imiter le modèle allemand qui émet 10 fois plus de CO2 par kWh produit.
Les infrasons (le vent contaminé) produits par les éoliennes sont la cause de problèmes de santé (dans un rayon de vingt kilomètres) présentés par le reportage de « secrets d’info » et confirmés par des études des chercheurs allemands (institut Planck), suédois et finlandais. Les cancers pédiatriques associés au raccordement des lignes électriques à haute tension dans les sous sols doivent être étudiés avec rigueur.
Le monde animal est lui aussi victime des éoliennes. La société espagnole d’ornithologie estime que les dix-huit mille éoliennes ibériques tuent six millions d’oiseaux chaque année. En Allemagne deux cent cinquante mille chauves souris sont tués annuellement par les pales. En France la surmortalité des vaches a fait l’objet du reportage de France Inter.
L’invasion des éoliennes ne s’explique donc pas par des avantages reconnus, mais trouve son explication dans un marketing et une communication financés agressivement par des financiers qui ont convaincu des politiques de leur accorder des prébendes et des rentes fabuleuses payées par le consommateur ou le contribuable.
Le prix de rachat de la production électrique éolienne est fixé par décret et non par la loi de l’offre et de la demande. le cout d’un kilowatt « renouvelable » est le double du prix du marché est cet écart représente un engagement de cent vingt milliards en vingt ans (commission des finances de l’assemblée nationale) soit mille euros par an et par citoyen !
A ceci s’ajoutera une trentaine de milliards pour l’éolien maritime si le gouvernement décide de poursuivre le fiasco programmé.
Fabien Bouglé démontre avec de nombreux exemples les collusions entre les industriels, les lobbyistes et des ONG (EELV, Greenpeace) qui emploient, subventionnent ou recyclent les politiciens qui promeuvent les éoliennes. Ce capitalisme de connivence a conduit la justice, en France et en Europe à condamner des prises illégales d’intérêt mais la suppression, en mars 2017, du SCPC (Service Central Prévention Corruption) ouvre la voie à bien des dérives. La récente condamnation du « seigneur du vent » Vito Nicastri a montré le rôle de Cosa Nostra et de la maffia dans le déploiement des éoliennes. D’autres enquêtes sont en cours.
Ce livre m’a passionné car c’est un véritable rapport d’enquête et ses conclusions aussi limpides qu’inquiétantes enrichissent le débat public.

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Des pales responsables de la déforestation amazonienne

Les pales constituent un élément très important des éoliennes. Elles doivent combiner solidité et légèreté. C’est la raison pour laquelle elles sont fabriquées à partir de matériaux composites, mélange de fibre de verre, de fibre de carbone, de résine de polyester ou de résine d’époxy29.
Mais afin d’assurer l’ossature de la pale d’éolienne, les fabricants ont besoin également d’une très grande quantité de bois de balsa, qu’ils placent en sandwich entre deux surfaces de fibre de verre ou de carbone30. Particulièrement léger, le balsa est parfaitement adapté à cette mission et permet de sculpter la pale d’éolienne tout en maintenant un haut niveau de légèreté. Le matériau composite vient ainsi solidifier la pale dont la forme est dessinée par le balsa.
C’est une récente enquête réalisée par la revue britannique The Economist31 qui a dévoilé le scandale de l’utilisation massive du bois de balsa dans la construction des pâles d’éoliennes, et surtout du fait que l’exploitation de cette matière première participait en réalité à la très importante déforestation de l’Ama- zonie équatorienne. Quel paradoxe! Pour soi-disant sauver la planète, les fabricants d’éoliennes contribuent à la disparition des arbres.
Reprenant les chiffres apportés par le laboratoire du Département américain de l’énergie renouvelable32, l’enquête précise que pour une seule pale d’éolienne de 100 mètres, il faut utiliser 150 mètres cubes de balsa, ce qui représente plusieurs tonnes.
C’est ainsi que l’augmentation progressive de la taille des pales nécessaire pour aller chercher des vents plus hauts, permettant une plus grande productivité des éoliennes, a conduit in fine à une explosion de la demande de balsa dont l’Équateur est un centre de production stratégique avec 75 % de la production mondiale.
Cette explosion de la demande a atteint son apogée en 2020, année où l’Équateur a exporté près de 784 millions de dollars de balsa.
Comme l’augmentation de la demande n’a pu être compensée par les plantations existantes, ce sont le trafic et les coupes sauvages qui se sont multipliés dans la forêt amazonienne équatorienne au point que Global Forest Watch33, site de veille sur l’évolution des massifs forestiers, a identifié au cours du second semestre 2020 une diminution « inhabituellement élevée » du couvert forestier en Équateur, signifiant en réalité une dispa- rition d’une partie de la forêt amazonienne dans cette région.
Aussi, non seulement les pales d’éoliennes contri- buent à la disparition d’un massif forestier pourtant essentiel dans la lutte pour le climat, mais en plus les fibres de carbone utilisées autour de l’ossature en balsa font qu’en fin de vie les pales d’éoliennes ne sont pas recyclables.
L’impossible recyclage des pales

Comme nous l’avons vu, certains chercheurs ont trouvé des techniques pour réaliser des pales d’éolienne à nanotubes de carbone en polyuréthane renforcé, de plus en plus grandes et de plus en plus solides.
La grande difficulté des matériaux composites tient au fait qu’ils sont très difficilement recyclables. C’est ainsi que l’Allemagne, ayant supprimé les subventions à destination des promoteurs éoliens, se retrouve avec un immense stock d’éoliennes à recycler, avec une quantité de déchets évaluée à seize mille tonnes par an34. De même, un certain nombre d’éoliennes ayant atteint leur limite d’âge d’environ vingt à vingt-cinq ans sont soit supprimées définitivement, soit remplacées par d’autres éoliennes aux performances et aux tailles plus importantes, conduisant de facto à une nouvelle aggravation de la quantité de déchets à recycler.
En tout état de cause, le démantèlement des éoliennes suppose de décider du sort des pales d’éoliennes mises au rebut, sachant qu’aucune solution
« écologique » pour le recyclage de la fibre de carbone n’existe. Le voile commence depuis peu à être levé sur le problème majeur que constitue le recyclage de ces pales en Allemagne, alors qu’un nombre important d’aérogé- nérateurs vont être démantelés en raison de la fin des subventions en 202035. Quatorze mille devront être défaites d’ici 2025 dont cinq mille six cents à compter de janvier 202136.
Sur son site internet, l’entreprise Veolia révèle l’énorme difficulté à laquelle les Allemands vont être confrontés à cause du nombre très important de pales à recycler. L’entreprise annonce clairement la couleur en juin 2018 :
Les premiers démantèlements ont révélé une compli- cation inattendue : la conception des éoliennes n’est pas toujours écologique. Les pales en particulier posent problème. Elles sont fabriquées avec des fibres de verre (pour les plus anciennes) ou des fibres de carbone (pour les plus récentes). Ces matériaux composites ont l’avantage de rendre les pales à la fois légères et résistantes, mais s’avèrent difficiles, voire impossibles à recycler37.
Veolia évalue à cinquante mille tonnes le poids des pales d’éoliennes à recycler d’ici la fin de l’année 2019, mais précise qu’« il n’existe pour l’instant aucun procédé de valorisation pour les produits à base de fibre de carbone arrivés en fin de vie ».
Le porte-parole d’une grande entreprise de recyclage allemande a avoué au quotidien économique Handelsbatt être sur cette question « confront [é] à un énorme problème38 ».
Dès lors, compte tenu de l’absence de solution fiable pour le recyclage, les promoteurs éoliens sont désormais contraints d’enterrer les composants en fibres de carbone dans les sous-sols39. Il s’agit de la seule solution à ce jour pour le sort de ces pales. Jusqu’à encore récemment on évoquait ainsi sous le manteau l’enter- rement des matières de pale dans des décharges en Afrique. Mais c’est un reportage réalisé par le site américain Bloomberg qui dévoile en février 2020, dans un article intitulé « Les pales d’éoliennes ne peuvent pas être recyclées, elles s’entassent donc dans les décharges40 », des photographies prises du ciel présentant des centaines de pales d’éoliennes alignées les unes à côté des autres, prêtes à être ensevelies sous terre dans une décharge située dans le Wisconsin sur la commune de Casper. L’article précise que c’est en réalité 870 pales qui doivent être ainsi traitées dans ce véritable cimetière d’éoliennes. C’est une preuve édifiante que la filière éolienne conduit en réalité à une pollution inéluctable du sol malgré ses dénégations.
En effet, l’utilisation des déchets de pales d’éoliennes comme combustibles est beaucoup trop néfaste : de nombreux déchets sont notamment rejetés dans l’air et les filtres des incinérateurs sont vite obstrués. Par ailleurs, selon des études réalisées par les experts de l’armée allemande, la Bundeswehr41, les poussières provenant de l’incinération de fibres de carbone comme celles des pales d’éoliennes sont considérées comme extrêmement dangereuses pour la santé car elles provoquent un cancer comparable à l’effet de l’amiante42. La seule solution aujourd’hui est donc l’enfouissement.
En France, cette question de la difficulté du recyclage des pales a été vivement rappelée en avril 2018 par Arnaud Leroy, président de l’Agence de l’environ- nement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME43), lors du colloque du Syndicat des énergies renouvelables (SER), principale organisation de promoteurs éoliens. Il soulignait la grande difficulté posée par les déchets des pales éoliennes, qui formeraient un sujet majeur dans les années futures44. Conscient des énormes difficultés à venir, le président de l’ADEME a appelé, au sujet des aérogénérateurs, à un « développement irréprochable des énergies renouvelables ».
Il faut dire qu’une étude réalisée au sein de l’uni- versité de Cambridge et publiée en 2017 précise que d’ici 2050 il faudra traiter le sort de 43 millions de tonnes de déchets de pales d’éoliennes dans le monde dont 40 % en Chine, 25 % en Europe, 16 % aux États- Unis et 19 % dans le reste du monde45.
Pour répondre à cette difficulté, le premier fabricant mondial d’éoliennes Vestas annonça dans un commu- niqué de presse de janvier 2020 qu’il travaillait à trouver des solutions pour assurer la recyclabilité à 100 % des éoliennes et en particulier des pales, en se donnant un objectif de réalisation de cet ambitieux projet à l’échéance… 204046.
Cette question du traitement des pâles est d’autant plus importante qu’à ces difficultés s’ajoute la question épineuse du sort des socles en béton armé disséminés dans la nature pour assurer le maintien des mâts éoliens.

Extraits aux fins éducatives 

ACHETER 

Économie Orwellienne

Le 20 janvier prochain, Donald Trump prendra le pouvoir à Washington D.C., et il y a une chose que tout le monde se demande, c’est s’il mettra en œuvre des politiques économiques qui devraient vraiment nous inquiéter. Eh bien il y a ici un économiste, Michael Hudson, qui a bien réfléchi à la question et qui a étudié de près la corporation des économistes et la manière dont elle trompe le grand public en faveur des 1% les plus riches.

hudsonbw

Michael Hudson


SHARMINI PERIES: Michael Hudson vient nous parler de son prochain livre, J is for Junk Economics: A Guide to Survival in a Age of Deception*. Michael est un distingué chercheur en économie de l’Université du Missouri, Kansas City. Merci Michael d’être avec nous.

MICHAEL HUDSON: C’est bon d’être de retour à Baltimore.

PERIES: Donc Michael, votre nouveau livre, J is for Junk Economics est la suite, si on peut dire, de Tuer l’hôte: comment les parasites financiers et l’esclavage de la dette détruisent l’économie mondiale. Dites-nous pourquoi vous avez écrit ce second livre.

HUDSON: Tuer l’hôte était la description historique de la façon dont le secteur financier a pris le pouvoir, de la manière dont il a cherché à contrôler le gouvernement pour résister au mouvement vers la démocratisation en rétablissant une oligarchie financière. Les révolutions d’Europe en 1848 avaient pour objectif de libérer les économies des propriétaires fonciers, des monopoles et des banques. À la fin du XIXe siècle, il y a eu une contre-révolution économique qui a redéfini la notion de libre marché.

Quand Adam Smith et John Stuart Mill et même Marx parlaient de libre marché, ils parlaient d’un marché libéré des riches. Ces riches étaient principalement les propriétaires qui collectaient le loyer de la terre sur une base héréditaire sans travailler. Et aussi, les financiers et les banquiers, qui voulaient depuis longtemps que les gouvernements créent des monopoles pour les leur donner à la place du remboursement de la dette.

Toute l’idée du capitalisme industriel était de se libérer de ces coûts inutiles. Une économie n’a pas besoin qu’une classe de propriétaires perçoive des loyers. Elle n’a pas besoin qu’il y ait des loyers sur les monopoles. Mais vers la fin du 19ème siècle, les propriétaires ont riposté en prétendant qu’il était impossible qu’un revenu n’ait pas été gagné. Ils ont prétendu que les rentiers étaient productifs et non parasitaires.

L’essence de l’économie classique était de dire qu’il y a une différence entre la valeur et le prix. La valeur est le coût réel de la production de biens et de services. Ce coût peut être évalué en fonction de ce que ça coûte d’embaucher des travailleurs à un salaire décent. Tout ce qui n’est pas un coût réel est juste un privilège, un droit légal d’installer un péage et d’extraire un loyer.

Tuer l’hôte décrit comment la lutte contre la réforme économique classique a été menée politiquement. Je me concentre sur ce qui s’est passé depuis que Margaret Thatcher et Ronald Reagan ont introduit le néolibéralisme, suivis par les Clinton, par Tony Blair en Angleterre et par la plupart des pays européens actuels. J is for Junk Economics décrit comment le vocabulaire économique a été retourné d’une manière orwellienne pour signifier le contraire de ce que les mots signifiaient auparavant. Un marché libre signifie maintenant un marché où les propriétaires  sont libres de facturer tout ce qu’ils veulent. Où les monopolistes sont libres de facturer ce qu’ils veulent. Un marché ibre de toute réglementation.

L’intention néolibérale est de créer une méthodologie perverse. Je sais que le mot « méthodologie » est un mot technique. Ce que j’entends par là, c’est qu’ils donnent une vision mensongère de l’économie. Les statistiques du revenu national d’aujourd’hui, par exemple, font apparaître Goldman Sachs comme un producteur. Comme si Donald Trump jouait un rôle productif! L’objectif est de faire croire que les gens qui s’approprient une partie de la richesse produite sans travailler sont productifs, alors qu’ils ne fournissent pas de service qui contribue réellement au PIB et à la croissance économique.

Les gens pensent que le concept du PIB est scientifique, en partie parce que c’est un chiffre précis et qu’il peut être quantifié. Mais le concept sous-jacent de « marché » fait croire que la pauvreté actuelle est normale. Il fait croire que Goldman Sachs et Donald Trump sont des créateurs d’emplois au lieu d’être des destructeurs d’emplois. C’est illogique, quand on y réfléchit.

Je parle donc de vocabulaire. J’ai établi un dictionnaire de A à Z de tous les concepts qu’il faut connaître pour percer à jour la rhétorique orwellienne qui sous-tend l’économie dominante aujourd’hui. L’économie dominante est devenue de la junk économy. Par exemple, tout le monde pense qu’il est parfaitement naturel de payer un loyer. Les néolibéraux soutiennent qu’une économie bien gérée ne devrait pas être gouvernée du tout, mais que Wall Street, la ville de Londres, Paris ou d’autres centres financiers devraient s’occuper de la planification économique. selon eux, il faut laisser les gestionnaires financiers décider de la planification, parce que ce sont les gens les plus productifs du monde – alors que le gouvernement est juste un poids mort bureaucratique.

C’est le contraire de ce qu’on croyait il y a 100 ans. Je pense que j’ai déjà dit dans cette émission que le premier professeur d’économie a été Simon Patton, au 19ème siècle, à la Wharton School of Economics à l’Université de Pennsylvanie. Il considérait l’infrastructure publique – les routes et les autres transports – comme le 4e facteur de production. Le plus gros budget d’investissement des pays concerne les routes, l’eau et les égouts, les communications de base, les systèmes téléphoniques, les ressources naturelles et bien sûr les terres. Toutes cela est maintenant privatisé. Mais l’objectif de la gestion publique – par exemple celle de la santé en Europe – est de diminuer le coût de la vie, de réduire le coût des affaires, pour rendre l’économie plus compétitive.

En revanche, sous le Thatcherisme ou le Clintonisme (appelez ça comme vous voulez), l’objectif était de confier les infrastructures, les routes et même les trottoirs à des monopoles financés par Wall Street. Ils se mettent aussitôt à exiger un loyer pour pouvoir s’en servir. Le résultat est que le coût de l’économie américaine devient très élevé. Donc, quand Donald Trump dit qu’il va redonner toute sa grandeur à l’Amérique, ce qu’il veut dire c’est qu’elle va redevenir compétitive. Mais comment peut-on la rendre compétitive si on augmente autant le prix des soins de santé pour les Américains ? Ils dépensent maintenant autant en soins de santé qu’un Asiatique gagne dans une année entière. Même si on donnait aux Américains toute leur nourriture et leurs vêtements, et tout ce dont ils ont besoin gratuitement, ils ne seraient toujours pas compétitifs. C’est à cause de tout ce que les salariés doivent payer sur leurs salaires, autant de choses qui dans d’autres pays sont fournies par le gouvernement : les soins de santé, les services publics, les routes et ainsi de suite.

C’était la stratégie de développement économique de l’Amérique au XIXe siècle. C’est ce qui a fait des États-Unis le pays le plus compétitif au monde, et lui a permis de vendre moins cher que les autres. C’est aussi ce qui a rendu l’Allemagne compétitive. C’est ce qui a rendu le Japon compétitif. Mais tout cela se passe maintenant, comme si le monde qui existait avant 1980 – avant Margaret Thatcher, avant Ronald Reagan, avant même Bill Clinton – n’avait pas vraiment existé. On a expurgé les outils fondamentaux de la pensée économique, le  vocabulaire qui avait été développé pour distinguer entre les bénéfices réels obtenus grâce aux investissements et à la main-d’oeuvre et la rente économique, qui est une sorte de péage, de droit de tirage qui permet d’extorquer de l’argent au-delà du coût réel de production.

PERIES: Vous avez dit quelque chose de vraiment important, à savoir que les gens (du moins au cours de ce cycle électoral) commençaient à croire que Donald Trump créait des emplois plutôt qu’il en détruisait. Qu’est-ce que vous vouliez dire par là, et comment les gens ont-ils été menés en bateau ?

HUDSON: Je ne voulais pas dire qu’ils croyaient vraiment qu’il créait des emplois. Il voulait les convaincre qu’il créait des emplois. Et c’est vrai, il a embauché beaucoup de travailleurs et de sous-traitants. Mais il n’a probablement pas créé autant d’emplois qu’il n’en a été perdu par les gens qui jouent dans ses casinos. J’enseigne à Kansas City et un étudiant a fait une étude sur les raisons pour lesquelles les gens font faillite. La plupart des gens qui font faillite ne peuvent pas payer leur loyer. Ils ont perdu leur travail. Il ne leur reste plus qu’un seul moyen pour pouvoir payer leur loyer et ne pas se retrouver à la rue. Il y a un bateau amarré dans la rivière, où les gens peuvent jouer et parier. Ils vont y jouer en espérant un gain de 100 contre 1. C’est quitte ou double. Pour eux, c’est rationnel. Ils vont probablement perdre, mais la seule façon pour eux de garder leur tête hors de l’eau est de gagner à la loterie. Bien sûr, la plupart finissent par perdre. Donald Trump espère convaincre les ouvriers qu’ils peuvent devenir millionnaire – et s’ils gagnent à la loterie, ils préféreront ne pas être taxés, n’est-ce pas ? Alors il faut être gentils avec les millionnaires d’aujourd’hui, parce que vous pourriez gagner à la loterie et sortir de la classe ouvrière.

C’est l’illusion du « capitalisme ouvrier ». Ce serait sympa si c’était vrai. Mais je pense que c’est un mythe – un mythe auquel les gens veulent croire. Les lobbyistes qui représentent les élites et les intérêts de Wall Street veulent faire croire aux gens qu’ils vont pouvoir devenir des capitalistes, au moins en miniature. Mais le père de Donald Trump lui a donné quelques millions pour démarrer. Les dès sont pipés pour la plupart des gens. Une analyse honnête de l’économie devrait expliquer en quoi les dès son pipés et pourquoi les gens sont de plus en plus pauvres depuis 2008.

Pendant les 8 dernières années, l’administration Obama a présidé à une longue récession qui a touché 95% de la population. Toute la croissance a bénéficié aux 5% les plus riches. Il faut qu’on le sache.

PERIES: Pourtant, quand nous avons entendu le président Obama parler de son propre héritage, à plusieurs rassemblements de soutien à la candidature de Clinton, il a dit que nous étions bien plus riches qu’en 2008. Qu’est-ce qui est vrai?

HUDSON: Je pense qu’en prétendant que les pauvres étaient heureux, Obama a donné le baiser de la mort à Hillary. C’est ce qui lui a fait perdre l’élection. Imaginez Hillary allant dire aux gens qu’ils sont bien plus à l’aise qu’il y a 8 ans. La plupart des gens penseraient, « Qu’est-ce que tu racontes, je ne suis pas plus riche, je suis plus pauvre. Mon salaire a diminué. » En effet, si vous faîtes partie des  95 % des Américains, votre salaire a diminué. Vous êtes talonné par les dépenses de santé. Vos coûts de logement augmentent sans cesse. Tous vos coûts augmentent, alors que vos conditions de travail s’aggravent. Je pense que la plupart des électeurs penseraient: « Ca  ne va pas mieux du tout. Qu’est-ce que ça veut dire ? Hillary et Obama essayent-ils de nous faire prendre des vessies pour des lanternes ? »

Ils étaient révoltés. Ils se sont dit: « Ils ne me rouleront plus. Peu importe que l’autre camp ne vaille pas mieux, il faut les jeter dehors. Même si nous ne pouvons pas voter pour quelqu’un de bien, au moins pouvons-nous continuer à chasser les méchants. » Peut-être que, comme à la roulette, un bon candidat va sortir un jour, comme un numéro gagnant.

Malheureusement ce n’est pas comme ça que ça marche.

PERIES: Parlons donc des mythes qui sont vendus aux gens, comme quand le président Obama leur dit, pendant la campagne électorale, qu’ils sont mieux lotis qu’ils ne le sont réellement. Comment sont vendus ces mythes, et comment font-ils pour que les gens y croient?

M. HUDSON: Une façon de les convaincre que ça va mieux est de leur dire que les chiffres du PIB sont en hausse. C’est vrai. Pour l’ensemble de l’économie, le produit intérieur brut a en fait augmenté depuis 2008. Le problème, c’est qu’il n’a augmenté que pour 5% de la population. Mais il a tellement augmenté pour Wall Street, tellement augmenté pour 5% de la population, que son augmentation est supérieure au déclin subi par les 95%.

Je ne sais pas si j’en ai déjà parlé dans votre émission, mais j’ai participé en Allemagne à une conférence archéologique où on parlait du passage de l’empire romain à l’Âge des ténèbres et à la féodalité. Un critique a dit qu’il y avait une nouvelle interprétation économique, une nouvelle archéologie économique. Dans cette nouvelle façon de voir, il n’y a pas vraiment eu d’âge des ténèbres, car le commerce de luxe parmi les riches – les propriétaires terriens et les seigneurs de guerre – était si florissant que tandis que la population était transformée en serfs, les riches s’en sortaient très bien. Les archéologues ont trouvé de la belle poterie et des objets de luxe : pour eux, le sommet de la pyramide vivait dans le luxe. Il y avait tellement d’argent qu’il y avait sans doute une vraie croissance. Alors, ils appellent croissance la transition au servage et à la servitude de la population, parce qu’énormément de richesse a été ponctionnée par le haut de la pyramide.

La question est, est-ce vraiment de la croissance ou pas? Le président Obama et Hillary essaient de faire croire aux gens que si le PIB augmente et qu’ils n’en profitent pas, c’est de leur faute. C’est un discours qui « accuse la victime ». Elle accuse les victimes de ne pas avoir sur tirer profit de la croissance dont ont joui Goldman Sachs et Wall Street, Chase Manhattan et tous les banquiers qui auraient dû être jetés en prison.

La plupart des gens ne voulaient pas se voir comme des victimes, et ils se sont dit que Donald Trump allait faire quelque chose  pour eux au lieu de simplement s’enrichir lui-même.

PERIES: C’est vrai. Et pourquoi est-ce que vous rendez Obama responsable de tout ça ? N’a-t-il pas effectivement hérité d’une situation économique terrible?

HUDSON: La raison pour laquelle il est infiniment pire que le président Bush ou même le président Clinton est que 2008 a été un tournant dont il pouvait tirer parti. Les grands présidents de l’histoire, sont ceux qui ont été présidents pendant une grande guerre ou à un tournant de l’histoire. Obama a donné de l’espoir en promettant le changement. Mais ce n’était que de la démagogie. Il n’a apporté ni espoir, ni changement. Si, il a donné de l’espoir à Wall Street. Il a livré ses compatriotes à Wall Street. Au lieu de changer les choses, il a remis l’économie entre les mains de Wall Street. Il a confié le Trésor à Robert Rubin et à son gang de Wall Street qui avaient soutenu Bill Clinton. Rubin avait pris le contrôle de la banque la plus corrompue du pays, Citigroup. Sheila Bair de la FDIC voulait la fermer et la nationaliser. Mais Obama a donné le ministère de la Justice à des factotums de Wall Street comme Eric Holder qui a refusé de mettre un seul de ces bandits de banquiers en prison.

Donc, Obama a fait comme s’il représentait le peuple mais en fait il l’a matraqué. Exactement comme il l’a fait quand il travaillait à Chicago à gentrifier le quartier noir de la ville, en faisant gagner des milliards de dollars dans l’immobilier aux familles Pritzker et Crown. Il a livré ses administrés à ses sponsors, en les arrosant de fausses promesses et de belles paroles.

Par  9 décembre 2016

Article original: http://www.counterpunch.org/2016/12/09/orwellian-economics/

Traduction: Dominique Muselet

Note:

* J signifie Junk Economie : un guide pour survivre dans une ère de mensonges

Source: http://arretsurinfo.ch/economie-orwellienne/

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Jésus et les cloués électriques

clouteur électrique

 » Papa, où vont ceux qui meurent?  Ben! Là-haut… Je suis allée voir au deuxième étage, ils ne sont pas là-haut » ( Faut bien inventer..)

***

Jean-François Copé ne sait pas trop d’où vient le nombre élevé de chômeurs. Ni le ministre du travail au Québec…

J’étais en train de chercher une image de Jésus sur la croix avec ses deux larrons. L’un est un repentant et l’autre jure encore. Le repentant ira au paradis et l’autre en enfer. C’est la version « officielle »… En fait, on ne sait pas trop ce qu’est ce « là-haut » et cet « ici-bas ».

J’ignore avec qui et quels clous  Jésus à été cloués. Mais dans un monde moderne, les clous auraient été achetés en Chine et la mitraillette à clous également.  Et étant donné qu’on est « moins barbare » qu’avant, mais on aime les mitraillettes à clous,on les aurait collé sur un panneau de gypse et on les aurait cloués en se questionnant s’ils allaient mourir « dignement ».

Le problème concernant les chômeurs est tellement complexe que personne ne peut l’expliquer clairement. On parlera d’un monde « moderne », de la mondialisation, du libre-échange, etc . Avant, les gens clouaient au marteau et c’était le bras qui faisait office de moteur. Il fallait bien des bras… Alors, avec le « progrès » et la mondialisation, on achète les bras d’ailleurs ou les machines remplaçant les bras.

Alors, les nantis du cerveau se dirent:  » Ils travailleront de la tête ». Pour empêcher le citoyen de travailler de la « tête » – bien qu’instruit aux institutions devenues des machines à produire des gens qui accumulent des tas de connaissances mais sont incapables de les lier ( et ne sont pas intéressés à…)  – on vous formera une tête qui sera ensuite remplacée par une machine savante. S’il fallait 100 secrétaires pour envoyer des lettres, il faut maintenant un  seul opérateur qui appuie sur un bouton pour envoyer des milliers de lettres, de factures, de pubs, etc.

Mais, ignorants et savants à la fois, c’est le travailleur qui fabrique la machine qui le remplacera. Copé-Collé!

C’est ainsi que nous sommes tous devenus de petits jésus qui meurent sous les inventeurs de toutes formes de marteaux possibles. Plus c’est rapide, moins on a besoin de travailleurs.

On trouvera ICI  ( Capitalisme, emploi et nature : sortir de l’engrenage destructif), une analyse savante – encore une!- des causes du chômage et aux énormes problèmes des sociétés « développées ». On aurait trouvé un aliment qui font que les vaches polluent moins.  J’avais écrit un article en 2012: La vache et le politicien.

On trouve des solutions  à la pollution, mais rien pour le chômage. En fait, le chômage, on le crée sans le savoir. Ceux qui savent « tout » passent si vite qu’ils n’apprennent rien de ceux qui ne savent rien mais qui savent tout.

C’est pourtant simple: pierre-feuille-ciseaux.   C’est le tracé historique en quelques doigts, mais au hasard…

Gaëtan Pelletier

Tout bascule

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« La recherche d’informations et le traitement de celle-ci ne sont pas humains, en ce sens que nous ne pouvons pas comprendre la mesure de que nous avons créé, et c’est peut-être pour cette raison que nous sommes en train d’en perdre le contrôle », plaide l’auteur.

ALEXANDRE MOTULSKY

Candidat au doctorat sur mesure en rhétorique, langage et argumentation, Université Laval, Québec

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Tout bascule, depuis quelques semaines (économie, planète, guerre, mort). La révolution numérique est rendue omniprésente, continuant sa course folle, et nous garde forcément prisonniers. Prisonniers du temps. Alors que je devrais être libéré grâce à cette technologie, je n’en suis que plus asservi. Et je ne comprends toujours pas que nous soyons encore en train de travailler alors que tous les outils de transmission de connaissance ont connu une évolution exponentielle, pour ne pas dire intersidérale, depuis les 15 dernières années.

Ce qui prenait des jours et des jours, avant, ne prend plus aujourd’hui que des fractions de fraction de seconde. Je ne sais pas si vous vous rendez vraiment compte de ce qui est en train de se passer, mais ça n’a juste pas de bon sens. C’est hallucinant, la recherche d’informations et le traitement de celle-ci ne sont pas humains, en ce sens que nous ne pouvons pas comprendre la mesure de que nous avons créé, et c’est peut-être pour cette raison que nous sommes en train d’en perdre le contrôle. Tout le monde parle à tout monde tout le temps. Ce vacarme assourdissant est tellement humain.

Quand j’étais jeune, pour envoyer de l’information à Montréal ou Paris, il fallait une éternité, comparativement à aujourd’hui. Je comprends que les légumes ne poussent pas plus vite maintenant qu’auparavant (quoique…), mais ce n’est pas une raison pour ne pas utiliser le temps qu’il fallait prendre pour livrer et rechercher les connaissances pour faire autre chose que de travailler.

Ça fait bien longtemps que l’ensemble des citoyens occidentaux n’a plus besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins. Mais nous continuons notre soif de connaissance, parce que c’est dans notre nature profonde. Nous aimons rechercher, nous aimons comprendre, jouer, nous divertir, nous mouvoir. Le mouvement. Nous ne pouvons rester immobiles. Et pourtant, nous inventons des outils pour pouvoir rester immobiles. Des transports plus rapides, des autoroutes informatiques plus performantes. C’est fou. Notre désir de mouvement inextinguible n’est plus qu’une illusion. Notre immobilisme est roi.

Et pourtant, contradiction suprême, il va falloir que nous nous arrêtions un jour. C’est ridicule. Parce qu’il y a trop de complexité liée à cette nouvelle orgie d’information.

L’ordinateur est notre nouveau dieu : il est là, devant nous, tous les jours. Il a réponse à tout et tout est possible.

Je regarde régulièrement les offres d’emploi dans différents domaines, et je constate que les compétences que les employeurs recherchent n’existent pas. Ils sont comme l’homme que cherche Diogène, il n’existe pas, il n’est que chimère. Personne ne peut comprendre. Le monde est rendu fou (en a-t-il jamais été autrement ? me direz-vous), mais la différence avec le passé, c’est qu’à présent, la folie n’est plus seulement dans notre esprit, elle s’est enfuie dans les méandres du nuage.

Je n’ai pas de solution. J’aimerais que la folie revienne dans le monde physique, qu’on laisse l’univers virtuel sombrer seul dans la psychose, afin qu’il ne contrôle pas nos vies et que nous arrêtions d’avoir la prétention de penser pouvoir le contrôler. Au lieu d’y voir le moyen de nourrir notre besoin de transmission d’information, calmons-nous, prenons une grande respiration et fermons tous les objets numériques, regardons le ciel et acceptons que nous avons dépassé la limite de ce qu’il est raisonnable de demander à un cerveau humain.

La mort de l’argent

La chute de la chaussette noire

chaussette noire

Vous avez deux vaches. Vous équarrissez l’une, vous forcez l’autre à produire autant que quatre, et vous licenciez finalement l’ouvrier qui s’en occupait en l’accusant d’avoir laissé la vache mourir d’épuisement. Notion politique, Wikipedia, humour

***

La bataille de Modagiscio  et le décompte américain.

La semaine « économique » au Canada ressemble au film La chute du faucon noir.   Là où on a fait appel à la crème des soldats de l’armée américaine – la plus puissante au monde – dans une bataille dans laquelle moururent  19 soldats américains, mais un nombre défini « d’étrangers » par l’armée américaine de 150 morts dont le tiers étaient de non-combattants. En fait, on  estime à au moins 800 les « pertes » somaliennes.

***

En économie, au Canada, tout  chute, sauf les faucons. Le dollar canadien déprime: le voilà à 69 cents U.S. Et ce cher baril de pétrole produit en Alberta rapporte 30$  le baril mais il en coûte 60$ pour le produire. La manne noire aura duré ce que durent les roses…  On ne compte pas les pertes en eau potable… Les sables bitumineux, c’est sacré. Le père du présent Premier ministre  Justin Trudeau -Pierre Elliot Trudeau -, avait toutefois refusé la production des sables bitumineux parce qu’à l’époque ( début des années 70) il coûtait plus cher à produire. Mais quand le baril dépassa les 100$, au diable l’eau, les amérindiens, le poisson et l’environnement: il suffira de taxer  les fumeurs de charbon  et les autos qui trichent.

La parade des boules de cristal  

Canada: 18h30, 2016-2017-2018-2019- 2000 vains

Pendant 5 jours, à une heure précise ( bulletin économique de 18h30), sont passés les meilleurs économistes du Canada. Vous savez, ceux qui portent des chaussettes noires que l’on voit pointer de temps en temps au bout du pli du pantalon parfait. Eh! ben, ils sont parfaits du pantalon et ils parlent comme des gros  livres à bordures dorées. En résumé, ils vous expliquent  la technique du gonflement du ballon et du dégonflement du ballon. Puis, pour terminer, ils disent qu’ils ne savent pas ce qui va se passer… À quoi donc sert d’aller se faire « savanter »  et s’estampiller à Harvard,  et parler comme le renard de l’affable Lafontaine qui voulait le fromage du corbeau et la terre et les bâtiments et ce qu’il y sur tous les sols et sous-sols des pays?

« Faut-il s’inquiéter?, demande l’animateur à  chaque paradé du jour « .

« Bof ».

Mister Bof

La plus étonnante analyse fut celle d’un dénommé « Bof », qui fit remarquer que la crise de 1982 avait duré 18 ans. Bref, Mr Bof!, jusqu’à l’an 2000… J’en ai donc conclu que de l’an 2000 à l’an 2007, on a préparé celle de 2008. Ça leur a pris 7 ans. RE-Bref: la situation s’est améliorée… Il faut maintenant de moins en moins de temps aux prédateurs pour fabriquer une crise.

Mais pour résumer le plus étonnant est que les économistes bourse-souflés  s’adressaient  aux investisseurs. Eh! oui, aux investisseurs.  Car, il y a de bonnes occasions à voir la bourse se courber et se tortiller comme une scoliose. Mais bon! On croit encore à la « reprise économique » comme s’il y avait une autre terre quelque part pour nous sauver… Et on s’en fout des investisseurs! On veut savoir ce qui arrivera à la classe moyenne, aux pauvres, aux institutions déplumées par l’austérité chaque jour.

Voilà! Après 5 chaussettes noires,  on a toujours froid aux pieds. Leur capacité à « prédire » l’avenir semble suivre la courbe de la chute des indicateurs économiques de la couleur rouge qui nous jaunit  des yeux comme  ceux d’un   Harfang des neiges.

HarfangNeiges081216GillesGauthier

Alors, ils nous sortiront, après le grabuge, la formule célèbre de 2008:  » La tempête parfaite ». Pas besoin de chausser du Harvard pour voir le tourbillon ténébreux qui vrille en avalant tout sur son passage.

Mais à quoi donc servent les économistes qui fouillent les entrailles de la bourse pour prédire le futur?

À rien… Sans doute le même rôle qu’occupaient les prêtres du 18e siècle qui tentaient de faire sortir Satan d’un enfant en train de mourir d’une crise d’appendicite.

Alors, pendant que râle du cerveau le bas noir analyste, le lièvre des affaires a le temps d’avaler une multitude de compagnies, de robotiser les entreprises, les délocaliser et enfouir son butin dans des paradis fiscaux. Ce qui fait que l’État doit maintenant « pourboirer » les employeurs qui embauchent… On annonçait que la robotisation allait faire disparaître 3 millions d’emplois d’ici 2025. On vient de rectifier le tir: 5 millions d’ici 2020. En France seulement…

Un peu de sérieux…

Le monde actuel de « l’économie », c’est un peu comme ce fait divers qui s’est passé en Australie: IVRE, CE COCHON VOLE 18 BIÈRES PUIS SE BAT AVEC UNE VACHE.   Les investisseurs sont saouls, et volent aux petits campeurs et coureurs d’ emplois que nous sommes devenus tout ce que l’on peut voler.   Donnez de la monnaie-bière à un investisseur et il viendra battre vos vaches pour les acheter par la suite à bas prix prétextant qu’ils sont amochées.

Et on a le petit bas noir de 18h30 qui vous explique comment gérer votre troupeau, où est passé le troupeau, et que les vaches grasses finissent toujours par revenir.

Gaëtan Pelletier, employé de bourreau

***

Harfangs des neiges, Crédit photo, Gilles Gauthier

La mort était morte de rire (Attentats Paris 2015)

Publié par Marie-José Sibille

                                                  La mort était morte de rire

                                                       Attentats Paris 2015

En empathie avec toutes les familles de toutes les victimes du terrorisme, de la guerre, des  criminels climatiques, à Paris, en Russie, au Liban, et partout sur la Terre.

Il y a des personnes qui coupent les vers de terre en plusieurs morceaux. Je les ai vus ces garçons plus si jeunes, rire aux éclats en regardant se tortiller les bouts de vie sur le bitume.
J’en ai vu d’autres, des hommes déjà, essayant de démembrer un crabe vivant sur la plage, toujours riant, riant, jusqu’à ce que je leur fonce dessus pour leur demander d’arrêter. Et là, les yeux baissés comme des enfants pris en faute. Sûrement vite oublié. J’aurai sauvé un crabe.
Les crabes, mon grand-père les plongeait vivants dans une grande bassine d’eau bouillante, je revoie l’image comme si c’était hier. Il me disait que ça ne les faisait pas souffrir. Parce qu’il ne sentait pas leur souffrance.
Et il y a ce paysan débonnaire que je croise la semaine dernière dans le champ à côté de chez moi, armé d’un fusil à double canon pointé vers le bas. Je m’arrête pour lui dire que je ne veux pas le voir chez moi, en gardant un ton mesuré car nous vivons dans un village de chasseurs, et tout se négocie, même l’insupportable. Il me dit en riant lui aussi : « Ne vous inquiétez pas je ne suis pas chasseur, je guette juste les taupes et quand elles pointent leur nez, je leur tire dessus, elles bousillent ma prairie ». Ah bon? Tout va bien alors, ce ne sont que des taupes. Elles ne méritent pas le terme de chasseur. Alors lequel ? Nettoyeur ?
Avez-vous déjà tenu une taupe dans vos mains ? J’ai eu cette chance quand j’étais petite. Egarée hors de son trou – un produit chimique ? – mon père me l’avait mise dans les mains avant de la reposer sur sa terre. Un univers de douceur absolue, une innocence totale, aveugle, devant faire face à la violence, tout aussi aveugle. Et les petites pattes.
La peau de taupe est telle que les dames riches d’une autre époque s’en faisaient coudre des manteaux. Huit cent peaux de taupes pour un manteau. Je fais demi-tour cinq minutes plus tard pour demander au nettoyeur de les prendre vivantes, je les mettrai chez moi. Il a disparu. Je pense que je lui ai fait peur. Je peux avoir cette violence-là.
En ce lundi de deuil national, j’achète le Sud-ouest: les victimes locales prennent un visage, des créateurs, une mère adoptante, je suis émue, l’empathie est facile quand on se voit dans le miroir. Je prends une seconde le jeune terroriste recherché pour une des victimes, je ne regarde pas assez les infos.
Dans la même maison de la presse, toute une vitrine est réservée aux journaux des chasseurs. C’est la pleine saison. La couverture de l’un d’entre eux me sidère. Un sanglier mort ensanglanté, des chiens en train de rire, un homme la bave aux lèvres, non, excusez-moi, c’est le contraire. Ne foncez pas sur les commentaires pour insulter mes amalgames supposés. Je fais juste le constat que les mêmes zones sensibles résonnent en moi. Peut-être parce que les mêmes zones agressives sont éveillées chez ces hommes ?
Le soir, au journal télévisé que nous regardons pour l’occasion, de jeunes terroristes à l’air très « boy next door », s’amusent en menaçant les passants. « La guerre comme un jeu », dit la commentatrice. « Je me sens un peu moins vivante » dit une toute petite fille sur France Inter, quand sa maîtresse lui demande ce qu’elle ressent. La mort ricane derrière son épaule.
Ma part de sociopathie à moi ? Ce sont les mouches.
Je les tue. Sans rire, mais je les tue. Sans rire, mais parfois avec une seconde de jouissance, quand l’une d’entre elles m’a particulièrement ennuyée.
Les mouches sont trop nombreuses. Multipliées et portées par le réchauffement climatique, elles envahissent mon territoire. Elles sont différentes, et donc pour moi elles se ressemblent toutes. Pourquoi ne pas les massacrer alors? Ce ne sont pas des individus. Elles ont un pouvoir de reproduction mille fois supérieur au mien. Et en plus, elles m’ont agressées les premières. Je ne fais que me défendre de leurs frappes continues. J’ai enfin trouvé mon combat.
Car bientôt sur Terre, si je ne fais rien, les mouches prendront le pouvoir.

La mort était morte de rire (Attentats Paris 2015)

Alice au pays de l’austérité

Alices et Wonderland

Présidente d’honneur d’ATTAC France et présidente du conseil du Transnational Institute, poursuivant son combat contre la mondialisation capitaliste, elle met au jour la cohorte d’individus et d’entreprises mus par leurs seuls intérêts, et qui, s’immisçant dans les traités de libre-échange, se substituent à l’autorité issue du fonctionnement démocratique. Source

Québec, France, Belgique, Allemagne… En quelques jours les plans d’austérité ont été « dévoilés ». Il n’y a plus de pays, sauf des transnationales picorant les richesses des pays. Et on n’a plus de pays… Mais de nombreux politiciens qui en ouvrant les portes des pays ont permis à  l’émergence d’une toile d’araignée incompréhensible, mouvante, organisée, souterraine.

Les retraites passent de 60 ans à 62. De 62 à 64 dans certains cas.  Et les moyens de taxer sont de plus en plus raffinés ou… sournois.

Le siphon des multinationales a pris de l’ampleur. Une ampleur exponentielle qui fait en sorte qu’après avoir pillé et continuer de piller, on a vidé le patient de ses intestins.

Gloup!

On aspire les citoyens comme des moules…

On dirait qu’un pays s’est créé sur Mars ou dans le cyberespace, invisible mais empoisonnant.

Un Krach en rose, qui se veut lent et rassurant, mais qui ne l’est pas du tout.  Le 21 e siècle, qui devait être un siècle  de l’âge du Verseau est en train de tourner au cauchemar. C’est un 1929 étalé et « expliqué »… Par des incompétents ingénieux et dinosaures.

Avec les mouvements exponentiels et étalés sur la surface du globe, d’ici 5 ans, il pourrait y avoir une révolution mondiale à laquelle on ne s’attendait pas.

 

Un pouvoir occulte a été installé, insidieux, par la petite bourgeoisie politique « légère » et calculatrice, mais ignare et inadaptée aux courants mondialistes dans l’ignorance totale des tentacules et de ses trames pourtant prévisibles.

En vérité, les démocraties auront tué les pays… Pendant que la valse des pantins et des Pinocchio se poursuit, change de main, parle, la stabilité et le raffinement des entreprises a vite dépassé les minus idéologies caduques.  Les entreprises, dites privées, ont su profiter des murs des pays qui tombaient. Le mur de Berlin, c’était une blague…

Mais quelle démocratie? Celle des pouvoirs nombrilistes…

Cette déstabilisation de l’Occident va faire en sorte que les pays encore « debout » verront à leur tour leurs genoux plier.

Je le répète, la seule guerre qui reste à faire est celle des États VS Citoyens.

Quand la réflexion n’est pas suffisante, la douleur est un moyen d’apprendre, et sans doute le plus efficace.

Alice a bouffé trop de champignons…

Gaëtan Pelletier

16 décembre 2014

 

 

Le billard mondialiste pour les nuls

Billard 2

Le mondialisme est la convergence de deux processus unificateurs : l’un idéologique, les droits de l’Homme universels ; l’autre économique, échanges commerciaux internationaux. Deux processus qui se fondent aujourd’hui dans un même projet : celui d’une gouvernance mondiale. Wiki 

Le but n’est pas d’empocher une bille, mais toutes. De même au billard français, le but n’est pas de faire un point, mais un nombre de points déterminé. La maîtrise du déplacement de toute bille en mouvement en est la clé. Wiki

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Dans la série web-réalité, il existe maintenant un jeu bien amusant: décider qui a raison, ou qui a tort dans la marmelade intellectuelle  de ceux qui analysent  « l’état actuel du monde ». On décortique comme j’ai déjà décortiqué des rats en laboratoire pour savoir comment ils fonctionnent. Tout comme dans l’Histoire, pour décortiquer un rat, il faut qu’il soit mort… Au moins que son cœur batte…

La naissance et la montée au ciel de Saint-Vladimir: le discours sur la montagne   

Monsieur Poutine, l’Homme de 40 $milliards, est en train de talocher le beige président Obama de par son « porte-parole »  Sergueï Lavrov, à travers un discours qui rend fébrile tous les anti-américains ( dont je fais partie).  Alors, Monsieur Poutine aurait intérêt à être mieux connu pour sa gouvernance de stalinisme rose.

Radio-Canada nous dévoile dans une enquête la face cachée d’un Poutine … toujours au pouvoirm  qui a amassé une fortune immense m et qui « s’abrite » dans une demeure de 1 milliard de dollars. Tant au pouvoir, révèle l’enquête, qu’il ne peut plus sortir du pouvoir avant sa mort au risque de dévoiler les magouilles staliniennes de la « réussite » de la Russie, pseudo-démocratie… comme celle des États-Unis d’Amérique. « Quand on sort de Moscou, on se retrouve au 17 e siècle », faisait remarquer un observateur.

L’obsession anti-américaine 

En effet, c’est au résultat inverse qu’on assiste. Partout la mondialisation est responsable de la réduction des inégalités. L’Amérique peut légitimement se prévaloir d’être à la tête de ce progrès mondial. Pourquoi alors devrait-elle sempiternellement se couvrir la tête de cendres!

J.F. Revel, L’obsession anti-américaine

C’est justement de cette obsession anti-américaine qu’est né le mouvement « favorable » au système « poutinien » qui passera à l’Histoire. L’Histoire présente… À long terme, ce sera un autre coup de poing à la Bruce Lit… Jeet Kune do, ou You Can Do, ou Yes We Can…

On ne peut comprendre un rat, ni le voir, si on a l’œil collé sur celui-ci. En ce sens, toute analyse devient désuète ou dure le temps d’une amourette. Toute séquence historique ressemble à une queue de billard frappant les billes et des millions d’observateurs tentent de définir. Même si nous passons la séquence au ralenti, il existe d’autres tables de billard dans le « monde »… De sorte que nous ne parvenons jamais à comprendre ni, surtout, à modifier le courant de l’Histoire.

Le citoyen est un spectateur. L’intellectuel un analyste naïf. Il ne reste plus que l’observateur des observateurs. Celui qui regarde, placide, ce jeu de billes sur table. ( Jadis, la Terre était plate).  On peut se targuer de « comprendre », mais comprendre n’est pas changer.  C’est ainsi que pour semer le doute, la joute des belligérants – le plus souvent paperassiers instruits alliés-kapos des décideurs, – brouillent le jeu.  Alors l’observateur non observateur des observateurs devient alors un participant au jeu meurtrier de l’échiquier mondial.

Get it?

Le NOM 

Le nouvel ordre mondial était, à ses racines, un mouvement humaniste. Il est devenu un mouvement monétaire et favorable à la classe riche et dirigeante. Mais là où ça se complique, c’est qu’on ne peut plus définir qui est la classe dirigeante  dans un pays, puisque la classe dirigeante est affaires. Les affairistes sont malheureusement tordus sans intérêt pour les pays et les citoyens.

On peut bien jouer au jeu du billard planétaire. À en perdre la boule… Et c’est excitant. Mais la lutte en ce moment n’est pas celle entre les pays, les meilleurs au jeu, mais entre un monde tout à fait déshumanisé et un monde qui souhaite seulement demeurer humain et respecté. Le reste est hypocrisie. Et la totale.

Cette charmante austérité des « pays riches » est issue de la crise 2008. Ledit partage des richesses n’aura jamais lieu. Dès lors, toute implication dans ce jeu de psychopathes estampillés de l’État est une risée.

Mais les phoques applaudissent…

Gaëtan Pelletier

Décembre 2014

P.S.: Pour Noël, offrez-vous le jeu LE TERRORISME. Vous aurez alors le loisir de jouer en famille pendant de longues heures   vies sur la provenance des armes, des pays, des compagnies, etc. Excitant à souhait, il offre à la famille – dans certaines régions du globe seulement ( aux abonnés) – une version en mode réelle et sanguinaire. Vous pouvez intervenir directement sur les médias sociaux pour donner votre avis.

« Un humain média-social est un humain averti ».