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Le télescope James Webb et les bananes vertes

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Représentation de la mort d’une étoile. 

« Extraordinaire! Incroyable » 

Êtes-vous ce marchand qui, abusant des besoins du peuple, monopolise le marché afin de vendre pour un dinar ce qu’il a acheté pour une piastre ? Si oui, vous êtes un criminel, que vous viviez dans un palais ou dans une prison.
Ou bien êtes-vous cet homme honnête et laborieux qui, en médiateur entre acheteur et vendeur, facilite aux tisserands et aux fermiers l’échange de leurs produits, et dont l’équité profite tant à lui-même qu’à autrui ? Si oui, vous êtes un homme intègre, que l’on vous loue ou que l’on vous blâme.

Khalil Gibran, L’oeil du prophète

Je sais, j’ai déjà été un adepte de la science… Ou des sciences. En autant qu’elle améliore le sort de l’humanité. Or, ici, on pourra regarder l’Univers et peut-être se comparer. On peut y voir des images qui proviennent de millions d’années lumières. Et c’est dit sur un sourire radieux. Merveille, oui. Mais ça ne fait pas disparaître tous les dangers des changements climatiques qui sont en train de faire disparaître la petite masse ronde nommée Terre. Celle qui fut un paradis. Ceux qui seront encore de ce monde dans 50 ans verront que nos scientifiques ont aussi vu la « Grande Détérioration ». Une canicule de temps en temps, certes. Des feux de forêts, des hectares de terres cultivables asséchées. Des rivières qui meurent. 

Et tout ça ne ressuscitera pas. Nous sommes dans une structure de désertification et de misères à venir dans un modèle malheureusement exponentiel. Et ça ne pardonne pas. La roue emballée ne s’arrêtera pas. 

Je suis né dans un petit village entouré de rivières et de lacs. J’allais à la pêche avec mon grand-père. On y attrapait quelques truites et quand on s’en retournait bredouille, le grand-père maugréait. Il était frustré. Mais quelques jours plus tard, on aurait dit que les truites avaient entendu grand-père et qu’elles revenaient le nourrir. Et j’ai longtemps cru que le monde était merveilleux. J’ai longtemps cru que les lacs et les rivières allaient rester là pour permettre aux truites de nous fabriquer de petits après-midi d’été tout beaux avec une chaleur agréable après avoir passé l’hiver dans la maison. Sorte de prison entourée de flocons blancs qui entouraient la maison. Mais on savait s’en servir pour jouer ou pour avoir des rapports plus rares mais plus réels entre êtres humains. 

Plouf! Effacés. 

Comme il est dit dans la petite chanson de Jacques Surette: « Il y aura toujours des zétouèles dans le ciel ». Oui, et on peut avaler la fatalité qu’un jour notre oeil ne sera plus là pour les regarder frétiller de lumière. Ô que je trouvais ça beau. Surtout assis près d’une fille de quatorze ans qui faisait se balancer la balançoire de mai en même temps qu’elle propulsait à un pouls rapide mon petit cœur d’ado fiévreux. Fiévreux de tout…  

Là où ça devient plus difficile c’est de penser  que la génération qui va suivre va voir passer un monde du vert ( permis de tout faire…) au rouge de l’immobilisme et de la peur réelle qui va survenir. En attendant, adonnons nous tous à ce chère  écoanxité dont nous souffrons déjà à moins de regarder de par l’autre extrémité d’un télescope bien puissant: celui d’un monde de menteurs et d’écervelés, de voleurs de terres, de vie, assassins en tous genres. On en a eu à toutes les époques. Mais, malheureusement ils se dont multipliés eux aussi par exponentialité.  

Pour parsemer un peu de joyeuseté dans le texte, je dirais comme ce type: »Je ne fais plus de projet à long terme: je n’achète même plus de bananes vertes ». 

En fait, même si on a un beau et extraordinaire télescope, que l’on peut faire des voyages à Cuba, aller manger en Gaspésie, voir Rome le Colisée, nager dans une piscine de pixels dans une télé 3D. Même si… Même si on a tout ça, somme toute, on n’a pas grand-chose. 

Un jour un petit génie ou un type « chaleureux comme Macron », un intello désâmé, tous ces gens-là se rendront compte que c’est le paysan qui a nourri son cerveau. C’est comme revenir à l’histoire de l’oiseau qui a pris conscience qu’on s’est servi de ses plumes pour fabriquer la flèche qui l’a abattu. 

Gaëtan Pelletier, 13 juin 2022 

 

 

Le chat d’Auschwitz

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« Tu sais, Martha, un jour nous  irons pisser sur Mars. Et il aura de l’eau que nous aurons apportée  de la Terre. Nous aurons tout un téléchargement d’armes pour nous protéger, nous défendre. Nous vendrons des armes pour vivre. On fera venir des acheteurs de partout… Martha! Martha! Martha!  

Un énorme vaisseau spatial, en forme de banque, emporta Martha sur une planète lointaine. 

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Le problème avec l’humanité est qu’elle n’a pas d’avenir. Elle en a dans la tête des boursouflés du cerveau, grisés, réglant le sort du monde avec des machines à laver la vaisselle et des gadgets inutiles. Tellement inutiles qu’on meure de faim en regardant des hamburgers volants à la télé. Même dans les pays les plus pauvres.

On fait partie du chiendent et de la tomate, du chat et de la souris. On fait partie des autres qui sont la terre dans laquelle nous poussons. Il y a le ventre de la mère et le ventre social complexe devenu le ventre mondialiste, etc. Nous poussons dans les autres et dans la cendre de l’Histoire. Plus tard, de grands savants vous construirons un « MOI » utile pour eux. Utile pour leurs projets. La souris n’y fera pas partie, comme le sel de la mer, ni le tamia rayé qui rôde en ce moment autour de la maison où j’habite. Ni les étoiles… On a dévié nos regards. Quand on maltraite le moindre insecte, on maltraite toute la vie. Et certains se font des étages de « valeurs » de par leur conception du monde. Mais ces valeurs n’existent pas dans l’Univers. Elles existent dans les visions implantée.

Ce que je possède ou possédera sera mon bonheur. Le futur n’a jamais eu d’avenir puisqu’il y a des siècles on a amélioré la vie de l’Homme  par l’esclavage. Et cet esclavage continue sous une autre forme.  Ce cher esclavage a pour nom travail. Le progrès (sic) consiste à travailler pour quelqu’un d’autre ou quelque chose d’autre sans travailler pour NOUS.

On ne peut pas être soi-disant intelligent et insensible. On ne peut pas inventer et créer davantage de technologie et s’émerveiller si nous ne pouvons nous émerveiller de la Vie.

Il se pourrait alors, qu’à force d’insister, l’Homme finira par créer l’ultime machine qui sera son dieu. Le Dieu de tous les petits dieux de la robotisation et de la fascination de ce qui n’existe pas dans la nature. Nous avons présentement enclenché cette démarche par une fascination dépassant tout entendement. Tel un enfant ébloui par son jeu devant un miroir.

Personne n’est une île. Mais la Terre dans l’Univers – pour le moment- oui. Et nous sommes tous de petits Robinson tentant de survivre à la menace la plus dangereuse: le un en combat contre le nous.  Le communisme n’est pas un système, c’est un état inconscient mal interprété et passé au tamis des société pour tenter d’expliquer cette relation de la vie à la Vie. Du un au nous. Sans différence réelle sauf dans les apparences de parcours.

Nous confondons l’amour qui est un acte réel envers la Vie et le sentimentalisme égotique.  Et c’est la raison pour laquelle les commandants des camps de prisonniers aiment leurs chiens et ne voudraient pour rien au monde les brûler. Oui, dans le courant de l’histoire de l’humanité,  certains en ont mangé. Ils n’avaient pas le choix. Nous avons maintenant le choix de nourrir un chat et la possibilité de nourrir les humains tant du point de vue matériel que spirituel.

Dans notre monde actuel on peut aimer à un point tel la richesse, son bateau, son auto, son chat – que l’on croit posséder-, son pouvoir, au point de brûler au feu de la technologie et d’une économie affolée et ignorante des sources même de sa nécessité.

Il y a des gens bien qui ne brûleraient jamais leur bateau de croisière ou leur chien. Mais il n’est pas certain que si l’esclave est lointain, dans un pays loin de chez-vous, il n’aura aucun remord à choisir.

On ne peut être en vie et choisir de ne pas cultiver la Vie. Mais aujourd’hui on le peut. Comme on prend soin d’un moteur de tondeuse… Voire de la couleur de la tondeuse.

On est un bon gars quand on ne brûle pas les chats…

Gaëtan Pelletier

Astronautes et crise climatique

Mathieu Duval

Cette semaine à Moteur de recherche je me suis penché sur l’empreinte carbone des 4 touristes envoyés dans l’espace, juste pour le fun. Et parce qu’un milliardaire a le cash.Au moment où les plus hautes autorités scientifiques nous répètent sur toutes les tribunes que notre situation climatique est critique et qu’il faut par tous les moyens réduire nos émissions de gaz à effet de serre, rappelons pour commencer que la question des vols habités est encore loin de faire l’unanimité parmi la communauté scientifique intéressée par la question.En 2017, une chercheure au National Institute for Aerospace, Linda Billings, a publié un long article dans le magazine Theology and Science.Linda Billings a longtemps défendu les vols habités, elle travaillait notamment pour la US National Commission on Space.Dans un article intitulé «Est-ce que les humains devraient coloniser d’autres planètes? La réponse est non» elle expliquait que la notion même de vouloir envoyer des humains dans l’espace est viciée à la base.Elle dit, «c’est inefficace, c’est beaucoup trop cher payé pour les résultats escomptés et de toute façon, la question qu’on devrait se poser c’est à quoi ça sert?»Elle écrit «What’s the point?»Elle n’est pas la seule. En 2018 c’est un astronaute des missions Apollo lui-même, Bill Anders, qui était sur Apollo 8, qui plaidait pour que l’on s’en tienne aux robots pour effectuer des missions martiennes, notamment.Sa pensée en résumé: envoyer des robots est beeeeeen plus simple, beeeeeen moins cher et ça fait pas mal mieux la job.Question utilité maintenant.On s’entend, on en parle souvent à Moteur de recherche, la technologie spatiale est, la plupart du temps, d’une utilité scientifique indéniable.Que ce soit les sondes ou les satellites, ce sont de formidables instruments qui nous permettent de mieux nous comprendre, de mieux comprendre ce qui nous entoure, d’où on vient, etc.Le télescope spatial James-Webb qui sera lancé le 18 décembre prochain en est l’exemple le plus éclatant.Ça, c’est utile.Mais…. même quelqu’un très sensibilisé à la chose spatiale comme l’astronome royal britannique, Lord Rees of Ludlow, soulignait par exemple l’an dernier que le travail scientifique réalisé dans la station spatiale internationale ne valait pas du tout les 150 milliards de dollars américains que cette dernière a coûté.Il a dit et je cite: «On entend parler de l’ISS quand la toilette brise ou que Chris Hadfield chante devant un hublot, le télescope spatial Hubble ou les missions robotiques autour de Saturne ont été beaucoup plus rentables».Mais bon, il se fait de la science dans l’ISS.Les touristes spatiaux maintenant.Que vont-ils faire d’utile pour la société en orbite?En fait… pas grand chose, même si le nom de la mission a l’air d’un titre de livre de croissance personnelle: «Inspiration4».Bon, le vol va servir à lever des fonds pour un hôpital. On s’entend qu’on peut réaliser ça sans vol dans l’espace. Et btw, est-ce que les fusées d’Elon Musk sont polluantes? Beaucoup. Vraiment beaucoup.Les moteurs de fusées Falcon 9 utilisent un carburant qu’on appelle le RP-1, qui est une forme de kérosène raffiné.Le lancement de cette semaine a brûlé 30 000 gallons de ce RP-1 pour l’émission de 330 000 kilos d’équivalent CO2, donc chaque touriste spatial a émis 85 fois les émissions d’un passager qui traverse l’Atlantique dans un vol commercial.Et ce n’est que le début selon Musk qui aime à se positionner comme un penseur du futur.La chercheure Éloïse Marais de la University College de Londres a publié cet été un article à propos du tourisme spatial sur le site The Conversation.Selon ses estimations les touristes spatiaux vont émettre jusqu’à 100 fois plus de CO2 que les passagers des vols commerciaux.De plus, elle souligne dans son article que les 2/3 du carburant utilisé par ces touristes spatiaux sera émis dans des couches très sensibles de l’atmosphère, la stratosphère (entre 12 et 50 km) et la mésosphère (entre 50 et 85 km).De plus, les hautes températures générées par les véhicules spatiaux durant le lancement et la ré-entrée dans l’atmosphère transforment aussi selon ce qu’elle nous dit l’azote de l’air en oxydes d’azote qui sont très réactifs et qui nuisent à la couche d’ozone.Chaque fusée touristique d’Elon Musk va produire durant ses phases de sortie et d’entrée dans l’atmosphère, toujours selon la scientifique, entre 4 et 10 fois la quantité d’oxyde d’azote que la plus grosse centrale thermique britannique, la centrale DRAX.Le plus problématique selon la chercheuse, c’est qu’on comprend encore très mal les interactions entre les gaz d’échappement de ces fusées touristiques et la haute atmosphère et donc qu’on développe actuellement une industrie potentiellement très polluante en étant dans l’ignorance de ses effets à long terme.En plein crise climatique. Pour du tourisme.Je termine en la citant: «Pour que le législateur soit en mesure d’encadrer cette industrie naissante et d’en contrôler la pollution adéquatement, les scientifiques ont besoin de mieux comprendre quelles seront les conséquences atmosphériques des entreprises de ces astronautes milliardaires.»

Le champ unifié : Nassim Haramein

 

 

Comprendre « JE SUIS DIEU »

Chasepeake: La vie des étoiles de merde

La force déployée par le système aquifère (hydraulique) pour ouvrir un bivalve peut atteindre 12,75 newtons, ce qui peut représenter l’effort nécessaire à un humain pour lever d’une main une masse d’environ 500 kg. Après une demi-heure, le bivalve est fatigué et ses muscles se relâchent. Une fois assez ouvert, l’étoile de mer dévagine son estomac à l’intérieur à l’aide de la contraction de sa paroi corporelle et prédigère l’animal avec des enzymes gastriques provenant du cæca pylorique. Une fois digéré, l’estomac est réinvaginé par la relaxation de la paroi corporelle et la contraction des muscles. Le contenu est ensuite digéré dans les estomacs. Wiki 

C’est joli une étoile de mer. Mais ça peut avaler, en sortant leur estomac, comme en vampirisant leur proie, un épave de requin, de monstres arctique cadavré au fond de la mer.

Il n’y a pas de différence entre une étoile de mer et un hôtel 5 étoiles: 5 étoiles. Ni, non plus, avec la politique vampirisante de tous les G, attablés avec leur bouteille d’eau de plastique.

Si une flopée d’étoiles de mer peuvent avaler un cachalot – et qu’après il ne reste plus rien de la proie- nous devrions pouvoir ingurgiter ces monstres à l’âme plus tiède que les glaçons du bar La Trimouille.

Depuis le « commencement du monde », c’est comme ça. Il n’y a rien de changé. En 1660, quand les britanniques créèrent des villes en Amérique du Nord, des amérindiens, voyant saccager leurs terres pour des plantations de tabac, dirent aux « blancs »:  » Mais les animaux fuient la forêt! De quoi allons nous nous nourrir? ». Le « blanc » ne répondit pas  ( ou le roux 🙂 ) … Il continua de raser les forêts.

Alors les amérindiens, pacifiques, allèrent dix fois rencontrer les blanc-roux pour leur dire qu’ils voulaient vivre en paix. Le roux-blanc déclama alors les amérindiens ennemis du « progrès »: un prime pour un abat. Comme les coyotes qui mangent les poules.

Les amérindiens Choptanks furent donc déclarés « terroristes avant la lettre ».

Et c’est comme ça, aujourd’hui, qu’après des siècles et des siècles, les descendants des grands développeurs sont comme les étoiles de mer: plus vous êtes en état de cadavre , plus ils s’acharnent à vous ronger jusqu’à la moelle. Peau, os, impôts, dettes, armements

Maintenant, savants, puisant dans tous les petits cerveaux-infantilistes, rêvant d’être une étoile de mer, suçant l’intelligence humaine au profit des CIE sans pays, ils font du pétrole à partir de l’eau. Par le biais des universités…

Ouah!

Gang de schistes!

Si la Terre était un ballon, que vous la dessouffliez, et qu’elle se retrouve à plat, on finira par tomber au bout comme le vieux concept du moyen-âge. En fait, on arrive au bout… Il n’y a plus de nouveau monde à découvrir. Alors, il y a ceux qui existent, moi, nous, vous, citoyens, sucés par les étoiles des G-8 et G-20. Et nous les payons pour nous détruire.

Les « athées » n’ont jamais eu autant de « dieux ».

À force de « croire » et de ne rien faire, nos dieux vont détruire ce que la Vie a créé.

Le diable s’est drapé de rouge, bien mielleux, artificiel, blanc-roux, javellisé, trempé dans entourloupette du vote et de la démocratie.

Tout est beau! Nous n’avons plus faim… Nous allons crever les dents blanches… Mais assoiffés et affamés.

Une auto ne mange pas… En Alberta, elle prend l’eau que nous buvons, les poissons que nous mangeons…

Gaëtan Pelletier

août 2013

La première carte détaillée de la baie de Chesapeake date de 1612 et est établie suite à une expédition d’une douzaine de personnes menée par le capitaine John Smith (alors installé dans la colonie de Jamestown) en 1607 et 1608.

La Baie fut le berceau de l’esclavage aux États-Unis, la disposition des lieux étant favorable aux immenses plantations de tabac de Thomas CulpeperWilliam FairfaxWilliam BerkeleyFrances Berkeley ou George Washington.

(***)

Dans les années 1970, la baie connaît le triste privilège d’être le premier endroit de la planète déclaré marine dead zone, à savoir où l’hypoxie (manque d’oxygène) des eaux est tel qu’aucune vie ne peut s’y développer. De grandes surfaces d’algues se forment, empêchant la lumière du soleil d’atteindre le fond des eaux. La perte de toute vie végétale a eu un lourd impact sur la faune maritime.

Chesepeake 

P.S.: Chesepeake signifie « bonne zone de pêche ».

Que le poisson continue de voter pour toutes les étoiles de mer…

Si vous cliquez pour agrandir la carte de Chasepeake, vous allez mondialiser votre ordi et votre esprit. Chasepeake nous attend… La carte n’est qu’un pixel du « monde » à venir… 

Gaëtan Pelletier

L’État-Dracula

C’est « beau » de se faire saigner par des seigneurs à canines. Le salariat n’a plus rien à offrir à ses sujets. Surtout pas sur le plan humain…

On aimerait que la vie soit un petit mot doux, mais c’est devenu un cri misérable à travers le chant du monde. En vieillissant, on devient tous un peu philosophe… Pourvu qu’il y ait de la graine de philosophe en partant. Je me souviens de mes 16 ans. On ne change pas… Surtout si on est de ces gens prêts à tout pour vous vider de votre sang.

On ne devient pas bon par choix, on devient bon parce qu’on n’a pas le choix. Et si certains ne le sont pas, ils sont les enfers des autres. C’est un peu sartrien, mais ça l’est davantage quand un humain travaillant pour une corporation à « dentition élevée », sorte de corbeau charognard, place tout son être dans des ambitions matérielles  ou autres  en vidant le sang de tous ceux qui lui ont apporté « son » (sic) bien être. Pas rassurant!… C’est l’envers de l’humanisme. L’envers de ce que certains nomment « dieu ». L’envers de tout.

En fait, nous voilà avec des Dracula-nazis: plus personne n’a de responsabilité envers les autres dans ce charabia d’organisations boursouflées. Les exécutants ne seront jamais responsables, ni les dirigeants. Tous fondus dans la marmites et passés à la vitesse d’un « blender » . On ne reconnaît pas la carotte… Comme on ne reconnaît pas un exécutant bien payé.  Qui ne veut surtout pas se faire reconnaître.

***

Il y a quelques mois, un neveu atteint de cancer, et dans un état plus que critique a dû demander de l’aide à l’État. Ils lui ont demandé de venir signer ses papiers pour « vérifier » s’il était vivant. Il leur a téléphoné de l’hôpital disant qu’il ne pouvait aller signer les papiers, étant en phase terminale. Pas d’aide… Car pas de signature.  Il tente une seconde fois sa démarche. On lui répond la même chose, mais il est dans le coma. Les employés n’ont pas de « plan B » pour se genre de situation. Ce qui fait l’affaire de l’État.  Atteint de deux formes de cancer rares, des équipes de médecins se sont reléguées jour et nuit pour « étudier son cas ». Ce qui a coûté à tout le monde la somme dépassant des millions de dollars.  Mais pas un sous pour lui qui devait continuer de payer son loyer. Et bien avant son hospitalisation , car cela durait depuis des mois. Atteint d’une légère déficience intellectuelle – selon les « normes » du ministère – et d’une faiblesse telle qu’il ne pouvait se déplacer, on a insisté pour sa signature. 

Une fois décédé, les équipes de médecins, intriguées, on demandé à la famille s’ils pouvaient effectuer des autopsies, sans préciser qu’il s’agissait de recherches médicales. Le corps aurait été remis au bout de six mois…  Sa mère de 80 ans a refusé. Elle même malade… Et désireuse de voir enfin son fils délivré, mais de faire enfin son deuil.  

S’il avait « survécu », on lui prévoyait un séjour à l’hôpital d’au moins six mois et sans certitude que son cerveau n’avait pas été atteint par un grand nombre de chimiothérapie et d’une tentative de greffe qui avait échouée et d’un coma prolongé. Greffe qui consistait à « le vider de son sang » et repartir son système à zéro comme on repart un ordinateur.  Ce devait être une méthode intelligente pour « guérir » un malade au futur sans futur. On lui avait tout expliqué avant: « On va t’endormir pour ne pas que tu souffres ».  On l’a endormi mais ils ont eu raison: il ne souffre plus. Le corps était plus intéressant que ses émotions. C’était mieux qu’une souris de laboratoire… Du complexe. De « l’humain »… De la structure complexe… 

Michel, qui m’avait dit un jour rêver d’avoir une femme, des enfants, bref, d’avoir une vie « normale », n’avait pas pu réaliser ses rêves bien banals selon les certains critères.  Il adorait conduire des camions et s’était trouvé un travail. Il vivait même prospère dans un appartement qu’il  avait orné d’un bureau  « de ministre ».  Et pour le reste, il avait trouvé un jour un chat errant qu’il avait baptisé Ernest. Ernest était si charmant que la dame qui l’avait gardé pendant plusieurs semaines se refusa de le faire euthanasier. Elle qui s’occupait d’élever des animaux rencontra un Ernest qui adorait les chats, les humains, les chiens… 

Ma fille a trouvé une famille pour le chat… Et la dame respire enfin! 

P.S.: On ne meure pas d’aimer, on meurt au moment où l’on devient indifférent… Et les morts ne peuvent continuer la beauté de la vie, des êtres, de TOUT de qui est vivant…

gp

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Michel

Le débarras des humains

Pour Steve Wozniak, le futur de l’It est effrayant

« Il ne fait aucun doute que les ordinateurs vont prendre le relais de l’Homme », a déclaré Steve Wozniak dans une interview accordée au journal Australian Financial Review. Et le co-fondateur d’Apple ne semble guère se réjouir de cette perspective.

« A l’instar de gens comme Stephen Hawking et Elon Musk (fondateur de Tesla, notamment, NDLR), je suis d’accord que le futur est effrayant et très mauvais pour les gens. Si nous construisons ces appareils pour s’occuper de tout à notre place, ils penseront finalement plus vite que nous et se débarrasseront des humains lents pour diriger les entreprises plus efficacement. »

L’ordinateur quantique, futur ennemi ?

La défiance sur l’avenir de la société face aux évolutions numériques continue donc de se propager chez les personnalités de l’industrie informatique et scientifique. Au-delà du scientifique de renom et du cofondateur de Tesla évoqués par « Woz », Bill Gates s’inquiète également du futur que nous prépare les machines, ordinateurs et robots, quand elles seront dotées d’une intelligence artificielle digne de ce nom.« Je suis dans le camp de ceux qui s’inquiètent du développement d’une super intelligence », déclarait l’ancien patron de Microsoft sur Reddit.

Une analyse que rejoint Steve Wozniak qui pense que tant que les processeurs seront conçus à partir de silicium et limités dans leurs capacités d’évolution de miniaturisation des composants par la loi de Moore (qui pourrait être atteint en 2020), l’être humain gardera le contrôle des machines. Mais il risque de le perdre avec l’arrivée des ordinateurs quantiques. Alors que les ordinateurs traditionnels fonctionnent en mode binaire (0 ou 1), l’ordinateur quantique s’appuient sur les qubits qui peuvent prendre la valeur de 0,1 et 0-1 en même temps. Ce qui devrait démultiplier leurs capacités de calcul.

Une espèce supérieure à l’Homme

Si aujourd’hui l’ordinateur quantique est loin d’être opérationnel, nombre de projets scientifiques y travaillent. Tant chez Google, que Microsoft ou Alcatel-Lucent. « J’espère que nous y parviendrons car il s’agit d’une exploration scientifique. Mais au final, nous pourrions créer une espèce qui sera supérieure à nous », s’inquiète l’ingénieur désormais Chief scientist chez Primary Data. « Serons-nous des Dieux, des animaux de compagnie ou des fourmis faciles à piétiner?? », s’interroge l’homme face à cette hypothétique future espère supérieure tout en précisant l’ignorer.

Au-delà des inquiétudes sur le futur, Woz a abordé plusieurs sujets plus contemporains dont celui de la voiture, électrique et connectée. Si l’employé d’honneur qu’il reste au sein de Cupertino déclare ignorer tout des intentions d’Apple en la matière, il estime que le groupe a tout intérêt à investir ce marché au-delà de CarPlay, la solution applicative embarquée sur les tableaux de bord des véhicules. « Il y a énormément d’entreprises qui travaillent sur les voitures électriques en ce moment et il y a encore plus qui œuvrent à la création de véhicules autonomes, c’est l’avenir et il devrait être immense… il y a tellement de potentiel et c’est le territoire idéal pour une société comme Apple. » Cupertino est visiblement sur les rangs. Elon Musk a récemment déclaré qu’Apple cherchait à débaucher certains des employés de Tesla. En février dernier, le Wall Street Journal rapportait qu’Apple pourrait commercialiser ses propres véhicules électriques dès 2020. Wozniak sera-t-il prêt à embarquer dans un véhicule conduit par une espèce supérieure??

silicon.fr

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Pourquoi une pomme des années 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui

Pomme

 

Mordre à pleines dents dans une pêche et avaler… de l’eau sucrée. Manger toujours plus, pour se nourrir de moins en moins. Tandis que, dans les pays développés, nosapports en calories augmentent, la plupart des aliments non transformés que nous consommons – fruits, légumes et céréales – deviennent des coquilles vides sur le plan nutritionnel. Une dizaine d’études d’universités canadiennes, américaines et britanniques, publiées entre 1997 et aujourd’hui, font état d’une dégringolade de la concentration en nutriments dans nos aliments. Ces travaux résumés dans l’étude « Still no free lunch » de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute confirment l’essor de la « calorie vide » : grasse, sucrée, mais inutile pour la santé. Même dans les aliments réputés sains, vitamines A et C, protéines, phosphore, calcium, fer et autres minéraux ou oligo-éléments ont été divisés par deux, par vingt-cinq, voire par cent, en un demi-siècle. Pour retrouver les qualités nutritionnelles d’un fruit ou d’un légume des années 1950, il faudrait aujourd’hui en manger une demi-cagette !

Vitamine C : une pomme hier = 100 pommes aujourd’hui

Hier, quand nos grand-parents croquaient dans une transparente de Croncel, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os. Aujourd’hui, les supermarchés nous proposent des bacs de Golden standardisées, qui ne nous apportent que 4 mg de vitamine C chacune, selon Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII. Soit cent fois moins. « Après des décennies de croisements, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif », déplore ce militant pour la préservation des semences anciennes.

Vitamine A : une orange hier = 21 oranges aujourd’hui

Précieuse pour notre vue et nos défenses immunitaires, la vitamine A est en chute libre dans 17 des 25 fruits et légumes scrutés par des chercheurs canadiens dans une étude synthétisée pour CTV News. Le déclin est total pour la pomme de terre et l’oignon qui, aujourd’hui, n’en contiennent plus le moindre gramme. Il y a un demi-siècle, une seule orange couvrait la quasi-totalité de nos besoins quotidiens – les fameux AJR (apports journaliers recommandés) – en vitamine A. Aujourd’hui, il faudrait en manger 21 pour ingurgiter la même quantité de la précieuse vitamine. De même, une pêche des années 1950 équivaut à 26 pêches aujourd’hui.

Fer : la viande en contient deux fois moins

Au début de la chaîne, il y a la céréale. Blé, maïs et soja sont aujourd’hui plus pauvres en zinc, en cuivre et en fer qu’il y a cinquante ans. Appauvries par des décennies d’agriculture intensive et de sélections variétales, ces céréales réapparaissent dans l’auge de nos bêtes, qui, par répercussion, se trouvent moins bien nourries que leurs ancêtres. En bout de chaîne, l’animal devenu steak apportera moins de micronutriments dans nos assiettes. Tel est l’effet domino identifié par le chercheur américain David Thomas. Dans son étude [1] publiée dans la revue Nutrition et Health, il constate qu’à poids égal un même morceau de viande apporte deux fois moins de fer qu’un demi-siècle auparavant. Or, celui-ci sert à l’élaboration. Autre dommage collatéral : le lait « a perdu ces acides gras essentiels », déplore Philippe Desbrosses. Des acides essentiels à nos membranes cellulaires, notre système nerveux et notre cerveau. Naturellement présents dans l’organisme en très petite quantité, ils doivent nous être apportés par l’alimentation.

Calcium : quatre fois moins dans le brocoli

Mauvaise nouvelle. Si le brocoli figure sur la liste de ces légumes que vous ne consentez à avaler qu’en pensant à votre santé, vous n’avez pas fini de grimacer. Alors que ce chou venu du sud de l’Italie contenait 12,9 mg de calcium – allié de la construction osseuse et de la coagulation du sang – par gramme en 1950, ils n’en renfermait plus que 4,4 en 2003, selon une étude de l'[université du Texas], soit quatre fois moins. Si vous comptiez sur lui pour compenser la carence en fer de votre steak, c’est également loupé. Il vous faudrait en mettre six fois plus dans la soupe pour obtenir les mêmes bienfaits que par le passé. Sur les 25 légumes étudiés par l’équipe de recherche canadienne, 80% ont vu leur teneur en calcium et en fer décliner.

Le bio est-il une solution ?

Les facteurs de ce déclin sont multiples. Des sols plus pauvres, des végétaux cueillis trop tôt, des traitements de conservation plus fréquents, des croissances plus rapides dopées par les engrais et une réduction du nombre de variétés, sélectionnées pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance… Autant d’éléments imputables à une quête de meilleurs rendements. Résultat, « pour le maïs, le blé et le soja, plus le rendement est important, plus le contenu en protéines est faible », note Brian Halweil, dans son étude. Même schéma pour les concentrations de vitamine C, d’antioxydants et de bêtacarotène dans la tomate : plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue.

A contrario, « l’agriculture biologique peut contribuer à inverser la tendance », indique Brian Halweil dans son étude. De fait, à conditions climatiques équivalentes « les aliments bios contiennent significativement plus de vitamine C, de fer, de magnésium et de phosphore que les autres ». Le chercheur met pourtant en garde : « Si les agriculteurs bios développent un système riche en intrants avec des rendements comparables aux exploitations conventionnelles, le bio verra son avantage nutritionnel s’éroder. » De même, si les produits bios sont cueillis avant maturité, ils sont finalement moins riches en nutriments que des produits mûrs de l’agriculture traditionnelle. Seule stratégie pour remettre de la vie dans son assiette : choisir des aliments mûrs, produits de manière non intensive et partir à la chasse aux variétés oubliées. Une épopée.

Retrouvez toutes les études ici :
L’étude canadienne synthétisée pour CTV News
L’étude « Still no free lunch », de Brian Halweil, chercheur au Worldwatch Institute
[L’étude de l’université du Texas]
L’étude américaine de l’université du Minnesota sur le blé
L’étude du chercheur américain David Thomas publiée dans la revue Nutrition et Health
L’étude de l’université du Texas sur les rendements

terraeco.net

Ces remèdes miracles [publicités douteuses d’antan]

Gaëtan Pelletier

De tous les temps, les publicités ont été trompeuses. Le passé nous dévoile le présent… Elles ne sont pas mieux aujourd’hui, mais plus « techniques ». Quoique sous la « foi » de la « science ». Toujours la science… Le grand cartésianisme des esprits étroits, fondus dans la masse d’informations. 

La grande religion de l’avoir, du bien être, de la santé… Pour l’éternité 

Chaque problème de santé et imperfection (ou presque) avait son remède

On aimait la gente féminine dodue, vraiment dodue.

Un buste… Alerte à Malibu…

Un petit coup de gin avec ça?

– Pour remonter le système

-Pour détendre les nerfs, après le théâtre, le bal, une promenade en voiture, ou toute autre fonction sociale…

Pris au coucher, il assure un sommeil réparateur… Avec un peu de sucre

– Le même traitement s’applique au mal de dos et aux autres indispositions féminines… 

À se demander ce que Big-Pharma, avec sa multitude de chercheurs, a fait de mieux.

Le vin du vieillard 

Et maintenant les cheveux… On peut vous le prouver…

La pilule miracle. On en rêve encore…

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