Le rat politique

Rat

 

 

Avant propos: Cette étude n’a rien à voir avec des personnages existants ou ayant existé ou qui existeront.

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Étude menée avec une équipe de travail composée de ma consœur,  la  Dr Hilary Sukapipe, chercheuse à Columbia, et du psychiatre    le Dr Gilles  Matlousse. 

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Mon équipe et moi avons procédé à l’étude du comportement d’un rat placé derrière un bureau. Cette étude s’est échelonnée sur une période de 3 ans.

Au tout début, nous avons attelé à une petite  turbine électrique qu’il activait  courant sur un rouleau. Au bout de 2 jours, le rat, en sueurs, a commencé à se demander qui pouvait bien tirer profit de la turbine. Nos collègues et moi étions  abasourdis. Nous  lui donnions de l’eau et de la nourriture, mais rien de plus : pas de  flat TV  screen ni musique , ou le loisir de loucher les petites de Star Académie.

– What the hell is going on here? S’exclama le rat. ( On ne lui en demandait pas tant).

Le rat, au bout de son rouleau, débarquait de son travail le soir pour aller suivre des cours à l’université. Il obtint un Bacc.  en administration en faisant des copier-coller d’articles picorés sur le net, ou des copier-coller de bouches à Bush.  Bien qu’épuisé, il ne se laissa pas abattre et se mit à ingurgiter des substances pour ne pas dormir et d’autres pour dormir.

Il présenta un  CV, et obtint rapidement  un emploi de DG pour la firme Pub Inc. qu’il racheta quelques mois plus tard.  Il se rasait le poil tous les matins, et  se lynchait plaisamment d’ une cravate bleue ou rouge pour aller travailler. Inutile de plaider davantage sur la capacité d’adaptation des rongeurs…

Un jour, nous lui glissâmes  une pile de dossiers. Il  il passa  des heures à les ronger. Mais au bout de quelques jours, se rendant compte de son pouvoir, le rat se mit à travailler vraiment : il fit  des réunions, se mit à rédiger des communiqués  puis à donner des ordres à des subalternes, les TDR ( Tourneurs de roues).

Après quelques réussites, il se produit un phénomène singulier : le rat devint ambitieux et sournois.  Il soudoya deux ou trois autres rats du même acabit.  Finalement comme échappatoire à l’impôt il créa une une Cie à numéro : THE 3.14.16. C’est ainsi qu’il se créa un cercle…

Je décidai de prendre des notes afin d’élaborer mon article :

Il arrive souvent que les principes utilisés en dosimétrie interne proviennent d’études effectuées « à des fins pratiques » sur des animaux de laboratoire. Les données ainsi acquises peuvent être extrapolées aux humains; dans certaines circonstances, cette extrapolation requiert pour ainsi dire un acte de foi. Les résultats de notre étude indiquent que la portion du cerveau  la plus sensible aux effets néfastes de l’argent est le tubule proximal.

Notre cobaye se mit plus tard à parler de  de rendement et de «qualité totale».  Ce qui signifie en langage d’opération de gestion  que sur une chaîne de montage où l’on fabrique 1000 boulons à la minute, il s’en perdrait 5%. Ce qui au bout de cent ans – le rat l’avait calculé – la Cie perdrait $123,233.13. Il prit donc les mesures nécessaires afin d’éviter ces pertes. Puis, pour se faire pardonner, il érigea un temple pour les disciples du l ibre-échangisme.

Le rat eut l’idée de récompenser  ses employés en leur donnant un titre. Le balayeur acquit le titre de  Détrusologue. À partir de ce moment, les rats se mirent à fonctionner comme des humains.

Quand un rat ne réussissait  pas, il était  renvoyé et traité de  rat-é.

Ceux qui continuaient, malgré l’effort qu’on leur demandait, avaient droit  aux anti-dépresseurs, à l’acupuncture, et au psy.  Certains  s’adonnaient aux cartes et au bingo, à la pétanque ou à la loto.

Au bout de quelque temps, grâce au cercle qu’il s’était formé,  et des contrats obtenus par sa firme Pub Inc., notre rat fut  promu au rang de haut fonctionnaire.

Il se bonifia d’ une île fiscalo-paradisiaque , une villa en Argentine, et une maison de campagne à Pohénégamook,  ainsi qu’un  vieux presbytère en ruine à Saint-Bernard-du-Déluge.

Je pris note, afin  ne pas oublier :

Cette dualité Sciences de la Matière / Sciences du Vivant se retrouve par ailleurs dans les trois équipes de l’unité, ces équipes étant également de composition pluridisciplinaire. Le laboratoire poursuit ses efforts, en coordination avec les autres acteurs en vue de structurer un plateau technique RMN de neuroimagerie au bénéfice des recherches en neurosciences cliniques, biologiques et cognitives. Autre méthode d’imagerie in vivo, l’imagerie optique (microscopie confocale bi-photonique) est développée en parallèle sur une plate-forme dédiée, dans le cadre des études in vivo sur le petit animal.. (Kali Fourchont)

Poursuivant notre étude nous offrîmes au rat  un compte de dépenses. Il ne tarda pas à voyager en jet, à mâcher  de la gomme, bref, à ronger le peuple.

Pour faire bien, il se mit  au golf. Ses ancêtres  avaient  vécu dans un trou pendant des années : il eut  le sentiment de retourner chez lui à toutes les fois qu’il propulsait une balle.

Voyant que tout allait bien, nous avons glissé un agent secret  dans son entourage. L’agent ( il est secret, donc on ne peut pas dire son nom) , .008,  se rendit tôt  compte que le pisté  sniffait une substance étrange tout en buvant du cola. Or, il est indiqué clairement dans un article de M. Cardéno les effets néfastes d’une telle addiction  :

The kinetic mechanism of rat liver hexokinase D (glucokinase) was studied under non-co-operative conditions with 2- deoxyglucose as subst-rate, chosen to avoid uncertainties derived from the co-operativity observed with the physiological substrate, glucose. The enzyme shows hyperbolic kinetics with respect to both 2-deoxyglucose and MgATP2-, and the reaction follows a ternary-complex mechanism with Km = 19.2 +/- 2.3 mM for 2-deoxyglucose and 0.56 +/- 0.05 mM for MgATP2-. Source  Désolé pour l’anglais, et pour les intéressés, il y a un format PDF ) 

Le  rat périclite, comme il est clairement  indiqué dans l’article.

La chute

Un jour, en ouvrant la porte d’une  toilette publique pour aller pisser, le rat se retrouva en face d’une dizaine de camé-rats. Il fut alors traîné en court  et parut devant une commission d’enquête. On passa au beigne fin : il s’était fait remonter une narine en plastique et monter une marine de  bateaux.

On découvre alors qu’il avait  vendu de la pub à ses amis golfeurs.

Il passa alors 3 jours  à une commission d’enquête, buvant de l’eau du Maine embouteillée au Chili par des Kardachèques  pauvres et sales qui n’en avaient pas pour se laver et n’avaient pas le droit d’en boire.   On fit la preuve que le rat  était vêtu d’un complet contrefait faussement griffé. (Made by Ankit , 12 ans)

-Bof! Rétorqua-t-il. La moitié de l’argent en circulation vers les années 1850 aux U.S.A  était contrefaite.

– Mais nous ne sommes plus en 1850, lança un membre du comité.

– Non! Aujourd’hui, on ne la voit plus. L’argent, comme le F-35, est devenu furtif. Il est crypté …

Il avoua  son «crime» et fut  condamné à deux ans moins un jour de travaux communautaires : nourrir 24  chatons et vider leur litière. Tous les chats moururent noyés « dans un gros verre d’eau », plaida l’avocat. On lui confia alors un perroquet. Il l’éduqua si bien que le perroquet fut élu.

Que faut-il conclure de tout cela.  Je vais affiner les conclusions de  l’article d’un confrère ,  Ramousse R.

http://www.cons-dev.org/elearning/ethic/EA8.html

Or, certaines manipulations expérimentales n’ont pas le même effet suivant qu’elles sont appliquées à un rat « naïf », qui est confronté pour la première fois avec l’intrusion d’une souris dans sa cage, ou à un rat « non tueur » confirmé qui s’est familiarisé avec la présence d’une souris dans son environnement, ou encore d’un rat « tueur » qui a une longue expérience du comportement d’agression interspécifique et de ses conséquences. En effet, la souris n’a pas la même signification pour les trois type de rats.

Monsieur Ramousse veut dire qu’un simple citoyen est comme une souris en face de plusieurs type de rats. Ça dépend toujours pour qui on vote. Mais le choix est toujours entre plusieurs types de rats.

Gaëtan Pelletier

Cordonnier lassé

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Sources :

J’avoue les avoir trafiquées:

COLA and Liver, by . J.R. Rollskin. A study of a young man with round glasses driving a broom at school over a cooco’s nest.

M. Lim Zamorato, B.L. Traky, J. M. Zoolinski, R. Fullhammer, K. Cacapello, G. Moodie Blue, D.P. Meyerhof.

(1998). Assessment of the effect on money on rats and monkeys.

Behaviour of non- isolated rat and human red blood cells upon hypnotic-dialysis encapsulation of carbonic anhydrase and nostril power. . Alvarez F A, Tejed MC, Diaz JC Phd.

La boucherie planétaire

Bundesarchiv Bild 146-1968-101-20A, Joseph Goebbels.jpg

À se demander si l’homme, le salarié, n’est pas devenu le format d’esclave le plus astiqué de l’Histoire. C’est une pièce saignante, une nourriture pour l’engrangement de la richesse. L’économie est le triomphe. En même temps que le dieu et le diable, tous mélangés en un seul concept.

La terreur heureuse du matin fou, quand on prend le train ou le métro pour aller se faire saigner et déverser son sang dans les multinationales crasses. Ils n’ont faire de l’humain. Jadis, on s’usait les doigts au travail. Et encore aujourd’hui dans certains pays. Les enfants s’usent les doigts avant qu’ils poussent.

Le travailleur est une pièce à bouffer pour le grand trésor des « un cas ». Minés jusqu’à la moelle, avec sa misère acceptée et incompréhensible, car sans choix que celui d’être un usiné, classé grand ou petit dans l’ordre de « choses » de cet univers de boucherie, la peur s’est installée. L’effroi du lendemain court. Il est « managé » sans ménage. Et on porte sur le travailleur le grand déclin des sociétés dites développées.

Le « bonheur » est maintenant un chapelet d’avoirs. Les Goebbels sont intégrés dans toutes les structures de cette mondialisation.  Mais on continuera, car la démocratie de l’avoir est, hélas, sans choix.

Mais qui donc connaît le Dr. Gobbels? Mais qui se rend compte des corsets qui étouffent de par le contrôle inconscient des pubs et des grands rêves des mégalomanes certifiés?

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Par un de ces matins, l’été dernier , je suis allé arroser les plants de tomates du jardin, la laitue,  les fèves, et je les ai baptisées avec de l’eau pour qu’ils poussent. Qu’y-a-t-il de plus important que de se lever un matin, boire un café, s’habiller à effrayer les oiseaux et admirer le ciel? Nous avons assassiné la chance de vivre simplement et d’être, d’une certaine manière, heureux. Dans ce monde de « matière », la misère existe. Ne porter que son corps chargé d’eau en est déjà une. Les relations humaines, elles, sont devenues de plus en plus difficiles. Chacun est devenu avocat et juge de l’autre.  Pis encore, le prêcheur de la télé est un économiste. C’est la nouvelle prêtrise d’une laïcité qui écourte l’existence à cette infime aventure terrestre.

Si on ne croit plus à « rien », ce n’est pas parce qu’il n’existe pas une aventure des âmes-dieux dans cet univers. C’est qu’on vous la tue.  Ce fut-là deux siècles affolés de guerres qui ont finalement menés à une division encore plus scalpelisée. Les uns contre les autres. Les groupies. Ils n’ont plus de pays, ils ont un emploi.

Nous sommes en train de couler par le fendillement de la coque d’un petit navire: le corps. Voilà que le moteur central, le cerveau, a pris toute la place. Et  c’est lui qu’on arrose de par toutes les pseudos trouvailles pour rafistoler le navire social.

Dans le grand jardin, tout délimité par les formes de possession, ce qu’il aurait fallu arroser, c’est la belle simplicité et prendre soin de l’Eden et de ses habitants. Hélas! On a choisi la voie la plus obscures: compter, chiffrer, calculer, produire à grande échelle, etc.

En novlangue, cela se passe ainsi: « Vous êtes des nôtres. Allez et dépensez en vous joignant aux plaisirs des riches ».

C’est la course à la richesse systémique qui a créé la pauvreté actuelle. Et nous n’avons pas fini d’être pauvres. Ce n’est que le commencement.

Gaëtan Pelletier

Les jointures

voulx: Mac Blondie

Elle ferait un bon scénario de film catastrophe. Dans une étude de l’UniversitéAnglia Ruskin (Angleterre), des scientifiques ont estimé que la civilisation allait s’effondrer d’ici trente ans, en raison de pénuries alimentaires catastrophiques, si rien ne changeait. À travers le projet «Global Ressource Observatory», l’étude, qui est soutenue par le Bureau des Affaires étrangères britannique, prétend être «un appel à réfléchir» et tente de prouver que notre monde actuel n’est pas durable.  Paris Match 

C’est bien possible… On aura trop investi sur les « jointures ». Des jointures qui volent, des jointures qui crachent des balles, des jointures atomiques, des jointures de couteaux. La violence est dans le sang  millénaire… Mais aboutée à la technologie, nous en sommes là où nous en sommes. Et la violence n’est pas que dans les armées, elle est dans la la grande bataille économique. Les jointures, c’est le reflet de chacun d’entre nous.  Le sang du cerveau qui s’en va vers les mains…

Les jointures… Dire que ce sont elles qui ont façonné les civilisations. Dire que ce sont elles qui ont subi les massacres de entrepreneuriat fabrique d’esclaves et de pays qui garde le citoyen-sardine dans sa boîte.

Maintenant, on rampe comme des bébés qui marchent à quatre pattes devant la grandeur qui nous a cloués au travail. Le problème est qu’on nous a appris à ne plus travailler ensemble mais pour quelqu’un ou un numéro de compagnies. On nous a appris « l’intérêt personnel ». L’individualisme.

Diviser pour ne plus coopérer. On ne peut pas travailler pour « quelque chose ». On ne travaille que pour quelqu’un.  En éloignant tous les « quelqu’un », on nous a défibrés. Alors, on attend que le sort du monde se règle par une organisation quelconque.  Et on nous a noyés dans des organisations. Et on nous a fait croire que seules celles-ci pouvaient nous conduire à la réussite.

Et si nous continuons à travailler pour quelque chose, on finira par n’être rien.

La guerre, la violence ont pu détruire bien des villes, des pays. Mais cette nouvelle violence feutrée détruit l’essence de ce que nous sommes. Bien enfoncée dans nos êtres… Soumis à une machine énorme et efficace.

La Terre est une jointure en sang…

gp

La magie étatique

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Peu importe ce que l’on fasse comme métier. S’il en existe encore. Car, en fait, nous participons tous à la grande tuerie mondiale en adhérant à toutes les falsifications politiques et des hommes d’affaires qui n’ont qu’un but: esclavager. Et une fois dépouillés  de tout ce que la Vie nous a réellement donné, nous n’avons plus de pouvoir sur rien. L’illusion est de croire que nous en avons. En fait, nous payons des aumônes à tous les petits mensongeurs qui font croire à la grandeur de tout ce qui es « BIG ». 

Nous sommes les soumis des soumis. Alors, le sens même des grandes causes finit par perdre tout sens. La seule cause est soi, et le seul moyen de défibrer cette monstruosité planétaire est par soi. 

Quand quelqu’un meurt, c’est une mémoire qui s’en va. Et c’est ainsi que l’Histoire, ses racines, sont oubliées. Et plus s’accentue cette vitesse vertigineuse de vivre dans une forme de surexcitation permanente, plus nous participons à ces vrilles toujours plus rapides. 

La vie, filtrée par l’État, abandonnée à l’État, comme si nous avions besoin d’un père pour nous dicter nos vues, nos visions, nous achetons vues et visions de l’État. 

Nous sommes simplement les spectateurs d’une magie des dirigeants qui applaudissons la brillance de nos chaînes. 

C’est l’ère de l’esclave  à « luxure contrôlée ». 

Gaëtan Pelletier 

Le chant retrouvé

Parallel universe, Photographer: Aleksandr Karasev

Cette nuit,  je serai tes yeux,  
Toutes les couleurs de ce  monde
J’aurai  des doigts à tisser  des toiles
Sur ta chair et ton âme, fabrique à voiles  

 

Ce soir,  tu seras mon regard
Je me ferai un lit au creux de ta main
Endormi, emmêlés de nos auras d’alors  
Ce soir tu seras mon âme, et l’or  

 

Quand sera fini, le cauchemar
De la chair, des retards
Je couperai des arcs-en-ciel
Entre l’eau et la lumière…
 
Ce soir, le temps n’aura  pas de mur
Pour embrasser  le chant des murmures  
Et la chanson s’écrira  doucement
L’un parole, l’autre siffle le chant
 
Ce soir je n’attends rien, comme toujours
Que le seul lit de ma main dans ta main
Un coucher de soleil en ton âme,  couleur  d’amour  
Côte à côte, sur un sofa élimé, chaud comme un four  
 

 

Gaëtan Pelletier
Circa ????

Le retour du « péril jaune »

INTRO

Cet article avait été placé en 2011 sur Agoravox. Le retour « du péril jaune »

Douze ans sont passés depuis. Ou presque…  Je passais pour une sorte d’hurluberlu en annonçant la montée en flèche de La Chine. En ces douze année, on ne pouvait imaginer un tel essor. Il est connu que pendant toutes ces années la Chine a procédé à des investissements dans tous les secteurs d’économie, d’affaire, de High-tech, etc. Bref, la Chine achète tout: terres, investissements immobiliers, mines,tous les secteurs y passent. Finaude, elle savait qu’il fallait acquérir un pouvoir économique et ainsi transiger avec quelques pays « dissidents » afin de devenir la première puissance mondiale. L’art de la guerre, c’est ça.

Le volume des investissements directs étrangers (IDE) en Chine a augmenté de 28,7 %, en glissement annuel, au premier semestre de 2021, à 607,84 milliards de yuans, soit l’équivalent de 90,96 milliards de dollars.

Le ministère chinois du Commerce a déclaré mercredi, que l’industrie des services et le secteur technologique se plaçaient à la tête de la hausse des investissements directs dans le pays, selon l’agence de presse Xinhua. Source

Et la Chine continu sont ascension, ses plans, dans des manoeuvres géopolitiques prudentes sans toutefois renier son but.

Selon certains économistes, le Yuan numérique remettra en cause la domination du dollar dans les règlements commerciaux internationaux au cours des dix prochaines années. La Chine étant l’un des plus grands pays commerçants Immediate Edge, le Yuan numérique remplacera peu à peu le dollar pour les achats en Chine.

Équinoxe 

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Gaëtan Pelletier

Le péril jaune (Yellow peril) est défini à la fin du XIXe siècle comme le danger supposé que les peuples d’Asie vont surpasser les Blancs et gouverner le monde 1Wikipedia

 

Les craintes de l’Amérique 

Et là où la Chine fait encore plus peur c’est sur sa volonté de renforcer son arsenal maritime. Selon le Département de la Défense US, la Chine tente de développer des missiles antinavires capable de frapper les porte-avions. Et ce n’est pas tout puisque la Chine a également amélioré ses systèmes de radar, accru sa flotte de sous-marins d’attaque et renforcé sa flotte de navires de guerre. Le premier porte-avions chinois a réalisé des essais il y a une dizaine de jours.


Les américains rappellent aussi que les cyberattaques dont ils ont été victime provenaient du territoire chinois. Source, août 2011

En 1960, ce qui faisait le plus peur, c’était la menace que la Chine puisse devenir une   puissance guerrière.  Les chinois se transportaient à bicyclette, – les rues de Pékin en étaient  remplies – mais la population était à près de 700 millions. De quoi faire une armée…

Aujourd’hui, la population  a doublé…

Pendant que les États-Unis pillaient la planète, la Chine s’industrialisa au point d’étouffer dans une pollution néfaste,  dans une révolution lente et  assurée. Elle devint une puissance économique.   La Chine s’est développée par le copier-coller.   Copier et améliorer.

Elle est maintenant en train d’aspirer  les technologies de la Russie et des États-Unis. Non seulement par copier-coller, mais par l’espionnage. Il en coûte  moins cher d’acheter les plans d’un espion que de développer des appareils comme le F-35dans lequel  les américains  y ont investi 300 milliards de dollars.

Espionnage

De 1981 à 1985, cet analyste de renseignement de la Marine US a fourni à Israël 360 pieds cube de documents militaires classifiés sur les livraisons d’armes Soviétiques, les armes nucléaires Pakistanaises, les systèmes de défense aérienne Libyens et d’autres renseignements recherchés par Tel Aviv pour mettre en oeuvre son agenda géopolitique.

( Jonathan Pollard) .

Selon Veterans Today, la plus grande partie des découvertes américaines en matière d’armement ont été vendues à rabais à l’Inde, la Russie, et la Chine. Et ce par le biais de l’espionnage ou d’intrusions dans les systèmes américains.

Mais qui donc a le pouvoir économique de bâtir et de maintenir une armée moderne?

La Chine.

Elle s’arme et se modernise à une vitesse telle, qu’elle aura d’ici quelques années dépassé les « anciennes » grandes puissances.

Rigolons un jour…

Je trouve que l’industrie aéronautique chinoise n’a apparemment pas encore atteint le niveau international, et c’est fort dommage pour un grand pays comme la chine. Quand on regarde cette avion de plus près, et qu’on vulgarise, on dira qu’il n’a pas grand chose de chinois, et qu’il manque réellement de personalité. Une architecture Israëlo-Américaine, des moteurs russes, une avionique Israëlienne, un système de navigation satelite Russo-Américain, finalement, il n’y a que les usines qui soit Chinoises , bref la Chine perpétue malgré elle, son image d’usine du monde et celà continue à la décridibiliser.

 

Ce commentaire date de 2007. Celui qui l’a écrit ne savait pas écrire le mot « discréditer » , il a écrit :   « décridibilisé ». C’est ce qu’ont fait  la Russie  et les U.S.A.

Ils risquent d’être « criblélisés »…

Les usines sont chinoises… Les retombées économiques reviennent donc en boomerang…

Avec le nerf de la guerre : une accélération  efficace

Une allure de F-16

En réponse au F-35. Le furtif  J-20.

Lors des bombardements de l’Otan sur la Serbie en 1999, un chasseur furtif américain F-117 – rendu célèbre durant la guerre du Golfe – avait été abattu par un missile antiaérien serbe, un SA-3 soviétique. C’était la première fois qu’un de ces avions «invisibles» au radar était détruit. Le Pentagone avait attribué le coup au but à un mélange d’astucieuses tactiques antiaériennes et de chance.

Le pilote avait pu s’éjecter et être récupéré. Mais des paysans locaux sont allés à la pêche aux débris. Et des sources militaires balkaniques ont confié à l’Associated Press que certaines de ces pièces ont été rachetées par des agents chinois. L’amiral Davor Domazet-Loso, chef d’état-major de l’armée croate à l’époque, affirme que «des agents chinois ont quadrillé la région où le F-117 s’était désintégré, en achetant des morceaux aux fermiers». Les secrets de son revêtement, capable d’absorber les ondes des radars, auraient été tout particulièrement visés.

Le J-20 chinois

Un militaire serbe de haut rang a confirmé à AP à que des débris ont atterri «dans les mains d’attachés militaires étrangers». Et Milovan Azdejkovic, alors cadre de l’Institut militaire de Belgrade, cité par le journal serbe Blic, estime que «les Chinois ne sont pas les seuls à avoir récupéré des débris, les Russes étant partis avec une aile entière»…Info Aviation

 Crainte des États-Unis

Coup de froid sur les relations sino-américaines. Deux jours seulement après la visite en Chine du vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, le rapport annuel du Pentagone sur l’armée chinoise, publié le 24 août, a provoqué un incident diplomatique entre Pékin et Washington. En cause: la modernisation accélérée de l’appareil militaire chinois, qui, selon le ministère américain de la Défense, pourrait bouleverser les équilibres géopolitiques en Asie. 

Selon cette étude destinée aux membres du Congrès américain, et publiée chaque année depuis 2000, la Chine continue à renforcer son arsenal nucléaire et à développer sa puissance navale, tout en se dotant de nouvelles armes. La Chine serait également en bonne voie pour atteindre son objectif: avoir une armée « moderne » d’ici 2020. 

La Chine devrait lancer la construction de son propre porte-avion

Les auteurs de ce document signalent que Pékin a amélioré ses systèmes radar, accru sa flotte de sous-marins d’attaque et rénové ses navires de guerre. La Chine devrait également lancer la construction de son propre porte-avion. Le 10 août, la sortie en mer du premier porte-avion chinois – un navire de l’ère soviétique acheté en 1998 à l’Ukraine – avait déjà suscité l’inquiétude des États-Unis, qui redoutent les ambitions maritimes et territoriales du géant chinois. 

Pékin disposait déjà de la plus grande armée du monde avec un effectif total de 1,25 millions d’hommes. Mais son équipement militaire, désuet car hérité de l’époque maoïste, ne lui permettait pas rivaliser ni avec les États-Unis, ni avec la Russie. Devenue une grande puissance politique et économique, la Chine modernise aujourd’hui son appareil militaire à marche forcée. La très forte croissance économique du pays – 10,3% en 2010 – donne à Pékin les moyens de ses ambitions.  l’Express

Un hôtel « transformé »

Le bâtiment a été intialement acheté à l’Ukraine en 1998 pour la somme de 200 millions de dollars. Ce navire de 67,500 tonnes était préalablement destiné à devenir un hôtel. Il sera finalement utilisé comme porte-avions.

Missile chinois, musée. Ressemblance étrange avec le V2 et les premiers missiles américains.

Transformation de l’armée

Après avoir été surtout une armée de masse grâce à la conscription depuis la création de la République populaire de Chine, elle entame depuis les années 1990 une reconversion pour réduire son personnel, avoir des unités professionnelles et pour obtenir des armements technologiquement évolués. La Chine est actuellement l’un des plus gros importateurs d’armements de la planète et l’industrie de l’armement de la République populaire de Chine est (par le nombre d’employés, non par la production) le premier complexe militaro-industriel du monde. Son rôle dans la géostratégie de la Chine consiste, depuis les années 1960, à dissuader les superpuissances de s’attaquer militairement à la RPC, de pouvoir intervenir dans les États frontaliers en cas besoin, et de lutter contre le séparatisme et autres menaces pouvant peser sur la mainmise du PCC sur la Chine.
Les forces armées ayant de grands intérêts dans l’industrie chinoise avec le contrôle de quinze mille entreprises (usines d’armement, banques, agences de voyages et même casinos), il est malaisé de connaître le budget de la défense de la République populaire de Chine, les chiffres officiels indique qu’il est aux alentours de 1,4 % du PIB et de 7 à 8 % du budget de l’État. L’importation de matériel étranger n’est pas comprise dans le budget officiel.
Le budget de la défense officiel chinois est en constante augmentation depuis les années 1990 et classe désormais au deuxième rang mondial derrière le budget des États-Unis et devant celui de la France avec en 2008, selon le SIPRI, 5,8 % des dépenses de défense mondiale soit 84,9 milliards de dollars soit une augmentation 194 % entre 1999 et 2008 1.
Il est passé de 14,7 milliards de dollars en 2000 à 283,8 milliards de yuan soit 28,6 de milliards de dollars US en 2006, 355,4 milliards de yuan (soit 48,65 milliards de dollars) en 2007, 417,7 milliards de yuans en 2008 2 et 480,68 milliards de yuans (près de 56 milliards d’euros) en 2009 3 soit, selon le gouvernement Chinois, 1,4 % du PIB en 2008 4.
Il s’est inscrit en hausses de respectivement 17,6 % en 2002, 9,6 % en 2003, 11,6 % en 2004, 17,6% en 2008 et 14,8 % en 2009.
Il ne prend pas en compte les achats à but militaire passés dans les industries civiles et la CIA l’estime en 2007 entre 80 et 120 milliards de dollars.
En 2003, ses effectifs globaux s’élevaient à 2 250 000 militaires d’active, 7 180 chars, 4 560 blindés, 3 400 avions, 480 hélicoptères, 132 navires de guerres et 258 autres bâtiments de support (logistique, bâtiments amphibies…).
La Chine disposait d’environ 400 armes nucléaires, d’une trentaine d’ICBM et de SLBM, 100 missiles de portée intermédiaires, 600 missiles balistiques moyenne portée avec des charges classiques ou nucléaires seraient pointés sur Taïwan où les Forces armées de la République de Chine ont une posture défensive face à celle du continent.

Marine :

Armée de terre :

Gaëtan Pelletier, Décembre 2011

Photos de l’armée de terre:

http://www.france-airsoft.fr/forum/lofiversion/index.php/t144830.html

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Le F35, un chaudron à 100$ millions de dollars

Les vingt-quatre lucioles

Saint-Pascal, Kamouraska. Vue sur le fleuve…

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Je grignote les heures et  la vie. Pour ne rien manquer…Parfois a pleine dents, quelquefois à  grandes lippées, comme lorsqu’en appétit,  la faim ne trouvait pas la bouche assez grande….Ici, le repas est le temps…On craint toujours qu’il n’y ait rien à bouffer après…

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Je me suis levé du bon pied ce matin-là, le deuxième. Je n’avais pas le choix, je n’en avais que deux. Entre deux pieds, il faut choisir le moindre…. Étant donné que  les oiseaux chantaient comme des  réveille-matin, je ne me suis pas plaint. C’est mieux qu’une sonnerie, ou que ce  camion teigneux qui fait sa moisson de vidanges à chaque jeudi, vers cinq ou six heures… Le coq du clocher n’a pas encore ouvert la bouche. Même le curé est endormi.

J’ai déjeuné et je me suis rasé : le miroir était picoté  de barbe. Un œil dans le jour, un autre dans la nuit. La nuit est une raclée. On ne sait pas avec qui on s’est battu, mais on a perdu. Le matin, on a tous un peu l’air d’une peinture de Picasso… Ou une ébauche…

Puis j’ai mis mon chapeau vert pour me jeter ensuite à quatre patte dans la terre. Tout ¸a pour essayer  de purger  le petit potager des mauvaise herbes. Les mauvaises herbes c’est comme la vie : plus il en pousse, plus le jardin pousse. Je me suis dit que cette année nous aurions un bonne récolte.

Un oiseau se pose sur une branche ballante… Il oscille au vent. Des insectes courent ça et là. Des fourmis, surtout. Tout bouge, tout ce qui existe cherche mes yeux, mes oreilles, mon nez. Après une nuit, c’est comme après un semblant de mort : tout nous semble neuf.

Ne rien faire de trop productif. C’est le but… S’il en est un.

Je me rends comptes, là, à quatre pattes, que j’essaie d’éteindre les cadrans. J’ai enlevé toutes les piles. Plus de boulot, plus de grandes ……??????? Du moins j’essaie…  Le ciel, lui aussi, est comme la vie : il a ses nuages noirs menaçants, ses trouées bleues, ses rayons qui balaient les étendues vertes, les clôtures, les pavés noirs d’asphalte.

Je me demandais, avant, pourquoi je faisais tout cela. Toutes ces cérémonies où le seul candélabre est un soleil qui me brûle. En même temps qu’il me fait vivre… Je sais maintenant… Je cherche à rétrécir le temps comme pour l’emboîter avant d’aller en boîte… L’étirer comme on étire un ruban de film de deux heures en regardant tous les détails des images. Attentif. Attentif en même temps que déchiré. Déchiré par l’impossibilité de cette réalisation et du cumul des frustrations qui en découlent. Je me rends compte que mon jardin, mon terrain, c’est la vie : avec ses fleurs annuelles côtoyant les poireaux qu’on peut laisser passer l’hiver, qui dorment sous la neige et renaissent au printemps. Les annuelles, elles, si belles, elles, ne durent que quelques jours… On dirait les amours qui se sont faites couleurs. Rien que pour vous montrer que la passion n’est qu’une luciole un soir de juillet.

Je vais retourner à la pêche. Longer la rivière, être une bouffe à mouches… Mais heureux de l’entendre chuinter, bruisser, ou bien hurler dans ses chutes d’eau. Je regarderai les torrents en vrille, les trous ombrées où se cachent les truites. Je serai seul à parler, comme un fou, comme s’il me manquait quelqu’un pour m’accompagner, mais que j’étais seul dans l’univers. Un vingtroisième…  Des reflets danseront. Mes yeux danseront avec eux.

Ce qui m’amène à penser à mes vers qui dorment dans la cave. Je leur râpe des carottes pour les nourrir. Ils sont vivaces… Rougeoyants… Comment ont-ils pu attraper un  coup de soleil enfouis dans ce sol vaseux?

Midi.

Douche.

Sieste. Qui finit par les amours. On se couche en humains, on se réveille en lapins…

Mon amour est une horloge, et je suis son aiguille…

Midi ou minuit, c’est pareil…

19h00

Visite à ma mère. On parle de l’amour, de la mort, de la guerre… Et de cet oncle enivré, emmené à l’hôpital dans un état comateux, et qui, en transport dans l’ambulance, se fait peinturlurer les ongles et dessiner du rouge à lèvre… La vie est une série de tableaux… Un peu comme au cinéma… 24 images par seconde… Mais on ne les voit pas. Tout bouge. Illusion. Le problème c’est de le savoir. De savoir comment tout cela fonctionne. Le soleil, lui, passe trente fois par mois. C’est aussi une illusion. Et c’est tant mieux pour ceux qui ne le savent pas. Les amérindiens comptaient le temps en lunes, je crois… Rien que pour se guider un peu sur ce qui pousse et qui meurt.

Le soir venu, on a regardé le film «Les heures»… J’y ai vécu trois femmes dans des amours compliqués et des incompréhensions indicibles… Des déchirements… Ceux du temps… Ceux des amours…. Et au moment où Virginia Woolf plonge dans la rivière pour se noyer, je me dis « À quoi bon?»…

Je suis dans une rivière où les reflets de la lumière passent  par des trous sombres, des vrilles excitantes, des moments calmes. Et tout alentour, des moustiques. Comme à la pêche…

Je pêche de l’éternité dans une rivière de temps… J’apprends à nager hors de l’eau…

Et mon je n’est qu’une luciole du NOUS… Mais la luciole est à la fois tout…

24 lucioles pourraient donner l’illusion que le ciel, un beau soir, est un jour… Et pour toujours…

12 mai 2004

Gaëtan Pelletier

P.S.: En relisant ce petit texte, aujourd’hui (2017), je constate que ma mère est décédée l’année suivante, presque à la même date. Une luciole est partie… C’était, il me semble, hier…

Les enfants au pouvoir!, vite…

Les enfant au pouvoir, vite!

Pawel Kuczynsky

The Beatles – Lady Madonna, Copernicus Chamber Orchestra, Horst Sohm

Sublime! Les arrangements sont un délice pour les oreilles!

 

La noyade des kapos

BRAZIL. Codajas. 1993.

 

Au cours des trente dernières années l’arsenal financier n’a pas cessé de peaufiner ses montages destinés à la dissimulation et au brouillage des pistes. Les sociétés-écrans ont vu leur nombre exploser, les prête-noms ont fait florès. Le néolibéralisme financier a son vocabulaire édulcorant : l’évasion de capitaux par le choix avisé de procédures légales de circulation de l’argent a été rebaptisée « optimisation fiscale ». Yann Fiévet 

La vie s’en va comme un accident au ralenti… Et l’imbécillité de l’obscurantisme est toute cachée derrières les dirigeants. Nul politicien, ni même économiste ne peut maintenant tracer un portrait « réel » de la situation planétaire. Nous avons perdu tout contrôle sur nos vies, et nous nous déployons avec joliesse – et bien hardie, quoique naïve – nos pancartes afin de  tenter de sauver cette société déchiquetée par les lions de la finance.

La berlue la plus totale! À se demander si nous ne sommes pas piégés comme des rats dans les égouts d’un monde toujours rapiécé comme jadis rapiéçait ma grand-mère, ses bas.

Dans un monde de « grands projets » – comme s’il se voulaient d’améliorer le monde,- nous nous retrouvons sous un amas d’avocasseries, de visions brouillées et de mensonges éhontés. Ford a créé la chaîne de montage, mais les économistes et les affairistes déshumanisés ont créée une machine à enterrer l’argent.

Pour en sortir, il ne faudra pas simplement prendre la Bastille, mais prendre la Terre qui appartient à tous.

Voulait-t-on vraiment nous sortir de la misère du défrichage de la terre, de la semence, de la dureté des climats, de la faim? On l’a fait pour nous enfoncer dans un misérabilisme soigné et parfumé. Une odeur de sainteté!… Mais, au fond, une puanteur extrême et une destruction lente mais « continue » de maman-Terre.

Les beaux mensonges!

Même si nous luttons contre le changement climatique, nous ne pouvons lutter contre l’avidité absurde du carnassier singe à cravate. L’invasion la plus barbare depuis la naissance de cette humanité est celle de l’actuel personnage qui a fabriqué le robot le plus nocif: le cryptage de l’économie.

Dès lors, il ne reste qu’une solution: diluer ce poison en divisant pour régner. Il faut fragmenter et se réunir en noyaux de résistance. Mais, étant donné qu’on nous a appris, et bien appris à être individualistes, nous avons perdu notre capacité à vivre en clans.

Nous avons la plus architecturale forme de propagande qui puisse exister: celle dans laquelle l’État est condensée en un Goebbels estampillé… La propagande, c’est l’école. La propagande c’est de croire que la réussite technique est un gage de réussite sociale. Que la réussite de quelques uns est la réussite de tous.

De tous les temps, il n’y a jamais eu autant d’esclaves, autant de manipulation, autant de chefs miteux.

Nous vivons dans une usine à transformer des humains en des bêtes de somme.

Mais le plus angoissant est de prendre conscience que ceux qui devraient nous faire prendre conscience ont perdu tout contrôle et tout portrait d’un monde  soufflé par la monstruosité d’un charabia dans lequel se tortillent dirigeants et kapos vertueux.

Gaëtan Pelletier

28 novembre 2014