Archives mensuelles : novembre 2010

Gaz de schiste: la calamité à venir


 

«On est assis sur une richesse naturelle de plusieurs milliards de dollars.»

Pierre Arcand

On est dirigés par des têtes d’eau.

L’auteur

COLOMBIE BRITANNIQUE

Dans les schistes de Marcellus, un énorme gisement s’étendant  de New York au Tennessee, de l’industrie laisse  3 millions de gallons d’eau contaminée dans le sol pour chaque puits foré .

En Colombie-Britannique seulement, l’industrie du gaz de schiste a permis à tous les jours de retirer jusqu’à 274.956 mètres cubes ou 60,481,864 gallons impériaux de 540 ruisseaux, les rivières et les lacs ainsi que les aquifères dans le nord-Colombie-Britannique En revanche Greater Victoria, qui abrite 336.000 citoyens,  la moitié utilise cette quantité d’eau chaque jour, dit Parfitt, qui a beaucoup écrit sur l’industrie forestière en Colombie-Britannique.

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Encana a donné accès à l’eau à 71 endroits différents pour une durée maximale quotidienne totale de 16.117 mètres cubes, soit près de six et demi-piscines olympiques d’eau par jour. »

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Talisman Energy, une entreprise qui a également assuré un accès à 2.400 miles carrés de l’Unita Shale f sous les terres agricoles riches long de la rivière du Québec du Saint-Laurent, a proposé détourner 2,2 millions de mètres cubes d’eau par an « sur une base permanente du plus grand plan d’eau de la  Colombie-Britannique, le réservoir Williston « afin de développer ses actifs en Colombie-Britannique.

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En outre, de nombreux gisements de schistes sont riches en contaminants, y compris le CO2, l’hydrogène sulfuré et de matières radioactives en raison de la profondeur de la ressource.

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Encana  émettra 2 millions de tonnes de GES par an, tandis que Spectra deux usines de gaz de schiste publiera près de 3 millions de tonnes. C’est autant de pollution en plein changement climatique comme une exploitation de sables bitumineux de petite taille.

FrackingDisaster

BUSINESS DE LA GARNOTTE?

Dans sa présentation, André Caillé a bien essayé d’inscrire le gaz dans les traditions québécoises, en disant qu’il s’agissait de creuser de la roche et de la fracturer, comme pour la Baie-James ou l’Expo – ce qu’il appelé avec humour la « business de la garnotte ». L’effort est louable, mais pas très convaincant.

Alain Dubuc

La liste secrète des additifs chimiques utilisés pour fracturer le schiste dans le sous-sol québécois vient d’être révélée par la compagnie albertaine Questerre. Et ce cocktail chimique est dangereux, estime Alfred Jaouich, professeur au département des sciences de la terre et de l’atmosphère de l’UQAM.


«Ce sont des substances qu’on ne veut absolument pas retrouver dans l’eau souterraine. Plusieurs d’entre elles sont potentiellement cancérigènes», explique le spécialiste des eaux de surface et des eaux souterraines.

Il s’agit notamment de polyacrylamide, d’isopropanol, de triméthylactadécylammonium, de xylène sulfonate de sodium, d’hypochlorite de sodium, d’amine quaternaire ou de monohydrate de nitrilatriacétate de trisodium.

Rue Frontenac, Jessica Nadeau

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Le monde rural perturbé

Fort St-John, Colombie Britannique

L’industrie gazière a fait une irruption bruyante dans la vie de M. Hill, à l’été 2008. À trois kilomètres de chez lui, un puits stimulé par fracturation hydraulique a laissé échapper du gaz sous haute pression. «C’était comme un 747 atterrissant dans votre cour», dit-il.

Deux ans plus tard, il y a une douzaine de puits dans son voisinage. Et deux usines de compression. «Il n’y a aucune planification, dit-il. L’intérêt des habitants, on n’en tient pas compte du tout.»

«Oui, il y a des travailleurs qui devaient s’exiler en Alberta avant et qui sont maintenant dans la région. Si vous montez dans le train du gaz, vous vous débrouillez bien, mais sinon, vous ramassez la facture.»

M. Hill nous dépose chez un de ses voisins, Brian Derfler, fermier qui cultive le grain sur ses 1200 acres. Il craint que l’agriculture ne s’efface devant l’industrie gazière. «Juste pour le terrassement d’une plateforme près d’ici, ils ont utilisé assez de carburant pour faire rouler ma ferme pendant cinq ans, dit-il. Ça me dit que l’exploitation gazière a déjà remplacé notre économie traditionnelle.»

Encore plus au sud, dans la localité de Pouce Coupé, Tim et Linda Ewert accueillent La Presse. Arrivés en pionniers sur leur terre à défricher en 1973, il étaient «bios» bien avant la mode. Ils ont fui l’industrialisation de leur Ontario natal pour vivre en quasi-autarcie.

Le projet était faisable, à condition d’y consacrer leur vie. Le résultat après 37 ans: une maison chaleureuse et spacieuse – mais toujours sans électricité -, du bétail, une basse-cour, un grand potager. Leurs deux enfants y ont grandi.

Pour eux, le bilan de l’industrie gazière qui s’est installée partout aux alentours est très sombre. «On s’étouffe dans les nuages de poussière soulevés par les poids lourds, dit Tim Ewert. Il est très rare qu’on n’entende pas quelque part un compresseur ou une foreuse. L’hiver, la nuit, le ciel est orange à cause des torchères. Il y a deux ans, on a été malades tous les deux, ainsi que notre voisin. Des maux de tête et des nausées pendant des jours. La société nous a dit qu’il y avait eu une fuite, mais sans nous dire de quoi. Puis, cette année, la source qui nous alimentait en eau potable depuis 30 ans a arrêté de couler. On n’a pas de preuve qu’il y a un lien avec les forages, mais on ne sait pas trop ce qu’on va faire pour l’eau potable au cours de l’hiver.»

Mais le comble pour le couple a été l’explosion l’an dernier d’un puits de la société EnCana. «Notre voisin nous a appelés pour nous avertir de ne pas sortir, parce qu’il y avait un nuage de gaz de deux kilomètres de long», raconte M. Ewert.

Selon l’enquête de la Commission provinciale du pétrole et du gaz, la conduite d’acier à la sortie du puits a cédé après avoir subi l’abrasion du sable mélangé au gaz pendant les huit mois suivant sa mise en service.

L’enquête a conclu que le puits a été mis en service alors qu’il n’avait pas été suffisamment purgé, selon les propres normes de la société. Le rapport d’enquête souligne aussi qu’EnCana a lancé un ordre d’évacuation à 10h16, alors que les premiers signes d’un problème ont été détectés par les voisins dès 2h30 cette nuit-là. «La réaction des autorités et d’EnCana a été pitoyable», dit M. Ewert.

Le couple ne sait pas s’il va rester sur place. «Le boom va durer 20 ans et après, on va se retrouver avec toute cette tuyauterie percée», dit M. Ewert. «Ce n’est pas qu’on a envie de partir, dit Linda Ewert. On a même fait une demande pour avoir notre propre cimetière sur le terrain. Mais trouvez-vous normal qu’on ait même à se poser la question, alors qu’on vit ici depuis 37 ans?

Charles Côté, La Presse

Chanson à boire, adaptation 21e siècle

Chevaliers de la Table Ronde

by Chansons à boire

Chevaliers de la Table Ronde
Goûtons voir si le gaz est bon
Chevaliers de la Table Ronde
Goûtons voir si le gaz  est bon
Goûtons voir, oui, oui, oui
Goûtons voir, non, non, non
Goûtons voir si le gaz  est bon.
Goûtons voir, oui, oui, oui
Goûtons voir, non, non, non
Goûtons voir si le gaz est bon.

Sur ma tombe je veux qu’on inscrive
Ici gît le Roi des foreurs

THE «DEAR» HUNTER… L’eau sale du mercenariat

«Aller en Irak et tuer le plus d’Irakiens possible était vu comme un sport, un jeu», indique le rapport.

(Los Angeles) Des armes de contrebande emballées dans des sacs de nourriture pour chiens. Des tueries spontanées. Des employés dépressifs dépendants des stéroïdes. Une licence pour tuer le plus grand nombre de «sales Arabes» possible.

Le fondateur de la compagnie Blackwater est accusé par deux ex-employés d’avoir mené en Irak une opération «corrompue», «violente» et «raciste», financée par les contribuables américains. La Presse, Nicola Bérubé

Grâce à un bon contact avec le numéro 3 de la CIA, Blackwater obtient, sans appel d’offres, son premier contrat de la «War on terror» en avril 2002 : un peu plus de 5 millions de dollars afin de fournir vingt gros bras pour protéger le QG de l’Agence à Kaboul. Blackwater est lancé. Un an plus tard, la société décroche le jackpot avec le contrat de protection du «vice-roi» d’Irak, l’émissaire américain Paul Bremer (toujours sans mise en concurrence). A partir de ce moment, Blackwater recrute sa propre armée privée sur le Tigre et l’Euphrate, et les commandes pleuvent. L’entreprise ouvre des bureaux à Bagdad, mais aussi à Amman, Koweït City et McLean, en Virginie, à équidistance du Pentagone, de la Maison Blanche et de la CIA. En quelques années, la compagnie de néomercenaires d’Erik Prince passe d’une poignée d’employés à 2 300 personnes déployées dans neuf pays, et développe une base de donnée de 21 000 candidats : anciens militaires américains et soldats étrangers, tous alléchés par l’idée d’empocher quatre à dix fois leur solde, avec moins de contraintes. Les revenus bondissent de quelques millions de dollars à plus d’un milliard ­ uniquement grâce à des contrats avec le gouvernement des Etats-Unis. Pour graisser les rouages, Blackwater recrute l’ancien inspecteur général du Pentagone et l’ex-directeur du contre-terrorisme de la CIA. Des personnalités très bien introduites, et exclusivement de droite (1).

Après avoir rechigné pendant des années, le Pentagone s’est enfin décidé à recenser le nombre de ses prestataires de service en Irak, pour aboutir au chiffre pharamineux de 100 000 personnes fin 2006. Soit le quadruple de toutes les estimations précédentes. «Blackwater n’est pas la seule entreprise dans ce business des PMC ( « Private Military Contractors », « sous-traitants militaires privés »), mais elle est la plus en pointe dans cette opération de réhabilitation du mercenariat», explique Jeremy Scahill, auteur d’un livre fort documenté sur la firme (2). «De nombreuses sociétés comme Halliburton et ses succursales fournissent de la nourriture, des services, de l’appui logistique, mais Blackwater fournit des combattants. Armés et responsables uniquement auprès de leur patron.» Blackwater ne rend en effet aucun compte au public : ses contrats sont classés secret défense, et ses opérations sur le terrain se déroulent dans une discrétion absolue. «Il nous a fallu quatre ans juste pour obtenir une réponse à cette simple question : quelle mission effectuaient les quatre hommes tués à Fallouja et combien le gouvernement les payait-il ?» , confie l’un des assistants d’Henry Waxman, l’élu démocrate qui se bat pour mener des auditions publiques sur les PMC. C’est d’ailleurs lors de ce travail d’enquête parlementaire qu’a été révélé un incident jusqu’ici passé sous silence. En décembre dernier, un employé de Blackwater, ivre, abat dans la zone verte de Bagdad un garde du corps irakien. Au lieu d’être appréhendé et traduit devant la justice locale ou militaire, l’employé est exfiltré aux Etats-Unis par Blackwater dès le lendemain. Une enquête, paraît-il, est en cours… Thomas d’Evry

La sous traitance… Ou le PPP….

« Le recours croissant aux sous-traitants privés, forces privées ou, comme diraient certains, « mercenaires », rend les guerres plus faciles à déclencher et à combattre – ça ne prend que de l’argent et pas de citoyens », dit Michael Ratner, président du Centre pour les droits constitutionnels, qui a engagé des poursuites contre des fournisseurs privés pour des allégations d’abus commis en Irak.  «Lorsqu’une population est appelée à aller faire la guerre, il y a de la résistance, une résistance nécessaire pour empêcher que les guerres s’étendent d’elles-mêmes, des guerres folles et dans le cas des USA, des guerres pour l’hégémonie impérialiste. Les forces privées sont presque une nécessité pour des USA soucieux de maintenir à flot leur empire déclinant. » Mondialisation.ca, Jeremy Scahill


L’Histoire qui se répète… Allemagne-Israël

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Je vous invite à partager une vision humaniste d’un monde où le «progrès» nous a menés à une folie qui démontre que les «adultes» ne savent pas gérer un monde, une toute petite planète. Les «grands» de ce monde ont de grands «projets». Les enfants eux, ainsi que les gens simples ne veulent que vivre une vie simple.Et les femmes qui mettent au monde ces enfants? Des victimes de barbares dégrossis, salauds, nominalistes, etc.

Nous avons tout pour vivre en paix et laisser les enfants jouer et devenir de vrais adultes.

Qu’est-ce qui ne va pas en ce monde?

Sera-t-il toujours ainsi?



Pour la suite, allez visiter Les 7 du Québec.

http://les7duquebec.wordpress.com/2009/10/27/allemagne-1940-israel-2009/

François Marginean

Les nouvelles internationales

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Thanks for visiting!

For people who come here visiting «do not ask yourself what you can do for your country, ask yourself NOW what your country can do for you».
History simply shows that our leaders can not make us live in peace, but cultivate war for interests that we are poorly known. So to speak …
It is useless to struggle through ideas, visions, if they are in their results that the people are suffering in slavery.
Whatever the “side”, the facts are there. View all pictures of the wars, there are no heroes, only children, women, old people who die or suffer for unknown causes…
What causes? What causes deserve this barbarism?
As humans we have the right to live a peaceful life. Ask yourself if your government has led you to this peaceful life. It is simply the failure of a world that uses human by a huge lying.
The facts are there.

Guns, Children, Women, blood, misery …
Progress?
Nice progress!
If democracy leads to this, we have a big problem. Our representatives do nothing to make us live in peace. And while the protocol is a big farce that makes us not laugh, but cry.
Blood has no country or policy: it flows in red in everyone. Maybe it’s the only colour we share.
So where is the real progress of our world?
These images are there to show that we have made progress: a pain to another.
Whatever the political or monetary so «called» reason or goals.
Suffering has no cause, it has only effects …
Leaders can wash their hands but they can not clean history.
They make it. In a clumsy and bad way. Both maybe…
Yesterday… Today… What is the difference?
A visible failure: killing is more important than living…


Le voyage douleur

LES MATHÉMATIQUES DU G-20: 10X DE DENIS DROLET

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On peut coucher dans rue
sans se faire piller d’ssus
Y a des feux d’artifice
ça sent le dentifrice
Les magasin sont ouvert très tard ce soiiiiiiiiiiiir

On peut s’piquer dans rue
en mangeant des pogos
Des policiers tout nu
qui tire dans des flaques d’eau

Les lampadaires sont verts
C’est fantaaaaastiiiiiiiiique

Les Denis Drolet

C’est fantastique!

Ça fait un bel orchestre pour le G-20. Tout le monde a l’air de chanter C’est fantastique, le tube des Denis Drolet.En vérité le brun et le vert ont pris le dessus. Du caca enrobé.

Le secret de la Caramilk.

G comme dans gaz, et 20 comme dans vain.

Les flatulences se donnent des tapes dans le dos.

Le  nouvel ordre mondial est un lapsus dans la voix de Gordon Brown :

C’est ce compromis qualifié de «nouvel ordre mondial» par Gordon Brown, premier ministre de la Grande-Bretagne, qu’a confirmé le communiqué final du sommet tenu à Londres. Cyberpresse.

Un nouvel ordre mondial? Monsieur de Brown ( cacaphonique) veut nous signifier qu’il y aura de l’ordre dorénavant.

Le Shylock politicien devient le Shylock des Shylocks.

On se répartit une dette de 1000 milliards de dollars pour combattre la crise.

Et on en rajoute : Pour répondre rapidement à la crise, le FMI verra notamment ses moyens triplés avec 500 milliards s’ajoutant aux 250 milliards de ressources existantes. S’y ajouteront 250 milliards provenant d’une émission supplémentaire de Droits de Tirage Spéciaux (DTS), l’unité de compte du FMI, qui lui permettra d’augmenter ses ressources propres.

C’est un peu comme donner de l’argent à ceux qui vous ont volé. Financer des financiers et des banquiers.

Et qu’est donc ce FMI? Une fabrique de la misère
Concernant le FMI avec l’exemple du Ghana:

Les redressements économiques du FMI consistent, en gros, à payer les dettes du pays en question avant toute chose, d’en faire sa priorité  donc à couper dans le budget santé, dans les salaires des fonctionnaires, dans l’education..et ainsi de suite. ..à privatiser toutes ses entreprises, au bout d’un moment les gens meurent de faim, ne sont pas éduqués et les fonctionnaires ne sont pas payés, toutes les entreprises appartiennent à des entreprises occidentales
conclusion : le pays finit par s’éttoufer et ne possède plus rien…

Que pensez-vous du fait que les conditions imposées par le FMI pour avoir droit à des prêts ne sont scrupuleusement appliquées que dans les pays du 1/3 monde?

Enfin, que pensez-vous du fait qu’en 15 ans, aucun pays n’a pu se sortir de sa detresse en ayant appliqué les théories des économistes du FMI?
Au contraire tout ceux qui ont appliqué ces théories se sont enfoncés dans une conjoncture économique inquiétante et ont régressé dans leur développement?

Comment le FMI fabrique de la misère

Voir la vidéo :

Fabrique de la misère

Les seins de Pamela et les desseins obscurs

On veut quoi? Que nous nous pâmions devant les seins de Pamela Anderson? Plus c’est gros, plus c’est beau?

Autant de calfeutrage par l’argent nous rend un peu soupçonneux. Et d’où viendra-t-il cet argent? On va râper le citoyen comme une brique de fromage pour le faire retourner à la vache?

On dirait.

La liste de Schindler

Selon les conclusions du sommet, une liste des paradis fiscaux va également être publiée immédiatement par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour décourager l’évasion fiscale.

Une liste de paradis fiscaux? Quand on connaît «l’intelligence» des corrompus à déjouer les systèmes, la liste ne vaudra pas cher. On ne voudra même pas la télécharger sur l’Internet.

M. Schindler avait saupoudré les nazis afin d’acheter des travailleurs pour une usine qui ne produisait plus rien, sauf des obus qui n’explosaient pas.

Le G-20 vient de se payer une soirée de 20 Oscars.

Responsabilité sociale : quand la bactérie se fait pape

Par ailleurs, les pays du G20 se sont mis d’accord pour mettre en oeuvre de «nouvelles règles» sur les salaires et les bonus au niveau mondial, selon M. Brown et obliger les entreprises à faire preuve de «responsabilité sociale»

Essayer de convertir un financier en responsable social c’est comme essayer de défriper les vagues de la mer avec un faire à repasser.

Veut-on nous dire que la bactérie va évoluer jusqu’au singe puis jusqu’au pape?

Les gens du G-20 pensent vendre des condoms à Benoit VI…

C’est fantastique!

On peut masser la rue
avec des cigares aux choux
En regardant mes longues-vues
y a un plan de ma face qui me fait coucou

Sarko le bienheureux

Le président de la France, Nicolas Sarkozy, s’est déclaré «heureux» que ce sommet soit allé «au-delà de ce que nous pouvions imaginer».

On ne peut rien imaginer quand on n’a pas d’imagination.

Le communiqué final affirme que «l’ère du secret bancaire est terminée» et que «des sanctions» seront prises contre les centres fiscaux non-coopératifs.

Ah! On ne savait pas qu’il y avait un «secret bancaire». Vous demanderai à Adrienne et à Joe qui sont sous la tente aux Etats-Unis.

Des sanctions en plus…

C’est du sérieux.

Botox et silicone

J’espère au moins que le repas était bon.

C’est exactement comme téter après les seins de Pamela Anderson : il y a une sapidité  de plastique qui nous reste dans la bouche au point de se demander si on ne veut pas faire crever le gros nourrisson qui nous a mené à la crise pour en créer un autre comme le gros Hulk BRUN :

Hulk peut soulever plus de 100 tonnes. Il peut faire des sauts de 975 mètres en hauteur, et d’une distance maximum de 2.5 kilomètres en longueur. Il ne craint ni les chaleurs extrêmes ni le froid, et est immunisé contre toutes les maladies terrestres.Il peut survivre dans le vide et le froid de l’espace. Même blessé, ce qu’une force suffisante peut faire, ses tissus se régénèrent à très grande vitesse; il déclare d’ailleurs à Wolverine lors de leur dernier combat (World War Hulk Vs X-Men), qu’aucun d’eux ne peut mourrir suite à des blessures, leurs facteurs auto-guerrisseurs les en préservant. Hulk a un esprit si puissant qu’il est difficile (mais pas impossible, merci Onslaught) à contrôler psychiquement, toutefois très énervé il est capable de repousser les attaques de télépathe tel qu’un Charles Xavier (World War Hulk). Il possède également la faculté de percevoir les formes astrales (être évoluant sur le plan psychique,Xavier et Dr Strange notamment). Hulk

Voilà, c’est ça le G-20 : un mélange de Hulk compressé en brun-déni-drôlet servi dans une sauce béchamel.

Trop chauffée, c’est du blanc-brun…

L’ombre aveugle

Ignorance

 

 

Pourquoi tout donner ou forcer les choses
Quand tout nous tourne le dos
Le karma est-il réalité ou fatalité?
Seule l’humanité le sait…

Le ressentiment tue le sentiment
Destination, rêve ou cauchemar?
Immortalisant chaque instant
Comme si c’était l’ultime moment…

Aimer pour détruire sans regret
Ou pour faire croire l’illusion
Quelle impasse!
Où se trouve la réponse…

Résistance ou intolérance
Parcours enflammé ou désiré
Monde de terreur et de bonheur
Mission,désillusion ou ambition

Ève Bolieu
Novembre 2010

LE DESTIN DE L’HUMANITÉ : UN HOMME ET SON PÉCHÉ

Pyrite.

Aussi nommée «L’or des fous».

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Un homme et son péché

L’histoire se passe lors de la colonisation du Nord (la région des Laurentides au Québec vers la fin du XIXe siècle (env. 1885-90), près de Sainte-Adèle. Un homme sans scrupule, Séraphin Poudrier, domine la petite communauté en utilisant sa richesse. SOURCE

Désolé de vous raconter la fin du livre : Séraphin Poudrier est mort  en essayant  de sauver quelques pièces d’or dans sa cabane.

L’or des fous

C’est loin d’être neuf dans l’histoire de l’humanité de s’entredéchirer pour la richesse. Les conquérants espagnols qui sont débarqués en Amérique du Sud l’on fait pour découvrir et s’approprier les richesses du continent. Et cela en décimant des peuples, des cultures d’une grande richesse «humaine». La beauté de l’humanité n’a jamais effleuré ces financiers.

Le Canada n’a pas échappé non plus à des conquêtes. Le sauvage étant à convertir pour le rendre «monoculturel». L’appauvrir dans sa différence et sa richesse intérieure. Même du point de vue spirituel. Les peuples amérindiens sont aujourd’hui des habitants enclos dans des réserves. Des prisons à ciel ouvert. Nul n’a cherché à comprendre que cette différence contenait des richesses insoupçonnées.

Et que dire des noirs? On se demandait s’ils avaient une âme…

Non.

On aplani.

Le roi est mort, vive le roi

On a une très vieille et désuète idée de la royauté : une personne, un trône, un sang royal. Mais en fait le «sang royal» était issu d’un pouvoir ayant un lien avec «dieu».

Ensuite ce fut une lignée.

Mais les rois d’aujourd’hui sont ceux qui se sont bâti un empire, d’argent ou d’idées, voire des deux.

Et c’est eux qui sont nos dirigeants. Nous qui sommes les cerfs à qui nous envoyons notre argent… Par le biais de l’État?

On dirait…

Normalement, nous aurions évolué. On pourrait penser qu’on évolue en améliorant la condition humaine. Certes, l’argent est un moyen. Sauf que les sociétés, la mondialisation  et le banditisme étatisé ont  fait en sorte que nous sommes dans une impasse où le roi est en train de saccager son royaume en espérant qu’il lui restera quelques sujets à son …service.

Les troupes du Capitalisme

Dans un billet de Pierre JC Allard sur le site des 7 du Québec, on peut – si on a l’esprit ouvert et éveillé (dans le doute, toujours douter ), se faire une idée du fonctionnement de nos sociétés.

Il faut le lire pour se situer dans cette «hiérarchie» la plus polluante et la plus  aplanissante  parue sur Terre depuis le début de l’humanité.

Organisée, riche, hypocrite.

Jusqu’à vous donner des médailles.

On ne peut pas apprendre si on ne doute pas. Et l’on ne peut pas se délivrer de son esclavage si on ne comprend pas comment fonctionne ce nouvel ordre à la structure complexe comme un camouflage sans cesse renouvelé. On ne peut pas «refaire» le monde, c’est à dire sa mentalité si le savoir vient du diktat des «chefs de file».

Les chaînes sont invisibles… Ou presque. Mais l’esclave est réel…

Mais le but caché est hélas le même : détruire un humain pour l’or des fous. Détruire le «moi», la singularité de chaque humain pour un nous que l’on nomme «projet de société».

La belle affaire!

La manipulation politique commence par un système d’éducation qui ne véhicule que les valeurs dites « néo-libérales ». Le citoyen, émasculé dès l’école de tout esprit critique, est ensuite suivi par un réseau de médias et d’agents culturels qui lui redisent ce qui est bien et ce qui est mal et, surtout, qui lui impose, avec toutes les ressources subliminales dont dispose la technique moderne, la conviction que l’argent EST la richesse et vaut bien ce qu’on nous dit qu’il vaut.

Pierre JC Allard

J’ai choisi cette partie pour la simple raison que la nature humaine fonctionne sur les bases de l’enfance et de l’adolescence. On «structure» en bas âges. Hitler en a été le champion en fondant sa jeunesse hitlérienne qui a défendu Berlin… Des soldats de 12 ans, entièrement hypnotisés au grand projet du Reich d’un millénaire et de la théorie de la race supérieure. Ce qui revient au même une fois transposé : le riche est supérieur. Et qui vous rendra riche? Le supérieur des supérieurs…

Vous avez déjà une médaille.

La croix de faire…

Faire de telle manière.

Et on vous dictera les manières.

La manipulation par le miroir pour le sauvage qui sommeille en chacun de nous.

La toute dernière, se trouve dans un billet de Jimmy St-Gelais.

Je ne sais si je l’interprète bien mais j’en conclu à ce questionnement : « La démocratie a-t-elle déjà existée?»

Ou alors celle-ci : « Ne vivons nous pas sous une autocratie toujours mouvante qui change de visage? »

Ni vue, ni connue…

Un Halloween non pas à l’année, mais au siècle des siècles…Amen!

«La « dictature verte » ne considérera pas les intérêts des hommes d’affaires qui s’enrichissent en polluant l’environnement, elle ne respectera pas la démocratie ou la justice sociale, mais appliquera unilatéralement et sans distinction les mesures nécessaires à la pérennité du genre humain, avec toutes les dérives qui sont l’apanage de tout régime autocratique.

Elle redéfinira notre mode de vie, nos valeurs humanitaires et nos conceptions des relations sociales. La liberté individuelle sera tassée sur le bas-côté pour laisser passer le train de la survie de l’Humanité.» La dictature verte Jimmy St-Gelais

Le mouchoir de papier

Et comme dans toute «bonne société», c’est à l’école que tout commence : on apprend aux enfants à être responsables de leur environnement. Car ce sont eux qui polluent. C’est le citoyen qui pollue. Et il doit apprendre à ne pas polluer en ne jetant pas son mouchoir de papier dans la cour de l’école… Située tout près d’une usine de papier qui crache un gros panache puant.

Mensonge.

Ce n’est pas le citoyen qui pollue, c’est l’industrie. Entre autres…

On vous refile par l’école la culpabilité. La malléabilité du cerveau de l’enfant est un outil extraordinaire. C’est comme bâtir une chaîne chromosomique de «savoirs et de foi » en quasi permanence.

Trafiquée, la chaîne. De l’ignorance… Le plus longtemps possible.

L’écologie, obstacle au développement

« La misère, la pauvreté et le chômage sont en augmentation, et cela est pour l’essentiel la faute du capitalisme mondial ». Et Lula da Silva a renchéri : « Le monde développé nous disait ce que nous devions faire en Amérique latine. Ils semblaient infaillibles et nous incompétents (…) Ils nous ont dit que le marché développerait les pays. Et ce marché a fait faillite par manque de responsabilité et de contrôle ».

Pierre R. Chantelois  SOURCE

L’Amazonie, qui abrite le plus grand réservoir de biodiversité au monde et joue un rôle essentiel dans l’équilibre climatique de la planète, a, en 40 ans, perdu 17% de ses arbres. « Pour Lula et son gouvernement, l’écologie représente surtout un obstacle au développement », a affirmé le chantre de la théologie de la libération, Leonardo Boff.

Pierre R. Chantelois  SOURCE

Oui, l’écologie peut apparaître comme un obstacle au développement. C’est pour cette raison que le protocole de Kyoto est quasiment balayé sous le tapis.

Dans un monde hyper organisé, l’écologie de mouchoirs de papier est une cynique hypocrisie. Sacs de plastique, si vous voulez… Ou toute autre composante qu’on refuse de détruire ou de remplacer pour ne pas effacer des jobs…

La cendre des esclaves

Je vous avais dévoilé la fin du livre. Mais la fin de l’humanité est d’une certaine manière différente.

Séraphin Poudrier n’était qu’un amateur.

Notre «financier» qui mène le Village Global ne risque pas de mourir dans sa cabane. Il risque, tout au plus, de perdre certains esclaves. C’est là sa «foi»…

Mais Ô combien seront fidèles ceux qui resteront dans la peur.

Une Terre brûlée pour une cabane sauvée.

Et on ne chauffe pas au poêle à bois, mais à l’humain.

La cendre des esclaves fait un excellent compost.

Remia

Je n’écrirai pas de mots. Je n’écrirais pas de vers. Je veux seulement nous lier d’une fibre de lumière.

Que l’amour a des yeux quand il cesse de voir la pierre!

Que l’amour a des yeux! Dire qu’il est aveugle? C’est dire… Seulement dire…

Je suis heureux de l’invisible comme la feuille qui se plait à se bercer au vent.

Elle semble le remercier en sourires et en rires de bien doux balancements.

Et moi, tout autant.

Je n’écrirais ni mots, ni vers. Je laisserai seulement la soif de toi m’imbiber comme un désert.

Et dans le silence, cette ombre des bruits, le cœur est un battement qui porte toutes les musiques.

Le temps n’est qu’une éternité coagulée.

Un sang. Un rougeoiement. Une liesse éphémère …

Je t’aime comme un œil qui s’ennuie de ta vue.

Je t’aime comme un sourd dont tu es le seul son qu’il entend.

Et puis…

À travers la fenêtre de toutes les horloges molles et folles, les aiguilles n’ont jamais été aussi droites et précises.

Ce matin, un peu fou, j’ai écrit le mot « aimer », à l’envers. Remia…

Remis au non temps… À l’ombilicâme… Le nœud qui nous NOUS..

Le religare de la religion des âmours…

Et puis, ce soir, j’irai au dormir, laisser pétiller les frissons, les braises d’un monde qui me réchaufferont.

Les pieds fiévreux, sous la laine tant cherchée.

Tous les pas de mes nuits ne m’ont conduit que vers un sentier aux paupières fermées.

L’amour est aveugle.

Mais c’est la nuit qu’il voit…

Le Québec : méchoui et tok-tokkie

C’est de la folie de vouloir punir son voisin en mettant le feu chez lui lorsqu’on habite juste à côté.

Publius Syrus

Il est faux de dire que l’argent permet de tout obtenir. On peut acheter de la nourriture, mais non l’appétit; des médicaments, mais non la santé; des connaissances, mais non la sagesse; du clinquant, mais non la beauté; du plaisir, mais non la joie

Arne Garborg

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L’art culinaire  du snobisme Islandais

Eytor Halldorsson qui a ouvert son restaurant il y a un an est un passionné. Il explique que la plupart des viandes sont d’abord fumées selon la méthode ancestrale utilisée pour conserver la nourriture. Mais pour le requin c’est différent. Le squale est enterré sous des caillous pendant deux mois pour drainer les acides provenant de l’urine puis il est pendu pour une autre longue période. Cyberpresse

Il semble qu’en Islande  la chair de requin faisandée, décomposée pendant plusieurs mois est un mets fort apprécié. On l’enferme dans un petit bocal pour ne pas que les odeurs débordent…

Le magazine Maclean’s, qui  a tenté d’enfermer un Québec malodorant  dans l’habit du Bonhomme Carnaval a humé  la fragrance du « parfum » politique québécois,  qui serait de trop près liée aux hommes d’affaires, voire au crime organisé,  nécessiterait qu’on ébranche  cette  camarilla  souterraine.

En plus des mièvreries de nos élites financières en culottes courtes dans les tribunaux.

Le québécois est devenu un gastronome qui s’ignore. En une génération, il est passé des fèves au lard aux requins marinés et guindés.

Le hakarl

Répétons en chœur : Le requin pourri, bien mariné est un plat prisé en Islande.

Pour l’enchantement des clients qui très vite les découvrent, ces charmants arômes sont un mélange d’ammoniac et de camembert en décomposition. Ils se dégagent d’une chair qui a bien une texture de poisson mais qui picote et brûle la langue. Cyberpresse

Le québécois a déjà été friand de la langue de porc marinée. C’est écœurant, mais c’est bon.

Ce plat est nommé le « hakarl »… Rien à voir avec Péladeau. Le « hakarl » , au Québec c’est la langue de Lafrance , le vice-président des services français de Radio-Canada. On sait que M. Péladeau poursuit le VP pour diffamation. Car(L), selon lui, les propos du VP auraient  terni sa réputation.

La bourse du Dors John

Au Québec, on devrait considérer le système judiciaire comme une industrie. Et la coterie en bourse… Le dors John… Ti-Jean dort. Les autres aussi, remarquez, car au Québec, le blanc beige a ses petites urnes de cendres enfouies sous le passé de tous les partis au pouvoir… Et de bien des politiciens.

C’est devenu un sport que de déterrer les cadavres. Les morts s’entre-déterrent.

La seule façon d’aller à la pêche aux requins, c’est de sortir le gros bateau des commissions d’enquête. Pas de marins, rien que des avocats. Si ça continue, l’industrie du papier va reprendre du poil de la bête. On imprime plus que jamais.

Avant de « déparagrapher », j’aimerais souligner que l’affaire Villanueva nous a   jusqu’à maintenant, coûté 1.2 $ million, minimum.  Et on ne sait pas encore qui est le « voyou »…

C’est justement le mot sur lequel piochent les avocats. On ne sait pas ce qu’est un voyou.

Voyou

Dans le procès en diffamation intenté par Pierre Karl Péladeau, le linguiste Jean-Claude Corbeil a pour sa part insisté, hier, sur le fait qu’un mot est dans sa phrase, et que la phrase est dans son contexte. Cyberpresse, Christiane Des jardins

Selon M. Corbeil, le mot «comme» démontre que ce n’est pas l’homme qui était traité de voyou, mais plutôt la conduite d’un homme. «Il y a une certaine analogie entre la conduite d’une personne et celle qu’on pourrait éventuellement attribuer à un voyou.» Selon lui, c’est le contexte qui détermine le sens du mot, pas le dictionnaire. «Les dictionnaires ne sont que le matériel brut dans lequel un locuteur puise pour exprimer sa pensée», a-t-il dit. Il a donné en exemple le terme d’«État voyou», et «compagnie voyou».

Cyberpresse, Christiane Des jardins

J’ignore combien coûte un linguiste en cour, mais c’est certainement plus cher qu’une « accueilleuse » de Wal-Mart. Celle qui vous offre un petit salut en entrant.

Dire qu’on a tout ça sur le net.  Voyou :

Gamin des rues mal élevé, malpropre; p. ext., enfant, adolescent qui se conduit mal.

lexicographie, voyou

Les scarabées québécois

Je tiens ma franchise de mon grand-père Grane,

le dentiste de Salt Lake City. (Giraudoux, Siegfried et Lim).

Le téléroman Virginie disparaît des ondes en 2011… D’après ce que j’ai pu voir, on y a traité de tout : ne manquait plus que les mœurs sexuelles du scarabée africain le tok-tokkie qui,  pour attirer le mâle,  se tape la bedaine sur le sol dans un bruit de toc-toc-toc.

Avec tous les combats des arénaires politiques,  qui exhument leur passé, le mot menteur va bientôt passer à l’histoire. Et on en fera un téléroman : vierge et nie.

Tout le monde est vierge, et tout le monde nie.

Toc-Toc-Toc.

C’est pas les mâles qui viennent, c’est les avocats…

Comme le tok-tokkie, le politicien québécois a intérêt à s’enfoncer dans le sable quand il fait trop chaud.

De retour à la cuisine

Baleine, renne, cheval, testicule de bélier, tête de mouton et même macareux, ce palmipède au bec multicolore, sont aussi au menu. Ce ne sont pas des plats pour des petites natures mais des mets anciens dont Eytor Halldorsson estime qu’ils ont leur place à table aujourd’hui. Cyberpresse

C’est quoi un macareux? Un pingouin d’Islande…  Oiseau palmipède des mers boréales (de la famille des Alcidés), noir, au ventre blanc, qui se distingue du pingouin par son gros bec court, aplati, jaune, bleu et rouge.

Aplati, jaune, bleu et rouge.

En politique, c’est un québécois mêlé qui a des ailes  pour voler et des jambes  pour marcher, sauf qu’il hésite tellement entre les deux qu’il préfère se faire définir par un avocat et ramper….  L’identité québécoise est passée de la chemise à carreaux au macareux phraseur coloré du bec.

Le jaune  ADQ, le bleu PQ, et le rouge PLQ.

Image : deux macareux tentant de se séduire à l’aide d’un mélange de culture de littérature et de cinéma.

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Resto Québec et rotes au Québec

Il est plus facile d’ouvrir une huître sans

couteau que la bouche d’un avocat sans avance.

Barten Holyday

Finalement, au Québec, on est des gourmets : on marine le requin pour le faire puer à la sauce avocat, on les entretient, et on les camoufle dans de petits bocaux pour ne pas que s’échappent les odeurs.

Le squale est enterré sous des cailloux  pendant deux mois pour drainer les acides provenant de l’urine puis il est pendu pour une autre longue période. Cyberpresse

Des acides provenant de l’urine… Dire que la langue de porc marinée me soulevait le cœur! Un baiser mariné, c’est plutôt débectant….

Construction, municipal, opération marteau, procès « mitraillette kalachnikov », pétitions à répétitions, des partis de gauche maladroits, et des adroits gauches.

Sur le plan de la gastronomie, nous avons tout au Québec pour battre l’Islande.

Si un jour les requins se mettent à table, on va les bouffer.

Si ça ne vous fait rien, je vais les laisser se snober entre eux.

Pour ceux qui sont plus simples, je vais vous donner ma recette de rôties au beurre d’arachide.

Et c’est sérieux…

  1. Faites rôtir deux tranches de pain – fabriqué avec de la farine sur meule de pierre de  Saint-Roch-des-Aulnaies.
  2. Étendre du beurre d’arachide, de préférence bio, sans sel, sans sucre, sans « stabilisateurs ».
  3. Le passer à la micro-onde environ 10 secondes.
  4. Pour rehausser le tout, si non satisfait, ajouter des lamelles de bananes en rond sur les tranches carrées.

Toute la simplicité québécoise du gars acheté pour des « peanuts » et la banane qui pousse dans les hauteurs,  avec son régime de « monkey business » . Les singes s’échangent leur monnaie entre eux. Ce qui leur permet tout de même de le transformer en quelque chose de  tangible.

Le huitième jour…

Le meilleur menteur est celui qui fait servir le même mensonge le plus longtemps possible.
Samuel Butler

Tous des descendants de la créature simiesque à grandes mâchoires.  L’univers s’est construit en 7 jours,  avant que le diable n’arrive… Pour le CHUM et autres grands projets, c’est 30% de plus. Les routes, les rues, les condos… Pour ce qui est des contrats du fédéral, c’est une autre paire de manchots.

J’oubliais ma recette…

Déguster avec un laid tiède sortant de la vache. Sinon, faites-le chauffer un peu.

Avertissement : ne pas faire chauffer la vache pour avoir du laid chaud. Sinon, c’est un méchoui, ce qui signifie un mouton condimenté et passé à la broche.

C’est bien là l’erreur de la société québécoise : on fait chauffer la vache au lieu de faire chauffer le lait. C’est pour ça que le citoyen   ne bouille pas trop… Tout tiède et lentement grillé, au chaud avec son foyer à combustion lente, nourri à l’érable, il casse du sucre en regardant le défilé des factures salées.

Le Québec, c’est   l’envers de la cuisine Islandaise : c’est le requin qui se fait un méchoui du mouton.