Archives mensuelles : mars 2014

Comment je suis devenue folle !

(Source : Ready Chimp – Traduction État du Monde, État d’Être)

 

Anne Wolf

Voilà comment on s’endort saine d’esprit pour se réveiller folle. Ce n’est pas que vous ayez changé non, c’est la société qui est devenue encore un peu plus répressive et a étendu son contrôle. Pour les uns la prison, pour les autres les cachetons,

FINIES LES DÉVIATIONS

Créativité et non-conformisme désormais une maladie mentale

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Qu’arrive-t-il à une société lorsque « pensée à l’extérieur du cadre établi » ou être (avec raison) enragé contre votre gouvernement – allant visiblement dans la mauvaise direction – devient une raison pour être médicamenté et « rééduqué »?

L’Union Soviétique utilisait de nouvelles maladies mentales pour les répressions politiques.

Les gens qui n’acceptaient pas les croyances du Parti communiste développaient donc une nouvelle forme de schizophrénie.

Ils souffraient d’une forme de désillusionnement croyant que le communisme n’était pas une bonne chose. Ils ont été isolés, médicamentés de force et ont subi une thérapie répressive pour les ramener à la raison.

Maintenant, nous devons remercier les polices de la pensée étatsuniennes, l’American Psychiatric Association, pour les derniers ajouts au DSM-IV (Manuel de diagnostic et statistiques des troubles mentaux) qui mettent en place des diagnostics arbitraires pour n’importe quel « dissident ». 

Listé comme une nouvelle maladie mentale : une créativité et un cynisme au-dessus de la moyenne. Le manuel identifie cette maladie mentale comme « ODD », « désordre oppositionnel défiant » [Ndt : « oppositional defiant disorder »].

Défini comme « un comportement soutenu d’hostilité et de désobéissance », les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, l’argumentaire et le fait d’être aisément irrité.

Un article du Washington Post observe que si Mozart était né aujourd’hui il serait diagnostiqué comme ayant un syndrome de déficit de l’attention et serait médicamenté jusqu’à ce qu’il redevienne « normal ». Ce que nous appelions des traits de personnalité sont dorénavant des maladies mentales. Et bien sûr, un traitement existe.

Lorsque la dernière édition du DSM-IV a été publiée, elle identifiait des symptômes de diverses maladies mentales chez les enfants et le résultat fut une augmentation significative de la médication de ces derniers. Certains états américains ont même des lois qui permettent aux agences de santé d’obliger une médicamentation sous peine d’amende ou d’emprisonnement.

Faites attention aux gens qui ont une forte individualité! Bien que les auteurs dudit manuel disent ne pas avoir d’agenda caché, étiqueter la liberté de pensée et la non-conformité en tant que maladie mentale est une bombe à retardement d’abus en tout genre. En tant qu’arme dans l’arsenal d’une société répressive, la réalité sociale semble se métamorphoser en un conte de fées pour autocrates tiré tout droit d’un roman de Phillip K. Dick.

http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/de-la-societe/science-du-controle/creativite-et-non-conformisme-desormais-une-maladie-mentale

Via Les états d’Anne 

Une fois de plus, l’Australie vole ses enfants aborigènes

John Pilger

L’enregistrement atteint un climax. Il y a la voix d’un enfant qui hurle alors qu’il est arraché à sa mère, qui supplie: « Il n’y a rien d’anormal avec mon bébé, pourquoi nous faites-vous tout cela ? J’aurais été pendue il y a des années n’est-ce pas ? Parce qu’en tant qu’Aborigène australien, vous êtes coupable avant d’être prouvé innocent. » La grand-mère de l’enfant demande à savoir pourquoi « le vol de nos enfants se produit-il de nouveau ? ». Un fonctionnaire des services sociaux dit: « Je l’emmène, mon pote ».

Ceci s’est produit envers une famille aborigène dans la cambrousse de Nouvelle-Galles du Sud. Cela se passe à travers l’Australie dans un énorme abus scandaleux des droits de l’Homme, abus largement ignoré et non dit, qui évoque la tristement célèbre période de la « Génération Perdue » du siècle dernier. Jusqu’aux années 1970, des milliers d’enfants métis furent volés à leurs mères par les fonctionnaires des services sociaux. Ces enfants furent donnés à des institutions pour en faire de la main-d’œuvre à très bon marché ou des esclaves, beaucoup d’entre eux furent battus et violés.

Décrite par un Protecteur en Chef des Aborigènes, la politique connue pour être assimilatrice, était aussi connue pour être le tristement célèbre « lavage génétique de la couleur ». Elle fut influencée par le même mouvement eugéniste qui inspira les nazis. En 1997, un rapport référence intitulé « Ramenez-les à la maison », dévoila qu’au moins 50 000 enfants et leurs mères endurèrent « l’humiliation, la dégradation et la brutalité sans nom de l’acte de la séparation forcée… Le produit de politiques calculées et voulues de l’état australien. » Le rapport appela ceci, génocide.

A part le nom, l’assimilation demeure la politique du gouvernement australien. Des euphémismes tels que « réconciliation » et « meilleurs avenirs » couvrent des mesures d’ingénierie sociale similaires couplé à un racisme de longue haleine tout autant qu’insidieux au sein de l’élite politique, de la bureaucratie et plus largement, de la société australienne. Lorsqu’en 2008, le premier ministre Kevin Rudd présenta ses excuses à la Génération Perdue, il ajouta: « Je veux être franc et direct à ce sujet. Il n’y aura aucune compensation ». Le quotidien du Sydney Morning Herald félicita Rudd de cette « fine manœuvre » qui « clarifia une politique endommagée qui répond aux besoins émotionnels de certains de ses supporteurs, mais ne change rien. »

Aujourd’hui, le vol des enfants aborigènes, incluant celui des bébés pris de la table d’accouchement, est bien plus généralisé qu’à aucun moment durant le dernier siècle écoulé. Depuis juin de l’an dernier, 14 000 bébés aborigènes ont été « enlevés ». Ceci représente un chiffre cinq fois plus élevé que lorsque le rapport « Ramenez-les à la Maison » fut écrit. Plus du tiers de tous les enfants retirés sont Aborigènes, et ce d’un chiffre d’une population qui ne représente que 3% de la population australienne. A cette vitesse, cette saisie de masse d’enfants aborigènes résultera en une génération volée de plus de 3300 enfants volés rien que pour la province du Territoire du Nord.

Pat (pas son vrai nom) est la mère dont l’angoisse fut enregistrée secrètement au téléphone alors que 4 fonctionnaires des services sociaux et 6 policiers arrivaient chez elle. Sur l’enregistrement, un fonctionnaire affirme qu’ils ne sont venus que pour faire une « évaluation ». Mais deux des policiers qui connaissaient Pat lui dirent qu’ils ne voyaient aucun risque pour l’enfant mais lui dirent aussi « de vite se sauver ». Pat s’enfuit, son jeune enfant dans ses bras, mais l’enfant d’un an fut éventuellement pris sans qu’on ne lui en donne une quelconque raison. Le lendemain matin, un policier retourna pour s’excuser et pour lui dire que son enfant n’aurait jamais dû être pris. Pat n’a aucune idée de l’endroit où se trouve son fils à l’heure actuelle.

Une fois, elle fut « invitée » par des fonctionnaires d’amener ses enfants dans un bureau « neutre » pour discuter d’un « plan d’attention ». Les portes furent verrouillées et les fonctionnaires se saisirent de ses enfants, l’un des plus jeunes s’agrippant à la ceinture révolver d’un policier. Beaucoup de mères indigènes ne connaissent pas leurs droits. Un tribunal pour enfants très discrets est devenu notoire pour valider les saisies d’enfants.

La plupart des familles aborigènes vivent à la limite du seuil de pauvreté. Leur espérance de vie dans des villes proches de Sydney est aussi basse que 37 ans. Les maladies de Dickens sont communes, l’Australie est le seul pays développé qui n’a pas éradiqué la maladie du trachome, rendant les enfants aborigènes aveugles.

Pat s’est à la fois courageusement rebellée contre et a aussi obéi à la bureaucratie punitive qui peut enlever un enfant sur juste un ouï-dire. Elle a été acquittée par deux fois de fausses accusations, dont une incluant le « kidnapping » de ses propres enfants. Un psychologue l’a qualifié de parfaitement capable d’être une bonne mère.

Josie Crawshaw, une ex-directrice d’une organisation respectée de soutien aux familles dans la ville de Darwin m’a dit: « Dans les zones reculées, les fonctionnaires y vont en avion très tôt le matin et emmènent les enfant à des milliers de kilomètres de leurs communautés. Il n’y a aucune explication donnée, aucun soutien et l’enfant peut disparaître à tout jamais. »

En 2012, la coordinatrice générale de l’organisation Remote Services des Territoires du Nord, Olga Havnen a été virée lorsqu’elle révèla que près de 80 millions de dollars étaient dépensés à la surveillance et à l’enlèvement des enfants aborigènes, comparés aux seuls 500 000 dollars alloués pour le soutien des mêmes familles appauvries. Elle m’a dit: « Les raisons principales d’enlèvement des enfants à leurs familles sont dus aux problèmes sociaux qui sont directement liés à la pauvreté et à l’inégalité. L’impact sur les familles est simplement horrible parce que s’ils ne sont pas réunis dans les 6 mois, il est fort probable qu’ils ne se reverront plus jamais. Si l’Afrique du Sud faisait cela, il y aurait une protestation internationale. »

Elle et bien d’autres à la longue expérience, avec lesquels j’ai eu des entretiens se sont tous fait l’écho du rapport « Ramenez-les à la Maison », qui décrivait une « attitude » officielle en Australie à l’encontre des Aborigènes comme étant « moralement déficient ». Un porte-parole de Département des Familles et des Services Communautaires a dit que la majorité des enfants aborigènes enlevés à leurs familles en Nouvelle-Galles du Sud étaient placés chez des suppléants indigènes. D’après les réseaux de soutien aborigènes, ceci n’est qu’un écran de fumée, ceci ne veut pas dire familles d’accueil et le contrôle par la division est le véritable succès de la bureaucratie.

J’ai rencontré un groupe de grands-mères aborigènes, toutes des survivantes de la première génération volée, toutes ont eu des petits-enfants qui ont été volés. « Nous vivons de nouveau dans la peur » ont-elles toutes dit. David Shoebridge, un député vert ma dit: « La vérité est la suivante, il y a un véritable marché chez les blancs pour ces enfants, spécifiquement les bébés. »

Le parlement de Nouvelle-Galles du Sud va bientôt débattre d’une législation qui va introduire l’adoption forcée et le « gardiennage ». Les enfants de moins de deux ans seront concernés, sans le consentement de la mère, s’ils ont été « enlevés » depuis plus de 6 mois. Pour beaucoup de mères aborigènes comme Pat, cela peut prendre jusqu’à 6 mois pour reprendre contact avec leurs enfants. « Cela met les familles aborigènes manifestement sur la voie de l’échec », a dit Shoebridge.

J’ai demandé pourquoi à Josie Crawshaw. « L’ignorance voulue de l’Australie au sujet de ses nations premières est maintenant devenue une sorte de tolérance qui arrive au point que vous pouvez écraser un groupe entier de l’humanité et cela n’est pas dérangeant. »

John Pilger

Article original en anglais : johnpilger.com, 21 mars 2014

Once again, Australia is stealing its Indigenous children, Global Research, 27 mars 2014

Traduit de l’anglais par Résistance 71

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Déforestation

DÉFORESTATION

Politique: 4X4=2

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Cliquer sur l’image pour agrandir l’horribilité du dessein à venir.

***

La politique est une activité bien en retard sur l’économie en train de dévaster tous les pays du monde. Compagnies piranhas mangent les petits en s’agglomérant. Dents d’acier et absence d’empathie.

Un piranha d'Amazonie

Politiciens: 4X4=2

À se questionner s’ils sont imbéciles ou inconscients. Ils sont en fait des anorexiques qui cachent les bedonnant banquiers. Leur mandat dure 4 ans, mais pendant ce 4 ans, la marmite du business sans frontière s’anime  au point où on a l’impression qu’il s’est passé un siècle. Et c’est le cas.

Tout est devenu compliqué et prend le rythme des avocasseries brumeuses qui encombrent les petites roues du minus pouvoir que les politiciens ont sur « l’avenir » de nos sociétés.

Je ne me ferais même pas tricoter une paire de bas par un politicien. Pourtant, ils sont forts sur les malles et les démailles. Les pauvres! On est dirigés par des presbytes…

Presbyte ère…

Bienheureux le négro spirituel à manette qui larme devant le pape. Bienheureux sont ceux qui croient que le Québec sera un jour « indépendant ». Tous les pays, toutes les terres, tout ce qui regorge de richesse est vendu par les vendeurs du temple. Pièce par pièce. Hypocritement. Lesdits hommes d’affaires, dans une nouvelle forme de colonialisme planétaire, savent gruger, – comme si chacun était une dent de piranhas, –  les petits cadavres apeurés des gens biens.

Hélas!

Satan est une dent.

Une fois qu’ils ont assouvis leur soif de pouvoir, ils s’en vont se cloîtrer dans des paradis fiscaux.

Comme l’impression que nous nous faisons charcuter au ralenti en nous baignant dans la petite rivière de la vie. Nous nourrissons les petits poissons à grosses dents.

La peau sur le revenu…

Mais nous n’en revenons pas.

Je suis admiratif! Selon mes sources spirituelles et extra-terrestres, il ne reste qu’à ces habitants de la Terre que deux ou trois siècles pour pour les civilisations se suicident. À fleur de beau… Car ce que l’on construit est déclamé « monument historique ». Quelle est donc la longueur de de « l’Histoire de l’humanité »?

Politiquement, le monde fonctionne comme l’image d’Einstein en train de nous expliquer la théorie de la relativité.

Si vous courez le long d’un train qui roule à 70 km heure et que vous, vous roulez à 30, vous ferez le calcul qu’il roule à 40 km heure.

En politique, on roule à 10 km heure, pendant que le monde des affaires se paie un train qui roule à 100 km heure.

Un jour, nous serons tellement en retard, qu’on ne verra plus le train et que les rails seront rouillés.

Alors, on a élu des « déraillés » sans vision hormis celle de leur nombril.

Si j’étais mathématiciens, je fouillerais pour trouver la formule de cette ère d’austérité permanente. Car, en réalité, à force de dégradation, la petite formule du politicien est son résultat:

4X4=2

E=mc2

Ésultat ( de résultat), égale mainmise scélérate au carré.

Faut bien suivre le courant des arrangements falsifiés qui nous rendent dubitatifs… Et pour cause….

Gaëtan Pelletier

Mars 2014

 

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Intégrité

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L’avenir du Venezuela


"Pacíficos" manifestantes opositores amarran a joven a un poste, en el sector Los Mangos de Ciudad Guayana.

 

Des images d’horreur. Nous savions déjà que le Venezuela subissait l’infiltration de paramilitaires, y compris des francs-tireurs assassins qui chaque jour allonge la liste des morts et des blessés. Des membres de la Garde Nationale Bolivarienne, un employé d’une station de télévision, une artiste chilienne qui nettoie une barricade, un passant au hasard. Avant-hier c’est une jeune femme enceinte de 5 mois qui voulait franchir une barricade qu’ils ont abattue.

Nous avions pu voir la froideur de leur cœur, quand ils empêchaient une ambulance de passer et que la vieille dame qui s’y trouvait est morte faute de soins urgents, quand ils faisaient de même avec des parents qui conduisaient à pied leur enfant chez le médecin , ou qu’ils se moquaient d’un vieux Monsieur qui franchissait avec difficulté les ordures qui barrait la rue sans penser à leur tendre une main secourable. Une multiplicité d’actions sadiques, à différents moments, en différents lieux. Des faits quotidiens depuis le 12 février.Ici nous franchissons le seuil de la TORTURRE ! assumée avec le sourire, ce qui la rend encore plus abominable.

Nous franchissons un niveau de l’horreur. Le résultat des formations données par la CIA et OTPOR à des centaine dejeunes Venezueliens à Miami, en Serbie, se manifeste et devrait réveiller les consciences.

Un homme voulait traverser une de leur barricade, en voiture. Cela se passe à Ciudad Guyana, un lieu qui a récemment vu ses ardeurs putschiste réanimées par une visite de l’ex députée Maria Corina Machado, venue les encourager à poursuivre leurs « actions de rue ».

Les jeunes Violents, comme on les appelle là-bas, on arrêté ce monsieur, l’accusant d’être un voleur. Ils avouent également n’avoir aucune preuve de ce qu’ils affirment.

Relisez le Loup et l’Agneau…

« Si ce n’est pas toi qui nous a volé qui alors l’a fait ? » demande un des Violents.

Les Violents vont suggérer diverses formes de torture pour soumettre l’homme à la question, en bons héritiers de l’Inquisition. Entre lui envoyer du gaz lacrymogène en bouche et lui et lui enfoncer des objets « dans le cul », l’imagination au pouvoir !

La scène a été enregistrée par un journaliste populaire qui enregistre les actions de ses troupes fascistes et néonazies. Dans cette vidéo on veut voir un de ces rebuts d’humanité affirmer « Nous sommes l’avenir du Venezuela »

NON !

La video est ici :  (VÍDEO) Turba de opositores golpea a hombre y lo amarra con guayas frente a barricada en Los Mangos, Ciudad Guayana et voici les photos. Ceci est l’œuvre de cette opposition minoritaire qui prétend renverser le président élu, un président qui – après un an en fonction dans des circonstances de coup d’état permanent qui s’est mué en guerre de basse intensité – s’il se présentait aujourd’hui obtiendrait 55% des suffrages, alors que 70 à 80% de la population le soutien dans son action de Pacification de Pays.

Les Pacifiques Manifestants, des gamins, demain le vôtre ?  déshumanisés par les méthodes d’OTPOR et de la CIA en action :

 

Joven amarrado a un poste por manifestantes opositores en Los Mangos, Ciudad Guayana.

Joven amarrado a un poste por manifestantes opositores en Los Mangos, Ciudad Guayana.

Credito: Twitter @JRodriguezPSUV

"Pacíficos" manifestantes opositores amarran a joven a un poste, en el sector Los Mangos de Ciudad Guayana.

« Pacíficos » manifestantes opositores amarran a joven a un poste, en el sector Los Mangos de Ciudad Guayana.

Credito: Twitter @GNBCORE8

"Pacíficos" manifestantes opositores amarran a joven a un poste, en el sector Los Mangos de Ciudad Guayana.

« Pacíficos » manifestantes opositores amarran a joven a un poste, en el sector Los Mangos de Ciudad Guayana.

Credito: Twitter @GNBCORE8

Joven amarrado a un poste por manifestantes opositores frente a barricada en Los Mangos, Ciudad Guayana.

Joven amarrado a un poste por manifestantes opositores frente a barricada en Los Mangos, Ciudad Guayana.

http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-l-avenir-du-venezuela-123091032.html

  • Nom : Anne Wolff Le blog de Anne Wolff

Les États d’Anne

La « McDonaldisation » est l’essence-même du capitalisme

Née en 1937 dans une baraque à hot-dogs, la société McDonald’s est devenue depuis la plus grande chaîne de restauration rapide. Présente aux quatre coins du globe, son développement planétaire est déterminé par l’incroyable impulsion que cette marque parvient à avoir grâce à une publicité aussi trompeuse qu’omniprésente. Un clown, un logo simple et accrocheur, une nourriture pas chère, une atmosphère empreinte de gentillesse et de simplicité. De quoi donner à McDonald’s l’apparence d’une entreprise proprette. Mais la réalité est tout autre. Elle représente dans son ensemble le symbole du système dans lequel nous vivons : le capitalisme. Un système basé sur la production de masse, rendue possible par la libre circulation des marchandises et alimentée par une consommation frénétique à des fins essentiellement lucratives. Ce marché international est un des architectes de la mondialisation économique qui, lentement et subtilement, poursuit son œuvre d’annihilation des différences naturelles et culturelles. La nature dans son ensemble est la principale victime de ce monstre-marché : déforestation, abattage de masse des animaux et exploitation de l’homme.

 

Des hectares et des hectares de forêts sont coupés chaque année, privant ainsi la terre de ses poumons pour faire place à des troupeaux d’animaux de boucherie et à des cultures de soja destinées aux industries de viande. Les conséquences pour les animaux sont dévastateurs : certains sont extirpés de leur habitat traditionnel pendant que d’autres sont condamnés à vivre dans des élevages industriels. Mais les humains ne s’en sortent pas mieux ; les tribus indigènes d’Amérique latine, d’Afrique ou d’Inde paient ainsi très cher le coût du progrès. Leurs cultures, respectueuses de la planète, sont systématiquement détruites par les multinationales qui ne cherchent qu’à s’agrandir un peu plus… pour alimenter un peu plus le marché. C’est ainsi que cette politique alimentaire non durable (parce que motivée uniquement par des intérêts privés) aboutit à un déséquilibre paradoxal : alors que des personnes meurent encore de faim dans certaines parties du monde, dans d’autres le diabète et l’obésité sont un mal endémique. Le destin d’un enfant asiatique comme celui d’une forêt et d’un poulet sont plus que jamais dépendants de l’illogisme du système.

 

Le processus d’américanisation défini par Georges Ritzer comme « la diffusion des idées, des coutumes, des habitudes sociales, de l’industrie et du capital américains dans le monde » voit dans la McDonaldisation son exemple le plus significatif. Pour le sociologue étatsunien, le principe du fast-food est amené à dominer des secteurs de plus en plus larges de la société, aux États-Unis et dans le reste du monde. C’est donc un processus profond et de grande envergure rendu possible par la reproductibilité des principes d’efficacité, de calculabilité, de prédictibilité et de contrôle. En ce sens, les machines tendent de plus en plus à remplacer l’être humain, et quand ce n’est pas possible, c’est l’homme lui-même, piégé par sa routine, qui peut devenir une machine. Cette métamorphose incarne l’essence du capitalisme : le passage du stade d’être vivant à celui de producteur, de consommateur et de marchandise. La déshumanisation signe, entre autres choses, la rupture définitive avec la planète, vue par les multinationales comme un énorme territoire à piller en vue d’accroître leurs propres richesses. L’équilibre terrestre, cette subtile et fragile harmonie, est ainsi régulièrement mis à mal par les intérêts financiers de quelques sociétés. La variété cède alors le pas à la globalisation, qui consiste à rendre les choses toujours plus égales à l’échelle mondiale.

 

Toujours selon Ritzer, ce processus se heurte aussi à des irrationalités… produites par la rationalité elle-même. McDonald, comme Disney World, créent l’illusion de la distraction, de la quantité et du bon marché. Et l’irrationalité principale produite par ces systèmes est la déshumanisation. Ce système peut aussi devenir antihumain par son action sur la santé (mauvaise diététique des produits), par son action sur les travailleurs (taux d’absentéisme et turn-over élevés, haut degré de frustration), par son action sur les consommateurs traités comme des automates et engagés dans des relations impersonnelles et anonymes.

 

McDonald a réussi à créer un monde à son image. Le caractère le plus inquiétant de l’hégémonie des multinationales est représenté par le fait qu’elles réussissent à défendre tranquillement leur logique perverse tout en rendant abruties des franges entières de la population. Aujourd’hui, le citoyen lambda ignore que derrière le clown Ronald d’apparence débonnaire se cache une véritable cruauté. Combien boycottent Nestlé, responsable entre autres choses de la déforestation de masse en Indonésie ? Combien refusent de chausser des Nike, entreprise faisant régulièrement travailler des enfants à l’autre bout de la planète ? Et qui voit Monsanto, le plus grand producteur d’aliments génétiquement modifiés, comme son propre ennemi mais aussi comme celui de la planète entière ? On pourrait aligner les exemples les uns après les autres. Pourtant, la résistance à ce processus, qui a pris aujourd’hui un caractère transversal, a réellement commencé. L’hebdomadaire The economist s’étonne de la défiance croissante des citoyens français vis-à-vis de leurs élites. Une minorité seulement d’entre eux déclare que « l’économie de marché est le meilleur système économique ». On retrouve, c’est naturel, la même défiance des Français vis-à-vis de l’Europe, ce mécontentement ayant tendance à s’étendre à d’autres pays européens.

 

L’avenir ne s’arrête pas aux élucubrations des énarques, aux diktats des lobbies ou aux cures d’austérité de l’Union européenne. Quant à l’Oncle Sam, il ferait mieux de se rappeler que les historiens ne font que transcrire l’histoire… mais ce sont les peuples qui l’écrivent.

Capitaine Martin. 

Les jours de la Terre sont contés

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Voilà l’équation pour …l’amour! 

Je me suis demandé jusqu’à quand nous pouvions tenir en mettant toute l’eau dans des bouteilles de plastique et en les jetant à la mer. Eh! Ben , c’est comme Noé qui a sauvé les animaux: on se fera des radeaux de plastique pour cette fois garder un pièce du dernier animal de la terre: l’Homme.

Nous sommes des surgelés de l’intuition et des affamés du mode cervical.  À voir le nombre de gens vouloir devenir des « artistes », on dirait que personne ne veut travailler. C’est déjà un pas vers le dédain des autres qu’être né(e) avec une voix d’oiseaux et une tête  d’éponge pour avaler tout le gratin qui fourmille. On dirait que l’État – avec dans l’arrière train les banquiers – sont les meilleurs sculpteurs de de l’humanoïde perdu.

L’ancêtre d’Obama, version année 50 

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Le monde du « c’est à moi »…. 

Comme dirait le poète, je suis « médusé » par les gens qui se veulent des « créateurs ». Ils prennent la photo d’un arbre et l’exposent dans des galeries. Et si tu trouves la photo d’une chenille sur le net, gare à toi, inartiste, on a des droits d’auteur sur le vivant. Même si il est poilu comme le capitaine Haddock. Tonnerre de Breizt!

« Ceux qui désirent le moins de choses sont les plus près des dieux.  »  ,disait Socrate. Alors, nous voilà proche du diable. Ça donne envie de dégorger en voyant tous ces « propres » salauds nous arracher la peau sur le dos comme si nous étions des castors à réchauffer ces blocs ce glace que nous entretenons comme des putains d’un rond lupanar.

Personne ne rate sa vie… Mais il en pousse un peu trop   de ces « merveilles cravatés » pour faire rater celle des autres.

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Le cerveau est un disque sur lequel est enregistré les meilleures chansons des politiciens plastic. 78 tours… C’est à peu près l’âge où ils disparaissent… Mais les disques restent.

Gaëtan Pelletier

Mars 2014

 

Karen Hudes, lanceuse d’alerte de la Banque mondiale, révèle comment l’élite mondiale dirige le monde

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Traduit par Le blog de Lucien PONS

Selon Hudes, l’élite utilise un noyau très serré des institutions financières et des méga -sociétés pour dominer la planète. Le but est le contrôle. Ils veulent nous asservir tous à la dette, ils veulent asservir tous nos gouvernements à la dette, et ils veulent tous nos politiciens accros aux énormes contributions financières qu’ils canalisent dans leurs campagnes. Puisque l’élite détient aussi toutes les grandes sociétés de médias, les grands médias ne nous informent jamais de ce secret : il ya quelque chose de fondamentalement mauvais dans la manière dont notre système fonctionne.

Rappelez-vous, ce n’est pas une  » théorie du complot  » qui dit ces choses. C’est une avocate -instruite à Yale- qui a travaillé à l’intérieur de la Banque mondiale depuis plus de deux décennies. Le résumé qui suit de son curriculum provient directement de son site…

Karen Hudes a étudié le droit à Yale Law School et l’économie à l’Université d’Amsterdam. Elle a travaillé dans l’ Export Import Bank américaine des États-Unis de 1980-1985 et dans le département juridique de la Banque mondiale de 1986 à 2007. Elle a créé le Comité d’ Organisation Non Gouvernementale de la Section du droit international de l’ American Bar Association et le Comité sur le multilatéralisme et la responsabilité des organisations internationales de la branche américaine de l’ International Law Association.

 

Aujourd’hui, Hudes s’évertue à dénoncer le système financier corrompu que l’élite mondiale utilise pour contrôler les richesses du monde. Lors d’une interview avec le New American, elle a discuté de la façon dont nous laissons ce groupe d’ élites de dominer totalement les ressources de la planète sans réagir…

Une ancienne de la Banque mondiale, l’avocate ex -Conseillère Senior Karen Hudes, affirme que le système financier mondial est dominé par un petit groupe de personnes corrompues, avides de pouvoir, centrées autour de la Réserve fédérale américaine privée. Le réseau a aussi pris le contrôle des médias pour couvrir ses crimes, at-elle expliqué. Dans une interview avec The New American, Hudes dit que quand elle a essayé de dénoncer les multiples problèmes à la Banque mondiale, elle a été congédiée pour ses efforts. Maintenant, avec un réseau de collègues dénonciateurs, Hudes est déterminée à dénoncer et mettre fin à la corruption. Et elle est convaincue de la réussite.Citant une étude suisse explosive de 2011, publiée dans le [Journal PLoS ONE] sur le  » réseau de contrôle de la société mondiale », Hudes a souligné qu’un petit groupe d’entités – principalement des institutions financières et en particulier les banques centrales – exerce une énorme influence sur l’économie internationale dans les coulisses.  » Ce qui se passe réellement, c’est que les ressources de la planète sont dominées par ce groupe », at-elle expliqué, ajoutant que les  » accapareurs de pouvoir corrompu » ont réussi à dominer aussi les médias. «Ils sont autorisés à le faire. « 

Auparavant, j’ai écrit au sujet de l’étude suisse que Hudes mentionne. Elle a été réalisée par une équipe de chercheurs de l’Institut fédéral suisse de technologie à Zurich, en Suisse. Ils ont étudié les relations entre les 37 millions d’ entreprises et investisseurs du monde entier, et ce qu’ils ont découvert, c’est qu’il ya une « super- entité» de seulement 147 méga- corporations étroitement liées qui contrôlent 40 pour cent de l’ ensemble de l’économie mondiale…

Lorsque l’équipe a démêlé plus avant le réseau des détenteurs, elle a trouvé la plupart des éléments lui permettant de remonter jusqu’à une « super- entité» de 147 entreprises encore plus étroitement liées – tous leurs biens étant détenus par d’autres membres de la super-entité- qui contrôle 40 pour cent de l’ensemble du réseau », explique Glattfelder. La plupart étaient des institutions financières. Le top 20 inclue Barclays Bank, JPMorgan Chase & Co et le groupe Goldman Sachs.

Mais l’élite mondiale ne se contente pas de contrôler ces méga-entreprises. Selon Hudes, elle domine également les organisations non élues, qui n’ont pas de compte à rendre, et qui contrôlent les finances de presque tous les pays de la planète. La Banque mondiale, le FMI et les banques centrales comme la Réserve fédérale contrôlent littéralement la création et la circulation de l’argent dans le monde entier.

 

Au sommet de ce système se trouve la Banque des règlements internationaux. C’est la banque centrale des banques centrales, et affichée ci-dessous une vidéo où vous pouvez regarder Hudes disant à Greg Hunter de USAWatchdog.com ce qui suit…

«Nous n’avons pas à attendre de qui que ce soit qu’il vire la Fed ou la Banque des règlements internationaux… Certains Etats ont déjà commencé à reconnaître argent et l’or, les métaux précieux, en tant que monnaie « 

 


La plupart des gens n’ont jamais entendu parler de la Banque des règlements internationaux, mais c’est une organisation extrêmement importante. Dans un précédent article, j’ai décrit comment cette « banque centrale du monde » est littéralement à l’abri des lois de tous les gouvernements nationaux…

Une organisation internationale extrêmement puissante, dont la plupart des gens n’ont jamais entendu parler, contrôle secrètement la masse monétaire du monde entier. Elle est appelée la Banque des règlements internationaux, et c’est la banque centrale des banques centrales. Elle est située à Bâle, en Suisse, mais elle a aussi des succursales à Hong Kong et à Mexico. Il s’agit essentiellement d’ une banque centrale non élue, qui n’a pas de compte à rendre au monde, qui bénéficie de l’immunité complète de la fiscalité et de la législation nationale. Même Wikipedia admet qu ‘«elle n’a de compte à rendre à aucun gouvernement national.  » La Banque des règlements internationaux a été utilisé pour blanchir de l’argent pour les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, mais ces jours-ci le but principal de la BRI est de guider et de diriger le centre planifiée du système financier mondial.

Aujourd’hui, 58 banques centrales mondiales appartiennent à la BRI, et elle a beaucoup plus de pouvoir sur la façon dont l’économie américaine (ou toute autre économie, d’ailleurs) se portera au cours de la prochaine année que n’importe quel politicien. Tous les deux mois, les banquiers centraux du monde entier se réunissent à Bâle pour une «Réunion sur l’économie mondiale « . Au cours de ces réunions, des décisions sont prises qui affectent chaque homme, femme et enfant sur la planète, et pourtant, aucun d’entre nous n’a son mot à dire dans ce qui se passe. La Banque des Règlements Internationaux est une organisation qui a été fondée par l’élite mondiale, elle fonctionne pour le bénéfice de l’élite mondiale, et elle est destinée à être l’une des pierres angulaires du système économique mondial naissant.

Ce système n’est pas venu à l’existence par accident. En fait, l’élite mondiale a mis au point ce système depuis très longtemps. Dans un précédent article intitulé « Qui dirige le monde? Preuve qu’un noyau solide d’ élitistes riches tire les ficelles », j’ai inclus une citation de Georgetown University, professeur d’histoire Carroll Quigley tirée d’un livre qu’il a écrit déjà en 1966, dans lequel il discutait des grands projets que l’élite avait pour la Banque des règlements internationaux…

Les puissances du capitalisme financier avaient un autre but de grande envergure, rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées capables de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son ensemble.

Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets obtenus dans des réunions privées fréquentes et des conférences. Le sommet du système devait être la Banque des règlements internationaux à Bâle, en Suisse, une banque privée possédée et contrôlée par les banques centrales du monde qui étaient elles-mêmes des sociétés privées.

Et c’est exactement ce que nous avons aujourd’hui.

 

Nous avons un système de «néo – féodalisme » dans lequel chacun d’entre nous et nos gouvernements nationaux sont asservis à la dette. Ce système est régi par les banques centrales et la Banque des règlements internationaux, et il transfère systématiquement les richesses du monde de nos mains entre les mains de l’élite mondiale.

Mais la plupart des gens n’ont aucune idée de ce que tout cela se passe parce que l’élite mondiale contrôle aussi ce que nous voyons, entendons et pensons. Aujourd’hui, il ya seulement six sociétés de médias géants qui contrôlent plus de 90 pour cent des nouvelles et des divertissements que vous regardez sur votre téléviseur aux États-Unis.

C’est le système insidieux que Karen Hudes cherche à dénoncer. Pour plus d’info, vous pouvez écouter Joyce Riley du Power Hour : son interview pendant une heure entière ici.

fr.sott.net

Tri Yann – Bro Gozh Ma Zadoù

Le Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères) est un chant en langue bretonne. Bien que ne disposant d’aucun statut officiel, il est souvent présenté comme « l’hymne de la Bretagne » parfois comme « l’hymne national de la Bretagne ».