Chaque « sociétaire » tente de retirer tout ce qu’il peut de la société en y contribuant le moins possible. Altruisme, dévouement et abnégation peuvent exister dans une société naturelle – surtout quand, comme l’explique Maslow, l’individu, bien repus, cherche des plaisirs plus subtils ou voit son bénéfice au ciel ou ailleurs – mais le comportement prévalent d’une société, celui qui permet de prévoir son fonctionnement, c’est que chacun tire à soi la couverture. Ceci demeure vrai même si certains mettent à le faire plus d’élégance et de bienveillance que d’autres. L’égoïsme est partout, Pierre JC Allard
L’égoïsme est un trait de caractère, l’attitude d’une personne dont les actions ou les idées sont uniquement orientées par ses propres intérêts, sans prendre en compte les nécessités d’autrui. (Wikipedia)
Adler disait que tout homme était né avec un complexe d’infériorité qu’il passait son temps ( ou sa vie) à compenser.
La «shoah» des égotistes
Si l’on pouvait faire la somme des victimes des égoïstes, on aurait une longue file de la Terre à la Lune. Un cimetière dans l’éther. Et les États – de diverses manières- cultivent cet égoïsme au point que l’on risque tous d’être l’assassin d’un autre, ou de d’autres.
C’est le trou noir de la conscience qui avale les «lumineux».
L’égoïste n’a aucune empathie : son champ de vision est réduit à un miroir convexe. Et dans ce miroir brisé il le rafistole par tout ce qu’il peut. Même le meurtre à un degré d’invisibilité qui efface toutes les traces en transvasant ses action dans une mare sociale : un système.
Le plus grand lavabo des égoïstes.
La science-fiction
Dans le film The arrival, les extra-terrestres – afin d’effacer toute preuve – utilisent une boule rotative qui avale et désintègre tout le contenu d’une pièce.
Dans la vraie vie l’égo est cette arme fatale qui dévore et aspire les autres ( autrui) sans aucune morale en tournant sur lui-même… Comme dans le film
Richesse, gloire, honneurs.
Toute la richesse, la plus grande des gloires – mais la moins dangereuse – et les honneurs en formes de médailles sucrées. Un petit peu d’or ne fait pas de tort… C’est leur nourriture quotidienne. Une sorte d’embonpoint morbide.
The Arrival est un film en apparence anodin : des extra-terrestres essaient de s’emparer de la Terre. Mais il leur faut modifier le climat de celle-ci jusqu’à un réchauffement adéquat à leur «système».
Ils installent ici et là des «usines» qui produisent des bulles énormes de chaleur pour faire grimper la température de la Planète.
Un réchauffement planétaire bien organisé.
La «silence-friction»
C’est comme ça que sont certains humains : dans le silence des autres. Et dans la friction qui fait qu’on râpe tous les avoirs, toutes les âmes, toutes les vies. Par la faim, souventes fois. En grugeant la beauté lumineuse des autres, leur harmonieuse simplicité. Et leur avoir…
Les écureuils ont des abajoues dans lesquels ils ramassent des noisettes pour l’hiver.
L’égoïste a des banques dans les joues. Car il joue… Il joue maladivement à s’inventer des hivers qui glacent les autres.
Me/Myself… and die…
On peut les laisser mourir à l’autre bout du monde. Quelle importance? On peut même les tuer plus proches.
La souffrance et la mort n’ont aucune importance en autant que ce soit celle des non-soi.
Le plus étrange des manèges – les égoïstes appellent cela des transactions ou de la capitalisation- consiste à se saisir de l’or sous toutes ses formes… Et à le ramener à la terre.
Le ramener à la terre… L’enfermer. Enfermer les biens, c’est mettre ce qui appartient à tous hors de portée.
Car ils le cachent. De sorte qu’il ne sert plus à rien. Ni même à eux… Du moins du trop-plein ou ce qu’ils considèrent tel.
Finalement, les autres ne sont que des poux sur une tête appelée PLANÈTE TERRE.
On peut les gazer en les ignorant…
Le cercle concentrique des terroristes invisibles
En hypnose, on utilise un cercle concentrique qui tourne en «avalant sa source» dans une illusion qui endort le patient.
L’intelligence de l’égoïste – en cherchant à s’emparer du «plus du tout» finit par trouver une astuce délirante : s’accoquiner avec un «semblable».
Dans le but de grossir ses avoirs, ses honneurs, ce terroriste griffé se tricote une petite chaîne de Ponzi.
Et c’est là que notre «humain» n’a plus rien d’un humain : c’est un extra-terrien qui surchauffe la Terre, cache l’or, et tue à bouche-que-veux-tue …
Le cravaté prend les apparences qui lui plaît…
Comme dans le film.
J’oubliais… Une fois leur forme retrouvée, ces extra-terrestres marchent les jambes vers l’extérieur, comme à l’envers de nous.
Mais pas devant tout le monde…