Archives mensuelles : Mai 2011

Le G8 des cancres

Image Flickr

Guy Sorman
Économiste, l’auteur a publié plusieurs ouvrages, notamment «L’économie ne ment pas» (Fayard, 2008), traduit en plusieurs langues.

Le G8 est un club dominé par des cancres qui donnent des leçons de bonne conduite au reste du monde.

Hormis les gouvernements du Canada (le moins endetté du G8) et de l’Allemagne (plus faible déficit budgétaire), les membres du G8 qui étaient présents à Deauville la semaine dernière sont tous d’épouvantables gestionnaires de leurs finances publiques. Pas plus les Américains que les Français ou les Italiens ne sont capables de contenir les dépenses de l’État à un niveau inférieur à celui de l’inflation: aucun n’est en mesure de rembourser la dette publique autrement qu’en s’endettant plus encore.

Ces dettes extraordinaires ne sont pas l’héritage de la crise financière mondiale de 2008, mais de la réaction inadéquate à cette crise. Au nom du bon vieux keynésianisme qui n’a jamais marché nulle part, le gouvernement américain, suivi de près par le gouvernement français, a «relancé» par la dépense publique: la dette en résulte sans bénéfice économique mesurable.

Ces bilans dans le rouge ne sont pas que comptables?: l’endettement ralentit la croissance et détruit l’emploi parce que l’argent public est moins contributeur de richesses que l’investissement privé.

Le G8 en groupe n’est donc pas légitime à sermonner ceux qui gèrent plus mal encore, comme les Grecs: ceux-ci font valoir, à bon droit, que les Français et les Allemands ont été les premiers à violer les règles de la zone euro et à prêter aux Grecs pour qu’ils agissent de même.

Les appels du G8, à l’initiative de Nicolas Sarkozy dont c’est devenu le fonds de commerce, à un nouveau système monétaire international, sont tout aussi peu légitimes: si le dollar et l’euro étaient gérés de manière stable et prévisible, le système actuel des taux de change flexible donnerait toute satisfaction.

Tout de même, le club des cancres n’a-t-il pas de bonnes intentions? Comme prêter aux pays arabes en voie de démocratisation? De bons sentiments, mais le geste est inutile si les économies arabes ne sont pas au préalable réformées, pour passer de l’actuel «capitalisme des copains» à une véritable économie d’entreprise.

Le G8 manque donc de légitimité et de crédibilité, par absence d’une doctrine économique claire et de cohérence entre les discours et la pratique.

Paradoxalement, le G20 est plus sérieux parce qu’y siègent des gouvernements comme ceux du Brésil, de l’Inde et de la Corée du Sud, qui sont à même de rappeler que le libre-échange et l’économie de marché les ont extraits de la misère de masse, en une génération.

Ce qui manque au G8, et au G20 à un moindre degré, est une autorité indépendante extérieure, comme le fut naguère le Fonds monétaire international (FMI). Dans les années 80, le FMI assortissait ses prêts de recommandations, dites «conditions», destinées à remettre les cancres sur le chemin du développement. Ces conditions ont souvent été critiquées, mais ceux qui les suivaient (Corée du Sud, Turquie et de nombreux pays africains) ont guéri de l’inflation et de la stagnation.

Le FMI était indépendant, il avait une doctrine vérifiée par l’expérience: c’était juste avant que Dominique Strauss-Kahn ne le transforme en une boutique de relations publiques avec l’ambition folle d’en faire un gouvernement mondial.

Si le G8 était une entreprise, elle devrait être déclarée en faillite, mise en redressement judiciaire et absorbée par le G20. Et le monde n’a nul besoin d’un gouvernement mondial: ce qui manque est une haute autorité économique capable de dire les faits vrais sans trembler devant les grands flambeurs de ce monde. Cette haute autorité est à inventer: ce ne sera pas le FMI. La désignation probable de Christine Lagarde à sa direction, choix politique et non technique, va affaiblir encore plus que sous DSK la légitimité scientifique de cette organisation.

Les 700 policiers appelés en renfort par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans le cadre du Sommet du G20, l’été dernier, à Toronto, ont coûté 9000 $ chacun aux contribuables canadiens.

Les contrats confidentiels de ces policiers, dont Radio-Canada a obtenu copie, révèlent qu’ils ont pu profiter de conditions salariales très généreuses : indemnités de repas, quarts de travail de 12 heures ou plus, heures supplémentaires souvent payées en double, etc.

Ils permettent en outre de comprendre pourquoi les coûts liés à la sécurité du sommet ont été si élevés.

Le Sommet du G20 et celui du G8, tenu au préalable à Huntsville, en Ontario, ont coûté 860 millions de dollars aux contribuables canadiens.

La GRC, la Police provinciale de l’Ontario (OPP) et la police de Toronto ont réclamé à elles seules plus de 150 millions de dollars en salaires et en heures supplémentaires.

Il faut ajouter à cette somme les frais liés aux 700 policiers appelés en renfort.

Les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de la Sûreté du Québec, par exemple, ont réclamé ensemble plus de 5 millions de dollars pour 500 agents. Cette somme inclut les coûts de transport et les indemnités.

Le SPVM confirme que ces agents sont venus sur leur temps de vacances et qu’ils ont été payés à taux double.

Certains agents des corps policiers appelés en renfort ont facturé trois fois plus d’heures supplémentaires que d’heures régulières. Un agent d’un petit corps policier de l’Ontario a obtenu plus de 14 000 $ pour 10 jours de travail, soit l’équivalent de huit semaines de salaire de base.

Les 40 policiers d’Ottawa appelés à la rescousse après que des troubles eurent éclaté dans le centre-ville de Toronto ont reçu 2800 $ chacun pour participer au contrôle de foule lors de la dernière journée du sommet.

Pour un mois et demi de travail, un policier de Hamilton a obtenu plus de 4000 $ par semaine.

La GRC s’est aussi engagée à payer les frais liés aux poursuites intentées contre les agents présents. Radio-Canada

$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$

C’est qui les cancres?

 

SARKO ET SES HÉMORROÏDES

La légion d’honneur, c’est comme les hémorroïdes, aujourd’hui n’importe quel cul peut l’avoir. Jean Yanne

________________________________________

 

C’est comme ça que la journée a commencé : je lisais un billet de Pierre Foglia, et la phrase m’a fait sourire. Bien qu’un peu inélégante, c’est tout de même une image qui frappe.

…et Landry mielleux et même un peu gluant, tortillant du cul pour chier droit comme souvent les gens qui ne sont pas bien dans leur baskets.

Et Sarko?

Combien de médailles a-t-il dans sa trousse?

Et comment  « droite»  la semence des éloges de médailles?

 

Des médailles «As you like…»

J’ai toujours trouvé étrange que les dignitaires distribuent des médailles. Certes, il est certains cas où – par exemple – on souligne le courage d’un sauveteur. Mais là on dirait que M. Sarko les distribue comme un buffet chinois… À volonté…

La médaille est le gras  trans des bouffis de l’orgueil : ils «s’entre-engraissent» des ces décorations honorifiques. Dans un cercle rappelant celui qu’utilisent les hypnotiseurs : concentriques.

Ce doit être ça , un cercle d’amis.

M. Sarko ne sait même plus ce qu’est un pays.

Sarko le TGV

 

Sarko sur l’Afrique :

 

…le problème principal de l’Afrique venait de ce que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. (…) Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance. (…) Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès Sarkozy

Sarko est un train qui essaie de rouler à haute vitesse mais qui déraille en …marchant.

Les trains font du bruit.

Comme disait le haïtien au sujet d’un chroniqueur : «Il vit au dessus de ses moyens intellectuels, et il risque de faire faillite».

Sarko sur le Québec :

les aspirations du Québec ne sont que « sectarisme », « enfermement sur soi-même » et « détestation de l’autre ».

 

Paul Desmarais

Médaillé.

PARIS — Dans un très rare entretien avec un journaliste, l’influent homme d’affaires canadien Paul Desmarais affirme que si le Québec se sépare du reste du Canada, ce sera sa fin.

Maintenant âgé de 81 ans, M.Desmarais, qui est né et a grandi en Ontario mais qui vit au Québec, a accordé une entrevue sur sa vie au magazine français Le Point. Il y affirme fermement avoir choisi le Québec pour vivre mais que son pays est le Canada et que le Québec est sa province.

M. Sarko se fait-il souffler les réponses ?

« Quand tu entres dans la propriété, on t’ouvre un premier portail. Ensuite, tu dois faire des kilomètres et des kilomètres avant d’arriver au château », racontait Nicolas Sarkozy à propos du fief de son ami Desmarais.»

Impressionnant le château.

Un Versailles au Québec.

Une médaille, un poste

Notamment Nicolas Sarkozy, qu’il a rencontré à ses débuts et avec qui il s’est lié d’amitié. Ce dernier ne tarissait pas d’éloge sur lui, affirmant que s’il est devenu Président de la République française, c’est «grâce en partie aux conseils, à l’amitié et à la fidélité de Paul Desmarais».

Assez clair. Non?

Démocratie ou monarchie d’affaires?

La question est la suivante : ce qui a été créé pour le pays – les honneurs, les récompenses, sont-ils devenus   l’apanage d’une clique qui se médaillent sans respects envers  les   citoyens de leur pays?

Hémorroïdes

 

Les hémorroïdes sont une dilatation des veines de la zone anale (anus et rectum) et du tissu qui les entourent ; ce phénomène est semblable aux varices qui peuvent apparaître sur les jambes. Situées au niveau de la sous-muqueuse du canal anal, elles jouent un rôle physiologique dans la continence en  contribuant à la fermeture de l’orifice anal. Source

Quand le monde est à l’envers, que l’on récompense les «amis», les hémorroïdes se logent dans le cerveau.

Ça enfle, et comme disait M. Foglia, ils se promènent se  tortillant du cul pour chier droit.

C’est pas beau, c’est  pas poli, mais c’est vrai.

Comme disait Réjean Ducharme, qu’on ne vienne  pas nous faire scier.

L’origine du mot Sarkozy

J’ai fait un tour de toile. L’origine du mot -les sources ne sont pas sûres – mais certains y tiennent. Ce serait Charlie Hebdo qui aurait lancé cette «histoire» peu probable. Réfutée, remise en question, jouant sur les mots…

Eh bien, la réponse n’est pas piquée des hanetons.
On apprend d’abord que son nom se prononce « char-kö-sy » en hongrois et
signifie littéralement « dans la boue ». Il proviendrait de la ville
Hongroise de Sarköse, bâtie effectivement sur des marécages, le « y » final
indiquant une origine noble (son nom complet est en fait Sakosy (de)
Nagy-Bocsa)….

Mais ce qui fait le plus marrer les Hongrois interrogés, c’est la
prononciation de son nom à la française : « Sar-ko-sy ». En effet, le phonème
« Sar » signifie « merde » en hongrois (qui s’écrit en fait « szar » ).

Et l’on apprend que « Sarkosy », prononcé à la française, signifie
littéralement « dans la merde » en hongrois…

Si c’est faux, maintenant c’est vrai.

 

 

 

Little Richard – Long Tall Sally

Sexe : la Cour Suprême et la Belle dormant aux bois


Ancienne enfant d’Marie-salope
Mélanie, la bonne au curé,
Dedans ses trompes de Fallope,
S’introduit des cierges sacrés.
Des cierges de cire d’abeille
Plus onéreux, mais bien meilleurs, (2x)
Dame! la qualité se paye
A Saint-Sulpice, comme ailleurs. (2x)

 

Quand son bon maître lui dit : « Est-ce
Trop vous demander Mélanie,
De n’user, par délicatesse,
Que de cierges non encore bénits ? »
Du tac au tac, elle réplique
Moi, je préfère qu’ils le soient, (2x)
Car je suis bonne catholique
Elle a raison, ça va de soi. (2x)

Mélanie, Georges Brassens

*******************

2010 : R contre J.A

La cause devant le plus haut tribunal du pays est celle d’une femme qui dit avoir été agressée sexuellement par son conjoint de fait, identifié par les initiales J. A.

Lors de la nuit en question, J. A. a étranglé la femme pour la rendre inconsciente pendant une période qu’elle a estimée à trois minutes. Revenue à elle, elle était attachée et sodomisée par un godemiché. J. A. a rétorqué que la femme avait consenti «en avance» à l’étranglement et à la sodomie tandis qu’elle était inconsciente.

(…)

La femme impliquée dans cette affaire a tout d’abord déclaré à la police qu’elle n’avait pas consenti à la relation sexuelle, avant de se rétracter. Le juge du tribunal de première instance a conclu que la plaignante ne pouvait légalement consentir en avance à la relation sexuelle en étant inconsciente. Lors de l’appel, toutefois, la cour a entendu que si personne avait consenti en avance à une relation sexuelle devant se dérouler tandis qu’elle était inconsciente et n’avait pas changé d’idée, la Couronne ne pouvait pas prouver l’absence de consentement. Cyberpresse

P.S. : Ce site étant un site d’intellectuels, vous vous demandez sans doute ce qu’est un godemiché ou godemichet. Moi aussi… Alors, comme on dit au Monopoly : Go Wiki.

Je suis trop prude pour afficher une telle image.

2011 : consentement précis

Les juges dissidents soutiennent plutôt qu’il existe au Canada « un principe de droit fondamental en matière d’agression sexuelle, selon lequel non veut dire « non » et seul oui veut dire « oui ».  En l’espèce, K.D., a dit oui; elle n’a pas dit non.

Les togés de la Cour Suprême sont des génies. Ça fait un bail que j’ai compris que plus t’es élevé dans la bureaucratie, plus les plafonds de la salle sont hauts. Il faut grandement de l’espace pour qu’une tête flotte….

Mais tout cela n’éclaire en rien l’histoire. Elle s’est terminée ainsi:

Dans une décision partagée à six juges contre trois, la juge en chef Beverley McLachlin et ses collègues a statué que la définition du consentement en matière d’agression sexuelle « exige que le plaignant donne un consentement réel et actif à chaque étape de l’activité sexuelle, ce qu’une personne inconsciente est incapable de faire, même si elle exprime à l’avance son consentement. »

 

Les juges dissidents soutiennent plutôt qu’il existe au Canada « un principe de droit fondamental en matière d’agression sexuelle, selon lequel non veut dire « non » et seul oui veut dire « oui ».  En l’espèce, K.D., a dit oui; elle n’a pas dit non. Rue Frontenac

 

En clair, même si la dame avait donné son consentement pendant qu’elle était consciente, une fois inconsciente, le consentement n’existe plus puisqu’ elle ne peut exprimer celui-ci. C’est comme l’enfer et le paradis : les limbes. On ne sait rien…

En réalité, de par mon propre jugement, je dirais que si elle a dit oui consciemment, ses trois minutes d’inconscience n’effacent pas ce oui.

Et, comment ça, trois minutes? Qu’est-ce qu’elle en sait? Depuis quand mesure-t-on un temps dans l’inconscience?

J’ai des doutes…

Elle doit – ou il doit – être conscient à chaque étape de l’acte. En 2050, il faudra se filmer en faisant l’amour. Le G8 affichera alors un G68. Contrôle permanent pour la bienheureuse démocratie.

Coupable mais acquitté

La Cour de justice de l’Ontario a acquitté J.A. des accusations de voies de fait graves et d’infliction de lésions corporelles, mais l’a reconnu coupable d’agression sexuelle. Il a été condamné à 18 mois d’emprisonnement. La juge qualifiait le témoignage contradictoire de K.D. « typique [. . .] d’une plaignante qui se rétracte dans une affaire conjugale ».

Finalement, nous n’en savons pas plus. Il va falloir, à l’avenir, demander à sa conjointe ou conjoint, après son réveil, si elle a consenti ou il, et lui faire signer un papier. Mais ne pas tenter de lui faire signer …pendant.

La belle dormant aux bois

Il faudra maintenant demander à la Cour Suprême du Canada ce qui se passe dans le conte de Perrault La belle aux bois dormant.

Condamnée à cent ans de sommeil par un mauvais sort, c’est un prince qui la réveillée d’un baiser.

Elle dormait. Voulait-elle être réveillée, oui ou non? Un jour, lorsque nous aurons une machine à voyager dans les livres, nous pourrons amener la cause en cour au grand plaisir des juges et des avocats. J’espère que l’on condamnera ce salaud de Prince… Quoique réveiller une princesse, c’est le gros lot : tu passes le reste de ta vie à te promener en carrosse…

 

Comment faire la cour suprême à une jeune fille

 

Un ami m’a raconté que dans sa jeunesse, lui et sa copine, par un beau soir d’été, pendant que chantaient les grillons, l’idée leur vint  de faire l’amour. Pour arroser leur décision ils se procurèrent une bouteille de vin qu’ils burent avant l’acte. Une bouteille à deux… Comme dans le premier paragraphe du livre de Le Clézio , Le procès-verbal, en ouverture : « Il était une fois  pendant la canicule…)… Bla! Bla!

Or, pendant qu’ils faisaient l’amour, arriva le moment fatidique où les spermatozoïdes commençaient à vouloir s’élancer vers la sortie (voir image) pour savoir qui allait gagner aux olympiques…

( suite de l’histoire après les croquis)

Soudainement, le copain se rendit compte que la copine ronflait comme une tondeuse à gazon Honda…

N’ayant pas de Cour Suprême à portée de la main, mais seulement une main à portée de la cour, le jeune homme était pris d’un malaise dans un questionnement existentielo-déchirant… Un  Waterloo de quadrature du cercle : oui ou non?

Les spermatozoïdes commençaient à trouver le temps long. L’un  d’entre eux était tout  feu tout  flamme  ( olympique), et son désir de compétition était bien plus élevé que ceux des grévistes de la S.A.Q.  sur la colline parlementaire.

Pas question d’abandonner… No Oui!.. ( No way,  en anglais)

Si les spermatozoïdes d’un homme mur comme Monsieur DSK prennent des décisions pour lui, imaginez ceux d’un jeune homme dont les   hormones sont exacerbés. C’est un volcan en éruption…

Comme c’était un jeune homme bien, et qu’il remettait toujours ses devoirs à temps, il termina ce qu’il avait commencé.

Le lendemain, après deux heures et deux comprimés, il raconta le tout à sa copine qui éclata de rire.

C’était le temps où on pouvait avoir une bonne  bouteille de vin pour 3,99$ et une fille qui n’avait pas lancé sa brassière jusqu’à la lune…

L’HORREUR MONSANTO

IMAGE: : www.stop-monsanto.qsdf.org/

Toxiques, mais cultivés. Trois variétés de maïs génétiquement modifié largement répandues sur la planète, y compris au Canada, comportent d’importants risques de toxicité. C’est du moins ce qu’indique une étude menée par le Comité de recherche et d’information indépendant sur le génie génétique (CRIIGEN) en France. Les résultats de l’analyse viennent d’être publiés dans la dernière livraison de l’International Journal of Biological Sciences.

La révélation est d’autant plus percutante qu’elle a été faite par les scientifiques après une réévaluation des résultats d’études en laboratoire sur des rats, études fournies par la multinationale Monsanto pour l’approbation dans plusieurs pays européens des organismes génétiquement modifiés (OGM) désormais sur la sellette: le MON 810, MON 863 et le NK 603.

Or, assure le CRIIGEN, ces OGM ne sont pas sains et surtout pas assez sécuritaires «pour être commercialisés», a commenté Gilles-Éric Séralini, coauteur de l’étude et expert du Groupe d’évaluation des biotechnologies de l’Union européenne.

«Notre analyse révèle clairement, pour ces trois OGM, de nouveaux effets secondaires liés à [leur] consommation», peut-on lire dans l’étude qui évoque une toxicité perceptible sur le foie et les reins des animaux alimentés avec ces nouvelles formes de maïs. L’analyse met également en lumière d’autres effets délétères sur le coeur, les glandes surrénales, les cellules sanguines et la rate des mammifères exposés à ces organismes. Le Devoir, Fabien Deglise

LE CV MOSANTO

Monsanto possède un budget de 10 millions USD et une équipe de 75 personnes dédiés à la surveillance et la poursuite judiciaire des fermiers utilisateurs de ses produits.

Du milieu des années 1990 à 2004, Monsanto avait poursuivi, en Amérique du Nord, 147 agriculteurs et 39 entreprises agricoles pour violation de brevet en relation avec des OGM. La majorité de ces procès concerne l’utilisation d’une partie de la récolte comme semence pour l’année suivante. Cette pratique est possible avec le soja qui s’autoféconde. Selon un rapport du Center for good safety, quelques cas concernent des cultures de plantes qui auraient été, d’après les agriculteurs concernés, contaminées par dissémination. Le plus célèbre est Monsanto contre Percy Schmeiser[19]. Selon ce rapport, Monsanto possède un budget de 10 millions USD et une équipe de 75 personnes dédiés à la surveillance et la poursuite judiciaire des fermiers utilisateurs de ses produits. Percy Schmeiser a été condamné une fois la démonstration faite qu’il avait volontairement récolté sur une petite surface en bordure de route, traité et semé sur l’ensemble de son exploitation des graines qu’il savait OGM. La condamnation la plus lourde rendue contre un agriculteur s’est élevée à 3 052 800 USD, le niveau moyen des peines dépasse 400 000 USD. En 2004, la firme avait reçu 15 253 602 USD à la suite des divers procès qu’elle a intentés[19]. Cependant, l’ensemble des arrangements conclus entre Monsanto et les fermiers, pour que cette dernière abandonne ses poursuites, ne sont pas comptabilisés. Monsanto déclare effectuer chaque année 500 contrôles chez des fermiers utilisant ses semences.

Monsanto contre Percy Schmeiser

En 1998, la firme a attaqué le fermier canadien Percy Schmeiser et son épouse pour vol de semences brevetées. Ce fermier sélectionnait lui-même des plants de canola transgénique résistants au Roundup, qui avaient poussé dans un de ses champs de culture conventionnelle à la suite d’une dissémination. La Justice canadienne a établi qu’en traitant directement ce champ au Roundup, et en récupérant les graines des plantes qui avaient résisté au Round Up pour les faire traiter dans une usine de traitement de semences, Monsieur Schmeiser avait délibérément tenté de se procurer frauduleusement des graines protégées par un brevet. En mai 2004, cinq juges contre quatre ont décrété que les Schmeiser avaient violé le brevet de Monsanto en utilisant des semences en connaissance de cause sans payer de droits. Aucune sanction financière n’a été retenue[20].

En 2005, Schmeiser a trouvé du colza génétiquement modifié de Monsanto dans ses plantations. Au Canada, le propriétaire d’une plante étant responsable des dégâts causés par une contamination, il fit débarrasser les plantes OGM par un professionnel et a envoyé la facture à Monsanto, 660 CAD. Monsanto refusa de payer tant que Schmeiser et sa femme ne s’engagèrent à ne rien communiquer de cette affaire. Juste avant le procès devant la Cour suprême du Canada, Monsanto accepta toutes les conditions du cultivateur[21].

Le soja argentin [modifier]

Monsanto s’est vu, depuis 1995, refuser un brevet pour son soja Roundup Ready en Argentine. Elle a, dans un second temps, tenté de négocier la perception de redevances de 15 USD pour chaque tonne de soja argentin exportée vers les ports européens. Devant l’échec des négociations avec le gouvernement argentin, elle a intenté, en juin 2005, plusieurs actions judiciaires contre des importateurs de farine de soja argentine au Danemark et aux Pays-Bas, en alléguant une infraction contre ses droits sur le gène RR en Europe[22]. En mai 2006, un juge danois a donné à l’Argentine le droit de se joindre aux importateurs danois pour assurer leur défense.

Étiquetage et hormone de croissance [modifier]

En 2003, Monsanto a poursuivi la firme laitière Oakhurst Dairy, implantée dans le Maine, pour avoir étiqueté ses produits de la mention : « la garantie de nos fermiers : pas d’hormone de croissance artificielle ». Selon l’entreprise, cette publicité, en sous-entendant qu’elle présente des dangers pour la santé, serait une entrave commerciale à la rBST, une hormone de croissance recombinante produite par Monsanto. Un accord a été conclu entre les deux compagnies dont les termes sont restés confidentiels. Pour que la mention « pas d’hormone de croissance artificielle » continue d’apparaître sur ses produits, Oakhurst Dairy s’est engagée à ajouter que la Food and Drug Administration affirme que ce lait ne présente pas de différence significative avec le lait produit par des vaches traitées avec des hormones de croissance. 10 % du lait vendu aux États-Unis sont estampillés « sans rBGH »[23].

En avril 2007, Monsanto a déposé une plainte auprès de la FDA demandant que soit interdite toute mention stipulant qu’un produit est issu d’une vache non traitée aux hormones de croissance artificielles[24].

Source:  Wikipedia

Che, au pays des merveilles

« Abattre une dictature est facile, construire une société nouvelle difficile » Ernesto Che Guevara.

*****

Pour gagner dans les esprits son combat idéologique contre le communisme et le fascisme – et s’assurer ainsi un soutien large de la population – le capitalisme ne pouvait évidemment pas faire un credo motivant de l’injustice et du laissez-faire! Le Système a donc cherché, astucieusement, à rendre d’abord interchangeables les notions de liberté, de libre-entreprise et de démocratie, puis à « vendre » (depuis les années « 30 !) la démocratie comme la seule forme de la liberté et la libre entreprise néo-libérale comme une conséquence indissociable de la démocratie. Nouvelle Société, Pierre JC Allard

Toute révolution, tout changement, commence par un certain amour pour l’humanité dont nous faisons partie. Toute révolution commence par soi. Par la reconnaissance que nous n’existons que  par les autres dans une «construction» encore nébuleuse et complexe de la   structuration de la personnalité dans un contexte de société.

Même nos pensées profondes sont des mailles d’un tricot maillé  et remaillé par deux artisans qui tressent – sans le savoir – en même temps leur être : le moi et les autres.

En ce sens, la vie qui est la nôtre, individuellement, ne nous appartient pas en entier. C’est une illusion… La naissance de cette dite intelligence, de la conscience, du langage, des savoirs, est un long processus fait de visible et d’invisible.

Les  autres et le «moi» continuons d’exister que par une synergie de  dans des interactions mutuelles actives à chaque seconde.

Sans que nous nous en rendions vraiment compte.

Mais nous enfermons la réalité en nous. Nous nous l’approprions. Nous tentons d’entreposer cette somme de connaissances, de visions par un réflexe de survie.  C’est-à-dire dans un «moi» devenu fort et monolithique, apportant sa contribution aux autres.

Sauf que ce moi fort, qui décide un jour de passer un coup de balaie sur les autres … n’existera plus…

La qualité de notre unicité dépend donc de la qualité de la nourriture intellectuelle et spirituelle dont nous nous agrainons. Elle dépend de la synergie du TOUT et de l’un.

La nourriture

On se nourrit de ce que l’on a comme nourriture. Et plus celle-ci est  avariée dans des conditions sociales aux conditions psycho hygiéniques telles que l’on peut percevoir aujourd’hui, plus nous nous affaiblissons à la fois comme être et comme société.

Les deux étant inséparables. Irrévocablement.

Nommez-moi ce que la haine a fait de réussite en ce bas monde ?

Nommez-moi ce que l’égocentrisme a fait de réussite en ce bas monde ?

D’où la brisure du monde – ou tentative de – par un essai de rupturer les classes dirigeantes de «sang bleu».

La déité d’hier.

Il fallait la tuer.

Ne pas croire en Dieu ne change rien à la condition humaine. Croire en la condition humaine change quelque chose.

Communisme et capitalisme

L’échec du communisme est d’organiser d’encenser le droit des masses et livrer le pouvoir à une clique qui décide de ce qui est  bon pour tous.   Celui du capitalisme est de donner le pouvoir à tous et le dissoudre à une clique qui décide de ce qui est bon pour tous.

L’un écrase par la rigidité. L’autre use de l’illusion et du marasme contrôlé, de sorte que la noyade finit par étouffer le citoyen dans un pseudo savant tressage de fils invisibles.

L’un cultive l’égocentrisme et l’autre le tue.

Mais la fin est la MÊME.

Y a-t-il  moyen de trouver une solution mitoyenne ?

Le manteau électronique

La plupart des biographies montrent que la personnalité de Che Guevara est bien plus complexe et contrastée que le portrait de révolutionnaire romantique qu’en font certains de ses partisans ou que l’image de monstre sanguinaire qu’en donnent ses détracteurs. Wiki

Il m’apparaît clair que Che  Guevara ne se faisait pas d’illusions sur les «systèmes». Et  sa révolution ne consistait qu’à briser dans cette période  où – il faut se rappeler – n’existaient que deux axes.

Si on voulait ramener le monde à un idéalisme strictement capitaliste dans le volontariat, ce dit volontariat n’avait pas présumé des sournoiseries des hyper capitalistes ni de la prolifération des acteurs cachés autant dans les «mises de fonds» que dans les besoins primaires devenus la matière brute à exploiter.

Le pauvre était «paysan».

Le «pauvre» d’aujourd’hui peut vivre dans un château qu’il doit dans l’illusion de possession. Ajoutez à cela le monde merveilleux de la technologie électronique, un Ipod et une machine a scanner le cerveau, rassurent le citoyen sur la « grandeur » de sa société.

Dans cette optique, pour refaire l’image du monde, il ne suffira plus de démêler la pelote de laine pour la refiler et en faire un manteau chaud pour les humains. Il faudra la brûler dans une nouvelle révolution et une nouvelle société – pas facile à construire – mais avec des valeurs tempérées.

Mais l’un enseigne l’art d’utiliser la masse, l’autre l’égo… Qui finit par prendre poigne sur la masse.

Bref, du pareil au même.

Naître et n’avoir

Il faudra alors inscrire à l’école de la vie un cours sur l’art d’être et non sur l’art d’avoir. C’est tout un monde à reconstruire… Car pour le refaire, il faut refaire le moule… La société dite libérale a sa chaîne de robots – parfois nommés moutons – qu’elle construit dans une chaîne difficile à rompre.

Le plus singulier des constats est qu’aucune société ne veut mettre en cause ses échecs. Elle cumule ses bons coups et rafistoles à coups de règlements sa «perfectitude» du monde en prolongeant,  dans le déni, une réussite.

En toute bonne foi. Et c’est là le drame. Car pour être honnête dans sa démarche, il lui faudrait passer à un enseignement qui puisse inclure une recherche de compréhension des échecs ainsi que des réussites. Sinon, les dés sont pipés en partant. Il lui faudrait également insérer des actes participatifs des citoyens non pas dans une formule complexe et inaccessible et – surtout – marquée comme elle l’est maintenant de surdité. Il faut instaurer une volonté d’intégrer un apport actif des citoyens.

La suite du drame est encore plus mauvaise et plus tordue… La corruption des états dits évolués et développés est en combat avec celle des états qui cherchent simplement à survivre. Du même coup elle accorde au premier le rôle de Robin des Bois en lutte contre les méchants. En réalité, on entretien ces dits méchants.

J’ignore si on saisi bien le dilemme. Car l’un ayant des acquis dits correct ou conformiste  – mais corrompu jusqu’à la moelle combat un ennemi du conformisme qui n’a pas d’autre solution que de vendre sa matière brute dans un contexte globaliste. De surcroît il a appris la manière de grossir ses gains par les deux modèles de l’axe adverse : la force et la corruption.

Il a bien avalé les deux douleurs des deux systèmes.

Corruption jusqu’à la moelle, l’un pour la bonne cause, l’autre pour la soi disant mauvaise.

L’une avec choix.

L’autre sans véritable choix.

La révolution et le progrès

L’auteur Christopher Hitchens, un supporter de la révolution cubaine dans les années 1960, résuma l’héritage de Guevara ainsi: « Le statut d’icône historique du Che a été assuré parce qu’il a échoué. Son histoire est une histoire de défaite et d’isolement, et c’est pourquoi il est si séduisant. Aurait-il vécu, et le mythe du Che serait mort depuis longtemps »[. ].

Tuer un révolutionnaire ne détruira jamais la révolution que chacun entretien en soi cette lutte contre le mal, la misère, l’injustice, bref, l’éternelle corruption.

Abattre la dictature de l’ego est facile, construire un «moi» nouveau est difficile. Mais cela fait partie de la tâche d’un révolutionnaire armé d’au moins une prise de conscience.

Pourtant, il n’y a pas de manière autre.

Car, en réalité, nos actes  sont  bien plus inconscients que lucides : nous nous communions.  Je n’ai pas dit nous nous nourrisson…Le «nous nous communions» va plus loin que la chair. Ne vous faites pas d’idées sur vos idée : elles sont le plus souvent issues d’une crêpe aux ingrédients bien camouflés mais mis en ordre par la raison. Et la raison fait ce qu’elle veut, car le résultat ne provient pas de la vérité, mais de la logique et cette logique est dépendante de la somme et de la qualité de ce dont vous vous êtes nourris.

Les enfants commencent avec des puzzle a 10 pièces…

Conséquemment, tout être en équilibre ne peut s’aimer sans aimer les autres. Sinon, il n’a pas une  réelle compréhension de la réalité dans laquelle il «baigne».

Le fœtus vit longtemps dans les eaux de sa mère, s’y nourrissant. Mais pour le reste de sa vie, l’être humain vit dans une eau sociale. Et de la qualité de cette eau dépend la qualité de l’individu et du système.

Le reste est le cliché de la boule de neige.

L’entretien du citoyen-cadavre

« On commence comme cela, avec des petits privilèges, et ensuite on s’habitue et on justifie des privilèges de plus en plus grands, jusqu’à ce que le dirigeant se transforme en un assisté insensible aux besoins des autres[] » Ernesto Che Guevara

Il ne s’agit même plus de choisir entre le capitalisme et le communisme, mais de bâtir une autre forme de société.

La liberté de la démocratie actuelle est un leurre de plus en plus sophistiqué. La propagande des sociétés est un arsenal de miroirs qui se regardent dans un jeu de vanités et d’autosuffisances : elle vend des boussoles, mais contrôle le Nord. Tout cela dans des rafales quotidiennes.

C’est finalement la prison pour chacun d’un contrôle inconscient et sciemment cultivé. Au point ou les dirigeants eux-mêmes finissent par croire à LEUR système : c’est le meilleur. Le « meilleur » pour qui ?

Alice au pays des merveilles : « Aimante comme un chien », ainsi que la décrit Lewis Caroll

On peut interpréter le pays de plusieurs façons différentes : on peut en effet le considérer comme un monde surréaliste, coloré et ingénu, ou bien comme un endroit cauchemardesque dans lequel Alice se retrouve prise au piège d’un monde où la logique a été abandonnée au profit de la folie, un monde peuplé de personnages ambigus et inquiétants.(…) Le pays est le lieu de la contestation, par le biais de l’absurde, d’un certain ordre établi du monde réel, notamment de l’arbitraire du langage

Alice au pays des merveilles, Wiki

Critique de la société victorienne…

Qu’ajouter de plus. Sinon que les contes sont plus descriptifs de la réalité dans laquelle on vit.

Mon père avait une phrase pour « souder » cet aspect absurde : « La moitié de leurs mensonges  sont faux ».

Les  élus ONT  PRIS LE POUVOIR de changer ou de ne rien changer. Les états totalitaires aussi.

Nous sommes d’utiles cadavres morts sans  pouvoir.

Le Seigneur peut bien venir quémander «son» blé, et quelques cochons que vous avez élevés. Nous vivons dans un monde merveilleux. Mais tristement trafiqué.

Petit à petit, Alice s’enfonce dans un monde de plus en plus absurde, ce qui la force à tout relativiser et à chercher de la logique, du bon sens ; toutes ces matières qu’elle cherche en fait à fuir dans la réalité.

Fuir la réalité, c’est également accepter sans trop broncher les sirupeux discours et trafic de réalités – pire que ceux des drogues.

On finit par comprendre que le citoyen est victime d’intimidation, de vols « honnêtes », de fabrication de faux, de harcèlement, de parjures, de tentatives d’extorsions, bref, de tout le vocabulaire du bandit qu’on met en tôle pour qu’il cesse de nuire.

Tout ça sous ne signature de petits x en bulletins de votes.

Car, voyez-vous, le citoyen, lui, passe l’entièreté de sa vie dans la société. Les élus l’utilisent souvent pour la fuir après avoir trouvé un paradis artificiel et fiscal.

Le problème des sociétés et des élus est que ceux-ci tricotent sans cesse une paire de bas…

De la laine des moutons, des filatures d’asphaltes et autres sournoiseries borderline, mais du moment où il tricote, au bout de son labeur, on se retrouve avec une paire de bas aux pieds droits ou aux pieds gauches. Mais jamais les deux…

C’est comme ça que se perpétue le cauchemar des engelures et des malaises après le passage de chaque parti politique. Le bas est même parfois mince…

Et c’est comme ça que ça marche…

Deux faux bas dans des bottines pourtant  bien « configurées »…

Pour être révolutionnaire, il faut savoir tricoter un peu.

Nous sommes citoyens-cadavres parce que la force de nos x n’est qu’illusion. Et le pire est que les impôts que nous payons servent le plus souvent à nous affaiblir en servant de manière fourbe. Tous ces boomerangs nous reviennent et nous frappent de front.

Il va falloir faire le choix d’enterrer quelqu’un…

_____________________________________________________

LES CRAVATÉS DE LA FRAUDE

Source : ZeblogMagestNet

Source : ZeblogMagestNet

Les criminels en cravate sont-ils plus nombreux qu’auparavant? Chose certaine, les crimes financiers retiennent l’attention des médias et du public plus que jamais. En entrevue avec La Presse, le psychiatre Robert Hare, auteur de Snakes in Suits: When Psychopaths Go to Work, dévoile des détails troublants sur la psychologie des fraudeurs.

Q: Existe-t-il un profil type du criminel financier?

R: Ils sont tous différents, mais il y a certaines caractéristiques communes, les mêmes qu’on trouve chez d’autres criminels. Un certain égoïsme, un souci de son propre bien-être au détriment de celui des autres, un sentiment qu’on mérite les choses. Le criminel en cravate a le sentiment qu’il est correct d’enfreindre la loi pour satisfaire ses propres besoins. Cyberpresse

Du cou au nombril

J’étais en train de regarder une feuille, l’autre jour… D’un vert comme une feuille de tomatier après la pluie. Sauf qu’elle a bougé. Alors, j’ai vu que c’était un insecte semi-volant, semi-terrien aussi bien camouflé que Dick Cheney derrière son gros poste. Tel un tireur d’élite la face barbouillée en coloris délirant et qui font crochir l’œil.

Les cravatés la portent pour se montrer normaux. Comme des soldats du régiment des conformistes qui ont des petits postes, de grands postes, et qui deviennent post…

Après.

Après tous les dommages.

Une telle apparence de normalité est un semis de doutes.

Ils portent une cravate pour joindre le cou et le nombril.

Quelques célèbres…

Thérèse Humbert (1856-1918)

D’origine paysanne, cette femme mariée avec le fils d’un ministre de la IIIe République française fait croire qu’elle a touché un énorme héritage. Grâce à ses dires, elle obtient des prêts, gagés sur cette supposée fortune. L’escroquerie dure 20 ans.

Charles Ponzi (1882-1949)

Il invente la technique de vente pyramidale qui porte désormais son nom et devient millionnaire en six mois.

Barings (1995)

Nick Leeson, courtier à l’emploi de la plus ancienne banque d’affaires britannique, spécule secrètement avec les comptes de ses clients. Ses pertes, qui totalisent plus de 1 milliard, entraînent la faillite de la banque en 1995.

Sumitomo Corporation (1996)

Yasuo Hamanaka, de la maison japonaise de négoce Sumitomo Corporation, a fait perdre 2,6 milliards US à son employeur en faisant des transactions frauduleuses durant 10 ans, jusqu’en 1996.

Enron (2001)

Sous la direction du PDG Kenneth Lay, les dirigeants de cette énorme société américaine, spécialisée dans l’énergie et le courtage, créent plus de 3000 sociétés extraterritoriales pour mieux contrôler les prix de l’énergie. Des pertes colossales sont masquées par des manipulations comptables frauduleuses. Plus de 5000 employés perdent leur travail et les caisses de retraite de centaines de milliers de petits épargnants disparaissent presque complètement.

WorldCom (2002)

Bernie Ebbers lance WorldCom et fait une série d’acquisitions de grandes télécoms à coups de milliards payés en actions de WorldCom qui ne valent rien. Ebbers gonfle les comptes de 11 milliards. La faillite sera de 41 milliards.

Société Générale (2008)

Le courtier Jérôme Kerviel fait perdre 4,9 milliards à la banque française Société Générale par des initiatives non approuvées.

Bernard Madoff (2008)

Le financier Bernard Madoff met sur pied une chaîne de Ponzi qui fonctionnera pendant des décennies. Plus de 50 milliards disparaissent.

Au Québec

Norbourg (2005)

Vincent Lacroix, fondateur de l’entreprise de gestion de fonds de placement Norbourg, est accusé d’avoir floué 9200 investisseurs en détournant environ 130 millions de dollars.

Mount Real (2008)

Mount Real était financé à même les fonds recueillis auprès des investisseurs. La fraude s’élève à 130 millions. Quelque 1600 investisseurs sont floués.

Sources: Archives La Presse, Les Affaires, AFP, Le Monde.

Enya – Only Time

Who can say
where the road goes
where the day flows
only time
And who can say
if your love grows
as your heart chose
only time
Who can say
why your heart sighs
as your love flies
only time
And who can say
why your heart cries
when your love lies
only time

Who can say
when the roads meet
that love might be
[From: http://www.elyrics.net/read/e/enya-lyrics/only-time-lyrics.html%5D
in your heart
And who can say
when the day sleeps
if the night keeps
all your heart

Night keeps all your heart

Who can say
if your love grows
as your heart chose
only time
And who can say
where the road goes
where the day flows
only time

Who knows – only time
Who knows – only time
these lyrics are last corrected by K. Grier

Éducation: niveler par le bas

C’est un rêve — utopique — que d’espérer voir la totalité de la population partager un niveau d’éducation élevé. C’est aussi, sans doute, l’idéal absolu de notre système d’éducation qui fait tout pour inciter la jeunesse à poursuivre des études. Seulement, je pose la question: est-ce pour le mieux que d’encourager à outrance les études supérieures?

Je suis convaincu que l’éducation fait fausse route en s’efforçant de satisfaire l’ensemble intégral des élèves, dans l’espoir qu’aucun ne délaisse l’école. En effet, cette visée est synonyme d’un nivellement par le bas de la qualité même de cette éducation. C’est le système en entier qui souffre de cette volonté d’imposer le même niveau d’éducation à tous.

L’enseignement du primaire jusqu’au pré-universitaire s’est dégradé durant les dernières décennies. Il suffit, pour s’en convaincre, de comparer les manuels scolaires d’aujourd’hui à ceux d’autrefois qui, plutôt que d’offrir des images et des leçons vides, insistaient sur l’acquisition de connaissances. Ou alors d’observer les problèmes grandissants de disciplines, et la perte d’autorité du corps professoral, ou de constater les nouvelles évaluations de «participation» qui ne sont qu’un boniment en vue de permettre une bonification des moyennes.

Les programmes deviennent de plus en plus vagues et de moins en moins exigeants, au détriment évident de la valeur du résultat. Est-ce raisonnable qu’un instituteur ait à se demander s’il parviendra à donner son cours? Les enseignants le disent, le répètent, l’éducation se détériore. J’en suis témoin navré depuis maintenant plus de dix ans: le labeur et l’apprentissage perdent toute primauté. On déplore dans les universités le calibre moyen des élèves, qui va en diminuant. Les nombreuses réformes de notre système sont autant de coupables et de preuves flagrantes de cet affaiblissement, leur but premier étant invariablement de rendre l’enseignement plus accessible et de retenir le plus possible de jeunes.

C’est indéniable, l’éducation est un droit fondamental — mais de là à rendre obligatoire à tous, du cancre au prodige, le même programme jusqu’à 16 ans? Le véritable défi, selon moi, est plutôt de réussir à offrir (et non à imposer) un enseignement excellent de façon équitable à tout le monde, classes sociales et origines confondues.

J’admets volontiers considérer les cours comme trop lents — je m’ennuie, je perds ma motivation et m’étonne peu que les jeunes comme les enseignants se découragent. Ces derniers peinent à satisfaire l’appétit des élèves plus doués sans perdre les élèves en difficulté (qu’aujourd’hui il est impossible de recaler). Il est absurde de souhaiter que les jeunes partagent uniformément la curiosité intellectuelle: ce serait forcer la nature. Ce n’est pas en diluant la matière, en reléguant les connaissances à acquérir et en mélangeant toutes sortes de compétences que l’esprit s’en portera mieux. Du reste, beaucoup de décrocheurs le sont par manque d’intérêt et de défi, et non pas par incapacité. La solution n’est donc pas de ralentir encore le rythme — ce serait peut-être même se tirer dans le pied.

Je fréquente le collège privé classique, prétendument à l’épreuve de l’assouplissement, et pourtant je suis en mesure de certifier que l’éducation s’effrite et que les jeunes passent tranquillement de disciples à princes, même dans un tel établissement (soumis, après tout, aux lois et à la société).

Faut-il vouloir que tout le monde possède un diplôme supérieur, ou alors devrait-on simplement souhaiter que tout le monde ait accès à l’université? On ne peut faire fi des différences de force, ou d’intérêt intellectuel, et ce, même avant le collège. Bien entendu, ce serait être idéaliste que de prier pour une éducation adaptée à chaque individu. Ainsi, je soutiens qu’il vaudrait mieux s’en tenir à une certaine qualité, quitte à faire travailler plus ardemment les élèves. La vraie bataille à mener, c’est de permettre financièrement l’éducation à qui la désire vraiment. L’idée à défendre, au risque de rappeler Voltaire, c’est la carrière ouverte au talent, d’où qu’il vienne.

Bref, je crois fermement que l’éducation doit être reine plutôt que subordonnée. Il est beau de vouloir éduquer l’ensemble des citoyens, mais au prix d’admettre une formation piètre et ennuyeuse? Évidemment, la mode de l’époque porte une partie du blâme: il est malaisé pour les enseignants, du haut de leur bac en éducation, de combattre la mentalité de l’enfant-roi, chéri et préservé du moindre effort. Je ne saurais à qui adresser ce mot, car je doute de l’existence d’un thaumaturge disposé à accomplir un miracle. Simplement, je vois le système d’éducation s’enliser, et la maîtrise du français n’est qu’une victime parmi d’autres. Après tout, ce sont les écoles qui forment la société.

***

Antoine Bressani – Élève de la cinquième secondaire au Collège Jean-de-Brébeuf

Niveler par le bas, Lettre ouverte, Le Devoir

DÉCROCHAGE SCOLAIRE

____
Chapeau au monsieur! 82 ans… Il en a vu de l’eau de bureaucrate passer sous les ponts. Pis encore… On s’enlise.

Je vous l’offre comme une petite entrée délicieuse.

Car je me pose la question suivante: Et si  le décrochage scolaire était dû à l’école?

_____________________________________

J’ai 82 ans et j’ai passé ma vie dans le système d’éducation, comme enseignant et administrateur. Et des programmes pour améliorer la situation, j’en ai vu.

Je me souviens d’un programme pour améliorer le français préparé par ou pour les vendeurs de magnétophones. Je me souviens de ces conseillers pédagogiques qui parcouraient la province et passaient plus de temps dans leur auto que dans les écoles; leur évaluation était basée sur le nombre de milles parcourus. Je me souviens de ce programme d’intervention en santé préparé par ou pour des vendeurs de matelas; on a remisé le matelas et attendu en vain le lit, le local et l’intervenant en santé. Et combien d’autres.

<!– –> // <![CDATA[// <!– –>

En d’autres termes, des «spécialistes» venus de Québec allaient en Gaspésie pour montrer comment pêcher la morue, au Saguenay-Lac-Saint-Jean comment préparer une tarte aux bleuets et en Abitibi comment dépecer l’orignal.
Et nous voilà avec un programme de lutte contre le décrochage scolaire. Vingt millions, si je me souviens bien. Et quand les petits amis grassement payés auront écrit, parcouru la province et fait leur rapport à Madame, combien restera-t-il? Et là, on se mettra à discuter de l’allocation des ressources avec les localités. Et bla, bla, bla. Et s’envole le reste des dollars.

Bandes de «penseux politicailleux», on ne se lève pas à 10 h quand l’école ouvre à 8 h. Responsabilisez l’école et les parents. Donnez-leur les ressources, surtout au primaire, car c’est là que le décrochage commence dans l’esprit du jeune; et vérifiez les résultats.

Madame pourra alors faire une tournée provinciale avec son escorte, prochaine élection oblige, pour déguster un succulent plat de morue, une délicieuse tarte aux bleuets et un bon steak d’orignal; et en profiter pour vérifier s’il y a plus de jeunes dans les rues que dans les écoles.

André Vallée

Lettre au journal LE DEVOIR

http://www.ledevoir.com/2009/09/21/267888.html