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Archives mensuelles : mai 2020
ImageCarottes
Photo: Pixabay
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Quand j’étais enfant, je prenais des bains de lumière : le matin, l’après-midi, et le soir en flirtant avec les étoiles. Je les regardais sans qu’un seul point d’interrogation ne me pousse dans la tête. J’étais vierge comme une feuille d’imprimante. Et je délogeais toutes les saveurs de la vie cachée sans en vouloir comprendre le sens. J’étais la vie. Et l’autre qui se présentait était en moi et moi en elle. Tel que nous le sommes tous, sans le savoir, trop noyés de points d’interrogation. Les oiseaux étaient des violons volants qui passaient portés par des airs que l’on respire tant qu’on peut s’en nourrir pour une vie.
Qui donc a coupé ce cordon si beau et mystérieux?
La féerie, jamais ne dormait. Juste avant que n’arrive les cloisons empoisonnantes. Les arbres se sont transformés et on aurait dit qu’un hiver était entré en moi. Un hiver sans feuilles. Alors, j’écrivis pour refaire les feuilles, tout en gelures du savoir être perdu. Ce n’était plus douceurs, mais frémissements de peur. Le savoir des Hommes n’étaient que trop souvent légendes dans lesquelles ils s’embourbaient. J’ai appris le grand cimetière des guerres et l’emmêlure des os sur lesquels je dansais.
C’est le printemps. Et voilà les pousses si tièdes qui sortent, étouffées d’avoir dormi sous la terre glacée. Et je retourne semer ce qui s’est perdu. Entre terre et ciel, de par le soleil qui se fait grand ami, l’enfance revient un peu. Il me reste quelques points d’interrogation. Quelques uns. Je me demande pourquoi les hommes ne plantent-ils pas des pois et des carottes, du navet ? Pourquoi dorment-ils dans des chalets de cinquante étages rêvant au petit jardin qui les attend, au loin, dans la campagne?
J’ai à peine l’œil pour voir la graine de la carotte. Peu importe. J’en échappe sept ou huit. Alors il en poussera. J’ai appris à faire confiance en ce que je ne vois pas. Et j’arrose l’invisible.
Gaëtan Pelletier, 18 mai 2020
Reproduction interdite
Roch Voisine – Handle With Care – The Silver foxes
Publié dans MUSIQUE
Tagué Bruno Pelletier, Jeff Smallwood, Musique, Patrick Norman, Roch Voisine, Sylvain Cossette
La fable du divorce de l’œil et de l’oreille
+++++++++++++++++++++++++++++++++
Il était une fois deux hommes qui regardaient l’oiseau chanter.
– Il chante tellement bien. L’entends-tu?
– Non, je le vois.
– Moi aussi. Mais c’est voix qui m’émerveille.
– Si tu pouvais voir toutes les couleur, toute la beauté de cette toile volante…
– Si tu pouvais entendre toute la grandeur de ce chant.
Derrière eux se tenait un sage qui leur dit:
– C’est bien là le problème des humains… L’un sait entendre, l’autre sait voir. Et ils se chamailleur pour un œil ou pour une oreille. À tenter de comprendre, on oublie d’accepter la différence. Et c’est là la petite goutte des guerres qui noient tous les humains dans une différence aussi minime.
Les deux hommes se retournèrent ver le sage, ironiques.
– Et vous, qu’entendez-vous ou voyez vous?
– Je vois deux oiseaux. J’entends deux oiseaux. Et un jour ils se feront la guerre. Et quand ils mourront, il ne restera ni œil, ni oreille.
Image Wiki: guerre
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© Gaëtan Pelletier
10 mai 2020
Publié dans Histoire, HUMANISME, Philosophie, VIE
Les vendeurs d’âmes
Si on pouvait calculer toutes les prières adressées à « dieu » pour « sauver » l’Homme, ou les dieux des Vikings, des tribus, et de la racaille politique distributrice d’armes – des travailleurs eux-mêmes, ceux dans les usines d’armement-, nous aurions droit à une litanie lancinante, longue et pénible. Sorte de tableau de Bosch, version sonore.
Mais qui donc entend l’entendement, le bon sens, à travers cette cacophonie d’une bête bien étrange, rivée à son arsenal de réussites techniques, tétanisé, « ecce techno », fabulateur? Qui donc a la responsabilité de clarifier les besoins de l’être humain? On dit qu’ils sont les grands de ce monde. Je dis qu’ils sont les cactus dans le désert des arbres nourriciers que sont les gens simples. Je dis qu’ils sont le sable duquel ils nourrissent les têtes accommodantes et sculptées.
Il y a les vendeurs d’armes qui, obligatoirement, vendent des âmes. Les États font la morale aux petites incartades des citoyens. Nous sommes dans un monde où le vol à l’étalage est devenu plus important que la tuerie, nommée « dommage collatéral ». Nous sommes dans un monde dans lequel le « roi » a toujours raison. Comme si l’Histoire était une copier-coller trafiqué.
Nous voilà misérablement passés de la guerre nécessaire – s’il en est existé une – à la guerre aux fins d’activer l’économie des pays. Pauvres au point d’aimer son travail – « inquestionnable« – gagne-pain de crainte de mourir de faim de de petits luxes.
Si chaque balle tirée était une miche de pain, personne ne mourrait de faim…
Si l’on fabriquait des chaudrons avec les armes, chacun aurait de quoi se faire cuire un politicien véreux, un « homme d’affaires » sans scrupules, un cravaté-esclave » des vendeurs d’idées, tous issus du despotisme invisible et viral des États jumelés aux affairistes licenciés par…l’État.
On peut y inclure les lamentables faux intellectuels livresques qui ont pour mission de « passer le messages » à une jeunesse amollie, atone, qui adore se regarder dans les films de zombies et de vampires. Sans doute ont-ils raison: nous sommes dans un monde de zombies et de vampires.
Adieux les âmes!
Adieux les enfants!
Adieux les petits princes! Car on ne dessine plus des moutons, mais des tigres… Et sur écran…
Sans doute que si l’on faisait le bilan des activités de la planète, on trouverait bien plus de gens qui vivent directement ou indirectement de la mort des autres que de la vie.
On aurait jamais pu imaginer, ni souhaiter, une si silencieuse et efficace décadence…
Vrai ou Faust?
L’ignorance, la vrai, c’est d’ignorer que nous le sommes… Et le prix à payer, nous sommes en train de le payer. Mais nous ignorons que nous sommes en train de le payer. Le stratège « religieux » à sa tâche n’a même pas compris qu’il est en train d’appauvrir les esprits par son propre esprit ouvragé par une tâche enivrante de « sauveur ».
Pour la première fois dans l’Histoire, nous sommes fossoyés par des « sauveurs ».
Gaëtan Pelletier
Publié dans GUERRES, Histoire, HUMANISME, SOCIÉTÉ, SPIRITUALITÉ, VIE
Tagué Guerres, HISTOIRE, HUMANISME, SPIRITUALITÉ
La fable du quai et du con
Photo: Gaëtan Pelletier, Quai de Kamouraska
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Il était une fois un bureaucrate assis sur sa chaise qui avait pour tâche de créer de la richesse. Il était vêtu comme les lys des champs et une auto rutilante au soleil l’attendait pendant que son chauffeur bavardait avec une vieille dame.
– Elle ne tombe pas du ciel, lui dit le cultivateur.
– Non. Je suis boulanger, il me faut le grain mais pas l’appât du gain.
– Voyons messieurs, leur dit le bureaucrate. Imaginez 1000 touristes venus passer trois jours et trois nuits dans votre beau village. Il suffit de d’ouvrir une fenêtre sur la mer et d’y placer un bateau. Tous les restaurants et les petites boutiques seront pleins à craquer. Et l’argent ne tombera pas du ciel mais entrera dans vos coffres. Créer de a richesse est aisé…
Quelques mois passèrent et une seconde réunion eut lieu dans un petit resto du centre ville. Il n’y avait pas âme qui vive, sauf le cultivateur, le boulanger, ainsi que le maire.
– Où est passée toute cette manne de touristes qui ont dépensé en juillet?
Le bureaucrate évita de dire qu’il avait fait le même discours dans l’autre village quelques mois auparavant.
– C’est simple, répondit le bureaucrate: vous n’avez pas suffisamment d’infrastructures attirantes. Il vous faudrait une fête, un festival, ou je ne sais quoi.
La vieille dame qui entra dans le restaurant débarquait d’un bus de voyageurs.
– J’arrive d’un voyage merveilleux: il y avait au moins 1300 touristes. Il y avait trois bateaux et une fête de cerfs-volants. J’ai dépensé au moins 600$ à la foire. Ils ont dû faire fortune.
– Je n’y comprends rien dit le cultivateur. C’est comme si je semais une partie de mon terrain et que je semais l’autre partie l’année suivante. Ce serait la même récolte. Le boulanger n’aurait pas plus de blé.
Les autres restèrent silencieux, pendant que le bureaucrate, diplômé, leur dit en sortant du restaurant.
– Vous ne comprendrez jamais rien à la création de la richesse de par l’industrie touristique.
Gaëtan Pelletier
Publié dans Arnaque, Contes des mille et une vies, CRISE FINANCIÈRE
Tagué Arnaque, contes, industrie, leurre économique, Tourisme
Qui est Ottawa?
PLAN DE SAUVETAGE
-
- L’industrie alimentaire demande l’aide d’Ottawa
- Bombardier demande l’aide d’Ottawa
- L’industrie touristique demande l’aide d’Ottawa
- Les villes et municipalités demandent l’aide d’Ottawa
- Les travailleurs demandent l’aide d’Ottawa
- Le pétrole canadien est à 1 cent le baril. Il demande l’aide d’Ottawa
- Les étudiants demandent l’aide d’Ottawa
- Les syndicats demandent l’aide d’Ottawa
- Les PME demande l’aide d’Ottawa
- L’agro alimentaire demande l’aide d’Ottawa
- Les victimes de la Covid-19 demandent l’aide d’Ottawa
La pandémie de COVID-19 bouleverse les finances publiques d’à peu près tous les pays de la planète et le Canada ne fait pas exception. Le gouvernement fédéral a annoncé des programmes d’aide directe totalisant pour l’instant 146 milliards de dollars. Et comme la mise sur pause de l’économie fera aussi fondre les revenus fiscaux d’Ottawa et augmenter certaines autres dépenses (comme l’assurance-emploi), le déficit pour 2020-2021 pourrait atteindre 252 milliards, selon une estimation du Directeur parlementaire du budget. Le Devoir
Eh ben! Ottawa, c’est moi et mon voisin et les voisins de tous les voisins et les voisines. Tous les canadiens sont Ottawa et vont payer pour soutenir la grande faillite monétaire.
GP
Le cochon scribe
La classe des scribes formait la base de l’administration de l’État et c’est chez elle que se recrutait l’élite intellectuelle du pays [l’Égypte] (M.-A. Hussein, Les Orig. du livre du papyrus au codex, trad. par R. Savoie, 1971, p. 13). Caen
***
Les scribes politiques écrivent avec leur nombril et leur innocence patentée la grande noirceur des États qui définissent les mots, généralement pour les adoucir. On parlait jadis de « ressources humaines ». On a gommé le mot humain pour modifier la formule: « capital humain ». Le « dépromu » au rang de la monnaie fait maintenant partie de l’échiquier mondialiste des trafiquants d’esclaves assujettis au monde du travail mondialisé. On peut vivre au Canada et manger de la saucisse de Hongrie. Question de coûts de main-d’oeuvre et de tout un arsenal de causes invisibles et volontairement cultivées pour faire de la Terre une boulette achetable. Mais le prix à payer est que les éleveurs de saucisses crèvent de faim dans leur « propre » pays.
Le lièvre et la torture
Ce n’est pas une fable, c’est la direction de l’Humanité vers une cible implacable de la disparition et d’une Shoah planétaire: car le lièvre des affaires, dans son pouvoir et sa rapidité rend tout à fait risible le ventriloque politique pris au sérieux par ceux qui malheureusement n’ont rien compris. Le lièvre est efficace et électronique, le politique, même avec des élections aux six mois n’arriverait pas à « changer le monde ». Une illusion optique épileptique… On vit dans une toile de Bosch Bush Boss, avec ses bizarreries en apparence anodines et sans significations, avec ses monstres maquillés et lustrés de titres. Mais on votera… À chacun son joujou de la finance. À chacun son animalcule ou son ensemble de groupies sniffant leur ligne de parti.
La torture de la grimace démocratique dure et perdure sans qu’il n’y ait aucune victime. C’est le mensonge dutemps… « L’éternité c’est long, surtout vers la fin« , disait Woody Allen. La torture, elle, semble ne pas avoir de fin. On dirait qu’elle s’affine au fil des décennies. On dirait qu’elle s’aiguise au point d’être une aiguille invisible.
L’accord parfait
Il fut un temps durant lequel les humains étaient des sujets. Puis ils devinrent des verbes. Puis lentement des compléments d’objets directs ou indirects. De sorte que l’on se retrouve avec une phrase parfaite: sujet, verbe, complément. Mais le sujet et perdu, le verbe inutile. Il reste le complément. Dans les grandes phrase sociétaires il n’a plus d’action. C’est un homme-outil. Pas plus important qu’une tronçonneuse ou qu’un tourne-vices. Pourvu qu’ils soit « qualifié ». en éducation, c’est la compétence. Pour le savoir, vous devez être ignorant. Même dans le grand Canyon des formules préfabriquées et solennelles larguées par les sociétés.
Maintenant, l’ignorance a plus d’importance que le savoir réel. La prise de conscience… Et pis encore: le verbe est mort écrasé sous la machine à sous sautillante qui valse et danse dans l’arrière scène qui rappelant les premières images de cinéma: plus d’ombre que de lumière.
Le petit tableau des scribes
C’est comme les tableaux de Bosch: on a les humains qui se tortillent dans cet enfer, suant dans une cale de Titanic, aplatis par le stress, et retroussés par la gente pharmaceutique et ses poisons lents. On a les autres, victimes des gurus de la finance, totalement déphasés, un cochon qui vous embrasse aux quatre ans, et qui vous murmure à l’oreille, habillé en bonne sœur, que tout va bien.
Pile ou face
Puis dans la cuisse une pile connectée au cerveau: cadmium, mercure, plomb, lithium. En France seulement, on doit consommer environ 1 milliard de piles par an. 2% de recyclables seulement. Imaginez le nombre de piles fabriquées en Chine qui parcourent le monde! Imaginez les armes désuètes, les pays saccagés, la faim, la soif, la misère. Le travailleur est une pile que l’on jette après usage. Tout ça fait partie de la mécanisation du ramassage des richesses glanées par les systèmes sophistiquées d’une mafia mondiale. Les stratèges du « scribisme » ont étendu leur pouvoir jusqu’à ce que l’être humain n’ait plus de visage: il est masqué et étouffé dans le masque de fer. Puis il devient ce persona théâtral sans visage.
La vie de par les institutions invisibles ne sera plus possible à l’avenir. Si elle devient possible de par notre passivité, nous ne seront qu’une toile Bosch dont personne n’aura compris le sens. Puisqu’il n’y aura plus personne pour la regarder….
Gaëtan Pelletier
Publié dans CAPITALISME, TERRE, TERRORISME, VIE, VISAGES D'HUMAINS
Tagué Bosch, capitalisme, société, travailleur, vie