Archives mensuelles : décembre 2009

Reconstitution historique…

Les 250 ans de la bataille des plaines d’Abraham

2000 soldats assiégeront le parc en 2009

Québec, le 28 mai 2007 – La Commission des champs de bataille nationaux a annoncé ce matin la mise sur pied d’activités gratuites de commémoration du 250e anniversaire de la célèbre bataille des plaines d’Abraham qui changea le sort de l’Amérique tout entière, incluant l’affrontement qui a suivi quelques mois plus tard : la bataille de Sainte-Foy. Du 6 au 9 août 2009, les plaines d’Abraham replongeront en 1759-1760 avec plus de 2000 « reconstituteurs » historiques qui établiront des campements d’époque à visiter par le public et participeront à deux affrontements plutôt qu’un sous l’oeil des descendants du général James Wolfe et du marquis de Montcalm. La plus imposante reconstitution du genre au pays, indéniablement l’événement de l’été 2009 à Québec. (Communiqué du gouvernement du Canada).

AVANT PROPOS

Elle n’a pas eu lieu la reconstitution de cette célèbre bataille.  Mais j’ai tiqué. L’idée du siècle…

Ouah! Elle  m’est tombée sur la tête comme la pomme de Newton. Adam et Ève. Ce n’est pas très éloigné… Le jardin bleu du bien et du mal.

CHAPITRE 1

Linda et moi  étions divorcés depuis  cinq ans… Mon ex, me coûtait une fortune en pension alimentaire. Il me fallait trouver une solution pour régler ce sempiternel problème.

J’étais fébrile, quasi fiévreux à l’idée de lui parler de mon projet : reconstituer la scène qui nous avait menés à notre divorce. La raison : en faire un mini spectacle  pour une levée de fonds dans le but d’en finir avec nos dettes mutuelles. J’étais prêt à lui donner tout le contenu de la caisse pour me débarrasser de ce fardeau.

Il fallait d’abord convaincre la présente conjointe, Sharon.

Elle sourit. Rien ne lui faisait plus plaisir que de se débarrasser à jamais de cette plaie , nommée X WOMAN ,qui me harcelait.

CHAPITRE 2

J’ai donc contacté Linda et  lui ai proposé mon plan.

Elle est restée muette un moment. Puis elle a éclaté d’un rire fou… J’ai dû attendre un peu,  avant  qu’elle ne s’en remette. Un grand silence… Et de beaux yeux encore troublants.

–          Ce n’est pas bête! Tu es toujours aussi cinglé…

–          Il faut s’en sortir un jour… Je parle de ce divorce…

–          Comment procéder?

–          On va écrire le scénario… à deux. Il y a des bouts dont je ne me souviens pas.

–          Moi non plus…

–          Où?

–          On commence la semaine prochaine… Et on envoie des faire-part.

Elle a failli s’étouffer. Mais j’ai senti que ça l’excitait. Linda est une latine folâtre, passionnée, toujours dans des bouillonnements chauds   qui, je dois le dire, m’ont  consommé. Je suis un grand brûlé du mariage…

CHAPITRE 3

Comme dirait Proust, «nous nous rencontrâmes dans un petit resto afin de délier les nœuds de nos amours en convulsions, qui finirent par se tordre jusqu’au point de rupture  notre liaison d’une brûlure à faire frémir un pompier de calendrier.»

Il fallait d’abord trouver le «fait» central, le «tueur»,  qui avait assassiné notre amour.

Elle me rappela le moment où elle avait quitté la maison pour prendre soin de sa mère en me léguant un plan afin de refaire un aménagement paysager. Content d’avoir un peu d’«espace entre nos êtres», comme disait Gibran, j’ai poussé un peu sur la liberté. En fait, j’ai tout simplement fait une grosse partouze avec les gars et je les ai payés avec de la bière pour «travailler». Ils ont suivi le plan à la lettre, sauf que la plupart ont perdu le nord. De sorte qu’une fois terminé, l’avant de la maison avait l’air d’une robe d’été fleurie, mais déchirée.

Linda  est revenue à la fin du  party. Mais  elle n’en n’est pas revenue…

Après l’engueulade, les œufs lancés, la cuisine charcutée, la maison était un champ de bataille : une peinture de Pollock.

–          C’est fini, je m’en retourne chez ma mère.

–          Je ne veux pas t’insulter, mais j’ai souvenir d’une réplique de film : «Ta mère est décédée depuis 6 ans… »

Nous sommes passés chez le notaire. D’où les sommes…

CHAPITRE 4

Mais «l’écriture» du scénario fut plus longue que prévu. Comme dans l’Histoire, les bons moments finirent  par se mixer aux mauvais.  Mais le mauvais, une fois «couché» sur papier, nous amena à  revivre quelques plaisants instants  hors papier… Les plus grandes catastrophes font les meilleurs films…

On a fêté ça comme deux bouteilles de champagne qui se sabrent mutuellement les bouchons en pétarades  dans des chambres d’hôtels :Bang! Au plafond! On pétait les plombs à coups d’arquebuse.

C’était… Comme avant.

J’en oubliai  ma flegmatique Sharon qui m’attendait chaque jour avec son sourire placide, ses dents blanches, et sa coiffure étudiée. Fade comme une tirelire vide…

Je pense que j’aimais Linda pour son esprit combatif… Pour sa pétillance, son embrasement, sa flamme. On avait toujours fait l’amour comme une bataille… Le lit pourrait en témoigner… Après tout, on va toujours revoir les champs de bataille après des siècles…

L’amour et la guerre n’ont de différent que dans l’un on fait des enfants et dans l’autre on les tue.

CHAPITRE 5

La représentation.

Nous suivîmes le scénario à la lettre. Jusqu’au moment où Linda, enragée et déboussolée, finit par  confondre la réalité et l’entreprise théâtrale : elle s’empara d’un couteau dans un tiroir de la cuisine reconstituée… Mais ce n’était pas un faux.  Le hasard fit en sorte que dans la vie tout s’arrange… Ou presque. Car nous étions rendus au moment où voulant me dégriser du party  je buvais une chopine de jus de tomate : du V8. Ça vous siphonne un réservoir….

La chopine fut fendue sur un air de la 9ième de Beethoven,  le sang éclaboussant  la pièce.

Nous eûmes droit à une ovation debout. On applaudissait à tout rompre. La salle était en liesse. C’était plus beau que la réalité… Plus étoffé,  plus prenant… Tous les spectateurs nous regardait ébahis, l’un d’entre eux nous filma pour le légendaire You Tube et son «brodcast yourself» .

Elle lâcha son couteau, s’effondra en larmes et articula sa dernière réplique, pas prévue…

– Salaud, je suis enceinte…

Ce fut le délire dans la salle.

C’est à ce moment que je pris conscience que pour nous en sortir encore, il fallait réécrire l’histoire.

Mais nous devions  attendre encore des années avant que l’on oublie le scénario.

J’étais déconfit.

CHAPITRE 6

C’est en arrivant à la maison que j’ai eu droit à une seconde guerre. Sharon – je ne vous l’ai pas encore dit – est anglophone. Avec ses cheveux roux et ses grands yeux de guerrière, elle me lança, en hoquetant de colère :

–          You, Son of a B****!|

Il me restait Clara, une petite foncée timide aux yeux de noisette. Ou encore, Angèle,  une  blonde incendiaire qui ne cessait de me faire de l’œil au travail.

C’est ça la différence entre l’amour et la guerre : dans l’amour on se fait des scénarios plaisants avant, dans la guerre on se fait des scénarios plaisants après.

Voilà la raison pour laquelle  que je paye autant de pensions alimentaires qu’il y a de pays, de divisions dans les pays, et de répétitions «reconstituées».

Là, je venais de comprendre que les guerres sont d’énormes pensions alimentaires qui tournent en rond par des passions qui se soudent et se divisent continuellement.

Si on ajoute à ça tous les cocus… Je pense qu’on ne peut même plus divorcer de son pays…

Il n’y a plus de citoyens.

Rien que des cocus qui s’appauvrissent en payant des pensions alimentaires à des politiciens qui couchent avec des banquiers.

On reconstituera plus tard…

__________________________________________________

P.S : C’est avec ça que roule le « capitalisme »… La scission entre citoyen-État est une épave.

Reste un volant, M. Charest…

Dr Jill Bolte Taylor

On peut saisir le monde de différentes manières. Mais on peut également essayer de comprendre comment nous fonctionnons -ici, sur Terre – êtres de chair. Et savoir qu’il y a quelque chose de plus profond que cet éternel combat contre les autres, contre soi, contre ses « poussées » d’envie, de colère…Ainsi que du reste…

Nous donnons chaque jour – dans un monde de plus en plus matérialiste – énormément à nos corps, nos ambitions, notre ego…

C’est une nourriture qui finit par nous empoisonner et nous faire perdre sans doute la partie la plus importante de notre être.

GP

_____________________________________________________________

Victime d’un grave accident vasculaire cérébral le 10 décembre 1996, la neurobiologiste Jill Bolt Taylor recommença ses conférences six mois plus tard, après une longue convalescence aux côtés de sa mère.

Jill Bolte Taylor, neurobiologiste renommée, est passée de l’autre côté du voile. Son accident vasculaire cérébral, qu’elle a suivi consciente, lui a permis une nouvelle approche de la vie qu’elle raconte dans «Voyage au-delà de mon cerveau» (Éditions J.-C. Lattès). Phénoménal succès de librairie aux États-Unis, aujourd’hui en vente en France.

Pour une chance, c’est une fameuse chance ! «Combien de chercheurs en neurosciences ont l’opportunité de vivre par eux-mêmes un accident vasculaire cérébral ?» Jill Bolte Taylor exulte. Elle a deux ou trois messages à faire passer, et les vingt-deux langues dans lesquelles son livre est traduit, son passage aux États-Unis dans le show d’Oprah Winfrey et le projet de film pour lequel Jodie Foster est déjà partante ne lui semblent pas de trop. Parce que des bonnes nouvelles, il y en a. Déjà celle-ci, et c’est une neuro-anatomiste qui le dit : «L’hémisphère droit de notre cerveau est programmé pour le bonheur, la paix, la compassion.» Et celle-ci encore : «Le circuit neuronal de la colère est mobilisé durant exactement une minute et demi, après quoi la tension retombe. Libre à nous de ne pas donner suite.» Et cette autre : «La plasticité des neurones donne à chacun la possibilité de “virer à droite” et de choisir la paix et l’amour plutôt que l’affrontement.» Il ne s’agit pas là d’une déclaration de foi politique, mais d’un constat scientifique rendu possible il y a environ neuf ans, lorsque la neurobiologie s’est rendu compte que les transmetteurs du cerveau étaient en constant renouvellement.

Une synapse n’y retrouverait pas ses petits. Quel rapport avec le grave accident vasculaire cérébral (AVC) dont fut victime Jill il y a douze ans ? Comment une longue et pénible convalescence qui l’a obligée à un corps à corps de tous les instants avec son hémisphère gauche a-t-elle pu rendre le professeur de l’Université de l’Indiana et porte-parole de la Banque des cerveaux de Harvard quasiment bouddhiste ? Nous avons ici le fruit d’un long cheminement entre souffrance et émerveillement. C’est le 10 décembre 1996, à 7 heures du matin, que la scientifique s’est réveillée avec une terrible douleur derrière l’œil gauche. Une bonne douche et il n’y paraîtra plus, s’est-elle dit. Oui, mais cette grande admiratrice du cerveau sentait que les cinquante milliers de milliards de cellules constituant son corps ne répondaient plus. Ses mouvements étaient saccadés, les sons déformés, l’équilibre lui manquait. Puis elle perdit peu à peu la perception en trois dimensions. Puis les informations qui étaient sa vie : s’habiller, aller au travail. Mais où se trouve ce travail ? Et comment conduit-on une voiture ? Tout cela en tentant d’analyser ce qui était en train de lui arriver. Plus tard, elle sut que son cortex moteur était atteint lorsque son bras droit refusa tout office. Mais nulle peur : en même temps, une douce euphorie la gagnait. Ce n’est qu’au terme d’un effort surhumain et au milieu d’un écroulement de neurones – son hémisphère gauche était en pleine hémorragie, mais elle l’ignorait encore – qu’elle comprit l’urgence d’appeler des secours. Mais les chiffres n’avaient plus de signification pour elle. Elle chercha, toujours en luttant contre le sentiment de béatitude qui l’envahissait, un nom qu’elle connaissait bien. Dans un éclair, elle comprit qu’elle avait un AVC. Elle compose comme un enfant le numéro de son bureau à la Banque des cerveaux. Son ami, le Dr Vincent, est au bout du fil. Jill essaie alors de bredouiller quelque chose. Mais c’est un borborygme qui sort. «Mince, on dirait un chien qui aboie», songe-t-elle, réalisant que le centre de la parole est atteint.

Le Dr Vincent comprend quand même. Quand on la transporte enfin à l’hôpital, chaque geste la fait sombrer dans un épuisement qui l’emporte dans le sommeil. Mais alors là, quelle merveille ! «Mon énergie spirituelle flottait en suspension autour de moi, telle une baleine géante dans un océan d’euphorie muette.» L’anatomiste aurait diagnostiqué : perte du cerveau gauche, qui baignait dans son sang, et donc report de toutes les sensations à travers le crible du cerveau droit.

Mais elle n’en était pas là. Commença une longue convalescence avec sa mère, qui comprenait le besoin frénétique de sa fille de dormir. Entre deux sommes, séances de rééducation. Se dresser sur son séant, tenter de comprendre ce qu’on vous dit, retrouver les mots disparus. Puis ce fut le tour des lettres. Jill dut réapprendre à lire. À conduire. À réussir un puzzle. À monter des escaliers…

Au fur et à mesure que sa vie se remettait en place – elle recommença ses conférences six mois après l’AVC – le Dr Bolte Taylor réalisa qu’elle avait une nouvelle mission à mener auprès de tout individu doté d’un cerveau : «Si mon odyssée intérieure m’a appris une chose, c’est que la quiétude est à notre portée. Il nous suffit, pour y parvenir, de faire taire la voix de notre hémisphère gauche dominant.» Cette voix compte, bavarde, évalue, suppute. Elle est capable de vous souffler les pires idées : découragement, fureur, peur. Elle nous structure aussi par le langage, la raison, la connaissance. Comment utilise-t-on alors son hémisphère droit ? Nul manuel ne nous a jamais appris le bonheur par mobilisation latéralisée de la matière grise. Jill Bolte Taylor suggère des pistes : la méditation, la création artistique, la prière.

Le Figaro, 2008

La vidéo est assez bouleversante…  http://www.dailymotion.com/video/x8agq2_jill-bolte-taylor-soustitre-francai_tech

Jill Bolte Taylor, sous-titre français

Le projet Hydro-Céphale

De la promotion des Jeux olympiques de Vancouver aux campagnes de lutte contre le tabagisme, Ottawa a dépensé près de 400 millions en publicité depuis 2004. Chaque année, le gouvernement canadien délie les cordons de sa bourse pour diffuser une multitude de messages d’intérêt public, mais ce sont les campagnes de recrutement des Forces canadiennes qui ont coûté le plus cher aux contribuables. Daphné Cameron, Cyberpresse

L’effet boomerang

La « tarte » ci-dessus, et le tableau sont issus de vieilles données. On a fait du progrès… Notre argent sert à nous convaincre à  nous dire quoi faire, comment le faire. Et dans ce comment le faire et quoi faire,  63 milliards,  ont servi au recrutement des soldats pour les forces armées.

Nulle mention – du moins pour le moment de toutes les sommes investies dans le « recrutement » des gens pour se faire inoculer  des vaccins. Inoculer? Sans compter les facies déconfits transport de messages : «  Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour ceux que vous aimez ». Pis encore, cet air de bœuf, déconfit, quasi haineux… Au moins, nous n’avons pas payé de comédiens pour nous convaincre.

Exécrable et lamentable cirque! Des cerveaux dans du formol…

Et les sommes dépensées pour les vaccins? … Sorte de publicité pour les Cie pharmaceutiques et la filière des bonnes gens qui veulent nous garder en santé.

Ouvrez les pages de vos journaux et comptez les beaux et doucereux messages des chefs de ceci ou cela.

On se sert de nos ceintures… Le citoyen fini par avoir la taille fine et mince de campagnes qui brûlent le beurre de nos pains rôtis.

Comment épargner 200$ millions

Que l’on donne au citoyen un montant qu’il investira dans de petites annonces classées … pour se convaincre.

Section obéissance :

Citoyen désobéissant, prêt à se faire vacciner, tousser dans le coude,  cesser de fumer, manger maigrement, se  poissonner le dimanche, marcher une heure par jour et surveiller les Tsars du Canada. J’admets avoir reçu 14$ pour cette annonce, dont 7$ seront pour moi, en guise d’investissement dans mon mieux être et celui de mes proches et de mon pays.

Heil Yoye!

Faire ambuler la pub…

400$ millions. Pour un investissement qui rapporte mieux, pourquoi ne pas engager des « preachers » parcourant le pays, en chair et en noces, pour nous vanter les mérites d’un gouvernement bitumineux?

Ça créerait de l’emploi. Les papiers journaux maigriraient. Et tout cela sur la place publique…

Comment attirer le citoyen à ces rassemblements?

Faisons le tirage d’une voiture verte. Ou d’une télé HD… Après tout, nous sommes dans un monde virtuel. Se voir geler au coin d’une rue, ou crever de chaleur, il me semble que nous pourrions échanger vraiment au lieu de s’envoyer des tonnes de emails, ou d’autres gadgets inutiles.

Ne reste plus qu’à faire prêter serpent sur une fausse bible à ce voyageur de commerce.

400$ millions.

Avez-vous idée du nombre de Goebbels que l’on pourrait se payer? Des revenus d’impôt, des …retombées économiques dans les villes et villages?

Après 25 ans de service, notre candidat(e) aurait droit à 66% de son revenu. 4% étant retourné à l’État dans un coffre servant à créer un fonds pour sélectionner de nouveaux candidats.

Comme l’armée… Sauf que l’on ne se tuera plus à nous dire quoi faire, mais on posera des questions sur comment faire.

P.S. : Auto fournie par les compagnies. Directement… Un quart de la page de ces perce-ozone d’acier  pourrait être concédée à ces fonds.

Je dis ça comme ça… Les accrocs du pouvoir n’ont pas d’imagination, ni de volonté de changer quoi que ce soit.

Il faudrait leur déconnecter leur maudite douillette électrique…

Nom du projet : Hydro-Céphale

NAVIDAD

manu-et-lexandra

On pouvait les voir, s’aimer des yeux
Lumière à lumière, heureux
Manu au Canada, loin de Lexandra
Lexandra au Canada, Loin de Manu

No hablo francés, No hablo
Pero mi corazón está en tu corazón
Mi ojo oye entiende tu alma
Tu alma oye entiende mi ojo

Puis il lui dit : «J’irai vers nous deux pas à pas
Tirer de baisers les mots que je ne connais pas»
Mon amour! Mon amour, il n’est pas de pays
Ni espace, ni temps, ni ailleurs, sauf ici

Pero Me aburo, me aburo
Mios, De mi pais, Otros amores
Que me hablan, Que me hablan
De un país en mi corazón
En este día de Navidad

Alors j’irai, partager mon cœur
Je te ferai cadeau de mon monde
Et toi celui du tien, tuer nos douleurs
Mes amours seront les tiens
Et les tiens mes amours!

Entonces iré, compartir mi corazón
Te regalaré mi mundo
Y tú el del tuyo, matar nuestros dolores
Mis amores serán tuyos
Y los tengo mis amores!

Gaêtan Pelletier
25 décembre 2008

P.S. : Manuel et Lexandra se rejoindront en Colombie, en janvier.
Pardonnez mon espagnol… J’ai commencé ce matin…

________________________________________________________

25 décembre 2009: Ils se marient le 26 décembre à Medellin.

P.S.: Nous avons pu communiquer par caméra web ce soir. Ils sont 18 dans un appartement. Et c’est plein de petits enfants… Avec un grand sens de la fête. Ils sont pauvres les Colombiens… Mais ils sont riches d’une certaine passion que nous avons perdue.Les fêtes pour eux, sont encore des fêtes. Mais comment fêter quand on ne manque de rien?

Hélas!

Papa te souhaite un Joyeux Noël. Et dans deux jours, papa vous souhaitera une belle année! Un vous, un ajout…

Je sais que vous êtes de ceux qui fera que la vie sera meilleure. La beauté est une toute petite lumière qui ne demande qu’à grandir à travers les autres.

BANQUE

Église du 21ième siècle.

Statue dieu ornant l’intérieur du temple. Tous les fidèles peuvent y dessiner la tête.

Dieu offrant la communion.

Que puis-je faire?

Image de Julien Petit: L'attente

Source de l’image : Panoplie.org de Julien Petit

__________________________________________________________

Je gribouille ton nom
sur un papier
À mes pieds, un tas de feuilles
chiffonnées
Comment me consoler?

Comment tromper
l’ennui et la peur
Qui me cessent de me ronger
l’âme et le coeur?
Pourquoi dois-je attendre
si longtemps?
Loin de toi, une journée
me semble trois ans

J’ai mal de toi
Est-ce que je te manque, moi ?
Quand nous allons-nous
nous retrouver?
Quand tes mains
pourront-elles me caresser?

En attendant ce jour
tant souhaité
Je ne peux que pleurer
J’aurai appris ce qu’est l’ennui
Et ce que c’est de faire
les cent  pas toute la nuit

Ève Bolieu
2001

Froidure

http://lesbeautesdemontreal.wordpress.com/

Pierre  Chantelois

N’oubliez pas de cliquer. Superbe!

LA MAISON DE RÊVE…

Cliquez pour plus de clarté… Du moins dans l’oeil… 🙂

Les pixels à crédit…

(Montréal) Le Canada est peut-être sorti de la récession à la fin de l’été, selon Statistique Canada, mais la crise sévit toujours dans 10 des 25 plus importantes villes du pays.

Dix villes canadiennes, dont Trois-Rivières et Saguenay au Québec, étaient encore en territoire négatif au troisième trimestre, selon le suivi réalisé par le service de recherche de la Banque CIBC. Cyberpresse, Hélène Baril

Le fil de fer et le plancher

Inutile de se faire une session de pètes de bretelles, les citoyens marchent sur un fil de fer pendant qu’ils se croient sur un plancher.

Le citoyen vit à crédit, le gouvernement vit au dessus de nos moyens –à crédit -, et nous vivons dans le plus merveilleux des mondes.

La récession dans des chiffres maquillés est un art de filous… Comme les x des bulletins de vote. Une illusion.

Nos gouvernements feignent de vouloir réduire la dette publique, mais tout le monde sait bien que le volume de la dette dépend fondamentalement d’une série de décisions quasi-quotidiennes de recourir à de nouveaux emprunts portant intérêt – plutôt qu’à la presse à billets, gratuite – pour financer les investissements de l’État. Des décisions dont chacune transporte un peu plus vers les riches l’argent qu’on ira chercher chez les moins fortunés de notre société. Pierre JC Allard, Les 7 du Québec

La maison au bord du fleuve…

Les riverains du Saint-Laurent commencent à trouver que la marée ronge les côtes. À pas comptés, grain de sable par grain de sable. Et c’est ainsi que nous vivons : dans un sablier tourné à l’envers et à l’endroit par des maniaques du jeu.

On va élever le salaire minimum à  9.50$ au mois de mai 2010.

Pour vos beaux yeux?

Il y a encore là une manigance : sous le faux drap blanc se cache un matelas pour les nantis.  De fait, c’est une façon de se débarrasser de ceux qui vivent sous le seuil de la pauvreté et qui ont quelques faveurs de l’État. On leur enlèvera ces faveurs par un beau .50 cents.

Tout bien calculé.

Comment un couple peut-il espérer s’acheter une maison avec un salaire pareil? À moins de jouer à la roulette russe comme le gouvernement… Emprunter pour plus tard. Plus tard est le trop tard de 1994.

Et comment élever quelques enfants dans un monde où la merde de la corruption sert de compost à ces éleveurs de citoyens-vaches?

On vous somnifère… Et vous dormez… Tant qu’il n’y aura pas le feu en la demeure, vous dormirez un peu tranquille en vous fiant à ces videurs de portefeuilles.

Où sont vos abris fiscaux?

Les petits n’en ont pas.

Vous êtes en quelque sorte le tampon des abris fiscaux de ce chiendent cravaté.

La HD

Tout est question de patience, d’entourloupettes, et d’un engineering bien ficelé.

L’argent de l’image provient de nos poches, de nos impôts. Un monde faux,  controuvé,  pixel par pixel pour nous fabriquer un miroir.

Nous vivons dans le plus beau pays du monde. Dans la plus belle illusion du monde. Et à crédit, toujours. Comme si c’était une nécessité…

C’est vrai. Le problème n’est pas le pays, c’est celui d’une grappe de manipulateurs accroc à la tirelire.

Une fois le parti politique « éliminé », il en vient un autre.

Les jumeaux couchent entre eux…

C’est pour ça qu’on fait appel à des immigrants : nos dirigeants sont incapables de prendre soin des leurs. En plus, ils vous refilent la culpabilité de la situation.

Et puis un jour on se réveillera… Pas de pays.

Vendu.

Pixel par pixel.