Humanoïdes rejoignant la dernière arche de Noé.
Photo: Gaëtan Pelletier
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Je viens d’apprendre que Scieur de Poutine, amateur de guerre vieillotte, vient de trouver alliés.
Ah!
À vrai dire, je me demande comment tous ces dirigeants ont une vision du monde plus petite que ce qu’ils sont. Sans respect pour la nature humaine. L’âme frigorifiée, climatisés et le cerveau enfoncé déjà six pieds sous terre. Comme nous tous, ils mourront un jour. Comme nous tous. Mais se font grands et vides. C’est désolant et navrant. Vides.
Ça ne prend pas la finesse l’adroiture d’Albert E. pour comprendre qu’il n’y a pas d’avenir dans les guerres, ni même en ce moment dans la paix. Puisque l’autre clan, pas plus fin finaud jour à ce jeu de débiles de retardés de l’Histoire. Âgés et moyen-ageux… Ils ont créé des épées qui volent à 6000 km heure. C’est charmant la techno. Et nous en sommes tous victimes: des vendeurs de cafetières jusqu’à des autos électriques. Et nous, amateurs de ces gadgets électroniques ou de frigos qui qui meurent au bout de dix ans.
Tous des menteurs… élus. Enfin! presque. Sinon ils s’élisent eux-mêmes. Ils jouent à ‘Je t’enlève mon gaz et tu crèveras l’hiver prochain’. Déjà qu’on est cuits en climatocuits par la nature vengeresse, simplement bousillé par la surpopulation et les modes de vies extravagants, elle a perdu le contrôle de la planète. C’est « nous » qui la menons.
Le désavenir c’est:
- Le mensonge de la voiture électrique qui nécessiterait des centrales nucléaires incapables de réchauffer ses réacteurs.
- L’eau étant si chaude que les poissons auront perdu leur route.
- La climatisation quasi totale du monde civilisé est impossible sans un pouvoir électrique dépassant tout ce dont nous pouvons imaginer.
- Alors, il reste une solution: bâtir les villes sous terre. Ou les villages…
- Alors il ne restera qu’une « race »: Les Morlocks. On vivra sous terre et on mangera nos semblables. Ce qui, au final, ne change pas grand-chose à ce que les dirigeants font actuellement. Money for noghing. L’argent est un réparateur inutile.
« ILS » disent que ce sera viable. Ah! que veut donc dire « viable »? Que l’on peut rester en vie de manière quasi artificielle, branchés comme sur un lit d’hôpital? Mais à quel prix? Simplement au prix du paradis bousillé. On est en train de chauffer les mur de nos maisons pour nous chauffer en hiver et les chauffer pour nous refroidir en été.
Mais on sera, en attendant, de fiers et joyeux juillettistes en camping après que nos ancêtres en ont fait pendant des milliers d’années pour enfin en sortir et entrer dans l’ère de l’asphalte et du béton, du poulet de Thaïlande, des produits chinois, des carottes et laitues des États-Unis ( Velcome to Canada). Et le reste qui voyage.
Les petits pois ont voyagé plus que moi. Je vis au Canada et nous mangeons des tomates du Mexique. Sans compter le reste inutile mais bien emballé et avec des produits introduits qui ne ressemblent pas trop à de la nourriture.
Ainsi de suite…
Gaëtan Pelletier