
Gaëtan Pelletier
Le mot salaire vient du latin salarium ou « salarius »:
rétribution en sel, qui avait cours à Rome3 . Wiki
L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue.
Nietzsche
Le silence est un bruit dans le ventre de la mère vérité.
Gaëtan Pelletier

A) TOME 1 : NON
La pelote de laine du pouvoir économique et politique

Maintenant, si vous voulez jouet à la pelote de laine ou au phentex – dénouer tous les nœuds du pouvoir réel – allez fouiller dans les épitases de la grande pièce de théâtre du monde des affaires, vous devrez travailler fort pour éclaircir une vitre un peu sale pour voir ce qui se passe réellement dans le monde. Nouer, dénouer, nier, dénier…
C’est le jeu.
Ce serait fascinant, si c’était pour s’amuser un soir de pluie. Sauf qu’il en est de nos vies, de notre futur, de la classe moyenne, de la survie même de ladite liberté individuelle dans un monde de marché libre. Si libre qu’il est une filature de pauvres. Comme ces clandestins des petites usines souterraines, sans papiers, payés au salaire minimum.
Heureusement qu’on a de petits vantards qui ne peuvent s’empêcher de vendre la mèche. Mais la mèche est encore une plote de laine à fouiller.
Le président Sarkozy, qui a séjourné au domaine Saagard de la famille Desmarais au Saguenay, a décerné en février 2008 la grand-croix de la Légion d’honneur — la plus haute distinction honorifique, qui n’a jamais été décernée à un autre Québécois — à Paul Desmarais père. Le premier ministre Jean Charest était aussi à Paris, mais à titre officieux. Le président Sarkozy avait alors déclaré: «Si je suis aujourd’hui président, je le dois en partie aux conseils, à l’amitié et à la fidélité de Paul Desmarais. Le Devoir
Un peu plus compliqué…
Il retracer les « placements » et les liens de cet argenterie noble pour retrouver la « raison » d’une amitié qui fait autant sourciller.
Le sniper économique
Le Québec est un petit État. La France est un moyen État. Les États-Unis sont un mélange de petits États pour faire un gros tas d’États.
On constatera que les meilleurs États sont ceux qui prétendre vivre de l’entreprise privée alors que ce sont maintenant les entreprises privées qui vivent de la sueur des petits x.
Le 20e siècle aura été sans doute le plus beau tour de magie de l’Histoire : on a assisté en direct au grand retour d’une royauté hypocrite qui n’a plus de châteaux apparents, ni de bourgeoisie à gratifier, mais elle sait savamment se camoufler sous un voile immense de propagande mensongère.
On pense vivre une petite vie tranquille alors qu’on est ceints de snipers.
La lutte des classes, version 2.00
Les liens entre la famille Desmarais et le gouvernement québécois ont été mis en relief quand Québec a défendu, même avant les audiences publiques du BAPE, le projet Rabaska. Le consortium qui pilotait ce projet réunissait Enbridge, Gaz de France-Suez et Gaz Métro. Les groupes Gaz de France (GDF) et Suez — fusionnés avec la bénédiction de l’Élysée — possèdent 17 % des actions de Gaz Métro, une société québécoise qui appuie aujourd’hui de tout son poids le développement des gaz de schiste au Québec.
Quant au groupe GDF-Suez, il est contrôlé par le financier Albert Frère et le groupe Desmarais via le groupe Bruxelles-Lambert et Pargesa, deux sociétés aussi contrôlées par le tandem Frère-Desmarais.
Total S.A., ajoute la note diplomatique, a investi 6 milliards dans l’exploitation des sables bitumineux et prévoit ajouter 20 autres milliards dans cette industrie dans les 20 prochaines années. Le Devoir
A) TOME 2 : NON
« D’abord ils vous ignorent, puis ils vous ridiculisent
avant de vous combattre et, enfin, vous remportez la victoire. »
Ghandi
La réalité dans tout ça, est que les peuples vivant dans une supposée démocratie viennent de se réveiller. Mais on la vend partout dans le monde. Le modèle dit idéal.
La lutte, c’est le peuple contre l’État bidon et son verbiage de pantomine. ( De pantominos, qui imite tout) .

Rien de nouveau…Enregistrez 10 à 20 heures des « discours » de tous les politiciens depuis l’élection 2011, vous vous rendrez compte que la cassette est un ruban monoformulaire : on pourrait enrouler la planète en trois segments de milliers de kilomètres.
Et pour la « révolution »?
Les blogues sont inondés de dénonciations du pervers qui ronge l’âme humaine.
Justement, c’est sans doute une révolution à la Ghandi et sa marche du sel… Sous un autre format… Voilà que la presse libre commence enfin à dévoiler les sous-couches du réel pouvoir.
Sommes-nous en train de refaire la marche de Ghandi?
Le 15 février 1930, Gandhi annonce qu’il a décidé de choisir pour objectif de la campagne de désobéissance civile l’abrogation de la loi sur le sel. « En dehors de l’eau, affirme-t-il, il n’y a pas d’article comme le sel dont l’imposition permet à l’État d’atteindre les millions d’affamés, les malades, les infirmes et les pauvres sans aucune ressource. Par conséquent, cet impôt constitue la taxe la plus inhumaine que l’ingéniosité de l’homme puisse imaginer. (…) La conséquence nécessaire du monopole du sel a été la destruction, c’est-à-dire la fermeture des ateliers dans des milliers d’endroits où les pauvres fabriquaient leur propre sel. (…) L’illégalité, c’est qu’un gouvernement vole le sel du peuple et lui fasse payer très cher pour l’article volé. Le peuple, quand il deviendra conscient de son pouvoir, aura le droit de prendre possession de ce qui lui appartient.[3] »
Le 2 mars 1930, Gandhi adresse une lettre au vice-roi, Lord Irwin, dans laquelle il lui lance un ultimatum en le prévenant que s’il ne satisfait pas les revendications essentielles du peuple indien, il organisera, à partir du 11 mars, une campagne de résistance civile en violant délibérément la loi sur le sel. « Si l’Inde, écrit-il, doit vivre comme une nation, si on veut arrêter le processus qui conduit son peuple à mourir lentement de faim, il faut trouver immédiatement un remède qui puisse le soulager. La question n’est plus de convaincre avec des arguments. Le problème trouvera lui-même sa solution par l’une des deux forces qui s’affrontent. Face à des arguments convaincants ou pas, la Grande Bretagne défendra son commerce et ses intérêts en Inde en utilisant toutes les forces dont elle dispose. L’Inde, par conséquent, doit accumuler une force suffisante pour qu’elle puisse se libérer elle-même de l’étreinte de la mort. »
Mais le vice-roi répondra à cet ultimatum par une fin de non-recevoir. Gandhi décide donc de passer à l’action. Bien qu’il ne renonce pas à son ambition de convertir les Anglais, la campagne de désobéissance civile qu’il envisage vise à contraindre le gouvernement britannique à satisfaire les revendications des Indiens. « Supposons, affirme-t-il le 10 mars, que dix personnes dans chacun des sept cents mille villages de l’Inde décident de fabriquer du sel et de désobéir ainsi à la loi, que pensez-vous que ce gouvernement pourra faire ? Même le pire dictateur que vous puissiez imaginer n’arriverait pas à disperser des régiments de résistants civils pacifiques en faisant parler ses canons. Pour peu que vous décidiez de vous mobiliser, je vous assure que vous serez capables de fatiguer ce gouvernement en très peu de temps.[4]«
Le mercredi 12 mars 1930 à 6 heures trente du matin, Gandhi quitte l’ashram de Sabarmati à la tête de soixante-dix-neuf marcheurs. Il appelle alors tous les Indiens à faire preuve de déloyauté à l’égard du régime colonial : « »Ce système de gouvernement, affirme-t-il, est ouvertement basé sur l’exploitation sans merci de millions innombrables d’habitants de l’Inde. (…) C’est pourquoi c’est un devoir pour ceux qui ont conscience du mal terrifiant fait par le système de gouvernement de l’Inde, d’être déloyaux et de prêcher ouvertement la déloyauté. Vraiment, la loyauté envers un État aussi corrompu est un péché et la déloyauté est une vertu. »
Le 6 avril 1930 , à 8h 30 du matin, Gandhi s’approche du bord de l’océan, se baigne puis revient sur la plage où il ramasse un peu de sel abandonné par les vagues. A partir de ce moment, il devient un rebelle à l’Empire britannique. Il lance alors le mot d’ordre de la désobéissance civile à tous les Indiens, en leur demandant de se procurer illégalement du sel. le 9 avril, dans un message à la nation, il affirme : « Aujourd’hui, tout l’honneur de l’Inde est symbolisé par une poignée de sel dans la main des résistants non-violents. Le poing qui tient ce sel peut être brisé, mais ce sel ne sera pas rendu volontairement. » La marche du sel, Ghandi
B) TOME 3 : NON
Non, on ne coulera pas… Il y a des signes de reprises économiques, mais des petites rebellions à mater.
L’économie est insubmersible.
Titaniquer
Il faut marcher pour dénoncer le gaz de schiste, la corruption, les mensonges, les citoyens dévalisés, les banquiers véreux, les Pinocchio, les fabulateurs.
Sinon, déjà appauvris, soumis aux tensions de cette lutte du peuple contre son propre gouvernement, nous risquons tous de souffrir du syndrome des « dettes inventées ». Et de couler…
Actuellement, les compagnies pétrolières engrangent des profits faramineux. 150% de plus pour le raffinage depuis 2008. Il faut des fonds pour se payer un autre scandale à la BP. Qui paye les « amendes » de BP ou autres compagnies « condamnées »?
Un sel noir…
La Plan-Nord du Québec
Avec le nébuleux Plan-Nord, encore une vente aux enchères des richesses du peuple, il faudra plus que l’indépendance du Québec, mais un renouvellement et, sans doute, des cellules isolées de petites communautés qui décideront d’échapper à cette folie d’engranger ce qui n’est pas comestible et productif.
Il est temps que s’achève ce monde de galériens qui rament vers un « nowhere land ».

Contentons nous de ce que nous avons… Tel est le discours du politicien. « Ça pourrait être pire ».
Le cauchemar climatisé
Le livre d’Henry Miller n’a jamais été autant d’actualité.
C’est un monde fait pour des monomaniaques obsédés par l’idée de progrès… mais d’un faux progrès qui pue. C’est un monde encombré d’objets inutiles que, pour mieux les exploiter et les dégrader, on a enseigné aux hommes et femmes à considérer comme utiles. »( 1945)

TOME 4 : NON
Personne ne dort.
Tous dodomisés
Quand on aura mangé des biscuits électroniques à satiété, – ces miroirs pour les « sauvages » du 20e siècle -, qu’il ne restera rien dans le frigo, mais que tout sera chiffré dans une banque, qu’on nous aura plumé jusqu’à l’os, il sera trop tard.
Pour l’instant, Dieu vaut 1500$ l’once…
Oui, tout à l’air beau. Tout rutile.
Le « sauvage » se voit dans un miroir truqué.
La vie artificielle est fascinante… Au point d’avoir perdu tout sens du réel. Pire encore, la réalité de l’être humain dans une perspective cosmique et à jeter un œil un peu plus loin que celui de son cercueil. Car d’autres suivront…
L’arnaque futée est de voler l’essentiel et le vital du peuple pour enterrer les rameurs d’objets fascinants mais inutiles.
On se fait « démunir » et endormir
Viva! les dodomisés!
Ne reste plus qu’à rêver au retour à certaines sources dont nous ne pouvons échapper.
Pour l’instant, la lutte réelle et efficace contre ce monde de falsificateurs médaillés, de prix Nobel dubitables, des singes à cravates, se résume à ceci :
Conserver et protéger ce que nous avons de réel : la terre, l’air, l’eau, et les ressources.
Car une fois tout cela transformé en billets de banque, ou en argent électronique, les esclaves, pour survivre, devront devenir une servitude moyenâgeuse.
Retour à la case départ.
Après les biscuits électroniques, la médecine chimique, l’économie « artistique », la nourriture plastique, les mensonges étatiques, les guerres illusoires pour des changements factices, il ne restera …rien.
TOME 5 : NON
( en construction)
