Archives mensuelles : octobre 2016

The End

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Les deux camions

Paul Magnette refuse le CETA

Ce n’est pas nos politiciens acultivés  qui pourraient prononcer un discours aussi intelligent, fort, et d’une grande clarté.

gp

Merci à Michèle, la Wallonne qui m’a envoyé cette vidéo.  🙂

S’ouvrager

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Vous ne pouvez pas être sensible si vous n’êtes pas passionné. Krishnamurti 

Les sociétés, dans leurs « grandeurs », machinent les humains par une sorte de robotisation. Certains d’entre nous ont mal aux autres… D’autres pas. Ce sont ceux qui ne peuvent ressentir la souffrance des autres comme la sienne qui nous conduisent à un perte irrémédiable. Alors, ils faut s’ouvrager. Se faire. Se remettre au monde à partir d’un certain moment et vivre dans la douleur du doute. Il n’y a pas que les guerres qui font pisser le sang, il y a celles qui éteignent les âmes. La médecine moderne calfeutre de pilules les passionnés qui sont – et à raison – à la fois l’un et à la fois les autres.

C’est un monde qui refroidit. Survivre à cette sécheresse est demeurer intact en gardant l’écriture dans l’âme de sa douleur. Les épaves sont nombreuses… Les fondus dans le système également.  Le doute est une lame puissante. Il faut se faire, à partir d’un certain moment de nos vies. Nous taillader des dogmes. De ce qu’on nous vend à nous, les machinés.

Nous en sommes à la lutte finale de ne plus être capable de changer le monde, mais à la lutte de demeurer intacts et de décider de ce que nous sommes et non pas de ce que nous avons.

Gaëtan Pelletier

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Appel

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Are You Lost In The World Like Me (Official Video)

Les euphorisés mondialistes

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La tentative même de distinguer le génocide de la guerre ordinaire se heurte à cette difficulté que la guerre n’est plus ordinaire, depuis qu’elle a repris à son compte certaines caractéristiques du génocide. Chistopher Lasch, L’homme assiégé

 ***

Dans les années 50, en Angleterre, on commença à adoucir la grande douleur de l’accouchement  par le gaz hilarant. Le protoxyde d’azote.  Aujourd’hui, le voilà devenu une drogue pour les jeunes qui l’utilisent dans les partouzes :

Ainsi, Luc, rencontré par BFMTV, ne peut plus s’en passer le week-end en soirée. « C’est euphorisant, ça entraîne un rire totalement incontrôlé et une distorsion des sons, comme s’il y avait de la réverbération. En deux-trois minutes, on est de retour à l’état normal. Ca permet vraiment juste de rigoler un coup entre amis », explique le jeune homme. (source)

C’est vrai que pour vivre aujourd’hui,  il faut traîner sa bonbonne. Ne serais-ce que la télévision, ce gaz hilarant, avec ses nouvelles aussi fraîches que la tomate de serre qui se promène du Mexique au Canada en hiver.  Nos gouvernements ont de grands projets : éradiquer les gras trans. Il me semble que la guerre serait à éradiquer avant le gras?  Pourquoi ne pas éradiquer quelques banques?

Notre manière de vivre, de notre capacité à détruite la maison-Terre en si peu de temps commence à ressembler à un suicido-génocide. Mais on se marre et on croit au progrès. On veut la finalité parfaite du citoyen avec des dirigeants robotisés et constipés. Dans leurs grands discours, en cachette, ils ont la recette du redressement total et du rééquilibrage des grandes vagues  déstabilisatrices de nos conditions sociales et de cette chère guerre. On a trouvé longue celle de cent ans. . Les  guerres actuelles n’ont plus de chiffre. Les allumés nous éteignent… On est tous des mini-chandelles sur le gâteau Terre, mais la fête est pour eux, et le gâteau…

Nous élisons des bouchés.  Et les bouchés engagent des bouchers.

Le bonheur est ici-bas. On a assassiné dieu dans un roman policier de 20,000 ans. Il a été remplacé par une trilogie semblable : les pairs, le fisc, et les saints esprits. L’affiliation des monarques tatoués de X par la simili démocratie qui finit par ressembler à « une viande qui parle ». On n’a plus de mots pour définir les « grands » de ce monde, tous emmêlés dans leurs toiles d’araignées qu’ils nous ont tressée. Un règne d’empêtrés riches, risibles, qu’on sniffe aux quatre ou cinq ans. Avec ce qu’on leur donne en taxes, en impôts, ils se mettent au monde eux-mêmes, et sans douleurs.

C’est le siècle dans le quel, pour guérir l’humanité de tous les maux, on a trouvé un médicament miracle pour déconstiper ce monde.  C’est ainsi que la formule leur est venue à l’esprit : « La balle est dans votre camp ».

balles

Gaëtan Pelletier

 

Sarah Toussaint-Léveillé-Une Laideronne sous la Pluie

 

LAIDERONNE

J’aime bien attendre l’autobus quand il se met à pleuvoir

Et que les oreillers d’eau se transforment en abreuvoir

L’herbe sert de dortoir aux gouttes du ciel qui s’y reposent

Je cueille les plus jolies m’en fais un collier grandiose

 

Le soleil est trop violent avec ses rayons amers

On dirait un pamplemousse gros comme les fesses de ma mère

Ça me rend triste de voir le jour percer les chagrins d’amour

C’est bien mieux sous la pluie les larmes s’y mêlent et on oublie

 

Quand la température défile vêtue de sa chaude allure

Les restes de pluie qui forment des lacs et cachent le bord des routes

Me harcèlent comme des maringouins qui me soumettent aux piqûres

En exposant le reflet de ma carrure de mammouth

Au moins les petites balles mouillées viennent mitrailler les flaques de rue

Oui y a seulement la pluie qui accepte de m’aimer comme je suis

 

Elle ose toucher mes joues gonflées et mon front étoilé

J’ai un beau grain de beauté mais semblerait que c’est pas assez

On verra bien la tache qu’il y a sur l’œuvre de Michel Ange

Pourtant sur un laideron la poésie perd ses louanges

 

Et ces commentaires délétères que les humains me lancent

Se mêlent à mes vêtements et font que ma démarche perd ses hanches

Afin de répliquer je voudrais réviser mes arguments

Mais franchement j’y arrive pas même que je les appuis trop souvent

Les gens

 

Au moins les petites balles mouillées viennent mitrailler les flaques de rue

Oui y a seulement la pluie qui accepte de m’aimer comme je suis

 

La pluie m’aime

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Dylan, le nobelisé à pétards

Description de cette image, également commentée ci-après

« Je suis un fan de Dylan, mais ce choix empreint de nostalgie a été arraché de la prostate rance de hippies séniles et baragouinant »  Irvine Welsh.

Yes, my guard stood hard when abstract threats
Too noble to neglect
Deceived me into thinking
I had something to protect
Good and bad, I define these terms
Quite clear, no doubt, somehow
Ah, but I was so much older then
I’m younger than that now.

My back pages

Ce n’est pas mal du tout. J’avais trouvé cette chanson assez rythmée que je chantais dans des soirées de danse dans les années 60.

 C’est de la littérature à « pétards ». Mais ce qui est agaçant c’est que le chef d’État, le Général des troupes américaines, a reçu le pris Nobel de la Paix rien qu’en trempant son pied dans la maison blanche.  Lui, c’est un pacifiste à bombes… Il faut dire que qu’Alfred Nobel fit fortune en créant ( par hasard) « la dynamite extra Nobel » avec laquelle il fit fortune. Fortune qui sert à financer des gens qui rendent service à l’humanité…

Dylan, c’était l’époque de la guerre du Vietnam et des activistes à guitares ou pacifistes à futurs étoilés. Aujourd’hui, c’était beau! L’ère du Verseau. Le partage, etc.  Mais c’est avant tout l’américanisation de l’humanité.

Le ramollissement des rockeurs, des idéalistes fondus dans les normes de la réussite sociale. Les fossilisés se sont oubliés. Dévertrébralisés.  Il en reste quelques uns. Bref, en ce monde, tout est achetable.  Mais, – c’est à vomir- on devient le produit.

On dirait que l’ego est une mangeuse à médailles, à tout prix…

Gaëtan Pelletier