Le travail lui-même est nuisible et funeste non seulement dans les conditions présentes, mais en général, dans la mesure où son but est le simple accroissement de la richesse.
Karl Marx
Selon Smith, les «lois» du marché, associées au caractère égoïste des agents économiques, conduisent à un résultat inattendu : l’harmonie sociale. La confrontation des intérêts individuels mène naturellement à la concurrence, et cette dernière amène les individus à produire ce dont la société a besoin.
Adam Smith
L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία « administration d’un foyer ». ( Wiki)
Et une dernière question aux capitalistes qui ont bâti cette escroquerie qui garde les deux-tiers de l’humanité dans la misère et à leurs complices en gouvernance: » Pourquoi ne mettrait-on pas vos têtes au bout d’une pique, si jamais cette crise rendait le peuple vraiment maussade et qu’il réussissait à prendre votre scélérate Bastille ? »
Étrange, comme il est d’actualité le «vieux» Marx. C’est juste que l’on a fait avec son œuvre la même chose que l’on a fait avec l’enseignement de Jésus : on a tout déformé.
Il s’agit ici de phrases qui définissent et nous font comprendre la source de la «crise économique» dont nous sommes frappés : comme l’enseignement de Jésus, celui des économistes a été utilisé a mal escient, ou mal compris…Pour être utilisé à mal escient.
Je peux me tromper.
Le bon sens, c’est comme la bicyclette : il faut rester en équilibre. Hélas! Le monde a changé. Avant les bandits dévalisaient les banques, maintenant les banques dévalisent les citoyens.
Le budget Flaherty
Je savais qu’on le conspuerait. On l’a conspué même avant la question du jour à TVA, section Québec.
72% n’approuvent pas le budget des Conservateurs. 72% de qui? De nous… Gens du pays.
On la conspué, et on va continuer de le conspuer.
Tout ce qui pue est conspué.
C’est pourri comme budget.
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Étant avachis sur le divan, ma douce et moi, regardions sans broncher le budget se faire peler et désosser comme un lièvre. Des millions, des milliards, et pour des années à venir. Amen. C’est comme ça que les économistes sauvent un pays… Mais nous?
Je n’y connais rien en économie. Je fais semblant de lire Pierre JC Allard sur le site des. 7 du Québec C’est comme la vie : des bouts j’en comprends, des bouts j’en comprends rien.
Oui, je suis un navet en économie. Pour moi le Pays B ça commence avec Le Pays A. Le Pays A c’est le foyer :
L’économie, ou l’activité économique (du grec ancien οἰκονομία « administration d’un foyer ». ( Wiki)
Ce que j’aurais fait à la place de Monsieur Flaherty?
J’aurais laissé tomber l’idée d’une baisse d’impôt. 20G en 2008-2009.
J’aurais créé une taxe «temporaire», la SLP ( Sauvons le pays) en ajoutant 4% à la TPS.
Ce qui fait 28G.
Mais il y a mieux. L’idée des infrastructures, c’est bien. Mais c’est conservateur.
Ma femme, elle, s’y connaît en économie : Ça nous fait 66$.
-Pour deux ans?
Elle n’a rien dit.
Ce doit être oui.
Donc 33$ pour cette année.
Puis j’ai vu une bande annonce au bas de l’écran. On nous exhortait à aller consommer pour sauver notre pays. Dire qu’il a 6 mois ou un an, on nous a dit que nous étions trop endettés.
Il y aurait près de 90 millions de cartes de crédit au Canada. Ou 66 millions, j’ai oublié le chiffre. Ça veut dire que nos deux chats en ont une à eux deux.
On a d’ailleurs prévenu le gouvernement que les citoyens risquaient de prendre ce 33$ pour payer ses dettes. Ce qui ne stimule en rien l’économie. Car l’économie fonctionne au moment où la dette du citoyen est suffisamment basse pour qu’il puisse envisager de s’en créer une autre mais de pouvoir la rembourser par son salaire. Le simple citoyen contrôle son «économie».
Le simple citoyen… Sinon il n’a plus d’activités économiques. Même s’il se payait un prix Nobel d’économie, ça ne donnerait rien. Quand on gère un salaire minimum de simple citoyen, on doit connaître l’art de la bicyclette.
Le riche financier, lui, fonceur et optimiste, se dira qu’il trouvera bien des poissons pour le rendre riche. C’est ce qu’il a fait. Et le banditisme mondialiste est devenu si grand qu’on a presque vidé la rivière.
On dirait que la morue vient de se mettre à penser.
7,5 milliards pour «sauver» l’industrie automobile
Au début des années 1950, le PDG de General Motors déclarait « ce qui est bon pour General Motors est bon pour les Etats-Unis et réciproquement..».
Charles Erwin Wilson, PDG de General Motors
Il en est passé des voitures sur les ponts, depuis. Même des limousines.
C’était il y a longtemps. Avant que la crasse blanche des PDG ne fasse une énorme tache d’huile dans cette industrie désuète, mais toujours soumise à un grand crédo passé date comme une pinte de lait.
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Il y a 28,000 personnes dans mon comté. Quand je me promène j’y vois des dizaines de vendeurs d’autos avec des parcs à n’en plus finir. On vend des économies… Qui veut donc rouler en économie quand on passe devant un parc saturé…En auto?
Une auto pour 5 personnes? Même si on en fabriquait 2 pour 5. Est-on assez bête pour en fabriquer 12 pour 10?
On dirait que oui.
Sans compter qu’à 50 kilomètres d’ici, il y a tous les concessionnaires américains, japonais, et autres asiatiques. Sans compter que la Chine veut lancer une voiture verte ( de couleur) à l’automne 2009.
L’industrie automobile est dans une dérive de 10 ans minimum. Le temps que le consommateur en ait besoin… Et d’une verte.
On a trop nourri la morue.
On a toujours pensé que la morue était bête et stupide.
Cycles et cyclisme
- 1929-1937: Grande dépression
- 1973 et 1979: crise provoquée par les chocs pétroliers;
- 1993: crise liée en partie à la crise du Système monétaire européen (SME);
- 1997: crise économique asiatique (Asie du Sud-Est);
- 1998: crise financière russe de 1998
- 1998-2002: crise économique argentine
- 2008 : crise financière mondiale
On notera que depuis les années 70, les crises économiques sont aux décennies.
La raison?
Assez simple…
Les «familles» vivent selon leurs moyens. Les États et les financiers sont toujours à fouetter ( du fouet de l’endettement) le consommateur de façon à ce qu’il dépense plus qu’il ne gagne en lui disant que plus tard il gagnera un peu plus et que ce qu’il a acheté est un «gain».
Sauf que les gains des produits offerts sont souvent trafiqués pour avoir une durée de vie d’environ 10 ans.
Il s’ensuit que le citoyen, au bout du rouleau, pour reprendre le contrôle de son économie «familiale» doit se serrer la ceinture.
La haute finance voudrait que le citoyen dépense plus pour nourrir son surplus de richesses.
Bref, engranger le capital pour une élite qui travaille pour engranger le capital…
Donc, le consommateur, face à ce nouveau «Jésus», s’endette jusqu’à la moelle. Mais au moment où la morue du financier pêcheur se rend compte qu’il «n’arrive plus», il restreint ses dépenses et paye ses dettes accumulées.
Il s’ensuit alors un mouvement cyclique où le citoyen est comme le cycliste qui ne sait plus que l’art de la bicyclette ne consiste pas à pédaler plus vite mais à garder un certain équilibre.
Si vous fouettez le bicycliste, il tombe.
Si vous le fouettez à l’aide de capitaux pour «améliorer» ses performances il roulera quelques années de plus en boitant d’une roue à l’autre.
C’est ce qui est arrivé avec la dernière crise. On a cru au miracle de la vitesse sans aucun équilibre.
Alors nous en avons encore pour dix ans…Avant l’autre dix ans…
Bref, notre citoyen vit pendant 5 ans selon ses moyens, s’endette pendant 5 ans selon les «consignes» des dignes dignitaires.
Mais étant donné que le «monde » a changé, et que les requins ses sont multipliés mais pas les morues, il advient que ceux-ci manquent de proies vue leur prolifération.
Une solution : des couches de plastique jusqu’à l’université
Au lieu de saupoudrer 20G en coupures d’impôts, il fallait donner au citoyen autre chose que 33$ par an.
Il fallait «inventer» un crédit à la création d’un consommateur.
10,000$ de récompense à un couple qui aurait un premier enfant en l’an 2009. Et 5,000$ pour un deuxième dans les douze premiers mois à venir.
C’est étonnant toutes les «infrastructures» familiales en besoins réels. Pas en écran plasma.
Quand on sait qu’il en coûte environ 200,000 par enfant pour «l’élever». Croyez-moi, ça vous brasse une société et ça donne au citoyen un sentiment d’appartenance à la grosseur des orgueils d’un homme d’affaires. (sic).
L’orgueil
L’orgueil a toujours été considéré comme le premier et le plus grave des péchés capitaux, réputé alimenter tous les autres. Selon la première codification des péchés, au IVe siècle, une huitième «passion» était une variante et un doublon de la passion de l’orgueil, celle de la «vaine gloire».
Mario Roy, La Presse
On ne sait pas si c’est le carburant noir de nos dirigeants, mais c’est certainement celui de la haute finance. L’orgueil.
Car pour présenter un tel budget, il fallait s’agenouiller devant un Ignatieff qui ne fera que prolonger le barbouillage.
La bicyclette est un art.
La peinture à numéros : l’économie.
Les 33$
Ayant décidé de faire le plus possible pour notre pays, nous sommes allés au resto.
Le plat était froid et fade.
J’ai demandé à la serveuse si le cuisinier aimait son métier.
J’ai cru comprendre que ce n’était qu’un restaurant et que la personne attablée, un client.
Si je recevais chez moi une personne et que je lui servirais un plat moche et froid… C’est ça l’art et tout art : la cuisine n’est pas pour les profits du resto, elle est pour la satisfaction du «client».
Le cuisinier faisait son travail à l’image de notre monde : l’assiette était belle.
Superbe présentation! Mais le plat, raté… Le restaurant est passé avant «l’invité».
La somme de toutes les erreurs.
Notre part est faite.
On a déjà donné notre 33$ avant de le recevoir.