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Amérique : Le pays de l’illusion – par Chris Hedges

Source : Truthdig, Chris Hedges

Si ce qui se passe dans les salles d’audience du pays pour les pauvres gens de couleur est la justice, ce qui se passe au Sénat est un procès. Si les débâcles sanglantes et les bourbiers sans fin du Moyen-Orient sont des victoires dans la guerre contre le terrorisme, notre armée est la plus grande du monde. Si la surveillance gouvernementale généralisée du public, la révocation des droits de la défense et le fait d’avoir la plus grande population carcérale du monde sont des libertés, nous sommes le pays des hommes libres. Si le président, un escroc inepte, vulgaire et corrompu, est le leader du monde libre, nous sommes un phare pour la démocratie et nos ennemis nous haïssent pour nos valeurs. Si Jésus est venu pour nous rendre riches, pour bénir l’anéantissement des musulmans par notre machine de guerre et pour condamner l’homosexualité et l’avortement, nous sommes une nation chrétienne. Si la formalisation d’un État d’apartheid en Israël est un plan de paix, nous sommes un médiateur international honnête. Si une méritocratie signifie que trois hommes américains ont plus de richesses que les 50 % de la population américaine les plus pauvres, nous sommes la terre des opportunités. Si la torture des victimes d’enlèvement dans les sites clandestins et l’arrachage d’enfants des bras de leurs parents et leur détention dans des entrepôts fétides et surpeuplés, ainsi que le meurtre de citoyens non armés par la police militarisée dans les rues de nos communautés urbaines, sont l’État de droit, nous sommes un exemple de droits de l’homme.

La rhétorique que nous utilisons pour nous décrire est tellement déconnectée de la réalité qu’elle a induit une schizophrénie collective. L’Amérique, telle qu’elle est discutée dans les forums publics par les politiciens, les universitaires et les médias, est un fantasme, un monde « disneyfié » de faux-semblants. Plus la situation s’aggrave, plus on se replie sur des illusions. Plus longtemps nous ne nommerons pas et n’affronterons pas notre déchéance physique et morale, plus les démagogues qui colportent les illusions et les fantasmes se renforceront. Ceux qui reconnaissent la vérité – à commencer par le fait que nous ne sommes plus une démocratie – errent comme des fantômes en marge de la société, vilipendés comme des ennemis de l’espoir. La folie de l’espoir fonctionne comme un anesthésique. L’espoir que Donald Trump modérerait son extrémisme une fois qu’il serait en fonction, l’espoir que les « adultes dans la salle » géreraient la Maison-Blanche, l’espoir que le rapport Mueller verrait Trump disgracié, destitué et démis de ses fonctions, l’espoir que la destitution de Trump en décembre 2019 conduirait à sa condamnation et à son éviction du Sénat, l’espoir qu’il soit battu aux élections de novembre sont des sorties psychologiques de la crise – l’effondrement des institutions démocratiques, y compris la presse, et la corruption des lois, des politiques électorales et des normes par les entreprises qui ont autrefois rendu possible notre démocratie imparfaite.

Le fait d’embrasser l’auto-illusion collective marque les spasmes de mort de toutes les civilisations. Nous sommes en phase terminale. Nous ne savons plus qui nous sommes, ce que nous sommes devenus ni comment les gens de l’extérieur nous voient. Il est plus facile, à court terme, de se replier sur soi-même, de célébrer des vertus et des forces inexistantes et de se complaire dans la sentimentalité et un faux optimisme. Mais en fin de compte, ce repli, colporté par l’industrie de l’espoir, garantit non seulement le despotisme mais, compte tenu de l’urgence climatique, l’extinction.

« Le résultat d’une substitution constante et totale du mensonge à la vérité factuelle n’est pas que le mensonge sera désormais accepté comme la vérité et la vérité diffamée comme un mensonge, mais que le sens par lequel nous prenons nos repères dans le monde réel – et le camp de la vérité contre le mensonge fait partie des moyens mentaux pour atteindre cette fin – est détruit », a écrit Hannah Arendt à propos du totalitarisme.

Cette destruction, qui transcende les divisions politiques, nous amène à placer notre foi dans des systèmes, y compris le processus électoral, qui sont burlesques. Elle détourne notre énergie vers des débats inutiles et une activité politique stérile. Elle nous invite à placer notre foi en la survie de l’espèce humaine dans des élites dirigeantes qui ne feront rien pour arrêter l’écocide. Elle nous fait accepter des explications faciles pour notre situation, qu’il s’agisse de blâmer les Russes pour l’élection de Trump ou de blâmer les travailleurs sans papiers pour notre déclin économique. Nous vivons dans une culture inondée de mensonges, les plus dangereux étant ceux que nous nous disons à nous-mêmes.

Les mensonges sont émotionnellement réconfortants en période de désarroi, même lorsque nous savons qu’il s’agit de mensonges. Plus les choses empirent, plus nous avons envie d’entendre ces mensonges. Mais les cultures qui ne peuvent plus faire face à la réalité, qui ne peuvent pas distinguer le mensonge de la vérité, se replient sur ce que Sigmund Freud appelait les « screen memories » [souvenirs-écrans, NdT], la fusion des faits et de la fiction. Cette fusion détruit les mécanismes qui permettent de percer les auto-illusions. Les intellectuels, les artistes et les dissidents qui tentent de faire face à la réalité et mettent en garde contre l’auto-illusion sont ridiculisés, réduits au silence et diabolisés. Il existe, comme l’a noté Freud dans « Le Malaise dans la civilisation », des sociétés en détresse dont les difficultés « ne céderont devant aucune tentative de réforme ». Mais c’est une vérité trop dure à accepter pour la plupart des gens, surtout les Américains.

L’Amérique, fondée sur les horreurs de l’esclavage, du génocide et de l’exploitation violente de la classe ouvrière, est un pays défini par l’amnésie historique. Le récit historique populaire est une célébration des vertus fictives de la suprématie blanche. L’optimisme sans faille et le plaisir de se délecter des prétendues vertus nationales obscurcissent la vérité. La nuance, la complexité et l’ambiguïté morale, ainsi que l’acceptation de la responsabilité des holocaustes et des génocides perpétrés par les esclavagistes, les colons blancs et les capitalistes, n’ont jamais été à la hauteur du triomphalisme américain. « Les illusions de la force et de la santé éternelles, et de la bonté essentielle des gens – ce sont les illusions d’une nation, les mensonges de générations de mères de pionniers », a écrit F. Scott Fitzgerald.

Mais dans la décadence, ces illusions sont fatales. Les nations puissantes ont le luxe de s’imprégner du mythe, même si les décisions et les politiques basées sur ce mythe infligent des dommages et des souffrances considérables. Mais les nations dont les fondations sont en train de pourrir n’ont que peu de latitude. Les erreurs de calcul qu’elles font, basées sur des fantasmes, accélèrent leur mort.

Joseph Roth est l’un des rares écrivains allemands des années 1930 à avoir compris les conséquences de la montée du fascisme. Dans son essai « L’Autodafé de l’esprit », qui traitait du premier autodafé de livres par les nazis, il conseillait à ses collègues écrivains juifs d’accepter qu’ils avaient été vaincus : « Nous, qui combattions sur la ligne de front, sous la bannière de l’esprit européen, accomplissons le plus noble devoir du guerrier vaincu : concédons notre défaite. »

Roth savait que colporter de faux espoirs à une époque de mal absolu était immoral. Il ne se faisait pas d’illusions sur son propre manque de considération croissant. Il était sur la liste noire de la presse allemande, incapable de publier ses livres en Allemagne et dans son pays natal, l’Autriche, et plongé dans la misère et souvent le désespoir. Il était parfaitement conscient du fait que la plupart des gens, même ses compatriotes juifs, trouvaient plus facile de s’aveugler sur le mal radical, ne serait-ce que pour survivre, plutôt que de nommer et de défier une autorité malveillante et de risquer l’anéantissement.

« À quoi servent mes mots », demandait Roth, « contre les fusils, les haut-parleurs, les assassins, les ministres dérangés, les intervieweurs et les journalistes stupides qui interprètent la voix de cette tour de Babel, de toute façon brouillée, par les tambours de Nuremberg ? »

« Il vous apparaîtra clairement maintenant que nous nous dirigeons vers une grande catastrophe », écrivait Roth, après s’être exilé en France en 1933, à l’auteur Stefan Zweig à propos de la montée en puissance des nazis. « Les barbares ont pris le dessus. Ne vous y trompez pas. L’enfer règne ».

Mais Roth savait aussi que la résistance était une obligation morale, sinon pratique, en temps de mal radical. La défaite était peut-être certaine, mais la dignité et la détermination à vivre dans la vérité exigeaient une réponse. Nous sommes tenus de témoigner, même si une population qui s’illusionne ne veut pas entendre, même si cette vérité rend certaine notre propre marginalisation et peut-être notre disparition.

« Il faut écrire, même si l’on se rend compte que les mots imprimés ne peuvent plus rien améliorer », a expliqué Roth.

Cette bataille contre l’auto-illusion collective est un combat que je crains que nous ne puissions pas gagner. La société américaine est mortellement blessée. Sa corruption morale et physique est irréparable.

L’espoir, le véritable espoir, nomme l’amère réalité qui est devant nous. Mais il refuse de succomber, malgré la morosité, au désespoir. Il interpelle un univers indifférent par chaque acte accompli pour nommer, paralyser et détruire le pouvoir des entreprises. Il se moque de la défaite certaine. Que nous puissions réussir ou non est sans importance. Nous ne pouvons pas toujours choisir comment nous allons vivre. Mais nous pouvons choisir comment nous allons mourir. La victoire, c’est s’accrocher à notre autonomie morale. La victoire, c’est exiger, à n’importe quel prix, la justice. La victoire, c’est dire les vérités que les élites dirigeantes cherchent à faire taire. Une telle vie vaut la peine d’être vécue. Et en temps de malheur radical, ces vies – points de lumière ironiques, comme l’a écrit W.H. Auden – ne donnent pas seulement de l’espoir, mais aussi la puissance du sacré.

Source : Truthdig, Chris Hedges

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

Les mendiants sur écran plat

Certains assistés sociaux devront se débrouiller pour vivre désormais avec aussi peu que 399 dollars par mois, en vertu de la loi 70 adoptée jeudi.

Avec cette loi, le gouvernement s’arroge le pouvoir de couper environ du tiers la prestation de base mensuelle de 623 dollars des nouveaux demandeurs d’aide sociale jugés aptes à travailler qui refusent d’entreprendre un parcours de recherche d’emploi.  Source 

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 C’est  424 euros à 272 euros… Pour … « vivre » . Vivre comment?

Au Québec, les pauvres ont toujours été considérés comme des parasites du système: ils ne veulent pas travailler. C’est méconnaître la personne humaine et la misère des miséreux. On dirait que la force et la puissance des neurones des politiciens baissent au même rythme que la pauvreté. Parlez-nous d’amour! Ou d’empathie. Comprendre la pauvreté et la traiter ne semble pas le souci d’un gouvernement qui a versé 1 milliard de dollars US à une entreprise qui bat de l’aile: Bombardier, fabricants d’avion au bord de la faillite en 2015. Et d’où provient cet argent? Du peuple… La distributrice à barbe – notre Premier Ministre-  et son clan de copains-clopant avec la race des saigneurs néolibéraux devait épargner…50 millions de dollars.

Façon de jeter à la rue les gens et d’augmenter la mendicité.

La loi 70 a été nommée telle et établie en vertu de la moyenne  du  Q.I. des zélus. Le chiffre de 399$ ressemble étrangement à écran plat de télévision de 42 pouces  dont on fait la pub pour Noël.

Gaëtan Pelletier

Avaleur de sable…

Les grottes à 220,000$

« The second thing I’am gonna do is starting  investing in America’s infrastructures… We must rebuilt our roads an bridges . So, American people will have a place to live on…

Steve Bridges, parodie d’Obama

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Peu importe la façon d’analyser ces données, un fait demeure: les propriétaires de maisons n’ont jamais nagé dans un tel océan de dettes. «La récente folie dépensière a laissé les consommateurs plus endettés et épuisés que jamais», a fait valoir Diana Petramala, économiste à la Banque TD, dans un rapport publié hier.

Les taux d’intérêt historiquement bas ont enflammé la demande pour les habitations depuis le début de l’année, ce qui a propulsé les prix à des records. La valeur moyenne d’une maison s’est établie à 344 968$ en avril au pays, un niveau 23% plus élevé que le creux de janvier 2009.

Cyberpresse, Maxime Bergeron

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«On a vécu comme des chiens qui pouvaient manger autant qu’ils le voulaient. Un chien va manger tout ce qui est devant lui, même si ça le rend malade. On a fait exactement la même chose.» Stephen Jarislowsky . Cyberpresse

Ça m’étonne qu’on n’enseigne pas la nature humaine dans les écoles, dit-il. Si elle ne change pas, ça serait pourtant facile!» Cyberpresse

De la grotte au château

Vous êtes nu, vous courez sous la pluie, un éclair frappe un arbre à vos côtés… Qu’est-ce que vous cherchez? Un abri…

C’était il y a 10,000 ans. On n’était pas encore à l’heure de l’hyper sexualisation, mais on se couvrait tout de même d’un cache sexe : car, voyez vous, quand on s’est fait poursuivre par un ancêtre du porc, et qu’il a faut  passer par une roseraie, on comprend que la douleur a besoin d’être un peu soulagée à certains endroits où la sensibilité est à fleur de pot.

Il pleut, il neige, il fait froid… Soulager! Ce n’est pas un concept abstrait, c’est une nécessité vitale.

Pour vraiment comprendre une chose il faut obligatoirement en chercher la nécessité et non le luxe.

Deux anecdotes

1. Mon beau-frère, qui a un gros « moi » , voulait faire réparer le petit toit d’une maisonnette de 8X12 pieds. 700$. Quelques pieds de bardeaux d’asphalte et deux ouvriers…

2. Un type de notre région, qui avait acheté une vieille maison il y a 20 ans, au prix d’environ 45,000$ l’a revendue à 225,000$.

Il avait trouvé un amateur de « bucolique », amoureux du Fleuve Saint-Laurent… Le luxe de se  « croquer  » un duo paysage-Bagel, pendant que les mouettes lui feraient des « waves » dans le ciel bleu…

La mélopée des « investisseurs »…

Il y a quelques mois, le maire Labeaume se félicitait du marché immobilier à Québec.

Selon les données compilées par Le Soleil, un acheteur devait étaler en moyenne 205 000 $ à Québec au dernier trimestre pour acheter une maison unifamiliale, soit le double du prix moyen payé en 2002 (102 000 $). (…)

Le résidant de Québec  s’est donc « enrichi ». Une bonne nouvelle pour le vendeur, mais une mauvaise pour l’acheteur…

En effet, depuis des décennies, on a cessé de claironner que les maisons étaient un investissement sûr. Au point ou les joueurs ont investis dans leurs avoirs futurs. Avec des conseillers  fiévreux,   vendeurs-harponneurs,  on a vu la crise immobilière aux États-Unis.

L’annonce faite à la mairie…

Stephen Jarislowsky : «Si vous regardez les prix de l’immobilier depuis les 30 dernières années, vous allez vous apercevoir que les valeurs ont grimpé de près de 428%. Ils auraient du monter de seulement 332% si on tient compte de l’inflation et de la productivité du pays. Seuls ces deux éléments doivent faire monter les prix de l’immobilier. Si les prix à long terme montent plus vite que ça après 100 ans plus personne ne pourra vivre dans une maison.» Canoe

Peuf! Il n’y a pas de danger… Il n’y a jamais de danger avec les vendeurs qui ont des visions à court terme… celle de « leur » vie. Si vous parcourez les pages  des agents en immobilier, vous allez constater que leur  optimisme pourrait  faire s’élever  une montgolfière en béton.  Et pourtant, voyez le tableau du passé :

Pour Benjamin Tal, économiste pour les Marchés mondiaux CIBC, même si l’activité sur le marché de l’habitation fluctuera au cours des 20 prochaines années, le prix réel moyen des maisons reflétera le rendement des deux dernières décennies.
Dans l’hypothèse d’un taux d’inflation annuel de 2%, il affirme que le prix des maisons au Canada devrait doubler d’ici 2026.
Maison Web

Il veut vous signifier que vous allez vous enrichir encore plus. Mais il n’indique pas que vous allez payer  – étalé sur 35 ans – le double  du prix de la maison. À 5%, c’est plus que le double.

Calculez : doublé en 10 ans et doublé en 15 ans.

Ajoutez les taxes foncières doublées, l’entretien – car au bout de 20 ans, votre hutte est ravagée par l’air salin ou autres imprévus… La majoration des coûts des matériaux…

Les nuances : les requins au Botox

Quand grand-maman B – une résidente de notre coin –  s’est vu offrir 345,000$ pour sa maison, elle n’a pas souri, elle est demeurée figée. Puis elle a décidé de rester dans SA maison… Une maison ancestrale,  bâtie à coups d’amour…

Mais d’où viennent donc tous ces acheteurs?

Vous allez penser que ce sont les baby-boomers à gros salaires? Il en est… Mais ils ne représentent pas la majorité. En fait, ces acheteurs  proviennent d’une période de floraison des petits et moyens entrepreneurs qui pouvaient créer une entreprise- ou poursuivre la familiale–   dans un monde qui le permettait.

Avant que n’arrive la caravane des requins aux Botox, qui ont entrepris d’avaler les petits entrepreneurs.

Ils étaient plusieurs milliers au Québec et ailleurs à s’enrichir honnêtement dans un labeur difficile mais qui rapportait suffisamment pour leur permettre un capital assurant une retraite dite dorée.

La création du concept du Wal-Mart,   des concentrations,  de la mondialisation,  a hélas!, anéanti cette « race » de petits et moyens entrepreneurs. Il en existe de moins en moins.

Et ce sont ceux-là qui ont eu les moyens de barguigner et d’acquérir leur liberté 55.

Si vous n’avez pas compris, je vais vous expliquer : ce n’est pas la richesse totale qui a permis à ces gens de profiter de la vie, c’est la richesse étalée et non concentrée.

La concentration de la richesse n’est pas un enrichissement social, c’est une pauvreté étalée.

Comprenons que si nous passons 35 ans à se payer une grotte, les dix ans de surplus est une perte au bout de la vie. Et en qualité… Tant sur le plan de la santé personnelle que celui de ladite santé financière… Même celle de l’État… Un « vieux » dépendant de l’État, coûte plus cher à l’ensemble des « fournisseurs »…

Les conseillers financiers et leur monde virtuel

Les voilà qui entrent dans vos téléphones, vos courriers électroniques, et à la télé… Un lignage  agacé de constater  que le Québécois n’investit pas suffisamment pour sa retraite. Même l’expression « bas de laine » a disparu… Ils geignent, se plaignent, se tordent, s’inquiètent! Je ne connais pas l’épaisseur des verres de leurs lunettes, mais pour la « réalité », ils auraient besoin d’un optométriste.

Les travailleurs commencent à travailler à un âge tardif, souvent endettés par les études, ou font un doctorat en cégep … Le système d’éducation leur permettant…

Bref, la période dite active se rétrécit de plus en plus… Avec un salaire moyen de 40,000$, ils survivent.  Et comment vivront-t-ils dans 20 ans?

Le conseiller financier a le neurone d’un gris qui rappelle les champignons qui ont séjourné trop longtemps dans le frigo : ils présentent des bulles éparses de pourritures molles et peu alléchantes.

C’est un schizophrène de salon de thé qui encourage l’épargne – au point de faire ses griffes sur vos dossiers après sa pause-café – dans un monde ou « la totale » est l’encouragement au crédit.

L’avenir : le citronnier séché

Faites le calcul de ce que nous léguons, avec un pareil système à nos enfants… En incluant tous les facteurs entourant les autres coûts annuels d’une maison, son entretien, les salaires à venir, les imprévus, etc. Je me demande qui pourra avoir un toit. Non seulement en visant le côté propriétaire mais celui également de locataire.

Certains dépensent  jusqu’à 40% de leur salaire brut pour l’achat d’une maison ou la location d’un appartement.

Si les conseillers  se demandent pourquoi les québécois investissent peu pour leur retraite, c’est qu’ils n’ont pas les moyens de se payer un « futur »…
La raison est simple : l’art de la finance, présentement, est de faire du jus de citron, même avec la pelure…

L’industrie de la pauvreté

 

pauvretéDanielle Gagnon, Facebook

26 novembre 2015

Globalement la pauvreté se porte de mieux en mieux au Québec. Sa croissance montre le dynamisme du secteur. La pauvreté est partout : dans la rue, dans les écoles, dans les refuges, à l’hôpital, dans les centres jeunesse, dans l’autobus, à la soupe populaire, à l’orée des bois. Même dans les morgues, le nombre de corps non réclamés ne cesse de s’accroître. Partout, il y a des pauvres et des nécessiteux. La pauvreté s’intéresse particulièrement aux Québécois les moins instruits et à leurs enfants. La pauvreté prévoit que les enfants nés d’une union libre n’ont droit à aucune reconnaissance légale de la part de leur géniteur, les exposant ainsi à la précarité et à l’instabilité.

 

La pauvreté a plusieurs visages, mais lorsqu’elle en montre un les autres la suivent de près. La pauvreté matérielle et financière est le plus souvent accompagnée de pauvreté affective et relationnelle, à laquelle se superpose la pauvreté intellectuelle qu’on appelle aussi l’ignorance.

La pauvreté du peuple québécois est un choix, mais pas un choix personnel! La pauvreté est plutôt le choix que les gouvernements canadiens et québécois appliquent avec zèle au Québec.

La gestion du fleuve St-Laurent est un exemple éloquent des politiques canadiennes d’appauvrissement du peuple québécois. Depuis la construction du canal Érié en 1958, qui a déplacé l’activité portuaire et économique de Montréal vers l’Ontario, le Québec doit accepter le passage du trafic maritime international sans percevoir de redevances. Pour joindre l’insulte à l’injure, le gouvernement canadien sous Harper qui ne reconnaissait pas la nature nationale du pont Champlain projetait d’instaurer le péage pour les usagers alors que cette infrastructure doit permettre le passage de bateaux du fret international.

 

Depuis des décennies, le Canada travaille ardemment à la destruction des richesses du fleuve Saint-Laurent. L’extinction de la ressource halieutique par la pêche industrielle et la destruction des fonds marins par dragage justifie l’abandon des quais du St-Laurent. Il est vrai que les pêcheurs n’y accostent plus, mais les quais sont demeurés des lieux d’appartenance et de socialisation dans les villages de pêcheurs. Le gouvernement fédéral en a remis en détournant d’importants contrats de constructions navales qui logiquement auraient pu et du échoir à Lévis où se trouve le plus ancien et plus expérimenté chantier maritime du Canada. Ces politiques fédérales ont mis fin à l’âge d’or des pêcheries dans les grandes eaux du St-Laurent. Elles ont perturbé le mode de vie des riverains et installé le chômage parmi les populations rurales.

 

Il n’en fallait pas plus pour que le gouvernement Harper modifie la loi sur l’assurance-chômage de manière à encourager les communautés rurales appauvries du Québec à quitter leur campagne pour s’établir ailleurs où il y a du travail, idéalement en Alberta. La chute du prix du baril de pétrole ces derniers mois permet aux Québécois de respirer un peu. Mais la crainte du lobby pétrolier au Canada et au Québec fait toujours craindre le transport du pétrole par oléoduc, par train et par bateau et les risques de contamination des sources d’approvisionnement en eau potable.

Si le Canada applique avec vaillance les recommandations du rapport Durham sur l’assimilation des canadiens français, on peut s’étonner que le gouvernement provincial participe servilement à leurs applications comme si le rôle de l’État du Québec est d’anéantir notre nation.

 

Le projet d’austérité du gouvernement Couillard va tout à fait dans ce sens. Il ajoute sa pierre à l’œuvre du dépérissement de la nation en promettant une longue vie à l’ignorance, la pauvreté et l’acculturation des Québécois. Coupure après coupure, l’éducation publique est une faillite nationale. L’époque glorieuse de l’éducation publique (1960 à 1994) a commencé à s’effondrer à partir de la première cohorte de la Réforme Marois introduite précocement malgré l’avis des facultés d’éducation et malgré l’inexistence de matériel pédagogique. L’insuccès de la réforme est sans appel. En 1994 le Québec comptait 26 % d’illettrés, vingt plus tard, leur nombre a presque doublé atteignant les 49 %. Depuis, les gouvernements exercent de nouvelles coupures : l’aide au devoir, le transport scolaire, l’aide alimentaire, le programme Chapeau les filles, et cetera, et cetera.

 

En privant le système d’éducation publique de ressources et en favorisant l’immigration de personnes instruites, le gouvernement met en place une hégémonie multiculturelle pour contrôler les pouvoirs publics et garantit aux Québécois la vie de porteurs d’eau. Pierre Vallières disait les nègres blancs d’Amérique.

 

Coupures dans l’aide sociale, coupures dans les octrois aux organismes communautaires, le petit peuple du Québec n’est pas sans ressort face à un gouvernement illégitime inféodé à d’autres intérêts que la survivance de la nation. Le petit peuple semble ignorer que la corruption pour le seul secteur de la construction coûte 13,1 % du PIB[i] qui est de 363 milliards[ii], soit environ 48 milliards annuellement.

 

Alors le petit peuple se débrouille comme il peut. Pour compenser le manque à gagner, l’industrie de la pauvreté ne le laisse pas pantois. Des activités « complémentaires » licites et illicites pour arrondir les fins de mois sont possibles. Lorsque la fréquentation des soupes populaires ne suffit pas, le gouvernement québécois encourage la participation humaine aux tests laboratoires des pharmaceutiques. Pour ceux qui sont réfractaires à servir de cobaye à la science, il reste quelques portes de sortie comme le vol et le recel, la vente d’armes, de drogues ou d’organes, la prostitution, le commerce de pornographie juvénile… Malheureusement, ces boulots criminels entraînent la judiciarisation des pauvres. On remarque toutefois que l’industrie de la pauvreté a quand même du bon, elle fait travailler les agents de police, les avocats, les juges et les gardiens de prison.

 

Le régime politique qui s’applique au Québec repose sur la gouvernance des lobbys en lien avec la prédation des richesses naturelles, le financement des partis politiques en lien avec la corruption, l’usurpation du territoire en lien avec les intérêts exigés par les banques centrales.  Il n’en tient qu’au peuple du Québec de s’unir comme un seul homme pour affirmer sa souveraineté sur son territoire et ses institutions. Seule la force du nombre peut permettre de changer le système politique colonial qui est à l’origine de l’industrie de la pauvreté.

 

 

[i] http://ici.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7377636#

 

[ii] http://www.gouv.qc.ca/fr/LeQuebec/Pages/%C3%89conomie.aspx

 

Danielle Gagnon

Citoyenne constituante du Québec

Montréal sur Terre

logements insalubres

« La Grande Puanteur », appelée The Great Stink ou The Big Stink en anglais, est un épisode de l’histoire de Londres durant l’été 1858, alors que la Tamise sentait horriblement mauvais du fait des écoulements d’eaux usées et de la chaleur qui régnait. La puanteur indisposa une grande partie de la population londonienne, empêcha même les députés de siéger, et entraîna la construction d’égouts à grande échelle et une nouvelle politique appelée « révolution sanitaire ». Wikipedia 

À Montréal, les gens consacrent 30% de leur leurs revenus à leur loyer. On ne dit pas si cela comprend l’électricité et le chauffage. On dit qu’ils souffrent « d’insécurité alimentaire » . Belle  expression pour la souffrance de la faim… Bien sûr, ce n’est pas Londres et sa grande puanteur… Sauf devant  les tribunaux… Mais ça crée de l’emploi. Dans les bureaux… Tandis qu’à Londres, il y avait les Tosher, récupérateurs d’objets; les rat-catchers; les flushermen pour débloquer les conduits; les nigthmen , vidangeurs de fosses d’aisance; et des enfants qui récupéraient et vendaient des objets pour quelques pence. 

Et tous puaient…

Le bureaucrate, lui, a des « flavors » d’eau de Cologne. Du désodorisant d’avocats…  Au moins, pour nous consoler, il y aurait plus de rats à Montréal que d’avocats. Ce sont des rongeurs, mais classés  « jet-set ». Ils s’adonnent à un sport bien moderne: les commissions. Les commissions, c’est comme des lavabos de Ponce-Pilate qui s’est lavé les mains de la crucifixion d’un certain Jésus. On lave tout par les commissions.

Le progrès du 21 e siècle 

Montréal se targue d’être une ville de culture, métropole-  la grande-  avec son stade olympique qui nécessite un nouveau toit et un maire qui rêve d’une équipe de Baseball. Des jeux, mais moins de pain… Le gratin avant la croûte… Et Montréal  a des pestilences d’administrateurs aux odeurs qui se déversent dans le grand Saint-Laurent, jusqu’en Gaspésie.

So What! Montreal is almost French! So, on va régler ça dans la douceur des bureaux. Les dirigeants sont javellisés et dépassés.  Quand on en a dissout un, un autre arrive, plus propre.

Tout ça pour dire que dans la misère de notre « monde de misère », tout se règle par la richesse, le pouvoir, le confort. On pourrait en conclure que sur le plan international, l’Otan, le FMI, et le reste de la tribu de ces grandeurs – coûteuses pour les États ( donc les pauvres) – doit contenir le même résultat que « l’étude » faite à Montréal.

Mondialement parlant, on devrait avoir,

30 % d’insalubrité

20 % de moisissures

9% de rongeurs

3% de punaises de lit

3 % de coquerelles ( cancrelats)

Il reste à en déterminer la forme exacte et la localisation des méridiens et des parallèles des punaises économiques, des coquerelles affairistes.  Pour dire, c’est à partir du Pôle-Nord: 0-0-0.  Alors comment localiser une firme multidisciplinaires camouflée dans des paradis fiscaux avec des recettes engrangées pour « leurs vieux jours »? Il faudrait créer une commission qui s’occuperait de créer un logiciel pour attraper les banksters et les punaises de lit mondialistes. Mais les pays devraient se lier pour les attraper… Il y a maintenant des Suisses qui n’étaient pas Suisse mais qui rêvaient d’être la Suisse.

La Terre est un appartement rond au matelas infesté de punaises de lit, de cancrelats, de rongeurs, se vautrant dans la moisissure. C’est la raison pour laquelle on veut  ils veulent déménager sur Mars: l’appartement est « invivable ».  Le gratin veut migrer… On peut parier sa main gauche que cet imbécile emportera son or, ses banques, et quelques serviteurs qui se gratteront la tempe. Qui sait si les poux n’iront pas jusqu’à Mars?

Amenez l’Homme n’importe où, il porte toujours son orgueil, sa vanité, son non-sens, sa mythomanie, etc. Alors, s’il n’a pas su que faire de la Terre, ce paradis, on se demandera ce qu’il fera d’une planète ou d’un monde extérieur soi-disant viable alors que c’est lui le destructeur…

Gaëtan Pelletier

Septembre 2015

Pour les curieux:

Étudiée particulièrement à partir de 1775 par le chimiste français Claude Louis Berthollet, dont la manufacture de produits chimiques a été construite dans le quartier de Javel àParis, elle est composée d’hypochlorite de sodium pur (NaClO), en solution aqueuse avec du sel (NaCl), résiduel du procédé de fabrication.

Je suis la Grèce

SDF mondial

On pourrait se faire un collier avec tous les articles concernant les difficultés  financières (SIC) de la Grèce. J’en ai plein le cou… De quoi nous étrangler tous. Car, au fond, la Grèce, c’est nous. Nous qui travaillons, floués journellement  par notre petit mode de vie. Philosophie : La Grèce pour les nuls. On est tous en train de se faire rouler dans l’huile d’Olive Lagarde, tenancière du FMI. FMI , comme dans Famine Mon OeIl. Je sais, ce n’est pas évident… Je viens de passer chez l’optométriste…

Hélas! C’est dans le cerveau que l’on voit vraiment. Surtout dans l’âme… On ne peut pas être comptable planétaire et avoir une âme. Il y a du filou qui filoute pour enterrer les pays et l’Europe est en train de se faire varloper par la haute finance.

Un pays ce n’est pas un guichet. C’est un ensemble d’humains… À savoir  si à l’avenir il ne faudra pas cacher ses avoirs dans des chaudrons de fer. Avec 1% de rendement sur les économies du « petit peuple », on a intérêt à garder ses avoirs dans une marmite.

JE SUIS LA GRÈCE est plus fort et étendu que je suis Charlie. L’État Islamique fait des ravages, mais L’É.B. ( l’État Banquaire) encore plus. Chacun est une cible. Et tout petit avoir est à faire baver les chiens de guerre économique. Il n’y a pas que les berges des océans qui sont rongées par le sel… Il y a chacun d’entre nous, visés dans le futur – en format dommages collatéraux – par la meute planétaire.

À se demander si avant de retirer notre argent des banques il ne faudrait pas retirer le citoyen du pays… Le petit dicton dit: « L’avenir est entre vos mains ». Maintenant, il est entre les nains que nous avons élus, fantoches des faucheurs de pays.

Un jour, on sera tous amaigris comme la Grèce…

Gaëtan Pelletier

Les 12 tournevis des américanos

J’étais en train de fouiller ici et là dans la maison, quand je me suis rendu compte que j’avais au moins 12 tournevis. Il manquait des pièces à chacun. Douze : des blancs, des jaunes, des noirs… Amputés. Il n’y a jamais le tournevis étoile…

***

Peut-être que posséder 12 tournevis est un signe de vieillesse. Il doit bien y avoir un crétin dans une université pour élaborer une théorie entre la vie humaine et le nombre de tournevis, établissant ainsi une équation qui pourrait évaluer l’âge d’un américanos avec ce qu’il possède.

Douze tournevis. Comme le Christ avait douze apôtres. On cherche tous des signes de concomitances entre ce qui ne semble pas l’être à prime abord.

C’est du domaine du délire humain. Les fils emmêlés de la « raison » ne trouvent plus de solution : il s’adresse d’abord à son « dieu intérieur », l’intuition.

On cherche un sens aux événements, aux choses, aux « raisons » de l’état d’être de cette planète : la misère, la faim, les gens qui gobent leurs antidépresseurs chaque matin pour faire face à ce « monde ». On le cherche de par des « signes », comme dans le film avec Mel Gibson,  Sign

L’enfer sur Terre

La crise politique que le Yémen a connue en 2011 a provoqué une progression de la faim dans le pays avec la flambée des prix des produits alimentaires et du carburant. Le nombre de personnes souffrant de la faim a doublé depuis 2009 : plus de 10 millions de personnes, soit 44 % de la population du Yémen, n’ont pas suffisamment à manger aujourd’hui. Selon l’ONU, les taux de malnutrition sont alarmants, un enfant sur trois souffrant de malnutrition sévère dans certaines régions du pays. Des millions de personnes ont épuisé leurs moyens de subsistance et n’ont plus de quoi acheter suffisamment de nourriture pour leurs familles, se retrouvant dans des situations extrêmement précaires.

Dans le même temps, dans le nord et le sud du pays, quelque 465 000 personnes sont toujours déplacées à cause du conflit qui oppose les forces gouvernementales à des groupes tribaux. Oxfam

Quel rapport entre les tournevis et le Yémen?

Il y en a un : le syndrome du congélateur.

 Heaven & Earth

Dans une des scènes du film, la jeune vietnamienne ouvre un congélateur  rempli de jambon, de steaks, de viandes gardés  au froid. La caméra, de par la porte du frigo, s’ouvre sous ce mélange de chair congelé et d’une américaine souffrant d’embonpoint, avec un œil aussi visqueux que celui d’un poisson « éternisé » dans un bloc de glace.

Chacun à sa vision du ciel…

La vietnamienne ne comprend pas cette manière de garder les aliments… Sans doute, pour elle, les aliments sont simples mais vivants.

Des tournevis et du reste

Ouvrons un peu notre « esprit » sur notre mode de vie : chacun a un frigo et un congélateur.

Comme s’il se préparait à une guerre nucléaire.

Si vous vous amusez, comme moi, ahuri, à faire l’inventaire de tout ce qui est congelé – en terme de métaux, de viande, de légumes, dans nos maisons,-  imaginez tout l’arsenal « poussé » dans nos demeures et dans nos esprits  par les vendeurs qui vident leurs entrepôts pour éparpiller le contenu dans chacune de nos maisons.

La technique des vendeurs est de vous faire croire que le produit –EN SPÉCIAL – doit être acheté –EN SPÉCIAL.

Bref, à un prix le plus bas, selon la foi de l’acheteur.

En fait, nous ne connaissons pas les techniques qui font qu’une boîte de café coûte 18$ dans un supermarché, et 13$ dans un autre. Toute la « politique » des prix est basée sur une arnaque qui consiste à faire valser les prix de façon à retirer 30% de profit.

Nous sommes devenus des entrepôts de grandes chaînes, autant alimentaire que celles vendant des tournevis.

Le clou et le marteau

Bref, tout cet art de vendre, cette peur, nous a été inoculé, depuis des décennies : nous sommes devenus comme eux.

EuX. Cette partie de NOUS pour laquelle nous votons.

EuX , ils engrangent l’argent. Nous, nous engrangeons des avoirs futiles, faciles à obtenir, complètement déconnectés de l’essentiel.

Le plus grand entrepôt a été scindé, découpé, tranché, passé aux pompeuses pubs.

Nous sommes les clous, et eux, les marteaux.

Sur le plan planétaire, nous participons tous à cet affreux carnage, rivés, enfoncés dans notre foi en l’État qui établit toutes les règles de la démocratie sans aucun consentement de chacun de ce « nous ».

Si les  battements  d’aile d’un papillon peut créer un remous à l’autre bout du monde, notre « action » est de croire que la faim au  Yémen est normale.

C’est un pays pauvre…

 

La richesse morte

Nous vivons une ère où l’offre dépasse largement la demande. On se débarrasse des vieux stocks par les « spéciaux de la semaine », pour pouvoir en produire plus, pour… plus d’argent.

À force de frapper à coups de slogans – que nous payons – , nous sommes devenus aussi monstrueux que ceux sur lesquels nous maugréons.

En fait, nous avons cette seule puissance : maugréer.

Nous avons affaire à un horrible credo qui va avaler la planète entière.Ce « slogan-crédo » est-il supérieur à ce que nous faisons dans nos vies : voter pour le « moins pire pareil » qui ne changera rien?

Il est grand temps qu’on guillotine nos « représentants –vendeurs-néolibéraux » qui contrôlent notre cerveau et coupent les têtes de la race humaine.

Si on pouvait représenter la pauvreté d’esprit des pauvres que nous sommes, ce serait plus horrible que celle d’un enfant mourant de faim.

Il n’y a pas d’appareil photo pour l’imbécillité et la langueur humaine.

Au fond, c’est nous qui sommes dans le frigo…

C’est rassurant d’être congelé.

La Vie, elle, ne l’est pas.

La Terre est un mouroir de miroirs.

Narcisse n’aura sans doute bientôt plus d’eau…

Mais il s’éteindra avec 12 tournevis.

 

Gaëtan Pelletier

 

 

Je suis KOUACHI

De nombreux savants musulmans interprètent le jihâd comme une lutte dans un sens spirituel

***

À chaque fois qu’un fou tue et qu’il hurla « Allah », il est classé djihadiste ou plutôt terroriste. Mais est-ce si simple?

On devrait se pencher sur la psychologie des « loups solitaires » qui  se hâtent de fournir un alibi à leur acte. Et sans pitié… Voire discernement.

Les djihadiste ne serait-il pas un suicidaire à la recherche d’un cause pour son acte? Les notions juridiques, dans les « cas de folies », tranchent avec le couperet de la « préparation ». Mais ce n’est pas si simple dans le cas des combattants à qui on fournit toute la préparation mentale aux fins de combat.   En premier lieu, c’est un profil de tendance au suicide.

Dans un monde où personne ne veut être « quelconque », les voies sont nombreuses pour mener à la « réussite » de sa vie.

« Je ne veux pas être oublié », m’a déclaré quelqu’un un jour.

Tout le monde est oublié… Et dans un monde de moins en moins « spirituel », -mais ancré dans toutes les arnaques de la réussite technologique – nous devenons de plus en plus « robotique ». Dans un monde prônant l’individualisme et la « réussite », Goebbels est un nain  si on le compare à toute l’armée actuelle des moyens de sculpter les « quelconques ».

Nous sommes tous élevés par la masse – l’éducation, l’environnement dit culturel, la famille, l’État, etc. Mais voilà que le branle bas « international » a embrouillé les pistes, et cela volontairement.

Il n’y a pas plus difficile en ce moment que de demeurer distant et intact. À vivre  un peu éloignés des « vérités » vendues et martelées par les États, les banques, le mouvements cacophoniques mondiaux pour se… perdre.

 

La radicalisation  

Confondu avec l’Islam… Car la radicalisation des états-uniens à la suite des attentats du 9/11 était aussi …radicale: on ne touche pas aux États-Unis d’Amérique. Cette grandeur!

Dans un monde qui prône l’individualisme et la réussite…  » Ne te demande pas ce que ton  pays peut faire pour toi, mais ce que tu peux faire pour ton pays ».  ( cité de mémoire).

Comme l’hypocrisie de la pollution, la faute est rejetée sur le petit citoyen fouetté de pratiquer  son petit geste pour l’environnement … tout en laissant les pays continuer de produire sans réellement appliquer des solutions qui sont à la racine du problème. On demandera au citoyen d’arracher une à une les feuilles de l’arbre pourri pendant que les pays continueront à en produire des milliards, à saccager pour des principes dits de survie alors qu’ils ne sont en réalité que des principes de « nourriture » pour les investisseurs soit-disant nécessaires à la survie et à la richesse. Tout est économie…

Dans les pays occidentaux, les enfants deviennent rapidement des djihadistes « purs » sous les masses d’informations faussées du phénomène de l’environnement. Ils doivent nettoyer ce pauvre pays sali par le citoyen, empoisonné par le citoyen, et qui doit donc être nettoyé par le citoyen.

Mais dans la misère engendrée par les luttes sociales, les différences, la « volonté » de garder un certain monolithisme social et pleurnicheur d’antan, il est nécessaire de s’ouvrir au changement et d’accepter que la soupe sociale actuelle ne sera jamais celle que… l’on croyait si tendre et si belle. La fraternité a foutu le camp avec les familles-esclaves obligées de satisfaire les appétits des grandes manœuvres économiques mondialisées.

Alors, notre « combat » pour la « liberté » est devenu celui d’une croyance en un monde qui ne changera pas. Résistance au changement… Et une foi en des sociétés parfaites.

Bref, nous sommes tous des radicaux inconscients pour une firme d’hypocrites affairistes.

***

Non, le monde ne changera pas… Il est déjà changé. Et c’est notre résistance à ce changement, jumelé à la fausse représentation des dirigeants-Goebbels, fait en sorte que nous avons peine à survivre dans cette absence d’acceptation d’un monde nouveau habitué à régler ses conflits par les guerres. Comme si les guerres réglaient les conflits.

On appelle cela : le syndrome de la nostalgie ou refus de la réalité. On nous a appris la guerre pour des motifs économiques. Et c’est raté… On a l’austérité et la guerre sur deux fronts: contre des ennemis trompés, nourris par des États vendeurs d’armes et d’idées.

Quand ils auront engrangé leurs profits pour le profit, il ne restera rien de nous.

C’est assez étonnant: on a prolongé l’espérance de vie, mais en terme de qualité, on a tellement secoué le pommier que la pomme a hâte de mourir. Et si elle a hâte, les armées de Big Pharma sont à la rescousse.

À se demander si les frères KOUACHI  ont réussi une mission qui – espérons-le – saura durer.

Celle de dire que je suis juif, je suis noir, je suis musulman, je suis athée, je suis un poète, je suis un raté, je suis un travailleur acharné, je suis en chômage, et je suis un « quelconque » qui désire simplement vivre en paix.

Il ne vaut pas la peine de se suicider pour une cause…

Déjà qu’on nous fait mourir au travail qui n’avait jamais tué personne…

Gaëtan Pelletier

11 janvier 2015

https://gaetanpelletier.wordpress.com/2013/10/11/travailler-cest-se-constituer-prisonnier/

 

Masse salariale des organismes de bienfaisance

Masse salariale des organismes de bienfaisance.

Centraide Montréal

95 employés

8,4 millions en salaires

Deux directeurs gagnent de 160 000 $ à 200 000 $ par année.

 

Moisson Montréal

32 employés

1,8 millions en salaires

Directeur gagne 120 000 $ par année

 

Club des petits déjeuners du Québec

62 employés

2,6 millions en salaires

Huit employés gagnent entre 80 000 $ et 120 000 $ par an.

 

Fondation David Suzuki (environnement)

57 employés

4,4 millions en salaires

Patron de Suzuki gagne 250 000 $ par an.

 

Oxfam Québec

129 employés

6,3 millions en salaires

Le directeur gagne 200 000 $ par an.

 

Fondation Rêves d’enfants

86 employés

5,7 millions en salaires

 

Et le dessert :

 

Vision mondiale Canada

492 employés

41 600 000 $ en salaires

Le président gagne 350 000 $ par an

Cinq directeurs gagnent entre 160 000 $ et 200 000 $ par an.

 

Tous ces salaires excluent les avantages sociaux, les dépenses, et autres.

 

Source : Gouvernement du Canada

 

Ces chiffres ont été donnés à l’émission de Maurais à CHOI-FM du 27 novembre.

Merci Claude…

Bilderberg et la destruction de l’économie mondiale

 

 

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Article placé le 10 juin 2010, par Frédéric Courvoisier (Genève)

Le journaliste d’investigation Daniel Estulin a prononcé devant la classe politique à Bruxelles un discours qui révèle l’intention de l’élite financière de détruire l’économie globale et de transformer le monde en une entreprise dont elle seule serait bénéficiaire.

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes maintenant en mesure de changer l’Histoire. Finalement, je crois que l’humanité a un avenir. Une population un moment démoralisée et sans but est en train de sortir d’un profond sommeil. Dans ce réveil général, les gens commencent à poser les questions adéquates. Non plus « Qu’est-ce que je gagne dans tout cela? » mais « Qu’est-ce qui est juste? ». C’est un phénomène international en réponse et en réaction à une perception aiguë que le monde entier va à la catastrophe à moins que nous autres, les gens, nous ne fassions quelque chose.

J’ai écrit un livre sur le thème du groupe Bilderberg. Ce livre, d’une certaine manière, est devenu le catalyseur d’un mouvement dans le monde entier. Maintenant, nous n’avons pas beaucoup de temps, si bien que je voudrais vous expliquer ce qu’est le Bilderberg et pour quelles raisons il doit être arrêté.

Dans le monde de la finance internationale, il y a ceux qui décident des évènements et ceux qui y réagissent. Bien que ces derniers soient plus connus, plus nombreux, et plus puissants en apparence, le véritable pouvoir appartient aux premiers. Au centre du système financier global se trouve l’oligarchie financière représentée par le groupe Bilderberg.

L’organisation du Bilderberg est dynamique, en ce sens qu’elle change avec le temps, absorbe et crée de nouvelles branches pendant qu’elle se défait de celles qui sont en déclin. Ses membres vont et viennent mais, mais le système en lui-même n’a pas changé. C’est un système autoreproducteur, une toile d’araignée virtuelle tissée des intérêts financiers, politiques, économiques et industriels.

Maintenant, le Bilderberg n’est pas une société secrète, un oeil pervers qui voit tout. Ce n’est pas une conspiration, bien que certaines personnes, de manière naïve, le voient ainsi. Ce n’est pas non plus un groupe de personnes, et peu importe qu’elles soient si puissantes, qui s’assoient autour d’une table dans l’obscurité, en se tenant par la main, regardant une boule de cristal et décidant de l’avenir du monde.

C’est une réunion de personnes qui représentent une certaine idéologie.

Ce n’est pas un Gouvernement Mondial ou un Nouvel Ordre Mondial, comme beaucoup le croient à tort. En revanche, l’idéologie est celle d’une Entreprise Mondiale. En 1968, lors d’une réunion du Bilderberg au Canada, George Ball, secrétaire adjoint aux affaires économiques de JFK et de Johnson a dit : « Où trouver un fondement légitime au pouvoir de l’administration des entreprises de prendre des décisions qui peuvent affecter profondément la vie économique des nations dont les gouvernements n’ont qu’une responsabilité limitée? »

L’dée qui est derrière chaque réunion du Bilderberg est de créer ce qu’eux-mêmes nomment L’ARISTOCRATIE DE PROJET concernant la meilleure manière de gérer la planète entre élites d’Europe et d’Amérique du Nord. En d’autres termes, c’est la création d’un réseau de cartels immenses, plus puissants que n’importe quelle nation de la terre, destinés à contrôler les nécessités vitales du reste de l’humanité, évidemment de leur point de vue privilégié, pour notre propre bien et bénéfice, à nous, les classes inférieures (“The Great Unwashed” , nous appellent-ils)

La raison qui fait que les gens ne croient pas au Bilderberg et autres organisations qui oeuvrent avec et exercent un pareil contrôle sur la scène mondiale est qu’il s’agit d’un phantasme cartésien, selon lequel ce sont les intentions isolées de quelques individus, et non pas la dynamique des processus sociaux, qui modèlent le cours de l’histoire, comme le mouvement de l’évolution des idées et de certains sujets, sur plusieurs générations, voire des siècles.

Le Bilderberg est le moyen de regrouper les institutions financières qui représentent les plus puissants et les plus prédateurs des intérêts financiers. Et, en ce moment, cette combinaison est le pire ennemi de l’humanité.

Nous pouvons nous réjouir qu’aujourd’hui le Bilderberg soit devenu un sujet abordé par les media des entreprises. Non parce que ceux-ci se sont tout à coup souvenus de leurs responsabilités envers nous, mais parce que nous les avons obligé à avoir cette position inconfortable en prenant conscience que leurs présidents et premiers ministres, leurs petits rois et reines sont les marionnettes de forces puissantes opérant en coulisse.

Quelque chose nous est arrivé au milieu de l’effondrement économique général. Les gens sont en grande partie soumis à quelque chose qu’ils ne comprennent pas toujours. Mais qui les amène à agir dans leur propre intérêt. C’est ce qu’ils sont en train de faire en Grèce. C’est ce qu’ils sont en train de faire aux Etats Unis. Cela s’appelle le principe anthropique. C’est comme si un ras de marée survenait et enlevait nos peurs. Les gens, en se rendant compte que leur existence est menacée, ont perdu leurs peurs, et les Bilderberger et les autres s’en aperçoivent.

C’est peut-être pourquoi, dans un récent discours au Council of Foreign Relations (CFR) à Montréal, Zbigniew Brzezinski, l’un des fondateurs de la commission Trilatérale, a averti qu’un « réveil politique mondial », combiné avec des luttes internes de l’élite, menaçait de détourner le courant vers un gouvernement global.

Vous pouvez voir que les gens qui sont ici ont des passés politiques et idéologiques différents. Ce qui nous unit, cependant, c’est que nous sommes tous des patriotes. Et ceux qui s’opposent à nous, ceux qui travaillent pour des sociétés secrètes, qui ont vendu leur pays pour un morceau de viande, sont des traîtres. Non seulement des traîtres à leur peuple et à leur pays, mais à l’humanité toute entière.

Maintenant, [venons en à] l’objet de cette conférence de Presse, qui est le Bilderberg vers une Entreprise Mondiale.

Il y a environ six siècles et demie, l’économie de l’Europe s’est effondrée lors de ce qu’il est convenu d’appeler « l’obscurité moyenâgeuse » de l’Europe, la plus grande chute économique et démographique de l’Europe depuis la chute de l’empire romain. Ainsi, au milieu du XIV° siècle, une grande partie du pouvoir de l’oligarchie a été réduite à néant. Cette désintégration explosa en chaîne comme l’éclatement soudain de la pire bulle financière de spéculation sur la dette dans l’histoire (jusqu’à nos jours), quand les banques Bradi et Peruzzi s’effondrèrent. L’éclatement et l’effondrement de la bulle sur la dette lombarde provoqua une chute du pouvoir des familles de l’oligarchie.

Qu’est-ce que ça a à voir avec le Bilderberg?

L’histoire contemporaine a remplacé l’histoire médiévale au moment où les institutions qui distinguent spécifiquement l’histoire contemporaine de l’histoire médiévale ont été mises en place. Ce qui eu lieu en 1439 au Conseil de Florence. Quelles furent ces nouvelles institutions?

1) La conception des républiques modernes, états-nations sous domination de la loi naturelle

2) La mission principale de la promotion du progrès scientifique et technologique comme mandat donné par la république.

Ces deux idéaux constituent un élément crucial : leur existence institutionnalisée dans chaque partie de l’Europe a tout changé dans toute l’Europe, parce que ces changements institutionnels ont accéléré le rythme de l’expansion de l’humanité sur la nature, par tête et par km2. De même qu’aucun pays ne cherchait à ne pas progresser ou ne pas se développer de peur d’être rejeté désespérément.

Le premier succès est arrivé en France, sous Louis XI, qui a doublé le revenu par tête en France et a vaincu tous les ennemis de son pays. Les succès de Louis XI ont entraîné une réaction en chaîne d’efforts pour établir des états-nations sur le modèle de l’Angleterre de Henry VII.

Une autre idée-clef, qui vient du Conseil de Florence, et qui, bien plus tard, s’est répandue aux Etats Unis, est celle du principe universel de Bien-Etre Général, sur lequel toute la société moderne est basée.

Maintenant, le bien-être ne veut pas dire avoir des bonnes choses pour rien, assis sur un canapé en mangeant de la pizza, en faisant le joli coeur, en regardant la télévision, tout en attendant que le chèque du chômage arrive.

C’est une question d’immortalité. Quel est le but de l’existence de l’homme et du gouvernement? C’est de pourvoir au bein-être des générations futures. Assurer notre survie en tant qu’espèce. Le principe du Bien-Etre Général, tel qu’il est formulé en résumé dans le préambule de la Constitution Fédérale des Etats Unis, est la loi fondamentale

Quel rapport cela a-t-il avec l’actualité? Ces gens veulent un empire. C’est ça, la globalisation. Et trop de gens croient que pour avoir un empire il faut de l’argent. J’ai entendu les mots : l’Elite de l’Argent. Mais l’argent ne détermine ni la richesse ni l’économie. L’argent ne fait autre chose que circuler dans le monde. L’argent n’a aucune valeur en soi.

L’esprit humain a une influence sur l’évolution de la planète. Ainsi cela dépend de la mesure que prend d’elle même l’humanité. Ce qui nous différencie des animaux est notre capacité à découvrir des principes physiques universels. C’est ce qui nous permet d’innover, ce qui par conséquent améliore la vie des gens en augmentant le pouvoir de l’homme sur la nature.

Vous verrez, ils sont en train de détruire exprès l’économie du monde. Et ce n’est pas la première fois. Cela s’est déjà produit au XIV° Siècle au Moyen Âge : ils sont venus à bout de 30% de la population.

L’empire : à bas les gens stupides ! Ils veulent détruire les facultés créatrices de la raison.

Zero croissance, zero progrès. Club de Rome ; limites à la croissance 1973.

Projet 1980 du CFR : promouvoir la démolition contrôlée de l’économie mondiale

Bilderberg 1995 : Exiger la destruction. Comment? En détruisant exprès l’économie mondiale.

La « Grande Dépression » comme transfert de la richesse.

La « Grande Dépression » n’a pas commencé avec les capitalistes des Etats Unis. Ce fut un évènement que produisirent encore une fois les plus riches en faisant passer la richesse des gens dans les mains de ceux qui étaient déjà riches. C’est ainsi que la Bank of America a gagné des milliers de millions en exécutant des hypothèques de 1929 à 1937. Ne croyez pas une seconde que les plus riches parmi les riches seront atteints pas l’effondrement qui arrive. Les seuls qui seront atteints, ce seront nous autres.

Regardez la Grèce. Ce qu’ils essayent de faire c’est de faire s’effondrer le système, au lieu de permettre que la Grèce réorganise son système monétaire, ils sont en train d’imposer que la Grèce soit instrumentalisée, que la dette de la Grèce soit financée par l’Europe. Mais cette dette n’a aucune valeur. A mettre à la poubelle, de l’argent de monopoly. Du moment qu’on demande à l’Europe, qui traverse à son tour sa propre débâcle financière, d’absorber une dette impayable, que les Grecs, c’est certain, ne pourront jamais payer, cela signifie que l’Europe sera détruite à coup sûr. Et cela est en train de se faire, intentionnellement, puisque personne ne suivra Barroso, qui est, avec tout le respect que je lui dois, intellectuellement limité, ni Trichet qui est si bête.

Défaisons nous de la bureaucratie de Bruxelles. Licencions les tous. Ce sont tous des bons à rien, Ils sont inutiles. Ces gens n’ont jamais rien fait d’utile dans leur vie. Défaisons nous de Barroso. Il a condamné l’Histoire à l’école. Défaisons nous de cet hypocrite de Van Rompuy, non pas parce qu’il est inutile mais parce qu’il est malin et très dangereux. Ce n’est pas la première fois qu’un petit malin fraye son chemin dans l’ombre jusque dans les entrailles du pouvoir.

Vous voyez, c’est une question de leadership et une question d’immortalité. Tous les leaders de la société, spécialement en temps de crise, le sont parce qu’ils se mesurent à ce standard. Des gens comme Barroso, Van Rompuy, le président de l’Union Européenne, Jean-Claude Trichet, Dominique Strauss-Kahn, le directeur administratif du Fond Monétaire International, sont à peine à considérer comme des leaders. En réalité, c’est à peine si on peut les considérer comme des êtres humains si on considère ce que veut dire pour les Humains « Pour le Bien Supérieur de l’Humanité ».

Je ne suis pas en train de parler d’un problème scientifique, mais d’un problème moral. D’une question d’immortalité. Nous autres en tant qu’Etats Nations, en tant qu’habitants de la planète, nous croyons en l’avenir de l’humanité? Et quel avenir aurons nous dans 100 ans ou 200 ans? Ou qu’en sera-t-il de nous dans 10 000 ans? Avons nous le droit de rêver? Si nous pouvons avoir le sentiment d’un but en étant ici, alors les mauvais ne peuvent l’emporter.

Par exemple, ils nous ont dit qu’il fallait sauver l’euro. Que la chute de l’euro entraînerait celle de l’Union Européenne. C’est un mensonge. Au lieu d’une union monétaire européenne faible et fonctionnant mal, nous revenons aux républiques états-nations indépendants. L’Europe de nos ancêtres.

« La diversité culturelle est non seulement le sceau du progrès, mais une garantie de sécurité contre l’extinction humaine » Une fois né, le concept d’état nation ne meurt pas, il attend seulement qu’apparaissent des êtres humains sages et de valeur pour le défendre, pour perfectionner le concept. Nous devons être une fraternité de nations, de nations souveraines – unies par le but commun de l’humanité. Jusqu’à ce que nous puissions amener l’humanité à l’Age de Raison, l’Histoire sera en réalité construite non par la volonté du gros de l’humanité, mais par le petit nombre de ceux qui, avec des intentions bonnes ou mauvaises, dirigent le destin de l’homme, comme un troupeau de vaches est mené aller et retour dans les prés, et, à l’occasion, aussi à l’abattoir.

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