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Le totalitarisme menace le monde, selon le neuropsychiatre Boris Cyrulnik

« Je suis un peu triste de voir que j’ai commencé ma vie en subissant un langage totalitaire, et que j’arrive au dernier chapitre de mon existence en voyant réapparaître un autre langage totalitaire », dit Boris Cyrulnik, 80 ans, au micro de Stéphan Bureau. Ayant échappé à l’horreur nazie pendant l’Occupation, le neuropsychiatre français regarde avec une certaine inquiétude l’état actuel du monde, dont les dérives lui rappellent le « langage totalitaire » des années 1940.

« Le langage totalitaire est tragiquement bien accepté par la plupart des cultures et actuellement, on le voit réapparaître au Proche-Orient, en Europe et même en Amérique du Nord », note Boris Cyrulnik.

Bien qu’il soit pour le moment minoritaire sur la planète, ce langage totalitaire, que le neuropsychiatre définit comme la « pensée paresseuse et celle qui donne des certitudes », se développe extrêmement vite et de façon épidémique.

Ce n’est pas l’idéologie imaginaire des nazis, c’est un autre langage totalitaire. Mais si on le laisse se développer, il sera aussi cruel que le nazisme ou le communisme. […] Il y a péril, absolument.

 Boris Cyrulnik, neuropsychiatre

Le marchant de Denise

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Vous me faites marcher?  (expression populaire)

  • De tous les pays circonvoisins, des campagnes et des villes, malades et infirmes, paralytiques, culs-de-jatte et pieds-bots accouraient dans des carrioles, dans des calèches, sur des ânes, sur leurs moignons calleux. (Octave Mirbeau, Rabalan,)

La démocratie, c’est le peuple qui a le « droit » de marcher. Il s’échine au Reebok pour changer le monde. Sortez la calculette: dans un demi siècle, les démocratisés seront tous des culs-de-jatte. Rognés et ensanglantés sur l’asphalte attisé  au réchauffement climatique et à la froideur bancaire d’un nazisme pastel.   Un  vent d’austérité dans le dos…  On est des voiliers volés. Jadis, on entrait en religion avec une formule cimentée: prendre le voile. Ben! voilà que les citoyens ont tous leur petite voile format drapeau qui vaguent sous les propos divagués  des dirigeants.

2008 kilomètres. Ça vous va?  La démocratie, c’est votez et pancartez. Un « slow gan » réel qui, selon les dires des pantins dirigeants, feraient avancer les choses. Depuis la « démarche » 2008, le populo attend toujours sa reprise économique. C’est un indigné apprivoisé qui ne ferait pas mal à une mouche parlementaire. Car la mouche revient toujours… Aux cinq ans.  Brrr! On tremble! On est effroyé , et on vote et revote à la recherche d’un moustiquaire.

La marchitude 

C’est comme un sport prétendument pratique et pragmatique.

* On marche pour garder son emploi

* On marche pour garder sa pension

* On marche pour garder son système de santé en santé

* On marche pour garder ses industries

* On marche pour garder ce qu’on perd dans l’érosion de la crise

C’est à qui aura la plus belle pancarte. Alors, on devrait créer un concours de pancartes. Avec un prix décerné par un haut fonctionnaire dans une cérémonie distinguée ou le récipient d’air marche vers le fonctionnaire  pour aller chercher son prix.

Au Québec, on n’a pas le droit de marcher masqué. Je suggère qu’on ne marche plus. C’est simple: vous inventez un défilé et vous le faites approuver par les autorités. Un défilé de danseurs en couples déguisées en amérindiens, de danseurs e espagnols, en tenue de smoking , avec musique javellisante, épurée, toute douce. Tout ça bien coloré comme des milliers de perroquets valsant dans les rues.

Le défilé d’automne 

L’automne est gris et austère. Les couleurs quittent les arbres, se laissent glisser vers le sol en ballant, et puis s’en vont rejoindre la terre. Tristesse-Kleenex. Snif! C’est le temps de créer un nouveau défilé: LE DÉFILÉ DES GUEUX. Tout le monde se vêt de son plus laid habit. ( ouch! c’est bizarre comme phrase). Vêtements déchirés, visages noir de cambouis des sables bitumineux de l’Alberta. La perruque, le barbouillement des dents cariées, traînant malades et enfants, avec carrosses du 19 e siècle ou brouette fabrication maison et ignorants avec des pancartes remplies de fautes:

JE VEU VIVE

J’AI MON BACC  MÈ JE NE TRAVAYE PAS

ABAT l’OSTÉRHITÉ

UNE MARCHE À LA FOI

Etc,

Rien n’est parfait. Il suffit de modifier le scénario à chaque année. Par exemple, l’année suivante, en cas de pluie, porter un sac de plastique à ordures . Les grands vert….  Pour ne pas trop se fatiguer, restez  allongés ou accotés le long de la rue en attendant de vous faire ramasser par le camion de vidanges. Ou alors, remplissez totalement la rue et restez amorphe, sans bouger et empilez-vous les uns les autres.  Et n’oubliez pas d’apporter des beignes aux policiers. La marque TOUT BAIGNE est conseillée.

Si votre dame s’appelle Denise, montrez vous cultivé, fin connaisseur, comme moi, de Shakespeare: inscrivez sur votre pancarte Le marchant de Denise.  Il n’y arien de plus beau que la culture. Comme dirait Orwell: la culture c’est l’ignorance. Mais ne vous sous estimez pas:

Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l’argent à l’usurier Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, qui veut se venger des humiliations que lui ont fait subir les chrétiens, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre. Le marchant de Venise

On a tous voté pour Shylock. Et si l’on change de gouvernance, ce sera toujours Shylock. Il a le droit de se déguiser, mais pas nous…

Bonne marche!

Gaëtan Pelletier

Juillet 2015

 

Je suis KOUACHI

De nombreux savants musulmans interprètent le jihâd comme une lutte dans un sens spirituel

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À chaque fois qu’un fou tue et qu’il hurla « Allah », il est classé djihadiste ou plutôt terroriste. Mais est-ce si simple?

On devrait se pencher sur la psychologie des « loups solitaires » qui  se hâtent de fournir un alibi à leur acte. Et sans pitié… Voire discernement.

Les djihadiste ne serait-il pas un suicidaire à la recherche d’un cause pour son acte? Les notions juridiques, dans les « cas de folies », tranchent avec le couperet de la « préparation ». Mais ce n’est pas si simple dans le cas des combattants à qui on fournit toute la préparation mentale aux fins de combat.   En premier lieu, c’est un profil de tendance au suicide.

Dans un monde où personne ne veut être « quelconque », les voies sont nombreuses pour mener à la « réussite » de sa vie.

« Je ne veux pas être oublié », m’a déclaré quelqu’un un jour.

Tout le monde est oublié… Et dans un monde de moins en moins « spirituel », -mais ancré dans toutes les arnaques de la réussite technologique – nous devenons de plus en plus « robotique ». Dans un monde prônant l’individualisme et la « réussite », Goebbels est un nain  si on le compare à toute l’armée actuelle des moyens de sculpter les « quelconques ».

Nous sommes tous élevés par la masse – l’éducation, l’environnement dit culturel, la famille, l’État, etc. Mais voilà que le branle bas « international » a embrouillé les pistes, et cela volontairement.

Il n’y a pas plus difficile en ce moment que de demeurer distant et intact. À vivre  un peu éloignés des « vérités » vendues et martelées par les États, les banques, le mouvements cacophoniques mondiaux pour se… perdre.

 

La radicalisation  

Confondu avec l’Islam… Car la radicalisation des états-uniens à la suite des attentats du 9/11 était aussi …radicale: on ne touche pas aux États-Unis d’Amérique. Cette grandeur!

Dans un monde qui prône l’individualisme et la réussite…  » Ne te demande pas ce que ton  pays peut faire pour toi, mais ce que tu peux faire pour ton pays ».  ( cité de mémoire).

Comme l’hypocrisie de la pollution, la faute est rejetée sur le petit citoyen fouetté de pratiquer  son petit geste pour l’environnement … tout en laissant les pays continuer de produire sans réellement appliquer des solutions qui sont à la racine du problème. On demandera au citoyen d’arracher une à une les feuilles de l’arbre pourri pendant que les pays continueront à en produire des milliards, à saccager pour des principes dits de survie alors qu’ils ne sont en réalité que des principes de « nourriture » pour les investisseurs soit-disant nécessaires à la survie et à la richesse. Tout est économie…

Dans les pays occidentaux, les enfants deviennent rapidement des djihadistes « purs » sous les masses d’informations faussées du phénomène de l’environnement. Ils doivent nettoyer ce pauvre pays sali par le citoyen, empoisonné par le citoyen, et qui doit donc être nettoyé par le citoyen.

Mais dans la misère engendrée par les luttes sociales, les différences, la « volonté » de garder un certain monolithisme social et pleurnicheur d’antan, il est nécessaire de s’ouvrir au changement et d’accepter que la soupe sociale actuelle ne sera jamais celle que… l’on croyait si tendre et si belle. La fraternité a foutu le camp avec les familles-esclaves obligées de satisfaire les appétits des grandes manœuvres économiques mondialisées.

Alors, notre « combat » pour la « liberté » est devenu celui d’une croyance en un monde qui ne changera pas. Résistance au changement… Et une foi en des sociétés parfaites.

Bref, nous sommes tous des radicaux inconscients pour une firme d’hypocrites affairistes.

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Non, le monde ne changera pas… Il est déjà changé. Et c’est notre résistance à ce changement, jumelé à la fausse représentation des dirigeants-Goebbels, fait en sorte que nous avons peine à survivre dans cette absence d’acceptation d’un monde nouveau habitué à régler ses conflits par les guerres. Comme si les guerres réglaient les conflits.

On appelle cela : le syndrome de la nostalgie ou refus de la réalité. On nous a appris la guerre pour des motifs économiques. Et c’est raté… On a l’austérité et la guerre sur deux fronts: contre des ennemis trompés, nourris par des États vendeurs d’armes et d’idées.

Quand ils auront engrangé leurs profits pour le profit, il ne restera rien de nous.

C’est assez étonnant: on a prolongé l’espérance de vie, mais en terme de qualité, on a tellement secoué le pommier que la pomme a hâte de mourir. Et si elle a hâte, les armées de Big Pharma sont à la rescousse.

À se demander si les frères KOUACHI  ont réussi une mission qui – espérons-le – saura durer.

Celle de dire que je suis juif, je suis noir, je suis musulman, je suis athée, je suis un poète, je suis un raté, je suis un travailleur acharné, je suis en chômage, et je suis un « quelconque » qui désire simplement vivre en paix.

Il ne vaut pas la peine de se suicider pour une cause…

Déjà qu’on nous fait mourir au travail qui n’avait jamais tué personne…

Gaëtan Pelletier

11 janvier 2015

https://gaetanpelletier.wordpress.com/2013/10/11/travailler-cest-se-constituer-prisonnier/

 

Le dressage du Lambda

 01

 

Texte: Elyan, Cent Papiers 

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Poutiniste, Obamaphobe, ou Poutinophobe, Obamiste?

 

Que fait-on lorsque l’on ne réussit plus à s’identifier dans cette purée d’idéologies, à part faire dur sur le réseau Facebook et dans n’importe quelle conversation parce que Poutine se cause au petit déjeuner comme au lit et qu’Obama est tapissé sur chaque magazine, chaque article?

 

Médias citoyens bougez-vous les neurones pour sortir du patron dans lequel vous vous enlisez:  patron produit en série, repris par tous, usé jusqu’à la corde, monotone à pleurer parce que les idées sont monochromes, tendancieuses, stéréotypées et sans surprises autres que des scandales appelés en renfort qu’on n’hésite plus à fabriquer.  Le fait que les idées soient de gauche ne leur enlève pas la même propension navrante à se standardiser comme le sont les idées de droite.  La gauche et la droite deviennent rigides.  On les dirait prêtes à casser.  Droite, gauche, droite, gauche.  Repos bon sang!

02

On accepte sans rechigner un peu tout ce qui devrait susciter la réflexion, du fait que l’on a intronisé à gauche (la gauche de nos pensées) une conjoncture idéologique qui se vante d’envoyer aux oubliettes toute connaissance acquise afin d’y introduire un courant établissant les nouvelles règles qui provoquent les élus comme les déchus, et ce toujours dans les têtes et pas ailleurs…  Il en était de même pour le courant que l’on avait suivi pour se rendre à cette illumination.  Suivre, toujours suivre:  une sorte de marche aveugle parce que faire volte-face ne procure pas plus de vision.  On a beau dire que regarder l’histoire offre un regard nouveau sur le présent et le futur, mais si l’on n’y voyait pas au départ on risque de se planter avec cette maxime et s’il faut soudoyer des témoins moraux pour débrousailler l’histoire autant comprendre qu’elle se reflète à travers le regard de qui ne l’a pas vécue, ce qui montre l’importance de préserver notre capacité de discernement.

 

Lorsqu’il est question de faits relatés, le discernement ne peut se baser que sur l’ensemble de l’information reçue et sur l’interprétation qui en est faite, la plus susceptible d’être accréditée reposant sur la crédibilité en qui la transmet.  Les faits font les frais de ces deux mesures.

 

Si personne n’arrive à placer dans un texte l’expression média mainstream, assurément l’article sera moins percutant.  Il voisinnera le flop.  Il faut à un texte maintenant 3 mots-clefs:  mainstream, quidam lambda (souvent réduit à sa plus simple expression:  lambda) et oligarchie qui sont la base de tout exposé afin que les propos puissent susciter l’intérêt et bien sûr rouler à fond à partir des moteurs de recherche internet qui sont l’expression de nos habitudes pour ne pas dire de nos dépendances.  Lambda, mainstream et oligarchie…  le triumvirat de la recherche internet utile à ceux qui souhaitent ardemment se positionner en top vues contre ces trois infâmies.  Des sortes d’aimants à penser.  Il y a bien les aimant penser mais ce ne sont pas les mêmes…  Ils sont cependant ceux que l’on cherche clairement à annihiler de plus en plus.

 

J’en ai marre.  Marre aussi qu’on s’abreuve tous aux mêmes conclusions.  Il faut absolument un complot tellement tordu que quiconque moindrement censé doit renoncer à en contester les arguments.  Mais à force de se dire qu’on pousse le bouchon trop loin, il y a un tas de bouchons enfoncés.  Tout ceci devient la « désinformation de l’information désinformante » qui elle a fait s’enfoncer les bouchons au départ.  Marre des bouchons!  La mode étant aux complots tordus, bien qu’il en existe tout de même, il y a là une façon récurrente d’abrutir, car on ne sort pas indemne d’un complot tordu.   Assurément on y laisse plusieurs illusions, on y gagne des doutes et on termine par la certitude que l’on est assurément désespérément trop con de n’avoir songé à rien avant, bien que trop souvent rien de ce qui nous est présenté soit tangible ou vérifiable et qu’avec le temps on en fera plutôt une sorte de légende qui perdurera faute de mieux et dont les fondements deviendront aussi obscurs que le complot lui-même.

 

Et si je me tapais la tête contre les murs?

Il doit pourtant y avoir quelque chose à comprendre dans toute cette marmelade…

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Que dire de la surprise navrante lorsqu’à la lecture de textes structurés et bien documentés, nos yeux butent tout à coup sur l’une des expressions mentionnées plus haut, foutue là par habitude incontournable d’en faire usage, non pas pour bonifier le texte mais pour faire accréditer la position de l’auteur afin qu’il ne soit pas perçu comme dissident de la pensée globale.  C’est comme un disque qui soudainement accroche alors que la musique était belle et limpide.  Ça vient tout gâcher.

 

Il m’arrive de débuter la lecture d’un article avec tout cet attirail d’idées à la carte en tête pour accélérer la lecture.  Il s’agit d’une litanie que je me récite:  les américains sont des salauds, l’EI est une création des USA, Poutine is the best, l’Ukraine est nazie, je suis conne parce qu’on me l’écrira subtilement quelque part, je commencerai à comprendre parce qu’on me l’affirmera aussi et sinon, à la limite, je demeure sur mes gardes car le sujet ne fait que mettre en évidence la propagande qui s’applique à plusieurs articles et prend la forme d’un entonnoir mental:  on nous ment, nous sommes les kings de la découverte de la vérité et vive internet et la lumière qu’il nous permet de faire dans nos vies.  Inclinons-nous bien bas, hop hop hop.  Embrassons le clavier et l’écran!  N’eut été d’eux nous croupirions dans le mensonge et la stupidité.  Vive les 26 lettres de l’alphabet et la touche « enter »!

 

Récemment j’écoutais une entrevue faite par un journaliste à la solde des médias sociaux (ça se dit ça maintenant?) qui interviewait un pauvre gars, nouvellement atteint d’illumination internet, au sujet d’un conflit …  (j’ai oublié lequel mais c’est sans importance, puisqu’il y a depuis des mois une purée de conflits nappée de sauce conscience sociale 101 à propos desquels le même gars aurait eu l’air tout aussi con).

 

Le pauvre gars interrogé tentait bien de broder autour des idées qu’il avait lues, avalées et digérées à partir d’internet, mais de son propre chef il lui était impossible, sans se référer à son Iphone, de reconstruire pour les besoins de la caméra un complot tellement tordu qu’on peut sans encombre y balancer les mots Gaza, EI, Israel, Ukraine, Obama, mainstream, USA, Poutine, oligarchie comme des pièces de casse-tête qui finiront par former une image réaliste si l’auditoire a assez d’imagination.  En clair il avait l’air d’un lambda d’appellation d’origine contrôlée, cloué au mur de la torture et de la prospection mentale, zombifié, décapsulé, les tripes à l’air:  un naufragé des médias conventionnels et sociaux qui semblait déjà regretter le temps de l’innocence.

 

Il y a eu aussi l’entrevue avec un vieil homme tellement secoué par ce qu’il avait appris sur internet qu’il faisait pitié à voir.  Sa vie venait de basculer et à moins de s’astreindre à suivre le gourou internet il allait désormais ramper dans un quotidien truqué, falsifié dont il savait maintenant qu’il allait tout ignorer s’il ne passait pas le plus clair de son temps devant l’écran de son ordinateur.  La vie venait de prendre un sens:   celui d’internet et des médias sociaux:  « the truth beneath the lies « .  Les yeux hagards, un peu de salive aux coins des lèvres et les mains tremblantes, il valsait avec tous les Gaza dont il avait la mémoire, des USA empiriques tellement monstrueux qu’il militait depuis pour que la France leur renvoie Disneyland.  Le coup de grâce au terme d’une vie de citoyen porté par le courant mainstream.  Il allait devoir tout reconstruire, à la limite se foutre de tout puisque tout était faux.  Poutine?  oui oui j’veux bien qu’il remplace Hollande.  D’ailleurs Hollande a trop à faire avec ses femmes.  Et puis avec google translate et google map… impossible de se perdre dans tous ces mensonges!

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Que dire aussi de tous les experts-maison qui se dressent avec assurance, intronisés au rang d’experts interneteux de débroussaillage de conflits… On dirait des vedettes d’Hollywood avec une tondeuse à concepts:  un tel a dit ceci: oh ah oh! admiration! vérité! courant social! ne pas penser autrement! ne pas raconter différemment! les citer comme des dieux:  leurs propos sont préalablement approuvés 100% pixelproof:  ils écrivent, ils parlent… ILS SONT.  Il pleut des spécialistes d’occasion, théâtralement mis en scène qui nivellent la vérité à coups de clics, beurrent les consciences d’incertitudes, noient le discernement et hantent les blogs pondus par et pour une mode de laquelle ils se font les revendeurs, tant qu’elle rapporte.  Leur succès tient en trois mots:  lambda, mainstream et oligarchie.

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Je sors ici le torchon et je frotte tout ça dans l’espoir que nos idées demeurent critiques en toutes circonstances.  Portés par la foule, ces dieux dérapent parfois et la foule entourée de foule n’ose pas lever la main et dire qu’elle souhaite nuancer:  lynchage assuré!  Etiquette à vie de citoyen internet récalcitrant qui la fout mal sur Facebook.  Pourtant il faut voir que ce mouvement de foule assure aux dieux toute liberté d’en diriger la destination et il s’avère trop souvent que cette destination va très loin, au seuil de l’endoctrinement.  Les règles sont toujours les mêmes lorsqu’il s’agit de manipulation.

 

Entre le discernement et la perception, se pointe un monde de confusion:

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C’est ainsi que sieur lambda fait les cent pas devant le Crazy Horse, convaincu qu’on y prépare un sale coup monté made in USA:  un crook-en-jambes capable de déstabiliser la France.

Incorporer les liens:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Crazy_Horse_%28chef_am%C3%A9rindien%29

http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Crook

 

Depuis une année les conflits se sont succédés et ont cohabités aussi.  La communauté internet, particulièrement celle de la planète Facebook, a été innondée de lignes de pensées monocordes, à saveur de propagande anti tout, à tel point qu’éteindre son PC signifie depuis se livrer à un monde hostile, errer dans le mensonge.  La haine, la discrimination, le harcèlement, le racisme sont devenus monnaie courante.  Ils font partie de ce « package deal » internet.  Si nous n’y sommes pas exposés au moins 3 heures par jour, nous sommes des novices et à la limite notre cas est désespéré.  Mais rassurons-nous:  haine, discrimination, harcèlement et racisme sont tous dénoncés chez LES AUTRES, à tel point qu’on aurait envie de leur crier:  vous ne comprenez rien bande de caves!  A force c’est frustrant d’être frustré à cause des AUTRES.

 

Comme les caves sont nombreux (ils font la file dans la vraie vie), seigneur internet et ses disciples ont du boulot pour bien faire comprendre de quelle haine il faut se nourir (haine du mensonge qui est le contraire de la vérité qui s’avérait être un mensonge, ou du mensonge qu’on nous vendait comme une vérité et que maintenant la vérité nous démontre à quel point cette ancienne vérité était un mensonge……..), de quelle discrimination il faut user (celle visant à écarter les idées de ceux qui n’applaudissent pas), de quel harcèlement psychologique il faut se méfier (celui des médias mainstream qui disent des cochonneries aux quidam lambdas – non n’applaudissez pas:  j’ai pu foutre deux de ces expressions dans une seule phrase!  C’est un tour de force que je m’approprie sans peine) et de quel racisme nous pouvons naturellement nous réclamer (celui contre ceux qui en souffrent bien entendu … eh oh!  Il faut suivre un peu sinon on risque de décrocher du sujet !)…

 

Finalement LES AUTRES sont une belle bande d’écoeurants!  Des poules sans tête!  Des caniches de dirigeants et de médias!  Des invariablement stupidement quidam lambdas!  Frottons-nous la gratification (sorte d’auréole autour du nombril), nous qui sommes passés du côté de l’intelligence, qui sommes les disciples des pensées véridiques (oui oui les pensées véridiques, soit le contraire des pensées mensongères et ne traînez pas à réfléchir ici) car (roulement de tambour):  Nous savons maintenant! … YES SIR!  Nous ne sommes plus des canards enchaînés mais des internautes à idéologie contrôlée!   Emmenez-en des conflits!:  Nous pouvons d’avance dénoncer les coupables.  Nous connaissons la liste par coeur.  Le complot?  Rien de plus facile:  en quelques heures il sera tricoté.  Les nouvelles sont comme le téléphone arabe:  impossible de s’en tenir à l’original et comme il n’y a plus de frais d’appel cela rend son usage encore plus courant.

 

Je me demandais comment les complotistes allaient s’en sortir avec les 19 récentes exécutions commises par l’EI.  Bien vicieuse façon d’examiner les travers de la société.  Il allait y avoir beaucoup de boulot sur la table.  D’ailleurs le complot traîne à être dévoilé.  On a mieux cerné celui de Sydney qui a été pondu live, la prise d’otage ayant duré suffisamment longtemps.

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/12/15/prise-dotage-par-un-islamiste-a-sydney-et-si-cetait-faux/

Il est clair pourtant que chaque événement maintenant signifie un complot à dévoiler ou un voile à lever (et on ne lésine plus sur l’épaisseur du voile).  A force nous nous emmêlons dans les draperies.  Nous pourrions ici décrire un complot visant à DEPLACER LA PENSEE GLOBALE DE L’EST A L’OUEST…  Mais complot il n’y a pas nécessairement… Le sens critique s’engouffre parfois dans un sens unique et il n’arrive plus à faire marche arrière.  Si on lui ajoute les difficultés des travers de la nature humaine, les facultés étonnantes du marketting, la panoplie d’usurpations et d’impostures, la route vers la vérité s’avère parfois risquée.

 

Dire qu’il y a à peine une décennie, afin de paraître plus intelligente une personne devait se soumettre à tout un décorum:  études universitaires, cercle d’amis en voie de devenir intelligents, discours vaseux parsemés de mots que l’on saupoudre comme du poivre de cayenne pour éloigner les aspirants intelligents, le but étant de l’être toujours plus qu’eux ce qui permet de valider le tout en une vérité impossible à démontrer et, mieux encore, à contredire.

 

Aujourd’hui, l’intronisation au monde des intelligents prétentieux passe par les liens internet vers tout ce qui requiert l’usage d’un deuxième cerveau pour terminer la lecture d’un texte, le cerveau principal ayant disjoncté avant la fin de celui-ci.  Quand il est dans un sale état, on lui propose de cliquer sur des liens de magie virtuelle, d’isotérisme (ésotérisme accrédité), de bouquins tous plus bouquins les uns que les autres et de vidéos pub youtube.  Les plus prétentieux font maintenant la moue… youtube? ce vulgaire outil?  Je ne consulte que dailymotion moi!  J’adore ses paramètres régionaux qui changent du vulgaire URL et des lambdas qui colonisent youtube comme des larves sans cervelle.  Je peux link le tout avec exagération:  plus il y a de links sur ma page Facebook, moins j’air l’air d’un audacieux mélange mouton-lama.

 

Et les nouvelles… pauvres nouvelles

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Elles sont vampirisées par les sites:  on dirait un os lancé à une meute de chiens affamés.  On tape la recherche et TOUS les sites en parlent.  Le vol 317 est tombé tellement souvent qu’il sera difficile de trouver des preuves.  Des gens ont été décapités tellement souvent qu’on oublie qu’ils sont morts.  Les USA sont si souvent écoeurants qu’on entre chez McDonald en criant un Big Brother double avec fromage.  Le berceau de l’humanité est tellement secoué que le poupon pleure jour et nuit.  On bouffe bouffe bouffe de la nouvelle qu’on passe au scan de validation:  nouvelle à retenir… pour la linker! … évidemment on n’a pas le temps d’y réfléchir car il y en a trop.  Donc allez hop scan scan nouvelle!  Nous devenons des pacmans de la nouvelle et quand le week-end arrive, assis au bar avec un martini à la main on peut tout déballer en vrac.  Paf voilà la semaine!

https://www.youtube.com/watch?v=6oGDSUfMVL4

– Dis-donc tu l’as lu quand le dernier mensonge à propos du vol mh17?

– Eh bien euh c’était après le crash déjà… et tout juste avant mon quatrième martini!  Je ne quitte jamais mon téléphone intelligent des yeux.  Il est mon cerveau de rechange pour quand le mien atteint un taux d’alcolémie trop élevé.  La devise:  « Save informations » mon grand ! si tu ne veux pas demeurer ignorant! … je les lirai hic quand je serai sobre.

– C’est quand même incroyable toute cette désinformation à propos de cet avion!

– Tu dis… y a pas de photo!  A moins que j’en trouve une sur internet … oh ahahahah.  Un jeu d’enfant avec le IPhone et en passant je photographie ta tronche que j’envoie sur Facebook.

– Tu savais qu’il manque les 2 enjoliveurs de ta voiture garée juste devant la porte?

– T’es sûr?

– Bah en vision 2D oui, mais je n’ai pas fait le tour…

– Aye t’es con toi…  tu penses que je n’ai que ça à faire surveiller mes enjoliveurs pendant que la planète explose dans mon téléphone et que le serveur attend pour mon cinquième martini?  Va donc rejoindre les lambdas qui sont pendus au mainstream et subissent l’oligarchie (oh bon sang vite la salle de bain)!

On nous accuse d’être les partisans de la théorie du complot.  A vos marques, prêts, partez!  Je veux bien que l’opinion publique m’accuse d’être pointilleuse, récalcitrante, ignorante mais partisanne de la théorie du complot:  non MONSIEUR.  Je veux bien pouvoir m’estropier librement les neurones.  Et la réalité c’est qu’à gauche comme à droite, c’est un énorme foutoir, que pour dénoncer il faut souvent adhérer à la contrepartie qui elle-même est à se constituer une légitimité dont elle abusera avec la même ambition de tirer profit des girouettes qui lui ont porté allégence.  Tant que l’on brasse des vérités et des mensonges, on n’obtient que des mots mélangés comme au scrabble et peu sont enclins à terminer la partie.

 

Depuis quelques semaines, des lambdas passés du côté de l’illumination que leur proposent les médias sociaux réclament désormais le nouvel ordre mondial…  alors qu’il y a à peine quelques mois les médias sociaux se faisaient les dents sur ce nouvel ordre mondial…  Courant social… poussé par le vent d’engeance…  Ohé du bateau on rentre au port, la queue entre les fesses!  Témérité plombée à la pensée de la vague célérate capable d’envoyer par le fond le désordre et le donner en pâture aux requins?  On craignait de devoir grafigner à plat ventre vers la rive?  Ce n’est pas très chic à l’oeil cette fuite vers la rive ordonnée…  La conscience s’est échouée quelque part entre le danger et l’habitude de sauter à l’eau lorsque tout le monde saute à l’eau.

08

 

Présentement on fout la connaissance et la conscience dans une marmitte à idéologies, à feu intensif, de laquelle on retire le couvercle pour mieux exposer le contenu.  Aucune distillation: un débordement constant de contenu bouillonnant.   Au lieu de mijoter, le contenu se vide à vive allure et se répend en pure perte tant et si bien qu’on perd l’envie d’y goûter.  Un énorme gâchis pour qui nourrissait cet espoir et devra plutôt se rabattre sur les éternelles préparations vendues, étiquetées, pesées, comportant des ingrédients suspects, inutiles pour qui les consomme mais utiles à qui profite du fait qu’elles soient ingérées:  l’info ficelée mainstream livrée hachée, épicée, réétiquetée et figurant à la carte de certains médias sociaux qui lui concoctent en accompagnement une piquette qui tournée en vinaigre.

 

Que dire des médias sociaux qui pour un oui, pour un nom, affublent les titres de mots innoportuns simplement parce qu’ils attireront l’attention?  Nous avons appris à être des fumistes?  Certains optent ouvertement pour le même sensationnalisme que ces magazines vendus en kiosque:  Hervé Gourdel ou quand la France néglige de baliser ses sentiers montagneux.  Il leur faut l’aide d’un élément capable de frapper les esprits et d’attirer  l’attention..  et le dieu Google se chargera du reste.

 

Je n’en peux plus des titres qui se terminent par:  ce que les médias mainstream ne vous diront pas…  Pourquoi croit-on que les gens consultent les médias sociaux?  On a envie de jouer au professeur  » je-sais-tout  » et on a le culot de prendre les lecteurs pour des nuls?  Petit prétentieux pousseur de plume!

 

On dirait une secte!

Oyé oyé les lambdas… Tous à vos portables!  On se cramponne!

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Ce que je vois de cette récente recette de purée qui sort de l’ensemble des médias (sociaux et conventionnels), c’est le phénomène d’engouement qu’ils ont appris à provoquer en sombrant sciemment dans le sensationnalisme et qui prend trop souvent sa seule mesure à partir du nombre de visiteurs que leur stratégie attire.  La ligne mince qui sépare l’information de l’idéologie, de l’endoctrinement et de la propagande devrait suffire à convaincre les médias sociaux de ne participer à aucune de ces dérives afin qu’ils demeurent une porte ouverte sur les événements, sur les enjeux, sur l’histoire et puissent favoriser la réflexion, en n’affublant pas automatiquement le lecteur de la même étiquette et du même sceau de conformité que la société lui appose dans toutes les sphères de sa vie où il tient trop souvent le rôle de témoin passif et de victime.

 

Il n’y a pas que le refus des conventions et le déni des pensées globales qui mènent au non-conformise souhaitable pour tous.  En faire un must pour plaire à la tendance du jour est vain dans la mesure où le refus et le déni deviennent stéréotypés.   On peut donc être d’un conformisme ennuyant en tirant à gauche comme à droite.  Il faut au non-conformisme sa dose de liberté.

 

Le danger qui existe bel et bien présentement est celui de basculer naturellement dans l’idéologie qui finira par prendre forme et révéler son identité.  Au stade ou elle libère cette identité, il est généralement trop tard pour que libre-arbite suffise à permettre de faire marche arrière, car il n’y a rien de plus puissant que la dualité de l’être qui héberge la victime et son bourreau.

 

Médias laissez penser librement.  Au lieu de cultiver le navrant défi de contrôler, donnez du lest à qui souhaite avant tout s’informer sans lui imposer le think tank à coups de cravaches mainstream-lambda-oligarchie.  On ne vous en demande pas tant.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Think_tank

 

Elyan

CentPapiers

Le poêle à moules

 

Je ne pense pas que l’on puisse comprendre quelque chose à la vie si on n’a pas une petite idée de l’Histoire. On l’enseigne si peu qu’un élève était certain que l’internet existait en 1973… C’était écrit dans le livre d’Émile Ajar,  La vie devant soi . Il a dû lire le livre plusieurs fois…. La vie est toujours devant soi. Mais pour en faire quelque chose de bien, il faut la voir à travers la vie derrière soi. Dans la culture de l’instantanéité, rien n’a de sens, sinon les ego bombés, torsadés,

Mieux encore, ma grand-mère n’avait pas l’électricité, mais son internet fonctionnait au bois… Elle devait allumer le poêle pour parler à quelqu’un sur Skype… En fait, c’était si compliqué qu’elle préférait aller chez le voisin jouer aux cartes.

Mais à quoi sert-il de dire ça? Ce qu’on aime, c’est le présent. L’ignorance c’est de croire que tout a changé. Oui, tout a changé… Les connaissances, les vraies, servaient à la vie. Elles étaient concrètes et utiles. Le progrès, c’est d’avoir passé à une belle et colorée culture de l’inutile, de la consommation de ce qui passe. Bref, la culture du fugitif.

Une maison sans fondation…

***

Moult moules 

Ce  que la plupart des gens sont en train de devenir est  « subtilement », un moule. Oui un moule. Ils achètent un moule de « personnalité ». Un moule de carrière. Un moule… Pressés comme des citrons. Robotisés. Le moule, c’est l’avenir… Alors, le passé ne sert plus à rien. Le passé, c’est comme les vieux: il n’a plus de valeurs. C’est un déchet… C’est une bibliothèque, mais une bibliothèque comme celle des nazis: à brûler, à cendrer.

 Jadis, l’artisan fabriquait de ses mains, avec lenteur, dans sorte de « paisibilité » quasi religieuse,  là  où le temps et les respires est proche de la  méditation. Il  vivait dans une  prière liée à son travail. Travailler était un acte spirituel… Un acte difficile, dur physiquement…  Ce n’était pas paradisiaque. Mais dans un certain sens, c’était au rythme des saisons, des vents, du matin, du soir, et l’on savait dormir sans avoir appris…

Ce que j’essaie de tenter de faire saisir, de prendre conscience, est que ces sociétés soi-disant évoluées sont revenus à un esclavage astucieux, mais bien camouflé. Autrement dit: la civilisation actuelle ne peut pas produire de citoyens dans lequel les valeurs seraient supérieures et « profondes ». Au contraire, le but d’un monde strictement livré à la marchandisation ne peut produire qu’un citoyen teinté de marchandisation.  Il est marchandise sans le savoir…

Le moule est le chemin le plus court pour « réussir » sa vie dans un monde totalitaire, dans lequel on ameublit et fige tout citoyen dans le but seul du profit pour le profit. Le credo martelé est de vous faire croire que vous allez réussir selon la recette de LEUR réussite.

Dans un environnement psychosocial falsifié et martelant la valeur de l’individualisme, ce bain social et planétaire, le liquide amniotique dans lequel baignent les « futurs » citoyens, ne peut produire un individu d’une certaine « qualité ». Car l’environnement n’est plus de qualité.  La horde des barbares raffinés ne peut et ne veut pas d’un citoyen « pensant » mais d’un citoyen pensé.

Dès lors, même dans le meilleur des mondes et des intentions, puisqu’on se nourrit de cet étang barbouillé et brassé de plus en plus chaque jour, c’est un art que d’échapper à l’appel du moule.

La facilité…

Le syndrome du moule c’est de se fier à l’État pour faire quelqu’un de vous.

Et plus le « monde » bouille, plus la marmite a tendance à sauter. C’est triste et navrant de se rendre compte que nous payons une famille de sculpteurs qui n’on rien  à voir avec la Vie.

Mais nous sommes lâche d’acheter les moules.

L’État n’est pas un artisan, c’est une usine…

Gaëtan Pelletier

2 novembre 2014

La moitié du monde est un œil

J’ai toujours vu des cieux dans des yeux… Parfois des enfers. C’est probablement la plus belle empreinte que nous  a laissé la Vie. Cette Vie dans laquelle on « cherche » dieu.

La plupart des enfants ont les plus beaux yeux du monde. C’est comme si la lumière, comme l’énergie, ils en avaient trop. C’est comme si en arrivant de quelque part ils ont un bagage lumineux que l’on perd en vieillissant.

C’est probablement le plus beau livre que l’on peut lire dans sa vie: l’histoire d’un moment… La petite planète-bille insérée dans son orbite. La palette irisée d’un peintre invisible parce qu’il en nous et que nous sommes des aveugles aux yeux de feu, éteints parfois par ladite culture des masses dans ces leitmotivs écrasants.

Des yeux Cendrillon

Quand ils s’endorment, ils se glissent une couverture de paupière toute légère. Ça les emmène dans des voyages fous, le cerveau part en voyage dans des rêves qui semblent désembrayés , délirants.  Au fond, ce doit être pour suppléer à ce cartésianisme quotidien, sorte de Sibérie de vie pour ceux-là qui ne sont pas fait pour l’engelure des quotidiens, mais bien simplement pour l’amour.

La poésie est une façon de rêver éveillé, de retracer, de sculpter la richesse et la créativité. C’est faire divaguer la beauté du monde pour remettre à l’endroit cette rectitude esclavagiste.

Le dortoir 

C’est bête à dire et à creuser: trop de ce régime soumis et cultivé au « bonheur » de l’avoir, à cette ère qui n’a qu’un seul mot pour vous rendre heureux – économie-, la vie devient un dortoir dans lequel la moitié du monde dort debout, ou ne sait plus rêver.

À voir la richesse de la Vie, des êtres, des océans, de l’immensitude de l’Univers, nous sommes maintenant amputés d’un côté, monovisionnaires, hachés du cerveau, et désâmés. 

C’est comme si nous étions dans un déluge quotidien de soucis cultivés quand tout va bien. L’occidental est soumis à toutes les pilules du »monde » pour se guérir de son anxiété de vivre ajoutée à celle de son destin fragile de naître sans vouloir mourir.

— — —

Nous nous dirigeons vers un réchauffement de la planète mais dans une ère glaciaire d’humanisme. On est frigides… En racket (sic) sur une glace qui ne nous satisfait pas. En « neigés »… Flocons de chair apeurés de fondre un jour…

Je me dis que parfois on ressemble à ces animaux embarqués dans des barques de Noé: plus l’eau monte, plus on nous dit que le bateau est meilleur et plus grand. On dit que c’est le progrès.

La moitié du monde y croit. L’autre moitié croit y croître…

Il y a sans doute trop de yeux à l’intérieur de nous qui sont empoisonnés par notre cher mode de vie. Les riches et tout leur bataclan trompeur font de nous des cyclopes.  On peut bien donner la moitié de nos revenus à l’État. Mais l’État, pour l’avoir, est un sacré bon « crève-œil ». Il vous pirate la moitié de votre visage et la moitié du cerveau.

Gardez un œil, mais le bon…

Gaëtan Pellletier

2014

 

Planètarioeuf

Trilogie

 

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CoQ! CoQ! CoQ. Pas de neuf..

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(Le projet secret des États-Unis d’armer les combattants islamistes moudjahidin en Afghanistan) « a été une excellente idée. Cela a eu pour effet d’attirer les Russes en Afghanistan. Le jour où les Soviétiques ont officiellement franchi la frontière, j’ai écrit au président (Jimmy) Carter: Nous avons maintenant l’occasion de faire en sorte que l’URSS ait sa propre guerre du Vietnam. En effet, pendant près de 10 ans, le gouvernement de Moscou dût mener une guerre insupportable, un conflit qui a entraîné la démoralisation et finalement l’éclatement de l’empire soviétique ». Rodrigue Tremblay, Mondialisation  

L’univers fut créé par un Big Bang, selon Georges Lemaître  et se terminera dans Big Bang de par  la folie américaine. ( On dira étasunienne, mais qui donc en ce monde inclue l’Amérique Latine dans ce bourbier d’avocats armés?).

IRAQ

Après la grande les grandes semailles de terreur  en Irak pour y « découvrir » des armes de destruction massive, l’américanus brutus décida,  pour des raisons gazéifières,  d’abattre un tyran pour en placer…plusieurs.  Voilà que toute la planète, avec L’OTAN  , ira réparer les dégâts du chaos. Bien avant que les « nouvelles » se fassent entendre, les pays étaient déjà rendus sur place, affolés  par les djihadistes ou ce que l’on nomme pompeusement mais brièvement l’EI, pour calfeutrer les gaffes américaines.

Les canards se promènent en file 

Alors là, nous somme dans la fosse à merde jusqu’aux dents. Nous payons tous pour ces romains-hamburgers qui envoient le sympathique John Kerry convaincre le « monde ».

Mayday! Mayday! Mayday!

Encore un américanisme emprunté et avalé par la « révolution globaliste » des marchés, issu du français: m’aider.

Le citoyen-poule  ou la dépouliralisation 

« Aimez vous les œufs, les autres »  Jésus de Nazareth

Ces décideurs de « classe » ont fait du citoyen une poule pondeuse d’oeufs  qui terminent leur vie dans des paradis fiscaux.  Bref, vous donnez e, mais rien ne vous revient. Bref, on n’en revient pas. Nous sommes pauvres dans des pays riches. Deux mille huîtres… L’année charnière où l’économie fit basculer le monde. Ce n’est certes pas en Papouasie que se trouve Valls-Street!   Manu Militari…

La poule se lève, croit avoir pondu un autre de ses semblables,  mais on la vole. Alors la propagande lui dit que c’est un djihadistes qui oblige la poule à pondre des oeufs , puisque ceux volés doivent être comblés par la nécessité des « besoins » des peuples.

La poule est « dépoulisée ». Elle ne tient plus son rôle de poule qui est en fait de se reproduire.  Non, elle est une usine à faire des œufs autre chose que la vie: la mort prématurée par meurtre avec permis de tuer, pourvu que l’État livre un certificat de tueurs enchéris.

🙂

Car nous les enchérissons. Nous les rendons riches.  Nous nous agenouillons. Nous les prions. Nous ixons… XXX.

Votez, c’est la démocratie!

Planètarioeuf

La Terre est devenue une planète ronde, mais ovale selon certaines conceptions visuelles issues de méditations profondes… (sic)  Mais nous sommes entre deux os…  Et notre vie se résume à élire des coqs remplaçant le pouvoir des rois de jadis. Ils n’ont plus besoin du pouvoir de « dieu »… Ils sont les dieux. En économie comme en politique, plus le coqs a de poules, plus il a de pouvoir. Avec NOTRE-VOTRE sueur-argent il s’est construit un pénis planétaire porteur d’un spermatozoïde atomique autodestructeur. Sauf qu’il ne l’utilise pas: il a peur. Alors, pourquoi avoir tant développé d’armes qui ne servent à rien?

DISSUASION NUCLEAIRE

Et de par nos avoirs… Nous vivons donc dans un nouvel ordre mondial :Le Coqarium. Un bocal d’eau salé et de terres convoitées et volées.  Et ces dieux nous tuent… À grands vœux, à petits feux… Ou à champignons dénaturés!

Imaginez un instant que nos Coqs investiraient tout cet avoir dans la fabrication de jardins planétaires afin de nourrir les peuples, les enfants souffrant de la faim, au lieu de fournir des armes, d’inventer des ennemis… Nous ne serions pas tous riches, mais nous serions tous vivants et attentifs à la beauté de cette planète, aux étoiles, au grand sourire coquet de l’infini qui nous questionne.

Le chaînon manquant

Le chaînon manquant c’est ça… Le pouvoir réel de donner à quelqu’un le pouvoir de faire grandir la VIE et non pas la MORT. La mondialisation n’a pas d’empathie. Elle est un cancer planétaire que nous devrions soigner en éteignant tous ces petits coqs malades.  Ils vivent parce que nous  sommes en santé. Nous mourons parce qu’ils sont malades…

Gaëtan PELLETIER

17 septembre 2012

 

Comment je suis devenue folle !

(Source : Ready Chimp – Traduction État du Monde, État d’Être)

 

Anne Wolf

Voilà comment on s’endort saine d’esprit pour se réveiller folle. Ce n’est pas que vous ayez changé non, c’est la société qui est devenue encore un peu plus répressive et a étendu son contrôle. Pour les uns la prison, pour les autres les cachetons,

FINIES LES DÉVIATIONS

Créativité et non-conformisme désormais une maladie mentale

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Qu’arrive-t-il à une société lorsque « pensée à l’extérieur du cadre établi » ou être (avec raison) enragé contre votre gouvernement – allant visiblement dans la mauvaise direction – devient une raison pour être médicamenté et « rééduqué »?

L’Union Soviétique utilisait de nouvelles maladies mentales pour les répressions politiques.

Les gens qui n’acceptaient pas les croyances du Parti communiste développaient donc une nouvelle forme de schizophrénie.

Ils souffraient d’une forme de désillusionnement croyant que le communisme n’était pas une bonne chose. Ils ont été isolés, médicamentés de force et ont subi une thérapie répressive pour les ramener à la raison.

Maintenant, nous devons remercier les polices de la pensée étatsuniennes, l’American Psychiatric Association, pour les derniers ajouts au DSM-IV (Manuel de diagnostic et statistiques des troubles mentaux) qui mettent en place des diagnostics arbitraires pour n’importe quel « dissident ». 

Listé comme une nouvelle maladie mentale : une créativité et un cynisme au-dessus de la moyenne. Le manuel identifie cette maladie mentale comme « ODD », « désordre oppositionnel défiant » [Ndt : « oppositional defiant disorder »].

Défini comme « un comportement soutenu d’hostilité et de désobéissance », les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, l’argumentaire et le fait d’être aisément irrité.

Un article du Washington Post observe que si Mozart était né aujourd’hui il serait diagnostiqué comme ayant un syndrome de déficit de l’attention et serait médicamenté jusqu’à ce qu’il redevienne « normal ». Ce que nous appelions des traits de personnalité sont dorénavant des maladies mentales. Et bien sûr, un traitement existe.

Lorsque la dernière édition du DSM-IV a été publiée, elle identifiait des symptômes de diverses maladies mentales chez les enfants et le résultat fut une augmentation significative de la médication de ces derniers. Certains états américains ont même des lois qui permettent aux agences de santé d’obliger une médicamentation sous peine d’amende ou d’emprisonnement.

Faites attention aux gens qui ont une forte individualité! Bien que les auteurs dudit manuel disent ne pas avoir d’agenda caché, étiqueter la liberté de pensée et la non-conformité en tant que maladie mentale est une bombe à retardement d’abus en tout genre. En tant qu’arme dans l’arsenal d’une société répressive, la réalité sociale semble se métamorphoser en un conte de fées pour autocrates tiré tout droit d’un roman de Phillip K. Dick.

http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/de-la-societe/science-du-controle/creativite-et-non-conformisme-desormais-une-maladie-mentale

Via Les états d’Anne 

Le monde en GIF

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« Sommes-nous en train de « fumer » la Terre? » Blaster QuitOn 

La Terre est une ronde bombe. Intra-bombes et extra-bombes.  Vu la capacité de tuer à coups de de largages de bombes, les moustique, eux-mêmes, ne résisteront plus. Qui donc veut  raser la Terre?

Le vinaigre ou vin-aigre 

Les bulletins télévisés, ce sont les fast-foods  de notre intellect: plus on en mange, plus notre peur grossit. Et plus nous sommes emmêlés dans notre jargon de disséquer  les aberrations quotidiennes. Le poison n’est plus seulement dans notre assiette, il est dans nos esprits controuvés, « délicatement » transformés en éponges. Et comme à Jésus, quand il eu soif, on lui a servi du vinaigre.

Les industries et le culte de l’argent sont en couleur, mais la politique est en noir et blanc. Ça fait de belles photos, c’est bien rigolo, mais rien n’avance. La politique est en fauteuil roulant pendant que le développement des énormes corporations mondialistes roulent en formule 1 sur une piste ronde, déchirant les champs d’OGN, de tubulures transporteuses d’or noir, etc. Qui plus est, Nestlé puise l’eau partout et le vend en bouteilles. Ce qui nécessite, pour le transport, autant de pétrole que d’eau.

Face à ces critiques, Nestlé tente de laver son image. Dans le camp de Kebribeyah, en Ethiopie, 20 000 réfugiés bénéficient gratuitement d’un système d’alimentation en eau potable. Ils attendent simplement qu’il soit réparé. Autre exemple édifiant, à Lahore, au Pakistan. Hier, l’eau y était gratuite. Aujourd’hui, on ne sert plus que Pure Life, la nouvelle gamme de Nestlé. Purifiée et enrichie en minéraux, c’est l’eau en bouteille la plus vendue au monde. Les classes privilégiées du Pakistan ont servi de marché test. Mais, près des bidonvilles, les sources s’épuisent et sont de plus en plus insalubres. Désormais inaccessible pour des dizaines de milliers d’habitants, à Lahore comme ailleurs, l’eau potable n’existe plus qu’en bouteille. Le monde 

INF-EAU KARASHI, PAKISTAN 

La télé, l’internet, et le reste en format papier, c’est comme l’eau. Au Pakistan, l’eau coûte une journée de travail, mais si vous la puisez à les quelques sources qui restent, on y trouve des vers, des saletés, et il faut la faire bouillir. Et les enfants souffrent de problèmes intestinaux. Mais Nestlé vide les nappes souterraines, défendant aux habitants de creuser un puits sous la nappe « appartenant » à Nestlé. 

Karashi

Sher Shah est l’un des principaux marchés d’occasion de matériel obsolète. Ici, les ordinateurs, les téléphones et tous les autres objets électroniques non utilisables sont compactés sous forme de cubes. Ces derniers sont ensuite laissés le long des routes et des rivières, menaçant ainsi l’environnement. Des planches affichées à l’extérieur d’une clinique de rue de Karachi montrent les maladies qu’encourent les recycleurs : brûlures provoquées par le mercure, lésions du système respiratoire causées par le plomb, malformations fœtales dues à l’acide chlorhydrique. Selon les scientifiques, à partir du moment où les ouvriers travaillent dans ces décharges, leur espérance de vie n’excède pas dix ans7.  (Wiki) 

La schizophrénie des mélanges bizarres de savoirs et d’ignorance en boucle 

La schizophrénie est une maladie mentale se développant généralement au début de la vie adulte. Elle est caractérisée par des difficultés à partager une interprétation du réel avec les autres, ce qui entraîne des comportements et des discours bizarres, parfois délirants. (Wiki) 

C’est comme ça. À force d’analyser, de vouloir comprendre mais, surtout, de vouloir corriger les sociétés, nous voilà dans un monde en format GIF qui ne permet qu’avoir accès à une partie du film qui se déroule devant nous et EN nous. Tout va si vite et tout est si complexe,  que même sur la toile nous sommes devenus les schizophrènes les plus savants et les plus en santé jamais apparus sur la planète.  Nous avons l’illusion de pouvoir cerner une réalité. En fait, nous ne tournons qu’en rond.

La vie est un film, mais la politique et les organisations sociales sont en format GIF.

INF-EAU, VERSION OCCIDENTALE 

Si nous sommes ce que nous buvons et mangeons, dans ce mitraillage dit d’informations, nous avalons et tentons de refaire le puzzle des mouvements de société – Venezuela, France, USA, Canada- peu importe, car le format d’info est fait de la même manière. On a mondialisé l’information dans un format étriqué pouvant convenir à la plupart des spectateurs.  Pour ce qui est de l’International, la plupart des chaînes n’offrent que quelques minutes. Mais la machine à fabriquer des « coups d’État », elle, fonctionne 24 heures sur 24, avec des moyens payés par les travailleurs de tous les pays.

Information, surinformation, sous-information, information trafiquée, tronquée, c’est la nourriture « intellectuelle » que nous mangeons. Même découpée en morceaux, plus facile à avaler, la rapidité des mouvements des marchands de bonheurs qui concentrent tout en un mot- économie- est une menace voilée de vous enlever vos petits avoirs: terres, emplois, vies, etc. Tout est désormais plongé et centrifugé vers la peur et l’ignorance.

C’est l’eau des occidentaux, bien tranquilles, allant voter, sûr de changer l’Histoire, mais complètement dépassés par les remous frelatés par cette accélération soudaine de la différence entre ce que nous pouvons percevoir, contrôler.

Nous buvons aux puits de ce qui nous est offert. Mais cette effervescence, perçue comme la vitesse du progrès, est sans doute la plus architecturale construction néfaste et empoisonnante,  non pas seulement de l’ignorance, mais surtout de la capacité d’agir sur le développement de nos vies, de nos sociétés, et pire encore, d’une planète entière.

L’obsession du progrès – ce  à quoi nous croyons -, est un énorme subterfuge de celle de la science bouturée à la vie simple. En fait de toutes les activités humaines sous couvert de « science ». Une appellation « contrôlée »…

Nous avons vendu nos âmes à des  machinistes magiciens, des mécanos numérisés.

Mais le plus grand problème reste le suivant: comment le prisonnier peut-il sortir de la prison à laquelle il s’est inscrit et à laquelle il croit?

Le prisonnier peut-il changer la prison?

 Gaëtan Pelletier 

15 mars 2014

Les émotions peuvent-elles affecter notre système immunitaire?

Les pensées et les émotions.

Bien des gens s’imaginent que, quelle que soit la qualité de leur alimentation, mais aussi de leurs pensées et de leurs sentiments, ils parviendront, avec un peu de chance, à préserver leur santé.

La santé physique est bien sûr en étroite relation avec la qualité de nos aliments, mais notre mode de vie ainsi que notre manière de penser et les émotions qui en découlent l’affectent tout autant.

Une expérience à été faite aux États-Unis sur un groupe de 200 adolescents qui avaient été choisis pour tester leur système immunitaire, selon le protocole suivant :

• Première étape : Sélectionner un groupe de jeunes ayant un système immunitaire correct, évalué entres autres selon la vivacité des globules blancs, et possédant un nombre suffisant de toutes les catégories de cellules immunitaires. Une analyse d’échantillon sanguin a donc été effectuée sur chaque individu.

• Deuxième étape : Visionner un film sur Mère Teresa en train d’aider et de soigner des miséreux en Inde, ainsi que des lépreux. Avant la projection du film, les enfants qui faisaient partie de l’expérience étaient relativement peu intéressés par ce sujet.

• Troisième étape : Après que le film eut été visionné, une nouvelle analyse sanguine a été effectuée. Les chercheurs ont observé un renforcement très net du système immunitaire de tous les participants, sans exception.

• Quatrième étape : Visionner un autre film de nature complètement différente et comportant de nombreuses scènes de violence.

• Cinquième étape : Nouvelle analyse sanguine : le système immunitaire de l’ensemble des participants accusait alors une forte immunodépression (amoindrissement des capacités immunitaires). Il était devenu encore nettement moins fort que lors du premier test, effectué avant la projection du premier film.

Cette expérience laisse à penser que la qualité des émotions que nous suggèrent les films mais aussi les jeux vidéo, les livres, revues, journaux télévisés, etc. peut affecter nos défenses immunitaires, de manière aussi certaine qu’une alimentation dénaturée et déséquilibrée.

NOTA : la paroi du tube digestif abrite environ 70 % des cellules immunitaires de l’organisme, ainsi que 100 millions de neurones répartis sur toute sa longueur. Ceci explique entre autres, comment les émotions peuvent altérer les fonctions digestives ainsi que la performance du système immunitaire.

Eric Darche Naturopathe
Spécialisé en Nutrition.
Auteur, Conférencier, Formateur.

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