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Archives de Tag: citoyen
Les chevaux du capitalisme
Publié dans INTERNATIONAL, SOCIÉTÉ, TERRE, TOTALITARISME
Tagué capitalisme, citoyen, International, libre-marché, mondialisation, SOCIÉTÉ
Les grottes à 220,000$
« The second thing I’am gonna do is starting investing in America’s infrastructures… We must rebuilt our roads an bridges . So, American people will have a place to live on…
Steve Bridges, parodie d’Obama
***
Peu importe la façon d’analyser ces données, un fait demeure: les propriétaires de maisons n’ont jamais nagé dans un tel océan de dettes. «La récente folie dépensière a laissé les consommateurs plus endettés et épuisés que jamais», a fait valoir Diana Petramala, économiste à la Banque TD, dans un rapport publié hier.
Les taux d’intérêt historiquement bas ont enflammé la demande pour les habitations depuis le début de l’année, ce qui a propulsé les prix à des records. La valeur moyenne d’une maison s’est établie à 344 968$ en avril au pays, un niveau 23% plus élevé que le creux de janvier 2009.
***
«On a vécu comme des chiens qui pouvaient manger autant qu’ils le voulaient. Un chien va manger tout ce qui est devant lui, même si ça le rend malade. On a fait exactement la même chose.» Stephen Jarislowsky . Cyberpresse
Ça m’étonne qu’on n’enseigne pas la nature humaine dans les écoles, dit-il. Si elle ne change pas, ça serait pourtant facile!» Cyberpresse
De la grotte au château
Vous êtes nu, vous courez sous la pluie, un éclair frappe un arbre à vos côtés… Qu’est-ce que vous cherchez? Un abri…
C’était il y a 10,000 ans. On n’était pas encore à l’heure de l’hyper sexualisation, mais on se couvrait tout de même d’un cache sexe : car, voyez vous, quand on s’est fait poursuivre par un ancêtre du porc, et qu’il a faut passer par une roseraie, on comprend que la douleur a besoin d’être un peu soulagée à certains endroits où la sensibilité est à fleur de pot.
Il pleut, il neige, il fait froid… Soulager! Ce n’est pas un concept abstrait, c’est une nécessité vitale.
Pour vraiment comprendre une chose il faut obligatoirement en chercher la nécessité et non le luxe.
Deux anecdotes
1. Mon beau-frère, qui a un gros « moi » , voulait faire réparer le petit toit d’une maisonnette de 8X12 pieds. 700$. Quelques pieds de bardeaux d’asphalte et deux ouvriers…
2. Un type de notre région, qui avait acheté une vieille maison il y a 20 ans, au prix d’environ 45,000$ l’a revendue à 225,000$.
Il avait trouvé un amateur de « bucolique », amoureux du Fleuve Saint-Laurent… Le luxe de se « croquer » un duo paysage-Bagel, pendant que les mouettes lui feraient des « waves » dans le ciel bleu…
La mélopée des « investisseurs »…
Il y a quelques mois, le maire Labeaume se félicitait du marché immobilier à Québec.
Selon les données compilées par Le Soleil, un acheteur devait étaler en moyenne 205 000 $ à Québec au dernier trimestre pour acheter une maison unifamiliale, soit le double du prix moyen payé en 2002 (102 000 $). (…)
Le résidant de Québec s’est donc « enrichi ». Une bonne nouvelle pour le vendeur, mais une mauvaise pour l’acheteur…
En effet, depuis des décennies, on a cessé de claironner que les maisons étaient un investissement sûr. Au point ou les joueurs ont investis dans leurs avoirs futurs. Avec des conseillers fiévreux, vendeurs-harponneurs, on a vu la crise immobilière aux États-Unis.
L’annonce faite à la mairie…
Stephen Jarislowsky : «Si vous regardez les prix de l’immobilier depuis les 30 dernières années, vous allez vous apercevoir que les valeurs ont grimpé de près de 428%. Ils auraient du monter de seulement 332% si on tient compte de l’inflation et de la productivité du pays. Seuls ces deux éléments doivent faire monter les prix de l’immobilier. Si les prix à long terme montent plus vite que ça après 100 ans plus personne ne pourra vivre dans une maison.» Canoe
Peuf! Il n’y a pas de danger… Il n’y a jamais de danger avec les vendeurs qui ont des visions à court terme… celle de « leur » vie. Si vous parcourez les pages des agents en immobilier, vous allez constater que leur optimisme pourrait faire s’élever une montgolfière en béton. Et pourtant, voyez le tableau du passé :
Pour Benjamin Tal, économiste pour les Marchés mondiaux CIBC, même si l’activité sur le marché de l’habitation fluctuera au cours des 20 prochaines années, le prix réel moyen des maisons reflétera le rendement des deux dernières décennies.
Dans l’hypothèse d’un taux d’inflation annuel de 2%, il affirme que le prix des maisons au Canada devrait doubler d’ici 2026. Maison Web
Il veut vous signifier que vous allez vous enrichir encore plus. Mais il n’indique pas que vous allez payer – étalé sur 35 ans – le double du prix de la maison. À 5%, c’est plus que le double.
Calculez : doublé en 10 ans et doublé en 15 ans.
Ajoutez les taxes foncières doublées, l’entretien – car au bout de 20 ans, votre hutte est ravagée par l’air salin ou autres imprévus… La majoration des coûts des matériaux…
Les nuances : les requins au Botox
Quand grand-maman B – une résidente de notre coin – s’est vu offrir 345,000$ pour sa maison, elle n’a pas souri, elle est demeurée figée. Puis elle a décidé de rester dans SA maison… Une maison ancestrale, bâtie à coups d’amour…
Mais d’où viennent donc tous ces acheteurs?
Vous allez penser que ce sont les baby-boomers à gros salaires? Il en est… Mais ils ne représentent pas la majorité. En fait, ces acheteurs proviennent d’une période de floraison des petits et moyens entrepreneurs qui pouvaient créer une entreprise- ou poursuivre la familiale– dans un monde qui le permettait.
Avant que n’arrive la caravane des requins aux Botox, qui ont entrepris d’avaler les petits entrepreneurs.
Ils étaient plusieurs milliers au Québec et ailleurs à s’enrichir honnêtement dans un labeur difficile mais qui rapportait suffisamment pour leur permettre un capital assurant une retraite dite dorée.
La création du concept du Wal-Mart, des concentrations, de la mondialisation, a hélas!, anéanti cette « race » de petits et moyens entrepreneurs. Il en existe de moins en moins.
Et ce sont ceux-là qui ont eu les moyens de barguigner et d’acquérir leur liberté 55.
Si vous n’avez pas compris, je vais vous expliquer : ce n’est pas la richesse totale qui a permis à ces gens de profiter de la vie, c’est la richesse étalée et non concentrée.
La concentration de la richesse n’est pas un enrichissement social, c’est une pauvreté étalée.
Comprenons que si nous passons 35 ans à se payer une grotte, les dix ans de surplus est une perte au bout de la vie. Et en qualité… Tant sur le plan de la santé personnelle que celui de ladite santé financière… Même celle de l’État… Un « vieux » dépendant de l’État, coûte plus cher à l’ensemble des « fournisseurs »…
Les conseillers financiers et leur monde virtuel
Les voilà qui entrent dans vos téléphones, vos courriers électroniques, et à la télé… Un lignage agacé de constater que le Québécois n’investit pas suffisamment pour sa retraite. Même l’expression « bas de laine » a disparu… Ils geignent, se plaignent, se tordent, s’inquiètent! Je ne connais pas l’épaisseur des verres de leurs lunettes, mais pour la « réalité », ils auraient besoin d’un optométriste.
Les travailleurs commencent à travailler à un âge tardif, souvent endettés par les études, ou font un doctorat en cégep … Le système d’éducation leur permettant…
Bref, la période dite active se rétrécit de plus en plus… Avec un salaire moyen de 40,000$, ils survivent. Et comment vivront-t-ils dans 20 ans?
Le conseiller financier a le neurone d’un gris qui rappelle les champignons qui ont séjourné trop longtemps dans le frigo : ils présentent des bulles éparses de pourritures molles et peu alléchantes.
C’est un schizophrène de salon de thé qui encourage l’épargne – au point de faire ses griffes sur vos dossiers après sa pause-café – dans un monde ou « la totale » est l’encouragement au crédit.
L’avenir : le citronnier séché
Faites le calcul de ce que nous léguons, avec un pareil système à nos enfants… En incluant tous les facteurs entourant les autres coûts annuels d’une maison, son entretien, les salaires à venir, les imprévus, etc. Je me demande qui pourra avoir un toit. Non seulement en visant le côté propriétaire mais celui également de locataire.
Certains dépensent jusqu’à 40% de leur salaire brut pour l’achat d’une maison ou la location d’un appartement.
Si les conseillers se demandent pourquoi les québécois investissent peu pour leur retraite, c’est qu’ils n’ont pas les moyens de se payer un « futur »…
La raison est simple : l’art de la finance, présentement, est de faire du jus de citron, même avec la pelure…
Publié dans ACTUALITÉ, ÉCONOMIE
Tagué achat de maisons, citoyen, crise économique, pauvreté, propriété, résidentiel
Le marchant de Denise
Vous me faites marcher? (expression populaire)
- De tous les pays circonvoisins, des campagnes et des villes, malades et infirmes, paralytiques, culs-de-jatte et pieds-bots accouraient dans des carrioles, dans des calèches, sur des ânes, sur leurs moignons calleux.— (Octave Mirbeau, Rabalan,)
La démocratie, c’est le peuple qui a le « droit » de marcher. Il s’échine au Reebok pour changer le monde. Sortez la calculette: dans un demi siècle, les démocratisés seront tous des culs-de-jatte. Rognés et ensanglantés sur l’asphalte attisé au réchauffement climatique et à la froideur bancaire d’un nazisme pastel. Un vent d’austérité dans le dos… On est des voiliers volés. Jadis, on entrait en religion avec une formule cimentée: prendre le voile. Ben! voilà que les citoyens ont tous leur petite voile format drapeau qui vaguent sous les propos divagués des dirigeants.
2008 kilomètres. Ça vous va? La démocratie, c’est votez et pancartez. Un « slow gan » réel qui, selon les dires des pantins dirigeants, feraient avancer les choses. Depuis la « démarche » 2008, le populo attend toujours sa reprise économique. C’est un indigné apprivoisé qui ne ferait pas mal à une mouche parlementaire. Car la mouche revient toujours… Aux cinq ans. Brrr! On tremble! On est effroyé , et on vote et revote à la recherche d’un moustiquaire.
La marchitude
C’est comme un sport prétendument pratique et pragmatique.
* On marche pour garder son emploi
* On marche pour garder sa pension
* On marche pour garder son système de santé en santé
* On marche pour garder ses industries
* On marche pour garder ce qu’on perd dans l’érosion de la crise
C’est à qui aura la plus belle pancarte. Alors, on devrait créer un concours de pancartes. Avec un prix décerné par un haut fonctionnaire dans une cérémonie distinguée ou le récipient d’air marche vers le fonctionnaire pour aller chercher son prix.
Au Québec, on n’a pas le droit de marcher masqué. Je suggère qu’on ne marche plus. C’est simple: vous inventez un défilé et vous le faites approuver par les autorités. Un défilé de danseurs en couples déguisées en amérindiens, de danseurs e espagnols, en tenue de smoking , avec musique javellisante, épurée, toute douce. Tout ça bien coloré comme des milliers de perroquets valsant dans les rues.
Le défilé d’automne
L’automne est gris et austère. Les couleurs quittent les arbres, se laissent glisser vers le sol en ballant, et puis s’en vont rejoindre la terre. Tristesse-Kleenex. Snif! C’est le temps de créer un nouveau défilé: LE DÉFILÉ DES GUEUX. Tout le monde se vêt de son plus laid habit. ( ouch! c’est bizarre comme phrase). Vêtements déchirés, visages noir de cambouis des sables bitumineux de l’Alberta. La perruque, le barbouillement des dents cariées, traînant malades et enfants, avec carrosses du 19 e siècle ou brouette fabrication maison et ignorants avec des pancartes remplies de fautes:
JE VEU VIVE
J’AI MON BACC MÈ JE NE TRAVAYE PAS
ABAT l’OSTÉRHITÉ
UNE MARCHE À LA FOI
Etc,
Rien n’est parfait. Il suffit de modifier le scénario à chaque année. Par exemple, l’année suivante, en cas de pluie, porter un sac de plastique à ordures . Les grands vert…. Pour ne pas trop se fatiguer, restez allongés ou accotés le long de la rue en attendant de vous faire ramasser par le camion de vidanges. Ou alors, remplissez totalement la rue et restez amorphe, sans bouger et empilez-vous les uns les autres. Et n’oubliez pas d’apporter des beignes aux policiers. La marque TOUT BAIGNE est conseillée.
Si votre dame s’appelle Denise, montrez vous cultivé, fin connaisseur, comme moi, de Shakespeare: inscrivez sur votre pancarte Le marchant de Denise. Il n’y arien de plus beau que la culture. Comme dirait Orwell: la culture c’est l’ignorance. Mais ne vous sous estimez pas:
Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l’argent à l’usurier Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, qui veut se venger des humiliations que lui ont fait subir les chrétiens, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre. Le marchant de Venise
On a tous voté pour Shylock. Et si l’on change de gouvernance, ce sera toujours Shylock. Il a le droit de se déguiser, mais pas nous…
Bonne marche!
Gaëtan Pelletier
Juillet 2015
Pour vivre, appuyez sur la détente…
« Nos yeux écoutent trop le téléphone pour voir ce qu’ils regardent »
Réjean Ducharme, L’hiver de force
***
Le petit engrais de l’art
L’art transporte. Quelque part sans aller nulle part que dans la profondeur de son âme. Avec quelques notes de musique, nous grimpons d’un octave, vers quelque chose de céleste, tout vibrés. Avec quelques phrases, nous pouvons marcher un peu plus haut que la terre, frôler d’un cheveu la petite célestitude enterrée en nous par tant de servitude matérielle. Il en est qui survivent par les mots, d’autres par les sons et certains par les images. Mais c’est en vivant de ces formes d’art que l’on arrive à recoller les petits morceaux que nous sommes. C’est là la source de l’échec « continu » de la civilisation actuelle: Travailler n’a jamais tué personne, sauf si on est soldat.
Le délavé citoyen
Nous sommes agité, barattés, comme des T-shirts dans le vrillant tordeur de la laveuse politico-affairiste qui règne. Le roi est invisible. Le travail, c’est la gifle-griffe de la déchirure. Le gros coup de patte des petits ours qu’on couche avec nous dans le lit de nos pays. C’est la « vie » des » occidentards »: avec une bonne rasades de « nouvelles » télévisées d’un monde apo »caca »lyptique, nous finissons avec les nerfs en boules de neige: Plus on roule dans la vie, plus on ramasse l’infecte culture de la nouvelle la plus rouge en ville. Ou ailleurs… Le sang sans soi… La berlue totale! On peinture l’Histoire avec le sang des enfants de Gaza, d’Afghanistan, et pourquoi pas de partout sur la planète? Car de l’intérieur, nos enfants saignent de la petite lumière qu’on éteint. L’argent n’a pas d’odeur, malgré la putrescence des cadavres. L’argent n’a pas d’âme: Quand un de ces petits rois occidentaux vieillit, il est déjà une image. Mort de sa laide mort. Mais restés vivant chez les persistants adorateurs. Il en est qui courent les jupons, d’autres des dieux.
Il faut à tout prix se détendre
Les gens veulent tant se détendre qu’ils sont tendus rien qu’à penser à ce qu’ils vont devoir se détendre. Quand les ancêtres chassaient ou cueillaient, ils dormaient d’un sommeil de plomb. Le misérabilisme à la Zola est maintenant une cassure d’âme invisible. Alors, ça ressemble à un gros trou Grand-Canyon indiscernable. De honte, on le cache. C’est un péché tout nouveau. Un péché de société. Un péché que d’être incapable de s’adapter à cette folie du monde.
Nous avons droit à une industrie de la détente. Florissante des investisseurs, ces fausses fleurs d’humanisme. Un tout petit peu chimio-thérapeutique, mais consolante. La « science » a raison. La science consiste maintenant à jeter dans ses éprouvettes les petits humains toujours en labo. Dire qu’on se plaignait du nazisme et du célèbre Josef Mengele . Depuis, le progrès a fait des citoyens des rats de laboratoires.
Dormir, c’est un peu se pratiquer à mourir
.Dormir, c’est un peu se pratiquer à mourir… Alors, on ressuscite chaque matin, mais parfois au son du cadran. Cette cravache sonore qui vous fouette les oreilles jusqu’au fielleux filament.
Mais voilà que dans un monde pourri nous trempons déjà dans un sachet d’apocalypses infusé dans des eaux boueuses. La tisane de la vie est devenue un mignon poison aux millions d’abonnés. Tout simplement parce que l’on cultive le cauchemar au point de se tordre le jour, tout en douleurs et ensuite passer des nuits à se rappeler le jour.
En quelques décennies, la petite vie tranquille du citoyen est charcutée au tordeur de la mondialisation. Les emplois ont la durée des roses. Et dans la course au bonheur, il faut marathonner pour être « heureux ». C’est la loi du saccadisme! Tout est saccadé, énervé, désernigé, … On arrive à bout de souffle à 40 ans pour mourir à 80 avec un peu de chance et beaucoup de cette pompeuse pharmacologie. On boîte son pèlerinage de la vie dans le doucereux magma de Big Pharma. Si c’est bon pour souris, c’est bon pour nous, les rats réels raëliens.
La vente de paysages
C’est risible de voir ce petit bourgeois qui, un fois la peau séchée, s’achète des paysages, des fleurs, des jardins, des flaques d’eau, des couchers de soleil à des prix d’or. Il se déclare contemplatif, alors qu’il a passé une vie agitée pour tout cet attirail de « bien-être » à la mode.
Le bourgeois du 21 ième siècle a besoin de remplir la cavité de son âme. Comme tous ses semblables qui sont passés avant lui. Mais à la différence qu’aujourd’hui, ils sont victimes d’une sorte de propagande sournoise, insidieuse, captive comme dans deses bateaux de négriers modernes et invisibles: celle des écrans de télévisions polluées par des bandes passantes et des pubs qui pulsent les écrans. Cible: subconscient. La sale culture du parfait délavé.
Il est passé, nous sommes passés, de la caverne au bureau astiqué et fade. Des fleurs, des étoiles, des eaux, de la beauté, à la cruauté des « sans paysages » libres. Les usines étouffoirs. Les tours étouffoirs. Les projets étouffoirs. Ainsi que la petite chaîne strangulaire du citoyen « austérisé ». On s’y habitue…
L’humain est baratiné comme une crème pour en faire du beurre-serviteur. Il faut acheter ce que nous avons perdu et acheter ce que nous n’avions pas.
Beau progrès!
La cuisine du Dr cuistot
On a jamais autant vendu de livres pour accéder au « bonheur »: Yoga. peinture, d course, bicyclette, art de bouffer, art d’acheter, de placer son argent, de se projeter dans le futur. Tout est art dans une diarrhée de produits à vendre. Des parfums, des massages, des recettes, du zen, des pensées positives, et la sublime respiration par le nez… La liste est si trop longue, mais quelqu’un y gagne à l’allonger.
IL FAUT SE DÉTENDRE! S’il faut autant se détendre, c’est que la vie que nous menons est une duplicité cryptique qu’on ne verra pas en écoutant les « nouvelles ». Et que l’on ne vivra pas dans un décor intérieur accidenté. Nous sommes des accidentés en miettes d’un accident de parcours.
On lit sans savoir lire. Pressés. On lit sans apaisement. Les hémorroïdes des neurones. En feu! Irrités d’impatience.
Après 50 livres, vous savez tout, mais vous ne savez pas comment le faire, mais surtout vous n’avez pas le temps de le faire. Alors, vous cherchez un autre livre.
Le livre, c’est comme le Big Pharma de l’esprit.
Comme disait Ghandi: « Il faut faire le tour de soi dix fois ». On se rend compte que quelqu’un veut vous offrir un fleuve… Mais nous sommes tous une petite source qui doit apprendre à grandir pour retourner à la fraîcheur de la source. Si on laisse les États continuer de s’allier autant au « marché », à la bourse.
Il est anormal d’essayer autant de se détendre. Et c’est là le constat de l’échec des sociétés occidentales: on a tout, mais il ne nous appartient pas vraiment. C’est le siècle de l’éphémère. Tout nous échappe, même la tranquillité promise, la paix promise.
Les promesses s’en vont à la vitesse des politiciens….
Détendons nous… Il y en y en aura d’autres pour « passer au suivant » la méthode du menteur.
Un seul artiste, un vrai, peut donner à l’humanité plus que l’ensemble des politiciens, des hommes d’affaires, et des artificieuses organisations planétaires se disant au service de l’Homme…
Gaëtan Pelletier
Août 2014
Publié dans Arnaque, ÉCONOMIE, FOI LAÏQUE, RELIGIONS, SOCIÉTÉ, SPIRITUALITÉ, VIE
Tagué Arnaque, art, ÉCONOMIE, citoyen, RELIGION, SOCIÉTÉ, SPIRITUALITÉ, vie
Le petit lapin éviscéré
Nos dirigeants choisissent pour nous de tuer davantage que de faire vivre. L’armement russe 2014 a de quoi faire frémir. Si on ajoute à tout cela le pouvoir de destruction des pays grandement armés, il y a assez d’armes « sophistiquées » pour détruire le système solaire en entier.
« Protéger son pays »? Le quel? Le colonialisme mondialiste intérieur a remplacé celui des « pays pauvres ». Mais il en reste… Alors, nous voilà dans un vrille de pouvoirs armées semblables à celle du célèbre Hitler qui a réarmée l’Allemagne en secret en l’espace de trois ou quatre ans.
Nous vivons dans un hitlérisme mondialisé dans lequel toute sueur est dirigée vers la grande mer de la tuerie sous prétexte de se défendre.
Le choix de tuer est devenu plus grand que celui de faire vivre. Nos impôts, nos taxes, sont engouffrés dans les « secrets d’État » dans lesquels s’amusent quelques dirigeants pour le « bien du peuple », dans une stratégie fumeuse et embuée. Que voyons-nous vraiment?
Rien.
Secret d’État. Surveillance du peuple. Misérabilisme mondialisé nommé « austérité ». Tout cela coiffé de discours et de mensonges sirupeux par les marionnettes qui ont perdu tout pouvoir.
Dommage! Grand dommage! Que tous les citoyens soient victimes d’une petite flopée au pouvoir. Dommage que l’on enterre l’âme et le coeur dans une infinie course à l’armement. L’Homme, avec une grande H, est cet outil pensant fort utile pour une bande de psychopathes semblable à celle de l’ère hitlérienne. Non seulement semblable, mais boursouflée et sous le joug des petits Goebbels que l’on cultive sous formes de kapos dans une formule plus savante encore que le code génétique. Car il existe un code génétique social manipulé.
Autant meurtrière est ce dogme en la croissance infinie qui a terminé son cycle en 2008 : les charognards de Wall-Street ne sont pas près de s’éteindre. La larve humaine rêve. Et la vente des rêves est un cadeau de tous les Noël à venir. Un futur de « moi » ne peut même pas exister sans le futur du « nous« .
Nous sommes tous soldats d’un monde. Besoin de vivre! Besoin de manger! Besoin (sic) de consommer. « Besoin » de remplir le vide des éviscérés que nous sommes devenus. Mais avant tout, besoin d’idoles et de modèles, de pouvoir, et de remplissage de « moi » pour suppléer à notre ignorance de vouloir nous connaître dans notre différence et dans nos mutualités.
Voilà la somme des armement de la Russie. Voilà un aperçu de ce que nous sommes vraiment: un lapin éviscéré. Dire que l’on parle d’humanisme dans un monde où les poètes n’ont pas une seule ligne, les intellectuels un seul mot pour « changer » le monde.
Nous ne sommes qu’une proie pour les chasseurs de pouvoir, les chasseurs de richesses.
Nous y laissons notre peau.
Chez les tribus primitives, ils se font des animaux une nourriture en sachant qu’ils arrachent la vie à la Vie.
Dans un monde moderne, on bouffe tout pour le plaisir de la chasse égotique.
https://gaetanpelletier.wordpress.com/2013/11/07/la-capiteuse-histoire-de-loutil-pensant/
https://gaetanpelletier.wordpress.com/2013/10/11/nous-ne-sommes-rien-si-nous-ne-sommes-pas-tous/
Publié dans ANALYSES, GUERRES, Histoire, HITLER, HUMANISME, LES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES, Peuple VS politiciens
Tagué armement, ÉCONOMIE, citoyen, Guerres, HISTOIRE, mondialisation
L’État vous aime, moi non plus…
L’État n’aime pas la résistance. L’État trouve « sa « réussite dans la fomentation de robots: Les « meilleurs » sont les pires. Ceux-là qui vous transmettent la maladie de l’écoute passive. « Soyez-ce que nous voulons que vous devez être ». Et imaginez que l’on tricote un humain comme on tricotait une paire de bas jadis. Mais la machine à tricoter est fabriquée par une filée de fonctionnaires « laïcs », laineuse-acier des « grands projets » de l’État.
Nous sommes le projet de l’État. Le UN distinct-pareil. Le criminel. Le déserteur. Le terroriste, c’est le citoyen.
Dans cet usine à tricoter des humains, jamais autant d’humains n’auront pas vécu. Car il faut apprendre à être autre. Être ce que l’on n’est pas. Mais pas toujours, puisque les kapos 21 ième siècle sont formatés. Eux n’existent que pour la foi dans cette folie meurtrière invisible. Les nouvelles églises sont encore plus grandes que les cathédrales.
Nous avons enfin une nouvelle religion dans un État laïc.
La sublime inconvenance ne sied pas.
Vous êtes mal à l’aise? Vous êtes malade. Vous critiquez l’État? Vous ne comprenez pas. Vous fuyez? On vous tuera. Vous restez? On vous tuera assez longtemps, dans une formule subtile qu’on vous usera jusqu’à ce que que vos artères soient aussi étroites que l’ouverture d’esprit des kapos.
Comme la dame dans l’auto: vous êtes figés, mais …libre.
Le singe est le meilleur ami de l’État. C’est le chien dressé.
Alors, quand les enfants sont révoltés, malades, déprimés, on tressera une gerbe de savants en santé, en éducation, en spécialisations de toutes sortes pour les « remettre sur le droit chemin ». Ce droit chemin en lacets tortueux…
Vous ne vivez pas ce que vous ressentez….
Et quand cela survient, vous avez été habillés d’une nouvelle église.
Vous vivez après avoir été bien façonné par le pouvoir de l’État et de ces kapos payés de vos impôts.
C’est l’ère du Renard organisé avec son chant au corbeau. Du « vieux » La fontaine…
L’Occident est une épidémie.
Tout le mouvement et ledit progrès est une course sans but que l’avoir et le contrôle: on crée les maladies, et la merveille de l’État est de créer des médicaments pour soigner ses esclaves.
Tout est bon. Tout est bonbon. Léchons le bonbon…
Gaëtan Pelletier
Novembre 2013
Enregistrez vos meuh!……..
Depuis que je « fréquente » la toile, je dois bien avoir lu des milliers d’articles sur l’art de changer le monde, le comprendre, mais écrire pour le changer. Et j’écris pour le changer…
Nous avons bien appris la leçon: tout écrire pour changer les choses, mais ne rien faire. C’est ainsi que fonctionnent les « gouvernements »: des paperassiers, des commissions d’enquête, du papier, du papier, des avocats, des juges, etc. Le singe appliqué se prend pour un génie. Il est embouteillé…. Comme les bateaux en bouteilles.
Si nous ne voulons rien faire, tant mieux. Alors ne faisons vraiment rien… Il suffirait de ne rien faire pendant 30 jours. 30 jours assis, sans travailler, après s’être préparés pour que le système cafouille comme un moteur qui n’a plus d’essence. Puisque nous sommes l’essence de ce moteur affolé. Je suis une goutte. Tu es une goutte. Il est une goutte.
Puisque les banques, les dirigeants sont des pirates de citoyens, il faut tout simplement arrêter de transporter la cargaison d’esclaves: nous.
Dans la division et l’égoïsme cultivé, il n’y a pas de « nous ». Nous sommes des agglutinés sociaux rongés jusqu’à l’os.
L’homo habituus est habité-habitué.
Un État laïc et la pire des religions, car elle confirme une neutralité moutonnière. Nous acceptons notre condition de bétail. Nous sabrons notre connaissance en autre chose qu’une machine de chair à vider, évider.
Dans moins d’une décennie, personne ne pourra aller nulle part pour jouer à l’autarcie. Tout aura été gobé, classé, javellisé.
Et la Terre sera la prison ronde.
Nous en travaillons les barreaux, la pierre, la structure. On nous dit artisans d’un pays… Nous sommes le noir sur un bateau rond dans l’Univers. Encagé. Fourbi.
Oui Msieux!
Oui Pa(l)tron!
Oui Maître!
Meuh! après meuh(s)’…. rien ne se créé. La bombe à cravate et à discours insidieux aura tout raflé.
Image, source: http://missimpar.tumblr.com/
Silence! On ne tourne plus…
Gaëtan Pelletier
novembre 2013
Tagué citoyen, intellectuels, paperasse, Philosophie, SOCIÉTÉ
La pute enchantée
« Tu grimpes une dame pute.
T’arrives au septième ciel, fin de section.
Et voilà qu’au moment de l’extase, la chère gagneuse entre en transe, et se met à te raconter une tuerie qui s’opère au même instant à 800 bornes de ton plumard.
Pour le coup, tu te crois en pleine Science-Fiction, non ?
Eh bien, pas du tout, l’artiste.
C’est de la Science-Friction !
Mais je ne veux pas te faire attendre : ma pute enchantée est déjà à poil. »
San-Antonio, Frédéric Dard
« Moi, personnellement, j’ai jamais carmé un sou vaillant pour une prostipute. C’est z’elles qui m’font du rentre-dedans. D’toute façon, j’ai pas les moyens, comme la plupart des érecteurs ! » Patrice Dard, Bérurier Président
***
J’ai eu la chance de voir un jour Frédéric Dard lors d’un interview avec Bernard Pivot qui lui lança: » Vous n’en manquez pas une, vous! ». C’était à la sortie de son livre: « La pute enchantée ».
Frédéric Dard, qui écrivait à la machine à écrire IBM, à « boules », en possédait deux, au cas où l’une d’entre elles tombe en panne.
Frédéric Dard considérait Céline comme le plus grand des écrivains « modernes ». Il emprunta d’ailleurs sa forme d’écriture argotique, mais au lieu de verser dans le venin du Voyage au bout de la nuit, il usa de l’humour et de la dérision. C’est l’art de: puisqu’il n’y a rien à faire, autant en rire et s’en moquer.
Le roman est parfois – mais surtout l’écrivain -, un essai à « percer ». Pendant que les intellectuels « déchiffrent » le monde, l’écrivain le dessine à coups de phrases, de descriptions, dans une approche sérieuse ou fofolle. Bref, il faut savoir lire les livres et comprendre les auteurs. Les livres sérieux sont loin d’être les plus représentatifs de notre monde. Au roman-essai, on tourne vers la version aversion du dérisoire du comportement humain dans ses manœuvres bourgeoises et hautaines de l’élite requin qui mène les sociétés en découvrant un grand sourire carnassier et vantard.
Si…
Si Frédéric Dard avait été un auteur « sérieux », il aurait écrit une vingtaine de livres. Et La pute enchantée aurait été un long développement sur la condition humaine des travailleurs actuels. Sorte de Zola du 21 ième siècle dénonçant le fait que le travailleur vent non seulement son corps, mais son âme.
Les travailleuses du sexe, et non les putains, disent ne pas vendre leur corps, mais un service. Et nous sommes de service pour une élite qui transige nos avoirs comme on le fait avec la cocaïne.
Le chef d’État est un proxénète, un entremetteur, un maquereau entre le monde de la finance et l’État balbutiant dans son château payé par les pauvre ( comme les églises et cathédrales), son discours empesé, tricoté de lieux-communs, de formules usées, archaïques, en format pub.
L’État est une pub. Nous avons des poudrés, bisexuels, endimanchés, léchés, parfumés, avec une langue mensongère, curieux mélange de miel et de venin. Un démocrate qui ne partage rien c’est un communiste qui a choisi ses clients. Et nous en sommes enchantés…
Et c’est ainsi que va le monde. Il faudra un siècle pour comprendre comment les voleurs du temple bleu ont réussi à violer la Terre, les terres de paysans, à donner des médailles aux soldats comme des chiens de guerre, des récompenses « civiques » aux simples citoyens pour les amadouer. Comme des biscuits plaqués argent.
Canular et lupanar sont désormais les mots à conserver. Nous voilà devant des parlements-bordels, espionnés par la NSA, scrutés.
Nous sommes à poil de l’âme. Très nus et dénudés.
L’orgueil est la vanité sont les meilleurs appâts. Et plus on réduit le citoyen, meilleur appât il est.
La maison close blanche
Gaëtan Pelletier
Novembre 2013
Publié dans LITTÉRATURE, SOCIÉTÉ
Tagué élus, citoyen, dirigeants, La pute enchanté, lupanar, PM, Président, putains, San-Antonio, SOCIÉTÉ
La confiture de la déconfiture
Fuyant la dette et dépenser moins peut être bon pour les finances d’une famille. Mais lorsque des centaines de millions de gens le font ensemble, cela peut détruire l’économie mondiale. Source
Il y a quelqu’un qui a saisi le propos crétin de ce paragraphe? Ne fouillez pas trop. En fait, selon les « experts », nous ne dépensons pas assez… Ce qui nuit à l’économie mondiale… Bref, nous sommes pauvres parce que nous n’enrichissons pas suffisamment les compagnies, les conglomérats à mille pattes. Milliasses de numéros.
Malgré toute la richesse sortie des entrailles de la terre, malgré les diamants, malgré la lassitude persistante, le citoyen ressemble à un lépreux qui se fait gratter jusqu’à ce que le sang lui sorte des entrailles. Et les vampires de Wall-Street sont là pour lécher les plaies.
Les insectes « spécialistes »en économie sont des carnivores qui dévorent. C’est la valse du dévoré vivant. Lapidé à coups de pubs. Les riches, comme les vautours se nourrissent des cadavres des ignorants. Leur appétit n’est pas de manger. Leur appétit est de tuer, de cultiver la léproserie intérieure. Leur appétit est une maladie. Ils sont les cannibales et la Terre est un gros chaudron.
Ils diront que c’est une piscine. Si creuse qu’on ne voit même pas les noyés que nous sommes.
« La voracité est utile. L’avidité est bonne. La faim est un moteur. » Ainsi monologuait le trader Gordon Gekko dansWall Street – film d’Oliver Stone sorti en 1987.
L’Homme est désormais passé du fruit humanoïde à la confiture ragoûtante, sucrée, pour la masse de pirates aux commandes des pays.
Tu veux vivre simplement: ils te donnent la recette de la réussite la plus complexe.
Tu veux vivre et non pas mourir pendant 60 ans: ils se glissent dans tes entrailles et prolongent la belle imagerie concoctée dans les tours de verre. C’est beau! Mais, pendant ce temps, les arbres, les vaches, le lait, les fraises, les rires des enfants se meurent. Au nom du BIG. Les carnassiers s’effilent les dents sur la rugosité du citoyen.
En vérité, en vérité je vous le dis, nous sommes le fruit de la Vie transformé en confiture.
Nous sommes tartinés. Enfarinés. Roulés dans le sucre.
Promesse de béatitude! Nous sommes le champ de chair dans lequel ils ne font que faire pousser de l’argent pour de l’argent.
À ronfler ainsi dans le discours, nous sommes les malades responsables de la création des hôpitaux.
Le citoyen est un tueur en série. Plus il est pauvre, plus il appauvrit l’économie, plus il est responsable de la tuerie planétaire.
C’est la supra négritude, et nous sommes tous dans le grand vaisseau bleu en train de se faire ronger par quelques vers à cravates.
Négritude rose.
Bienvenue dans le pot de confiture.
Gaëtan Pelletier
8 octobre 2013.
P.S.: ( Merci à Claude pour le sujet)
Publié dans ÉCONOMIE, Développement inhumain..., Histoire
Tagué ÉCONOMIE, citoyen, mondialisation, vie, Wall-Street
Les drogués élusifs
Une aiguille dans un tas de foin…
Mike David Weiss
A) Santé
À Houston dans les années 1990, un avocat toxicomane (Evans) et son associé (Kassen), intentent un procès pour entrave au droit de la concurrence contre le lobby des fabricants de seringues… Puncture
Mike Weiss, un avocat talentueux, est aussi un drogué qui réussit tout de même à faire bonne figure . Paul Danziger est son partenaire d’affaires et ami de longue date. Leur petite firme spécialisée dans les réclamations pour blessures survit, mais les choses deviennent intéressantes lorsqu’ils prennent le cas d’ une infirmière à l’urgence contaminée par une aiguille souillée. Alors que Weiss et Danziger enquêtent, une conspiration impliquant l’assurance-maladie et une compagnie pharmaceutique se dessine et des avocats poids lourds sont embauchés par la défense.( résumé).
L’histoire des aiguilles est la suivante : dans les années 60, les aiguilles étaient en verre. Pour des fins économiques, bref, pour plus de profits, on décida de les fabriquer en plastique. Ce qui ne permit plus de simplement les désinfecter… Alors, dans les pays d’Afrique, on utilise les aiguilles des centaines de fois. Et la souillure répand le sida…
Nous pourrions faire mieux en revenant aux aiguilles de verres…recyclables.
Pour moins de profits dirigés vers les compagnies…
Le « monde » est comme ça…
Mike David Weiss vécut 32 ans. Possiblement mort d’une overdose, mais sûrement écœuré du système.
B) Société
Nous écrivons des textes. Les mêmes redites, des centaines de fois. Rien ne change… Comme disait l’avocat dans le film : « Il a-t-il un phrase une chose plus banale que de vouloir changer le monde? ».
La réponse de Weiss : « Vous verrez comment je suis banal ».
Comme dirait Poutine
Vous ne battrez jamais ceci :
» Les petites culottes sales (avec le parfum,c’est mieux) de Carla sont en vente. »
Les bonnes langues,dit-on,précisent :
« Même les abstentionnistes s’y sont collés »
C) Éducation
L’éducation est dirigée et contrôlée. Du verre solide, nous sommes passés au plastique. On ne forme que QUI est malléable et non recyclable. Nous sommes une petite culotte biodégradable. Une couche de bébé.
C’est la merde qui nous mène… On est légers. Des athées croyants. Les banques sont des églises et les banquiers les nouveaux prêtres. Et le confessionnal du système judiciaire est constipé dans sa lenteur de procédure. Allonger, est payant…
Ceux qui ne veulent plus de religions sont les pires prêtres de ce monde.
D) Pays
Le Québec indépendant?
Oubliez le concept. Oubliez le mot « pays ». Il n’existera jamais. Qui a peur de l’indépendance? Les anglophones? Ils peuvent rester. On a besoin d’eux pour nous apprendre l’anglais au primaire. Quant à la notion de pays et de territoire, avec la globalisation, elle existe sur papier. Dans les faits, tous les pays appartiennent ou sont la cible d’une compagnie qui nous possède déjà de par la collusion États-Affaires.
« Confier au privé… » . Un crédo des gouvernants néolibéraux.
E) L’avenir
On a donné tout notre argent aux grands financiers. Mais pas assez… Alors ils nous ont endettés.
Tout ça n’a rien de nouveau. Ce qu’il y a de « nouveau » ce sont les milliers d’articles qui traitent du sujet sans résultat.
Que vous soyez fin finaud, grand analyste, cultivé et que vous écrivez à la manière de ceux qui écrivent le penchant droit et que vous êtes penchant gauche.
Le pencheur = le pencheur.
F) La cuisine
La cuisine du plat du changement se fait sans doute ailleurs que sur un clavier. Les « personnages » du pouvoir se foutent bien des réussites analystes. Mais ils larmoient quand ils voient une vitrine cassée.
« Nous sommes civilisés »
La voilà la source du problème : nous sommes trop civilisés. On est roses comme les hommes du Québec. Et les femmes empruntent les muscles des hommes. Elles boivent en même temps leur insipidité.
Le féminisme, s’il s’est délivré du carcan des tâches et des images du parfait robot culinaire vient se sevrer au sein plastique de notre homo-pouvoiré, idéaliste et utopiste dans son carcan issu de l’incompréhension du totalitarisme qui se répand toujours et toujours.
Une aiguille dans une botte de foin… Nous sommes.
Alors, qui a raison? Le marcheur qui fait « genouflexer » le système par des méthodes de combat à la Jeet Kun Do?
L’accès à la réelle liberté ne passera sans doute pas par le papier. Ni par les voix de l’aiguilleur qui veut changer le monde.
La seule façon de faire dérailler un train est de le saboter…
Malheureusement…
En cela, c’est l’Occident, bien luxé dans son bain de vapeurs, ne peut être que celui qui jouera un certain rôle.
La douillette risque de mettre fin à un monde, une planète, et la grandeur des différences de la nature humaine.
Mais qui sont les réels « drogués »?
Gaëtan Pelletier
9 sept. 12
Publié dans Le charme vert du vers bourgeois, Philosophie, SOCIÉTÉ
Tagué citoyen, Drogues, Mike David Weiss, réflexion, SOCIÉTÉ, SPIRITUALITÉ, Terre