« Je suis un peu triste de voir que j’ai commencé ma vie en subissant un langage totalitaire, et que j’arrive au dernier chapitre de mon existence en voyant réapparaître un autre langage totalitaire », dit Boris Cyrulnik, 80 ans, au micro de Stéphan Bureau. Ayant échappé à l’horreur nazie pendant l’Occupation, le neuropsychiatre français regarde avec une certaine inquiétude l’état actuel du monde, dont les dérives lui rappellent le « langage totalitaire » des années 1940.
« Le langage totalitaire est tragiquement bien accepté par la plupart des cultures et actuellement, on le voit réapparaître au Proche-Orient, en Europe et même en Amérique du Nord », note Boris Cyrulnik.
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Bien qu’il soit pour le moment minoritaire sur la planète, ce langage totalitaire, que le neuropsychiatre définit comme la « pensée paresseuse et celle qui donne des certitudes », se développe extrêmement vite et de façon épidémique.
Ce n’est pas l’idéologie imaginaire des nazis, c’est un autre langage totalitaire. Mais si on le laisse se développer, il sera aussi cruel que le nazisme ou le communisme. […] Il y a péril, absolument.
Excellent article que je partagerai sur les AZAs prochainement. Pour l’instant, j’ai un échange avec un lecteur suite au relais d’un de tes articles sur le langage des puissants qui prend tout mon temps.
Amicalement
Gene
Boris CYRULNIC n’est pas un lanceur d’alerte ! Il est un EVEILLEUR DE CONSCIENCES ! UN PÉDAGOGUE…
Un de mes RÉFÉRENTS