Archives de Catégorie: LA DERNIÈRE GUERRE MONDIALE

La guerre qui anéantira la planète, dont vous êtes le soldat.

Nucléaire: une vie de sans abri

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« Il faut se méfier des ingénieurs, ça commence par la machine à coudre,   ça finit par la bombe atomique. » 
Marcel Pagnol

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Dans les années 60, en pleine guerre froide, les journaux affichaient des plans d’abri nucléaire pour… la famille. Poches de sable, nourriture, eau, piles, etc.Sans oublier la femme… Il fallait s’asseoir et attendre peut-être des centaines d’années que l’effet des radiations   s’estompe.

J’avais alors une sorte de cahier dans lequel je collais les articles et les plans. Le plus simple était constitué de sacs de sable superposés. Abri pour pauvres… Suffisant pour filtrer les radiations, du moins pour un temps. C’est ce qu’on prétendait.  Je croyais à l’abri comme on certain croient en « dieu »… Quant à l’emmagasinage de nourriture, je me heurtais à un mur: nous mangions à notre faim, mais avec un menu à une variante de trois ou quatre « thèmes » : pommes de terre, pâtes, et fèves au lard. Le triptyque parfait toutefois  pénible après des mois… Néanmoins, je croyais en la science qui, elle, était fascinante. À commencer par gagner suffisamment d’argent  pour mieux nous nourrir. J’avais eu la foi catholique – élevé par des sœurs   et des frères – ( des soutanés précédant l’ère des cravatés)  et celle  laïque :  l’HOMME, cette créature divine. Je vivais une période extraordinaire, j’avais 16 ans. J’avais un cerveau buvard… Comme plusieurs en ont aujourd’hui, mais tardivement. J’aurais pu vendre de l’espoir sur Ebay… Mais Ebay n’existait pas. Je passais mes soirées avec un récepteur radio à galène, écoutant les postes américains, me gavant de  sirupeuses chansons des années 50. Et je l’avais fabriqué de mes mains et du savoir légué par des humains. Je me disais que l’HOMME était un peu éméché, mais qu’il savait tout de même  se tenir de bout. 

Eh! ben non!… En prenant un peu d’âge – voire à peine trois ou quatre ans – j’ai commencé à déchanter. Notre créature divine avait tendance à se prendre pour « dieu », parfois en version satanique.  Même si elle  ignorait qui ou ce  qu’était « dieu ». Elle  était maintenant intoxiquée à la science, aux diverses formes de sciences, entre autres celle qui permettait d’anéantir ses semblables. Après tout, il y avait eu Mozart, Shakespeare et Monsieur Einstein. Le génie humain était indéniable… Ce qui toutefois semblait trouer cette montée vers le « progrès » apparut en une forme bizarre et bigame: l’argent et les armes.

Le lait en poudre 

Nous n’étions par riches… Ma mère achetait du lait en poudre. C’était sans goût,   nourrissant, mais nous rêvions de celui  du pis des vaches. Un jour nous aurions du vrai lait. Un jour… Le progrès amènerait le lait, le vrai. Sous le pis de milliers de vaches heureuses et broutant dans l’herbe caressée de soleil. Snif!

Bébé… Boum! Bébé boumeur… 

Le progrès arriva. Le monde était rempli de méchants qu’il fallait anéantir pour le bien de tous.

Mais aujourd’hui, c’est bien mieux qu’en début des années 60: les journaux n’en parlent plus. Pourtant, on a engraissé le pouvoir nucléaire au point de rendre une planète en cendres.

 

L'arsenal nucléaire mondial en 2016

À regarder le tableau, en 2016, alors que ma foi en a pris un coup, j’ai pu constater avec stupeur que Saint-François- d’Assise était probablement supérieur à ces génies qui nous gouvernent. Il devait boire du vrai lait de vache, et savourer  le délestage de ses avoirs, en épousant DAME PAUVRETÉ.  Ce qui ne me tentait pas,  puisque je l’avais épousé au moins trois ou quatre fois.

J’avais lu de grands livres, au point de devenir philosophe sans diplôme, tentant de comprendre comment une créature ayant survécu aux grands traumatismes de l’ère du paléolithique  , incapable de produire sa propre nourriture, en était arrivée à vendre des boîtes de conserve en tous formats , toutes couleurs dans des allées si longues qu’on se perdait  en lisant la recette sur la boîte. ( recettes falsifiées, il va de soi).  La  même qui avait trouvé le « moyen » de se prémunir contre une bombe atomique par des sacs de sable.  La débilité humaine est enrubannée de diplômes…

 Malgré mes « longues vies », je n’ai pu comprendre comment on a pu procéder  à la création du politicien -cette paillasse parlante –  et à quoi il pouvait servir s’il ne pouvait pas nous nourrir alors qu’il dépensait nos avoirs pour tuer. Un génie  incroyable  dans le domaine des outils de tueries. À voir toutes ses armes, en plus des autres qui tuent à petits vœux, je me suis dit qu’il faudrait au moins avertir les enfants de par les écoles que les politiciens sont aussi inutiles que les sacs de sable.  Personne n’a déjà vu un politicien saigner à coups de X… On vote en dévots.

 La peau du revenu 

J’ai tout de même fini par comprendre comment un politicien trouve des fonds pour fabriquer des armes et des bombes d’une puissance égale à sa mégalomanie: les fonds de poches des citoyens. De gré ou de force. Ou par le sempiternel moyen de la propagande. Les serpents n’ont jamais la langue suffisamment longue… Gloup!

Chacun, dans sa vie, se doit de mourir une fois… Ne serait-ce que pour échapper à Windows 10, mais après s’être gavé de la beauté du monde et de son mystère.  Vers la fin. Et la plus lointaine possible, et avec une certaine lucidité.  Hélas! Il n’en est pas toujours  ainsi, et cela  depuis le commencement des temps. Comment en vient-ton à accepter de se faire réduire en poudre par un champignon qui peut grimper à des milliers de kilomètres dans le ciel?  À qui avons-nous donc donné nos salaires pour soi-disant nous protéger? Quand on ne peut mourir qu’une fois ( et sans avoir droit à une pratique), comment penser que l’on peut tuer plusieurs fois?

Le coq et la hache 

 Mon père, pour vivre, avait décidé d’acheter 25 petits poussins. Ils arrivèrent un bon soir, beaux parleurs, tout mignons. C’étaient des coqs. Les premiers jours furent une torture:  Ils se levaient tôt, plus tôt que les gens de Wall Street,  pour quémander leur nourriture.

Comme les citoyens, on les engraissa. Ils bouffirent et furent prêts à être mangés.  Ma mère, le dimanche matin, me disait: « Va tuer un coq pour le dîner » (1) . J’avais une hache mal aiguisée – ce qui nécessitait plusieurs coups- ,  et le summum  du sport consistait à attraper la bête qui courait dans le poulailler, affolée, sentant sans doute sa fin venir.

Bang!  huit bons coups de hache! C’était fini. Comme tout bon politicien, même sans tête, le coq continuait de sautiller dans un grand déni de sa fin, en peignant une toile sur l’herbe verte un peu comme Bush se peignant dans son bain.

La dynastie  des aspirateurs à sueurs 

Après des milliers d’années sous toutes formes d’esclavage, nous en sommes à l’étape finale.  Nos esprits enlisés dans une sorte d’Alzheimer  de l’Histoire finiront-ils un jour par comprendre que nous n’avons nullement besoin de ces aspirateurs à sueurs pour dicter nos conduites?   Nos esprits sont comme la hache de mon enfance  : bien mal aiguisée. Et les coqs ne meurent pas d’un seul coup. En fait, nous sommes au stade des machines à coudre des fortunes pour quelques milliardaires qui, pour la plupart, non pas de nom.

Gaëtan Pelletier

1- Au Québec, on dîne le midi. Nous avons été élevés dans la tradition anglaise. Celle des vainqueurs. Comme les films français, mêmes norvégiens,  truffés de chansons de langue anglaise. Un demi siècle d’américanisation globalisée. Maybe more…

Échec Heimat

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En 1906, un concierge américain allergique à la poussière, James Murray Spangler, met au point un balai à succion à partir d’un ventilateur, d’une caisse à savon et d’une taie d’oreiller. Cet appareil, beaucoup plus maniable, est breveté en1908.

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C’est le règne de la mission qui est de « changer les autres ». En ce sens le «chef », le « leader » est le plus souvent un dictateur inconscient de sa rigidité. C’est un mort qui se débat. Et vous êtes les cadavres dont il se nourrit en vous figeant dans la « certitude »

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Aujourd’hui, on vous taille un citoyen, on l’entaille comme un érable pour en tirer tout le sirop monétaire à « banquer » quelque part sans égards à la nature humaine.  On a tant sophistiqué les armes – et ce par l’argent des pauvres – que l’on  peut maintenant aspirer toute la poussière d’un pays au point de faire déménager ses habitants vers… nulle part. Ils s’en vont, marchant, sous la pluie, la gadoue et ne rencontrent que des barbelés. TU NE TOUCHES PAS À MON PAYS! Depuis quand avons-nous des « pays »? Depuis qu’on nous les as imposés….

La merde des latrines 

Au final, bien astiqué dans nos rôles et de nos propre survies, on devient tous des tueurs. Le kapo nous va bien.  Ce qui me rappelle une scène du film La liste de Schindler où un enfant « en état de survie » s’immerge dans la merde des latrines du Ghetto de Varsovie. Avec ces barbelés aux frontières, les migrants marchent vers un pays qui n’existe pas ou lui est interdit. Ils se déplacent dans un Ghetto… Une longue ligne linéaire dans un voyage vers nulle part. On a tant emprisonné le citoyen dans sa « tâche », ses dettes, sa télé mielleuse – là où l’on consomme des « nouvelles » en HD, mais dans un format du boiteux  Goebbels, premier champion des aspirateurs à cerveaux. Et plus encore, de l’âme…  N’avez-vous jamais noté qu’il y avait et qu’il existe encore de ces robots qui moulent les humains? La « persifflente » robotique des machines à sous… Là, où l’on rétrécit l’homme à un jeton.

 Le royaume enchanté 

Tel un conte de faits, ou un compte… Il n’y a plus de pays « disponible » puisque l’aspirateur à humains n’a pas de filtres: il prend l’avoir, mais pas le vivant. On peut bien courir le « royaume enchanté », se faufiler le long des frontières, les pays eux-mêmes sont sous une botte délirante.

C’est ainsi que nos sommes tous conviés au beau bain brun pour se sortir de ce trou. En attendant, l’inventeur allergique à l’humanité a créé toutes les armes possibles pour faire de la poussière ce qui est né de la poussière. Le plus tôt possible et au prix le moins élevé.

Échec Heimat 

Heimat

Si je ne m’abuse, Heimat signifie « maison ». L’histoire se déroule entre 1919 et 1982. Dans un tout petit village (fictif) d’Allemagne,Schabbach (imaginaire) du Hunsrück . On y verra des familles simples, loin du phénomène nazi, mais touchées par celui-ci. C’est tout à fait significatif de l’ignorance et de la distance, mais d’un génie inaccoutumé – à la Zola- que l’on voit ces gens simples, sensés, vivre la crise de 1929 et « l’espoir Hitler ». On est davantage intéressés à ce que donnent les vaches et les poules, mais en même temps fascinés par cette nouvelle ère du « crédit » que répète sans cesse grand-mère ( Großmutter), en sourcillant.

 Heimat  n’est pas simplement l’Histoire de l’Allemagne et du nazisme, c’est l’histoire de la simplicité et de la machine à tuer la simplicité et la Vie. En ce sens, nous sommes tous maintenant dans un Ghetto planétaire, là où les gens simples ne comprennent ni n’ont le pouvoir de comprendre la trame des serpents planétaires. Le village est petit, et la planète commence à l’être également.

L’échec de notre ère et toute condensée en ce petit village. L’Histoire des paysans naïfs, mais d’une grande beauté ,  est en quelque sorte éradiquée par la machine énorme du nazisme.

Nous affrontons présentement cette machine « énorme », dépassant nos limites de compréhension,  dans un format planétaire et de plus en plus tordu, prétendument « intelligent », alors que seule la Vie, elle , peut se targuer dans son mystère de dépasser les limites du cerveau.

Notre échec de « libre-échange », de fixation sur le plan monétaire,de vol, de guerres ( « l’armement est une industrie qui fait vivre),  de violation des êtres humains sur le plan du travail,  de la Vie,  est tel, que si la tendance se poursuit, nous serons des OGM qui mourront avant la fin de ce siècle.  De par le poison de nos savoirs, astreints à toutes les formes de « sciences » trafiquées.Et de par notre laxisme concernant la pollution, nous vivrons dans des latrines…

Pour un temps…

L’échec, c’est d’avoir perdu notre seule maison: LA TERRE.

Pourtant, les amérindiens le savaient … La phrase semble éculée, mais que trop consciente :  » L’homme appartient à la Terre ».  Il faudra plus qu’une machine pour aspirer… à autre chose. Surtout le réaliser et vivre en harmonie.   Ce qui est de moins en moins « pensable » de par  la formule: « Si la tendance se maintient ».

En attendant la réussite d’une vie simple, pour l’humain et non la machine,  on se courbe et s’agenouille tous, apeurés devant ces nouveaux dieux du pouvoir et de l’argent.  Puis on se déclare « athée »…

Dire que le rêve martelé est d’être comme « EUX »…

Dans le sens d’une aiguille d’un monstre.

Gaëtan Pelletier

« L’homocueillus », une brève histoire des enfournés

Satan

Der Teufel steckt im Detail  (Friedrich Nietzsche) 

Cette expression nous viendrait, dans la seconde moitié du XIXe siècle, de Friedrich Nietzsche qui, probablement parce qu’il ne parlait pas couramment le swahili, l’a exprimée en allemand « Der Teufel steckt im Detail » ( Le diable est dans les détails)

Même si le diable y est cité, point n’est besoin de discuter de l’éventuelle dimension religieuse ou philosophique de cette expression, car une chose est sûre et constamment vérifiée : il suffit parfois du moindre détail mal géré dans un vaste projet pour risquer de le faire complètement échouer.

L’homo politicus 

« Le tyran allèche ses esclaves pour endormir les sujets dans la servitude. Il accorde des largesses à son peuple sans que celui-ci se rende compte que c’est avec l’argent même soutiré à ses sujets que ces divertissements sont financés. Ils font parfois, avant de commettre leurs crimes, de beaux discours sur le bien général et la nécessité de l’ordre public. D’autres utilisent l’artifice de la religion pour susciter la crainte du sacrilège, utilisant la tendance de l’ignorant à la superstition. La Boétie, dans un siècle pourtant marqué par les guerres de religion, distingue Dieu du pouvoir. Le pouvoir n’est pas d’origine divine, mais vient bien de la servitude des hommes. »  Wikipedia, Discours de la servitude volontaire, Étienne de la Boétie. 

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Une tribu quelque part…

Quelque part en Indonésie, une tribu à pour nourriture principale l’intérieur d’un arbre. À chaque fois qu’elle en abat un, elle en plante un autre. Ici, en Occident, dans une forme de viol continu,  on abat tous les arbres et on en plante quelques uns pour faire plaisir au peuple. Le reste est business…Et le reste de la business est allié à la politique. Et l’asservissement continue… (sic, avec un e…). Puis s’accentue. 

Là, dans la tribu,  on distribue la nourriture en parts égales sans égard  à un ordre social ou à un pouvoir quelconque. Là, il n’y a pas d’intermédiaire entre l’humain et l’humain. Le  contact est direct . Pas de paperasse, ni de machine administrative complexe. Et, surtout, pas de ces immenses organisations pour pomper la sueur des travailleurs.  À se demander si notre perte de plus en plus marquée d’autorité n’est pas liée aux monstres des organisations innombrables  et multiformes.  À se demander si nous ne  sommes pas « sculptés  » en Narcisse magico-technique hypnotisé par les titanesques chantiers qui finissent par être les murs nous séparent. Nous appartenons à des hyper-structures techno-chiffrières.  Nous étions, maintenant, pour être, nous avons ou devons avoir… Mais nos avoirs appartiennent à ceux qui font de nous des « creuseurs » de puits pour enfourner les avoirs dans des banques.

Dans le ventre des blandices (1) 

nazis en marche

Toute forme de pouvoir est possible de par nos faiblesses et notre absence de résistance ainsi que dans l’oubli de l’Histoire qui se répète. La servilité se construit également en séparant les êtres: fascination, envoûtement et … don de pouvoir pour créer une classe de soi-disant privilégiés     Ce « don » de pouvoir est une forme de « cadeau-poison » offert aux participants dans la forme d’un « devoir » à accomplir.  Toute forme de pouvoir se fabricote  par une chaîne dont nous sommes les mailles qui aspirent  à s’emparer de la chaîne. Le Tout.   C’est une forme de socioconstructivisme (2) masqué et viral de la personnalité. On distinguera aujourd’hui le nazisme du peuple allemand. On a oublié l’engouement aveugle, l’épidémie  d’admirateurs lors des premiers mois de la guerre 39-45. La puissance des armées était devenue contagieuse et appartenait désormais à la puissance du peuple et de chacun. C’était une forme de manipulation qui persiste encore aujourd’hui mais dont les buts sont différents: l’avoir, cette chasse aux biens des peuples, est devenu le sport mondial le plus estimé.

Plus l’eau du bain est sale, plus les derniers « baigneurs » sont souillés. Rappelons qu’au moyen-âge, chacun prenait son bain et le bébé étant le dernier, on jetait le bébé avec l’eau du bain. D’où l’expression…

La « mondialite » 

Il y a des causes incalculables et impossibles à tracer ou à cerner dans l’actuelle mondialisation sur l’effet de la personnalité humaine. De fait, plus personne ne contrôle réellement ni le destin des peuples,  ni la manière et les intentions de ces usines à fabriquer « du bonheur ». Nous ne savons plus de quoi notre  personnalité est construite, ni par « qui », ni comment. La masse pyramidales des causes invisibles est insaisissable. Nous sommes émiettés, brisés, dans cet énorme réseau bizarroïde, baroque et aliénant. Il n’y a plus de vision d’ensemble permettant une analyse et une conclusion tant les « intervenants » sont eux-mêmes ignorants des effets sur l’être humain. Mais qui donc s’en soucie? Notre pseudo partage de richesses est totalement ruiné par par la séquence pompeuse des intérêts des compagnies à numéros et des conglomérats tant sophistiqués et mouvantes qu’ils échappent aux analystes les plus futés. Le monde se bâtit  maintenant par des snipers économiques, par bribes, et toute analyse qui  néglige  les  facteurs invisibles devient cette forme de langage des vaporisateurs d’actualité que l’on retrouve dans les médias  La machine à construire vient de dépasser la capacité des penseurs et des analyses. On scrute le quotidien, mais peu souvent à travers la mémoire de l’Histoire. Dès lors, on ne fait qu’en répéter les erreurs et les horreurs.

Pour construire un monde nouveau, il faut comprendre celui dans lequel nous vivons. Or, il est depuis longtemps – et de plus en plus – crypté. Et volontairement crypté…  Personne ne peut comprendre l’arbre s’il se est aveugle des racines…

Les amis de l’anémie 

Dans ce « monde » brisé, nous assistons à deux fois la foi: le délire religieux est de plus en plus lié au délire social. Et les deux, emmêlés, forment une mixture explosive. Alimentés par un incessant mitraillage « d’informations équivoques », la vie quotidienne est un chaos permanent pour l’esprit et l’âme.   Nous cultivons des dieux à matière grise…

Notre  » richesse humaine » est en faillite. Nous somme amenés à nourrir – et de bonne foi – les conglomérats diviseurs éparpillés sur la planète. Pour les  nourrir, même le conformiste le plus agenouillé y parvient avec peine . Il ignore sa « victimisitude« .De plus, il méconnaît la  « source du mal », cet arsenic lentement distillé dans le tissus social.  C’est un intoxiqué de toute cette nourriture ballonnée.

L’anémie de l’être humain a la source dans les répétitives formules creuses et des idéologies  désuètes. Ainsi, on parlera de communisme, de gauche e ou  de droite, alors que les politiciens et les « penseurs » n’ont plus de réel pouvoir pour appliquer une idéologie dépassée.  Les grilles sont anachroniques et faussées. Comme les religions. …  Et le capitalisme interne inapplicable. Du moins dans son but hypocrite de recette de bonheur de campagne électorales successives et bavardes   Sarkozienne.

L’anémie consiste également  à persévérer à se nourrir constamment de ces dogmes obsolètes, de ces politiciens ventriloques et de ces grandissimes projets… à long terme. Il en est passé des bonheur sur les ponts des « longs termes » dans le passé… On vit tous dans ce cher « long terme » d’hier.

Guerres et plaies

On ne peut pas servir un dieu et tuer un humain. On ne peut pas servir un serviteur d’État qui se sert de dieu pour tuer des humains. Ce qui nous sépare est satanique, ce qui nous unis est dieu au sens pratique de qualité de vie, englobant la nature, sa compréhension, son respect. On ne peut pas tuer une fleur, abattre des arbres pour les transporter dans des banques sans faire une guerre à l’essence de la nature humaine. C’est toujours cet inévitable effet-papillon. On ne peut séparer la qualité du blé de la terre dans laquelle il a poussé.

On nous a amenés de gré ou de force et -la plupart du temps de force- , à un monde à être « un » sans avoir besoin des autres. Car la nomenclature des facteurs sociaux et maintenant mondiale qui  façonne  les humains est si complexe et si rapide dans ses développements noueux que nous ne pouvons en saisir l’ampleur. Alors, nous sommes rivés sur un ou deux aspects à la fois. Pis encore: cette mouvance de facteur échappe à l’œil et à l’esprit. Aux analyses « concentrées » sur un fait. Nous sommes enracinés et figés dans un monde de mythomanes et de structures complexes – le plus souvent invisibles -, sorte de toile d’araignée attrayante.Nous sommes un citoyen, non plus un  humain. Et pour rejoindre un humain, advenant un problème, la machine bureaucratique, paperassière et électronique est si broussailleuse et évanescente, que nous ne parvenons plus à un contact direct.

 «Tout être est une île, au sens le plus réel du mot, et il ne peut construire un pont pour communiquer avec d’autres îles que s’il est prêt à être lui-même et s’il lui est permis de l’être.» (3)  Carl Rogers

De souvenir de mes études de Rogers, « L’être humain est essentiellement social ». Or une   brisure de  par les colossales et étouffantes structures ‘divisantes’ réduit cette capacité et cette efficacité d’être en relations simples et saines. Nos structures sont maintenant « constructivistes » de mythomanes athées… On cultive le délire, l’ambition, la « réussite sociale ».  La classe moyenne est une chair-outil. (4)  Un produit d’usinage aux connaissances « permises » dans un monde de connaissances effacées. Délibérément effacées… Le cascadeur-doublure se prend pour la vedette. Dans un cinéma bien plus proche que chez-vous… En vous. Nous sommes les images qui roulent dans une bobine infinie. Les mythomanes scénarisent et nous jouons. La seule religion qui reste est celle de croire au développement de l’individu dans un système qui l’écrase.

 Noirceur et feux, ou l’inverse… 

Sapiens : Une brève histoire de l'humanité par Harari

 Ils  étaient adaptés à des tâches telles que grimper dans un arbre, cueillir des pommes, chasser un lapin ou chercher des champignons dans la forêt, Ils n’étaient pas adaptés à la pénibilité qu’implique le travail des champs, le fait de labourer, de récolter, d’apporter de l’eau, d’arracher les mauvaises herbes, ou d’autres choses de ce genre. ( Babelio

Yuval Noah Harari, dans une entrevue, admit que l’ère probablement la plus heureuse de l’humanité fut celle des cueilleurs-chasseurs. Mais il y a une transformation étonnante du nouvel « homocueillus » au 20 e siècle: celui qui apprend aux autres comment cueillir et qui les embauche pour cueillir ou pour chasser en leur donnant seulement une part de leur labeur. Défense de partager!

Bizarrement, l’étonnante découverte de « comment enfourner son prochain » est  semblable à celle du feu:  pétillante et explosive. L’alchimie bizarroïde du monde de la finance allumée  et frottée et de celui de la politique éteinte  nous a menés dans une noirceur spectrale: nous sommes tous devenus les fantômes de quelqu’un. Mais la grande réussite – qui est à la fois notre échec – est que l’on ne voit plus rien venir.  Mais, Oh! My God!, c e qu’on peut se lécher le narcisse en nous à pouvoir l’expliquer quand il est passé.

Il y a quelques décennies, on disait que la machine allait délivrer l’homme du travail. C’était diablement malin: il l’aura délivré au point de n’avoir plus rien pour vivre.   Mais le génie est de le faire lentement…

Le CV de la machine 

C’est ici l’abrutissement l’aboutissement total: l’embaucheur n’aura même plus besoin de lire les CV des « candidats ». Seulement sa fiche technique… Ce qui est sensiblement la même tâche que celle de traiter de celui de humains.

Pauvre LUI!…..

Gaëtan Pelletier

Quelque part dans le temps…

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1- blandices: Littér. Caresses; flatteries pour attirer, séduire; p. ext., tout ce qui charme, séduit.

2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Constructivisme_social . L’article de wikipedia se perd dans la complexité des définitions appartenant au vocabulaire des spécialistes. Le constructivisme social est en effet bien simple: comment se construit une personnalité de par la multiplicité des facteurs incluant la capacité en soi d’être ou de demeurer critique face à toutes les formes de servitudes modernes? L’individu devient le modèle social idéal en autant qu’il se conforme. Voir le lien suivant: https://gaetanpelletier.wordpress.com/2012/12/02/le-fatiguant-conformiste/

3- Carl Rogers . Selon Rogers, les trois attitudes fondamentales du psychothérapeute (ou de l’aidant) sont l’empathie, la congruence et le regard positif inconditionnel.

4 – Ces riches et ces groupes qui s’approprient les richesses mondiales produites par les salariés. 

Il est naïf de penser que dans un tel système où « l’avoir dévié » est un progrès  de par un régime de vernis démocratique  réel et existant. L’ensemble de la classe ouvrière, des salariés et autres petites entreprises  « locales »,  sont désormais les nouveaux esclaves de l’ère « moderne ». Leur travail est emprisonné dans les fortunes diverses et concentrées. « Invisibilisées ».

Au bord du précipice


Noam CHOMSKY

Quand j’entends l’expression « au bord du précipice », l’image qui me vient ce sont les fameux lemmings avançant résolument vers le bord de la falaise.

Pour la première fois de l’histoire, les humains sont sur le point de détruire les perspectives d’une existence décente, ainsi que la plupart du vivant. Le taux d’extinction des espèces est aujourd’hui aussi élevé qu’il y a 65 millions d’années, lorsque qu’une catastrophe majeure, probablement un astéroïde géant, mis fin à l’ère des dinosaures, ouvrant la voie à la prolifération des mammifères. La différence c’est qu’aujourd’hui, l’astéroïde c’est nous, et la voie que nous ouvrirons permettra probablement aux bactéries et aux insectes de proliférer.

Les géologues divisent l’histoire de la planète en ères de stabilité relative. Le pléistocène, d’une durée de plusieurs millions d’années, fut suivi par l’holocène qui dura 10 000 ans, coïncidant avec l’invention humaine qu’est l’agriculture. Aujourd’hui, beaucoup de géologues ajoutent une nouvelle époque, l’anthropocène, qui commence avec la révolution industrielle, à l’origine d’une transformation radicale de la nature. A la lumière de la vitesse du changement, on préfèrerait ne pas savoir quand l’époque suivante commencera, ni ce qu’elle sera.

Une des caractéristiques de l’anthropocène est l’extraordinaire taux d’extinction des espèces. Une autre, la menace que nous représentons pour nous-même. Aucune personne instruite ne peut ignorer que nous sommes à l’aube de terribles désastres environnementaux, dont on peut d’ores et déjà constater les prémices, et cela pourrait devenir désastreux en quelques générations si la tendance actuelle n’est pas inversée.

Ce n’est pas tout. Depuis 70 ans nous vivons sous la menace d’une destruction instantanée et quasi totale, de notre propre fait. Ceux qui sont au courant de l’histoire choquante [du nucléaire], qui continue encore aujourd’hui, auront du mal à contester les conclusions du General Lee Butler, le dernier commandant des forces aériennes, et responsable des armes nucléaires. Il écrit que nous avons pour l’instant survécu à l’ère nucléaire « grâce à une combinaison de technique, de hasard, et d’intervention divine, et cette dernière dans les plus importantes proportions ». C’est quasiment un miracle que nous ayons échappé à la destruction jusqu’ici, et plus on tente le destin, moins il y a de chance que l’on puisse espérer une intervention divine pour faire perdurer ce miracle.

Nous pourrions envisager un paradoxe remarquable de l’époque actuelle. Certains fournissent de sérieux efforts pour parer au désastre imminent. En tête on retrouve les segments les plus opprimés de la population mondiale, ceux que l’on considère les plus en retard et les plus primitifs : les sociétés indigènes du monde, des premières nations du Canada aux aborigènes d’Australie, en passant par les populations tribales d’Inde, et bien d’autres. Dans les pays aux populations indigènes influentes, comme la Bolivie et l’Équateur, il y a maintenant une reconnaissance, inscrite dans la législation des droits de la nature. Le gouvernement d’Équateur a d’ailleurs proposé de laisser ses ressources en pétrole dans le sol, là où elles devraient être, si les pays riches lui fournissaient une aide au développement équivalente à une petite fraction de ce qu’il aurait sacrifié en n’exploitant pas ses ressources de pétrole. Les pays riches ont refusé.

Alors que les peuples indigènes essaient d’éviter le désastre, de l’autre côté, la course au précipice est menée par les sociétés du monde les plus avancées, éduquées, riches et privilégiées, avec en tête l’Amérique du Nord.

Il y a toute une exubérance en ce moment aux États-Unis à propos de « 100 ans d’indépendance énergétique » alors que nous devenons « l’Arabie Saoudite du siècle à venir ». En écoutant un discours du président Obama d’il y a deux ans on entendait quasiment une messe funèbre pour toutes les espèces. Il proclamait avec fierté, devant des applaudissements nourris, que « Maintenant, sous mon administration, l’Amérique produit plus de pétrole qu’à n’importe quel moment des huit années précédentes. C’est important à savoir. Durant les trois dernières années, j’ai dirigé mon administration vers l’ouverture de millions d’hectares pour l’exploitation de gaz et de pétrole dans 23 états différents. Nous allons exploiter plus de 75% de nos ressources potentielles de pétrole offshore. Nous avons quadruplé le nombre d’appareils de forages, atteignant un nombre record. Nous avons ajouté suffisamment d’oléoducs et de gazoducs pour faire le tour de la Terre, voire plus. »

Les applaudissements en disent long sur notre malaise social et moral. Le discours du président se déroulait à Cushing en Oklahoma, une « ville pétrolière » comme il l’annonçait en accueillant son public enthousiaste – en réalité il s’agissait de la ville pétrolière, décrite comme « la plate-forme commerciale la plus importante pour le pétrole brut d’Amérique du Nord ». Et les profits industriels sont sécurisés puisque « produire plus de pétrole et de gaz ici, chez nous » va continuer à être un « élément critique » de la stratégie énergétique que le président a promise.

Il y a quelques jours le New York Times publiait un supplément « énergie », huit pages euphoriques sur le brillant avenir des États-Unis, sur le point de devenir le premier producteur mondial de combustibles fossiles. On n’y trouvait aucune trace de réflexion sur le genre de monde que nous créons allègrement. On pourrait se souvenir de l’observation d’Orwell dans son introduction à Animal Farm (non publié), sur comment, dans l’Angleterre libre, des idées impopulaires peuvent être supprimées sans l’utilisation de la force, simplement parce que l’immersion dans l’élite culturelle instille la compréhension qu’il y a certaines choses « qu’il n’est pas bon de dire » – ou même de penser.

Dans le schéma moral du capitalisme d’État qui prévaut actuellement, les profits et les primes réalisés durant le prochain trimestre ont bien plus d’importance que le bien-être de nos petits enfants, et puisqu’il s’agit de maladies institutionnelles, elles ne seront pas faciles à vaincre. Alors que tout reste incertain, nous pouvons être sûrs, absolument sûrs, que les générations futures ne nous pardonneront ni nos silences, ni notre apathie.

Noam Chomsky

source

Traduction par le Collectif le 4ème singe

legrandsoir.info

Golman Sachs : le Saigneur des Agneaux

En reprenant les chronologie des évènements : du développement de l’endettement dans la décennie 2000 au plan de sauvetage des banques en passant par la faillite de Lehmann Brothers, l’affaire Madoff ou le G20 de Washington, Jean Michel Quatrepoint nous fait un portrait sans complaisance de la finance américaine. Il l’accuse d’avoir créé les conditions de la prochaine bulle et le prochain Krach, cette fois sur les dettes publiques qui se sont envolées avec les plans de sauvetage et de relance. Cette nouvelle bulle de dettes va donner lieu à de nouvelles activités très rémunératrices pour les banquiers. Outre la perception directe d’intérêts conséquents sur la dette publique, la finance va pouvoir continuer à se livrer à ses jeux favoris, élaboration de nouveaux produits financiers sophistiqués, nouvelles spéculations, nouvelles titrisations … jusqu’au jour où, de nouveau, la bulle explosera avec de nouvelles subprimes, ce qui conduira à une brutale remontée des taux d’intérêts qui étrangleront les Etats les plus endettés.

Ce que l’auteur nous décrit n’est ni plus, ni moins, qu’une opération de prédation à grande échelle opérée par une oligarchie mondiale apatride. Elle a commencé en s’attaquant aux travailleurs (mondialisation), elle s’est déplacée ensuite sur les ménages (bulle de l’endettement privé) Elle a désormais entrepris de vampiriser avec la complicité de la classe dirigeante avec laquelle elle est intimement liée, les Etats qui l’ont sauvé pendant la crise ! L’annonce, tombée hier, des 140 Milliards de dollar de bonus, distribués par les banques américaines cette année ne nous dit pas autre chose. Horizons, Le blogue de Malakine

La filouterie

Goldman Sachs semble vouloir tout avaler… Le sang et le contenant du sang. Ce gros serpent se promène à travers les marais de la finance, déjouant toutes les règles, avec un but final… secret.

Pour l’instant, cet aspirateur à monnaie gobe tout ce qu’elle rencontre sur son passage. Et la plus grosse bulle est maintenant celle de « prêter » à des pays… Les laisser couler un peu… Et leur prêter encore.

C’est une bulle au niveau des dettes étatiques… On ne parle plus de maisons, mais de pays.

Se poser des questions pendant dix ans… Et laisser tout aller, ne règle rien.

La technique de Goldman Sachs?

Celle des pires roturiers : gager sur la faillite … Ou sur les faillites. Car ce n’est pas la première fois que le « système » fonctionne…

Sauf, qu’en dernier lieu, la trappe s’ouvrira  tellement grande, qu’elle va engouffrer les États-Unis…

Ne reste qu’à attendre, assis, et à crée des commissions avec des avocats élassssssssssstitttque….

C’est ce qui se passe.

Pouf!

On broutera  quoi?

M. Obama aurait intérêt à utiliser une vieille recette de ses ancêtres : envoyer  le missionnaire GS au chaudron.

Démolition contrôlée de l’économie mondiale

Par François Marginean

Voilà venu 2011. Bonne année. Et bonne chance! Car selon tous les indicatifs financiers et économiques, les choses ne vont pas s’améliorer cette année. En fait, elles risquent de devenir encore plus glauques.

La classe moyenne est en passe d’appartenir à la classe pauvre, pendant que les riches en empilent davantage pour ainsi agrandir le fossé entre ces deux classes qui resteront: les extrêmement pauvres et les ultra riches. C’est la tiers mondialisation des pays riches… qui ne le sont déjà plus vraiment. Tous les pays occidentaux croulent sous les dettes qui disons-le clairement, sont simplement impossibles à rembourser. Certains peuvent croire que cela n’est qu’un cycle normal ou un accident de l’économie, mais plus ça va, plus cela a l’air d’un terrorisme économique bien organisé. Assistons-nous à la démolition contrôlée de l’économie mondiale? À vous d’en juger.

Et si ce chaos était causé volontairement et par avarice? En créant un problème, on force une réaction qui demande alors une solution qui est en fait déjà préparée d’avance pour servir les intérêts de ceux qui s’enrichissent toujours de ces crises économiques. Une économie planifiée pour un nouvel ordre mondial qui passe par les systèmes financiers, dans le but d’asservir la population mondiale par la dette et le contrôle de la création de la monnaie.

Portrait de l’économie

Aux États-Unis, pour la première fois depuis 2008, l’inflation frappe les consommateurs de plein fouet. Les prix de la nourriture ont augmenté 50% plus rapidement que l’inflation générale en 2010, surpassés seulement par les couts de transport et des soins de santé, selon les chiffres publiés dernièrement par le U.S. Bureau of Labor Statistics. Des économistes prédisent que cela n’est que le début. Alimenté par les couts plus élevés du blé, maïs, sucre, soja et de l’énergie, les consommateurs pourraient voir leur prix d’épicerie augmenter de 4% d’ici la fin de l’année. Toutes les évidences pointent en direction d’une augmentation dramatique des prix de la nourriture à l’échelle planétaire, incluant la possibilité de connaitre des pénuries. Ces pénuries pourraient être causées par un mélange de températures froides et d’actes manqués de la part du gouvernement.

Le prix du pétrole vient d’atteindre des sommets pas vus depuis plus de deux ans, à $92,58 le baril, avant de redescendre momentanément sur le NYMEX. Cela n’avait pas été vu depuis octobre 2008. Joe Petrowski, directeur général de Gulf Oil et du Cumberland Gulf Group, a déclaré sur CNBC que le prix du pétrole pourrait monter jusqu’à $150 le baril d’ici cet été. De plus, l’Inde est en train de considérer l’abandon du dollar américain dans ses transactions de pétrole avec l’Iran. La monnaie de remplacement serait le yen japonais et le dirham émirati. Les États du Golfe persique ont tenu des discussions privées avec la Russie, la Chine, le Japon et la France pour remplacer le dollar américain par un panier de monnaies pour effectuer les échanges de pétrole, selon ce qu’a révélé le journal britannique The Independent.

 

Selon le Centre for Economic and Business Research, l’euro a seulement 20% de chance de survivre sous sa présente forme au cours des dix prochaines années. Il se pourrait même que la zone européenne ne survive pas l’année. Le directeur Douglas McWilliams pense que le niveau de vie des européens devrait diminuer de 15% dans les plus faibles économies et que les dépenses gouvernementales soient coupées pour préserver une monnaie unique. Le CEBR averti que les problèmes financiers qui ont amputé la Grèce et l’Irlande vont se propager aux autres pays européens aux prises avec des dettes faramineuses. Selon le rapport, il pourrait y avoir une crise de la zone européenne au printemps, « si ce n’est pas avant », avec l’Espagne et l’Italie dans la mire de tir. M. McWilliams opine que pour sauver la monnaie unique européenne, il faudrait couper drastiquement dans le niveau de vie en Irlande, Grèce, Espagne, Portugal, et en Italie en plus de réduire leurs dépenses gouvernementales de l’équivalent de 10% de leur PIB.

Aux États-Unis, la liste des villes majeures qui vont manquer d’argent pour les fonds de pension s’allonge. Plusieurs villes sont dans le trouble. Voici une liste des dix principales villes qui sont menacées par ce manque de fonds de l’ordre de 1 à 122 milliards de dollars d’ici une dizaine d’années: Philadelphie, Chicago, Boston, Cincinnati, St Paul, Jacksonville, New York City, Baltimore, Détroit et Fort Worth. Une étude indépendante de Standford fait état d’un manque de plus de $500 milliards pour le système des fonds de pension de la Californie. De nouvelles lois sur les fonds de pension sont proposées pour forcer les municipalités à augmenter les taxes foncières de 60%. Ajoutez à cela un fait inquiétant: commençant le 1er janvier 2011, plus de 10 000 Baby Boomers vont atteindre l’âge de la retraite, soit 65 ans. Cela continuera de se produire à chaque jour pour les prochaines 19 années. Les statistiques pointent en direction d’une sévère crise des fonds de pension.

En réalité, c’est une centaine de villes américaines qui font face à la banqueroute en 2011, faisant défaut sur leur dette cumulée qui atteint les 2 trillions de dollars ($2000 milliards), ce qui risque de faire dérailler davantage l’économie des États-Unis. Les villes européennes sont aussi en danger: Florence, Barcelone, Madrid, Venise sont toutes dans le trouble. 2011 sera l’année des faillites municipales, selon plusieurs analystes comme Meredith Whitney. Cette tendance risque de s’accélérer sauvagement cette année.

Ce qui est a été fait aux futures générations durant les 3 dernières décennies est absolument criminel. Il y a 30 ans, la dette nationale des États-Unis était tout juste sous la barre d’un trillion de dollars. Aujourd’hui, la dette officielle est 14 fois plus élevée et les années à venir ont l’air absolument apocalyptiques à ce point-ci. Les enfants et les générations suivantes ont été rendus esclaves de dettes perpétuelles. Cet article donne 17 statistiques concernant la dette nationale américaine. En voici quelques-unes:

#1 En date du 28 décembre, la dette nationale était de $13,877,230,355,933.00.
#2 Si le gouvernement fédéral commençait à ce moment même à rembourser la dette nationale à un taux d’un dollar par seconde, cela prendrait plus de 440 000 ans pour rembourser la dette nationale.
#3 Si le gouvernement fédéral commençait à rembourser la dette nationale à un taux de 10 millions de dollars par jour, il faudrait approximativement 3800 ans pour rembourser la dette nationale.

#4 La dette nationale américaine augmente d’environ $4 milliards quotidiennement.

#5 Le gouvernement US emprunte environ 2,63 millions de dollars chaque minute.
#6 Il est prévu que le gouvernement américain devra payer 900 milliards de dollars seulement en intérêts sur la dette nationale d’ici 2019.

#7 Un trillion de billets de $10 collés ensemble, ferait le tour de la planète plus de 380 fois. Ce montant d’argent ne serait pas encore suffisant pour rembourser la dette nationale américaine.

#8 Le Congrès américain a augmenté la limite de la dette fédérale six fois en tout juste trois ans.
#9 Le 111ième Congrès a ajouté plus à la dette nationale que les 100 premiers Congrès combinés.

Si c’est chiffres semblent impressionnants, comparons-les avec ceux du Dr. Kotlikoff, professeur en économie à l’Université de Boston, qui lui possède les chiffres officiels pour 2010 provenant directement du Congressional Budget Office qui a publié son rapport officiel en juin dernier – Long-Term Budget Outlook. Selon ce qu’a calculé Kotlikoff, la dette nationale se chiffre en vérité à $202 trillions, ce qui est 15 fois le montant de la dette officielle.

 

Qu’est-ce qui sera fait pour contrôler cette dette montante? Rien. Au contraire, le gouvernement américain songe plutôt à augmenter encore une fois la limite maximale d’endettement à $14,3 trillions. Si le Congrès américain refusait d’entériner cette décision, le pays risque de faire défaut sur ses obligations.

Au Canada, la crise économique menace de limiter la croissance future du PIB, à moins que, nous dit-on, le gouvernement élimine les barrières empêchant les financiers étrangers de prendre possession de tout ainsi que celles bloquant les personnes âgées de travailler, selon un rapport publié la semaine passée, par le Centre for Study of Living Standards, qui regroupent des économistes liés au Fond Monétaire International (FMI).

La deuxième moitié de 2011 marquera le moment où tous les opérateurs financiers mondiaux vont enfin comprendre que l’Occident ne va pas repayer en totalité une partie significative des emprunts consentis au cours des deux dernières décennies. Selon LEAP/E2020, ce sera autour d’octobre 2011 que cette situation explosive sera révélée au grand jour, en raison de la chute d’un grand nombre de villes et d’États des États-Unis, pris dans une situation financières inextricable découlant de la fin du financement fédéral de leurs déficits, tandis que l’Europe fera face à un très important besoin de refinancement de la dette.

 

Des hommes d’affaires ont laissé entendre dans un article du journal The Telegraph , que les taux d’intérêts devront être multipliés par six au cours des deux prochaines années pour contenir l’inflation montante. Cela amènera une douleur financière à plus de sept millions de propriétaires de maisons qui possèdent des prêts hypothécaires à intérêts variables.

 

En 2010 aux États-Unis, la Federal Deposit Insurance Corp. (FDIC) a enregistré un nombre record de 157 faillites bancaires, du jamais vu depuis 1992. 860 institutions bancaires en problème étaient sur la liste de la FDIC en date du 30 septembre 2010.

 

Bref, la classe moyenne est systématiquement effacée et réduite à néant, autant en Amérique qu’en Europe. Voici 22 statistiques qui prouvent sans l’ombre d’un doute que la classe moyenne est systématiquement éliminée de l’existence en Amérique. Les riches deviennent plus riches et les pauvres s’appauvrissent à un rythme effarant. Dans le passé, les États-Unis avaient la plus grande classe moyenne et la plus prospère de l’histoire mondiale, mais maintenant les choses changent à un rythme aveuglant.

Source: François Marginean, Cent Papiers

LA DERNIÈRE GUERRE MONDIALE

1.LA NOTION DE GUERRE

Vous êtes en guerre, mais vous l’ignorez. La guerre a changée, évoluée, devenue plus occulte, hypocrite.

 

 

La guerre, la vraie, la seule, celle qui est en train de détruire l’humanité est devant vous. Sous vos yeux. C’est la guerre économique sournoise que se livrent non plus les nations, mais les compagnies, les industries diverses, qui utilisent les pays comme camouflage et le travailleur comme soldat.

Esclaves dans un pays libre. C’est ce que vous êtes.

Tout le monde est un soldat de la mondialisation. Dès qu’un individu naît et est intégré dans une société dite développée, il en en lien direct de par son éducation, son travail, voire sa vie entière voué aux et puissants conglomérats. Du PDG au simple plongeur de restaurant. Il en devient l’acteur sans trop le savoir. Le soldat.

Certains apparaissent en héros, d’autres occupent des arrière-postes plus obscurs.

 

La fin sera lente et tragique : la fin d’un monde ou de l’humanité, si un changement radical ne se produit pas.

 

 

Si, jadis, on se battait pour les territoires ou pour des raisons idéologiques ou religieuses, la guerre a transformé la planète en un vaste champ de bataille ou chacun essaie – peu importe le pays – de s’emparer des richesses de celui-ci, matérielles ou humaines.

Le capital est plus important que l’humain. Les richesses accumulées et fortement concentrées, deviennent plus grandes et plus concentrées à mesure que pillent les vrais dirigeants de notre monde  les richesses matérielles et richesses humaines sans considération de pays ou d’âge ou de sexe.

Le territoire n’est pas un État, un pays, une nation, il est celui de l’avoir à tout prix; pire, au meilleur prix.

 

Les batailles sont orchestrées dans les tours à bureaux par ces généraux que sont les homocravatus, carnassiers de la finance, amoraux, fin finauds , souvent fraudeurs, mais surtout sournois et agressifs.

La proie c’est vous, la victime c’est vous.

 

Vous êtes un soldat. Votre arme principale est le travail, votre territoire : le monde de l’avoir.

Vous êtes un rameur dans un navire dont on vous a dit qu’il était indestructible. Un navire que vous n’avez pas le temps de visiter, trop occupés à ramer.

Et vous oeuvrez, sans le savoir, pour la plus grande mafia de l’Histoire : le monde souterrain de la finance, des grands projets, et pour des délateurs amoraux dont la seule vraie devise est Après moi le déluge.

Il arrive.

 

 

 

 

LE DESTIN DE L’HUMANITÉ : UN HOMME ET SON PÉCHÉ

Pyrite.

Aussi nommée «L’or des fous».

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Un homme et son péché

L’histoire se passe lors de la colonisation du Nord (la région des Laurentides au Québec vers la fin du XIXe siècle (env. 1885-90), près de Sainte-Adèle. Un homme sans scrupule, Séraphin Poudrier, domine la petite communauté en utilisant sa richesse. SOURCE

Désolé de vous raconter la fin du livre : Séraphin Poudrier est mort  en essayant  de sauver quelques pièces d’or dans sa cabane.

L’or des fous

C’est loin d’être neuf dans l’histoire de l’humanité de s’entredéchirer pour la richesse. Les conquérants espagnols qui sont débarqués en Amérique du Sud l’on fait pour découvrir et s’approprier les richesses du continent. Et cela en décimant des peuples, des cultures d’une grande richesse «humaine». La beauté de l’humanité n’a jamais effleuré ces financiers.

Le Canada n’a pas échappé non plus à des conquêtes. Le sauvage étant à convertir pour le rendre «monoculturel». L’appauvrir dans sa différence et sa richesse intérieure. Même du point de vue spirituel. Les peuples amérindiens sont aujourd’hui des habitants enclos dans des réserves. Des prisons à ciel ouvert. Nul n’a cherché à comprendre que cette différence contenait des richesses insoupçonnées.

Et que dire des noirs? On se demandait s’ils avaient une âme…

Non.

On aplani.

Le roi est mort, vive le roi

On a une très vieille et désuète idée de la royauté : une personne, un trône, un sang royal. Mais en fait le «sang royal» était issu d’un pouvoir ayant un lien avec «dieu».

Ensuite ce fut une lignée.

Mais les rois d’aujourd’hui sont ceux qui se sont bâti un empire, d’argent ou d’idées, voire des deux.

Et c’est eux qui sont nos dirigeants. Nous qui sommes les cerfs à qui nous envoyons notre argent… Par le biais de l’État?

On dirait…

Normalement, nous aurions évolué. On pourrait penser qu’on évolue en améliorant la condition humaine. Certes, l’argent est un moyen. Sauf que les sociétés, la mondialisation  et le banditisme étatisé ont  fait en sorte que nous sommes dans une impasse où le roi est en train de saccager son royaume en espérant qu’il lui restera quelques sujets à son …service.

Les troupes du Capitalisme

Dans un billet de Pierre JC Allard sur le site des 7 du Québec, on peut – si on a l’esprit ouvert et éveillé (dans le doute, toujours douter ), se faire une idée du fonctionnement de nos sociétés.

Il faut le lire pour se situer dans cette «hiérarchie» la plus polluante et la plus  aplanissante  parue sur Terre depuis le début de l’humanité.

Organisée, riche, hypocrite.

Jusqu’à vous donner des médailles.

On ne peut pas apprendre si on ne doute pas. Et l’on ne peut pas se délivrer de son esclavage si on ne comprend pas comment fonctionne ce nouvel ordre à la structure complexe comme un camouflage sans cesse renouvelé. On ne peut pas «refaire» le monde, c’est à dire sa mentalité si le savoir vient du diktat des «chefs de file».

Les chaînes sont invisibles… Ou presque. Mais l’esclave est réel…

Mais le but caché est hélas le même : détruire un humain pour l’or des fous. Détruire le «moi», la singularité de chaque humain pour un nous que l’on nomme «projet de société».

La belle affaire!

La manipulation politique commence par un système d’éducation qui ne véhicule que les valeurs dites « néo-libérales ». Le citoyen, émasculé dès l’école de tout esprit critique, est ensuite suivi par un réseau de médias et d’agents culturels qui lui redisent ce qui est bien et ce qui est mal et, surtout, qui lui impose, avec toutes les ressources subliminales dont dispose la technique moderne, la conviction que l’argent EST la richesse et vaut bien ce qu’on nous dit qu’il vaut.

Pierre JC Allard

J’ai choisi cette partie pour la simple raison que la nature humaine fonctionne sur les bases de l’enfance et de l’adolescence. On «structure» en bas âges. Hitler en a été le champion en fondant sa jeunesse hitlérienne qui a défendu Berlin… Des soldats de 12 ans, entièrement hypnotisés au grand projet du Reich d’un millénaire et de la théorie de la race supérieure. Ce qui revient au même une fois transposé : le riche est supérieur. Et qui vous rendra riche? Le supérieur des supérieurs…

Vous avez déjà une médaille.

La croix de faire…

Faire de telle manière.

Et on vous dictera les manières.

La manipulation par le miroir pour le sauvage qui sommeille en chacun de nous.

La toute dernière, se trouve dans un billet de Jimmy St-Gelais.

Je ne sais si je l’interprète bien mais j’en conclu à ce questionnement : « La démocratie a-t-elle déjà existée?»

Ou alors celle-ci : « Ne vivons nous pas sous une autocratie toujours mouvante qui change de visage? »

Ni vue, ni connue…

Un Halloween non pas à l’année, mais au siècle des siècles…Amen!

«La « dictature verte » ne considérera pas les intérêts des hommes d’affaires qui s’enrichissent en polluant l’environnement, elle ne respectera pas la démocratie ou la justice sociale, mais appliquera unilatéralement et sans distinction les mesures nécessaires à la pérennité du genre humain, avec toutes les dérives qui sont l’apanage de tout régime autocratique.

Elle redéfinira notre mode de vie, nos valeurs humanitaires et nos conceptions des relations sociales. La liberté individuelle sera tassée sur le bas-côté pour laisser passer le train de la survie de l’Humanité.» La dictature verte Jimmy St-Gelais

Le mouchoir de papier

Et comme dans toute «bonne société», c’est à l’école que tout commence : on apprend aux enfants à être responsables de leur environnement. Car ce sont eux qui polluent. C’est le citoyen qui pollue. Et il doit apprendre à ne pas polluer en ne jetant pas son mouchoir de papier dans la cour de l’école… Située tout près d’une usine de papier qui crache un gros panache puant.

Mensonge.

Ce n’est pas le citoyen qui pollue, c’est l’industrie. Entre autres…

On vous refile par l’école la culpabilité. La malléabilité du cerveau de l’enfant est un outil extraordinaire. C’est comme bâtir une chaîne chromosomique de «savoirs et de foi » en quasi permanence.

Trafiquée, la chaîne. De l’ignorance… Le plus longtemps possible.

L’écologie, obstacle au développement

« La misère, la pauvreté et le chômage sont en augmentation, et cela est pour l’essentiel la faute du capitalisme mondial ». Et Lula da Silva a renchéri : « Le monde développé nous disait ce que nous devions faire en Amérique latine. Ils semblaient infaillibles et nous incompétents (…) Ils nous ont dit que le marché développerait les pays. Et ce marché a fait faillite par manque de responsabilité et de contrôle ».

Pierre R. Chantelois  SOURCE

L’Amazonie, qui abrite le plus grand réservoir de biodiversité au monde et joue un rôle essentiel dans l’équilibre climatique de la planète, a, en 40 ans, perdu 17% de ses arbres. « Pour Lula et son gouvernement, l’écologie représente surtout un obstacle au développement », a affirmé le chantre de la théologie de la libération, Leonardo Boff.

Pierre R. Chantelois  SOURCE

Oui, l’écologie peut apparaître comme un obstacle au développement. C’est pour cette raison que le protocole de Kyoto est quasiment balayé sous le tapis.

Dans un monde hyper organisé, l’écologie de mouchoirs de papier est une cynique hypocrisie. Sacs de plastique, si vous voulez… Ou toute autre composante qu’on refuse de détruire ou de remplacer pour ne pas effacer des jobs…

La cendre des esclaves

Je vous avais dévoilé la fin du livre. Mais la fin de l’humanité est d’une certaine manière différente.

Séraphin Poudrier n’était qu’un amateur.

Notre «financier» qui mène le Village Global ne risque pas de mourir dans sa cabane. Il risque, tout au plus, de perdre certains esclaves. C’est là sa «foi»…

Mais Ô combien seront fidèles ceux qui resteront dans la peur.

Une Terre brûlée pour une cabane sauvée.

Et on ne chauffe pas au poêle à bois, mais à l’humain.

La cendre des esclaves fait un excellent compost.

Haïti-États-Unis: prend mon dentier et mange…

Le président Obama vient juste de déclarer: «Les gens s’attendent à ce que, compte tenu de notre capacité de projeter notre puissance dans le monde, cette capacité ne serve pas seulement à protéger les intérêts américains mais aussi à aider ceux qui sont dans le besoin. Les gens de mon équipe de sécurité nationale savent que je ne tolérerai pas qu’on fasse moins que le maximum à cet égard.»  Cyberpresse

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Assez bizarre comme titre?

On a beau encenser les États-Unis, on se croirait dans une pub de papier mouchoir… Ces nettoyeurs de pays, avec leur armée dite puissante, et son arsenal de financiers qui ronge le dessous même  de leur pays et du reste du Monde, en ont des leçons à donner!

Depuis quand une école de mafiosi étatisés donne-t-elle des cours d’humanisme?

Elle se sert de l’outil même qui a rongé ce pays pour nous poivrer un petit poivre de Cayenne.

Les armées, sous toutes les formes, militaires, CIA, obscures, souterraines n’ont jusqu’à maintenant servi à asservir…

Des terres, du tordage de bras, du pétrole dit vert…

On ne mangera plus dans les pays pauvres, mais les autos rouleront dans les pays riche.

Ni vu, ni connu. Le peuple est cataracté…

L’aide, c’est la pellicule sur les yeux.

Ce n’est pas qu’il n’ y pas d’humanisme aux Etats-Unis, c’est que le système a rayé complètement cet humanisme en l’habillant d’une camisole de force.

L’État-avorteur

Les systèmes dits démocratiques, sous le joug de leur « machine à fabriquer de la monnaie », sur ses politiques dites libérales, greffés à une possibilité infini de corruption –tant au niveau privé que prétendument  sociétaire – est un leurre : un gros vers de milliers de kilomètres qui traverse désormais la Terre.

Pour le sauveur?

Sot sorry!

Les Christs nés sur la paille et les crisses qui nous gardent sur  la paille

Ils n’existent plus… Alors, il est inutile de hurler contre Harper, le traiter de rat, ou Obama de marionnette.

Quant à Sarko… J’aimerais me faire plaisir de temps en temps…

La planète s’est équipée de quelques pays libres qui cherchent à se garder en vie dans le luxe en ravageant ce qui reste de richesse dans les pays pauvres.

Elle a tué et embaumé les humains. Même s’ils le sont, ils ne sont plus d’aucune efficacité.

Ils travaillent crucifiés sur une croix fabriquée de deux 2X4, avec des clous sur le corps et l’âme.

Qu’est ce que vous voulez qu’un Christ ou un Krishna fasse avec des clous invisibles?

Rien. Sauf parler… Avec une barre de savon dans la bouche…

C’est ce qu’ils font.

Alors, continuons de boire de notre vinaigre à l’éponge. C’est à ça que ressemble un cerveau dans le formaldéhyde.

  • en dentisterie ; sous forme directe (formaldéhyde) ou dérivée (paraformaldéhyde, polyoxyméthylène) intégrés dans un grand nombre de spécialités destinées à obturer les canaux des dents dévitalisées. Contrairement aux médicaments, les produits et matériaux employés en art dentaire ne sont pas soumis à une autorisation de mise sur le marché, ce qui explique qu’ils échappent à la réglementation évoquée au paragraphe suivant ;
  • pour embaumer les corps, dont par thanatopraxie, par exemple en attente d’un enterrement (traitement généralement interdit avant une crémation) ; ( WiKI)

La religion du ciboire

Plaqué or. Ou en or…

Ça dépend de la cueillette et des victimes de chair. Rare que l’or soit « vert »… On a détroussé – et on veut encore le faire – l’Amérique latine. Et bien des parties du monde…

Et pour le petit genou qui plie… Comme ces méchants que j’ai connus, et qui à 80 ans deviennent tout d’un coup, de bonnes gens… Ah! Moi aussi, j’en bois de la coupe. De ce sang transformé, ou qui transforme le bourreau en prêtre…

Une armée est faite pour se battre, conquérir, ou défendre.

C’est aussi celle qui fait manger de la misère aux pays par bien des causes « propres ».

Sauf que quand on s’en sert pour faire manger, j’admire.

Alors, comme disent les États-Unis, avec un lubrifiant bucal :

Buvez  et mangez!

Prenez un bon coup d’État…

« L’un des derniers massacres infâmes eut lieu en avril 1994 à Raboteau, un bidonville côtier à quelque 150 km au nord de la capitale. Raboteau compte environ 6.000 habitants, la plupart sont pêcheurs ou sauniers, mais il a la réputation d’être un bastion de l’opposition où des dissidents politiques viennent souvent se cacher. (…) Le 18 avril [1994], une centaine de soldats et une trentaine de paramilitaires débarquèrent à Raboteau pour ce que les enquêteurs allaient appeler plus tard une ’répétition générale’. Ils allaient sortir des gens de chez eux, leur demandant où se cachait Amiot ’Cubain’ Metayer, un partisan bien connu d’Aristide. Ils tabassèrent de nombreuses personnes, dont une femme enceinte qui en fit une fausse couche, et ils forcèrent d’autres personne à boire à même les égouts à ciel ouvert. Des soldats torturèrent un vieil aveugle de 65 ans jusqu’à ce qu’il vomisse du sang. L’homme mourut le lendemain.

« Le 22 avril avant l’aube, les soldats réapparaissaient. Ils mirent des maisons à sac et abattèrent des gens en rue et lorsque les habitants s’enfuyèrentt vers l’eau, d’autres soldats leur tirèrent dessus depuis des embarcations qu’ils avaient réquisitionnées. La mer allait rejeter des corps durant plusieurs jours. D’autres ne furent jamais retrouvés. Le nombre des victimes a été estimé entre deux douzaines et une trentaine. Des centaines d’autres allaient fuir la ville, craignant de nouvelles représailles. » (St Petersburg Times, Floride, 1er septembre 2002)

Durant le pouvoir militaire (1991-1994), le FRAPH passa (non officiellement) sous la juridiction des forces armées, prenant ses ordres chez le commandant en chef, le général Raoul Cedras. Selon un rapport de la Commission des Droits de l’Homme des Nations unies, daté de 1996, le FRAPH avait bénéficié du soutien de la CIA.

Sous la dictature militaire, le trafic de drogue fut protégé par la junte militaire qui, de son côté, était également soutenue par la CIA. Les dirigeants du coup d’Etat de 1991, y compris les commandants paramilitaires du FRAPH, figuraient sur les feuilles de paie de la CIA. (Voir Paul DeRienzo, http://globalresearch.ca/articles/R… , Voir également Jim Lobe, IPS, 11 oct. 1996).

A ce propos, Emmanuel Constant, alias « Toto », confirma, dans l’émission « 60 Minutes » de la CBS, en 1995, que la CIA le payait environ 700 dollars par mois et qu’il avait créé le FRAPH alors qu’il était sur les feuilles de paie de l’agence. (Voir Miami Herald, 1er août 2001). Selon Constant, le FRAPH avait été constitué « avec les encouragements et le soutien financier de la Defense Intelligence Agency [la DIA] américaine et de la CIA » (Miami New Times, 26 février 2004). Michel Chossudovsky, Haïti, un coup d’État financé et orchestré par les États-Unis

LA DERNIÈRE GUERRE MONDIALE (2)

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2. LA NOTION DE TERRITOIRE

Qu’est-ce qu’un pays?

Nation :

Ensemble de personnes vivant sur un territoire commun, conscient de son unité (historique, culturelle, etc.) et constituant une entité politique.

Le mot pays vient du latin pagus. Il désigne ici un division territoriale. Il peut être également une nation. Mais si plusieurs nations peuvent former un État, il peut former également un groupement d’États. L’ancienne U.R.S.S définissait bien cette notion d’un territoire composé de différentes nations.

Dans les guerres dites classiques, on assistait à des conflits armés entre groupes militaires organisés.

Tout au long de l’histoire les guerres prirent l’envergure de conflits souvent liés à des intérêts de plus en plus mercantiles ou idéologiques.

Les conquêtes des grandes puissances, France, Angleterre, Espagne, tracèrent de par leurs conquêtes respectives les cartes du monde moderne.

Les guerres impériales

Conquêtes et colonisations pour améliorer son niveau de vie au détriment des autres. Les conquêtes des pays ou des territoires peuplés de sauvages mais riches en matières premières sont les racines de la guerre économique actuelle. Le monde s’organisa et devint en quelque sorte momentanément ou visuellement figé. C’est du moins l’image que nous en avons du 20ième siècle.

Hitler brassa la carte de l’Europe et la déchirure de l’Allemagne fut une cicatrice qui se prolongea durant les années subséquentes.

Le développement économique des pays occidentaux après la deuxième guerre mondiale (39-45) fit en sorte qu’il apparut, après ces bouleversements, un semblant de bonne volonté de fixer des territoires, de respecter les idéologies et les peuples.

Mais ce n’était là que façade.

La guerre froide régna.

Si les guerres impériales étaient d’une certaine manière mêlée à l’histoire des religions, celles qui suivirent furent mêlées à l’histoire des idéologies. On voulut fixer des idéologies sans regards aux pays, mais défendant un monde idéal où l’être humain serait libre, et pourrait améliorer ses conditions de vie.

Communisme. Capitalisme.

Le modèle étatsunien

Le communisme s’avéra un échec. L’idéologie de Marx fut appliquée avec la maladresse   qui marque la nature humaine.

La démocratie allait s’implanter  la planète.

Le terme démocratie désigne un corpus de principes philosophiques et politiques, suivant lequel un groupe social donné organise son fonctionnement par des règles : élaborées, décidées, mises en application et surveillées par l’ensemble des membres de ce groupe, a priori sans privilèges ni exclusions. ( Wikipedia)

De la prêche à la pêche

Le rêve américain se répandit à travers le monde. Les moyens de communications de l’internet et des sites tels Voice of America  VOA , furent des modèles de propagande pour la culture et la grandeur des États-Unis.

Ce modèle de propagande  est basé  sur l’utilisation d’un vocabulaire restreint, d’une idéalisation de  peaufinage et d’embellissement. Car à travers le parcours états-unien des années de la guerre du Vietnam jusqu’à celle de d’Irak, apparurent aux yeux du monde comme de simples défendeurs de la liberté humaine.

Ce fut là le parcours visible. Le parcours invisible de ce pays à travers ces multiples outils hypocrites, CIA, FBI, et tout l’appareillage économique se développant à une vitesse vertigineuse établit les bases où l’agressivité économique mêlée à celle guerrière  firent que les deux se fondirent comme il en fut le cas lors des guerres impériales d’antan.

Économie et guerre.

Le leurre dans cet état de fait est que l’apparence d’un territoire réussi peut servir de modèle à un autre pays.

C’était là l’épandage d’une voie qui allait devenir le highway des nations occidentales ou orientales.

La puissance américaine

La puissance américaine combina la puissance économique et guerrière. La guerrière étant d’ailleurs perçue comme une arme nécessaire.

Les autres nations, telle le japon, concentrèrent leur force sur la puissance économique.

Ce fut là l’une des premières failles du système américain.

Avait-on besoin d’armées pour conquérir le monde?

Le modèle japonais – qui écrasa l’industrie américaine de l’auto, des micro ordinateurs, de l’électronique – fut un nouveau modèle en prouvant qu’on pouvait copier et améliorer les produits américains, jusque là standards.

Le hautain modèle  de micro ordinateur IBM, qui levait le nez sur les clones, fut non seulement non seulement rapidement rayé de la carte mais racheté par les chinois en 2004.

Ceux-là même qui avaient créé lesdits clones.

Territoires

Résultat de l’internationalisation des flux économiques et financiers par l’implantation à l’international grâce à la révolution technologique, la globalisation de l’économie est illustrée par les firmes transnationales (FTN), appelées communément multinationales dites mondiales ou globales (aussi appelées FMN pour Firmes Multi Nationales), et marque une nouvelle étape dans l’histoire du capitalisme.

Dans le même temps, des capitaux circulent par milliards d’un pays à l’autre, en raison d’une très grande facilité de communication procurée par les technologies de l’information Cela crée des opportunités spéculatives pouvant être source de déstabilisation financière. ( Wikipedia)

La disparition de la nécessité de conquête économique par le territoire est devenue désuète.

L’armée économique n’a plus besoin du patriotisme ni des valeurs liées aux pays ou territoires. Elle se démarque par la venue d’une nouvelle identité : le financier nombriliste, avide, fonceur et sans

Ce dernier s’allie à des compagnies dont les stratégies en sont celles de diversification du portefeuille, terme répandu chez le petit épargnant.

Les grands conglomérats financiers, les banques, n’ont plus de territoire à couvrir. Le monde leur appartient.

Le citoyen est alors détroussé de ses valeurs monolithiques, de son appartenance pour devenir citoyen du monde et conquérant à son tour. La prestidigitation s’aiguise dans des appareillages discrets et hypocrites.

Ce magicien de l’économie devient alors le modèle des modèles -de par sa réussite – et s’impose comme un va de soi dans une globalisation.

Le modèle n’est plus un pays mais une chaîne d’entreprises aux produits diversifiés et aux portefeuilles diversifiés pour se modeler aux changements rapides de la mouvance des capitaux.

Dingo et le poisson magique

Il est fier de ne plus appartenir à un univers fermé d’un pays et de valeurs -elles aussi monolithiques – dans un modèle en apparence évolué.

Il roule maintenant sur le higway…

Le nouveau citoyen ne comprend pas trop, mais il est fasciné par ce nouveau messie qui multiplie les poissons.

Il se croit alors délivré du travail.

Dingo et le poisson magique est un livre que j’ai lu à ma fille des dizaines de fois. C’est l’histoire d’un type qui veut aspirer au trône de roi, à tous les métiers et honneurs de ce monde, mais qui finit par retourner heureux dans son monde de simple pêcheur.

C’est tout le portrait du citoyen mondialisé aspirant à de grands rêves.

Mais c’est aussi le parfait poisson pour les pêcheurs de la finance.

Pas de territoire; une grande, une immense mer de citoyens désormais à la portée de ceux qui veulent monter des bateaux.