Que chacun ait le temps de vieillir un peu… Les rides et le temps forment une sorte d’écriture messagère de sagesse.
Gaëtan Pelletier
31 décembre 2013
Que chacun ait le temps de vieillir un peu… Les rides et le temps forment une sorte d’écriture messagère de sagesse.
Gaëtan Pelletier
31 décembre 2013
Publié dans ACTUALITÉ, Philosophie
Guess I got what I deserve
Kept you waiting there, too long my love
All that time, without a word
Didn’t know you’d think, that I’d forget, or I’d regret
The special love I have for you
My baby blue
All the days became so long
Did you really think I’d do you wrong
Dixie, when I let you go
Thought you’d realize, I would know, I would show
The special love I have for you
My baby blue
What can I do, what can I say?
Except that I want you by my side
How can I show you? Show me a way
Don’t you know, the times I tried
Guess that’s all I have to say
Except the feeling just grows stronger everyday
Just one thing, before I go
Take good care, baby let me know, let it grow
The special love you have for me
My Dixie dear
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30-décembre-2013 dans PHOTOGRAPHIES, SPIRITUALITÉ
Tagué Guerres, Philosophie, photographies, SOCIÉTÉ, vie
Quand un aveugle rencontre un sourd, le sourd le regarde et l’aveugle l’entend. Mais ils ne se comprennent pas…
Jocelyn Robichaud
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Il était une fois un Président d’un grand pays, PHD de Harvard ou d’une autre université versée dans l’achat de cerveaux ou d’imbéciles pouvant devenir ersatz de matière vraiment grise. Il était aux commandes des armées, et un surveillai l’économie du pays. Le bras de commande, le réel, était camouflé dans une cachette numérique paradisiatque, fragmenté en compagnies requines et avides. C’était un Texan noir-pétrole que chaque humain sur Terre enfournait dans sa voiture « intelligente ».
Il lisait les contes aux enfants, les jours où on voulut lui jouer des tours.
Il adorait la pêche.
Un jour, il décida de consulter son mété0rologue pour connaître les conditions du lendemain. Il fut rassuré par le spécialiste des conditions météorologiques sur son aventure de pêche.
Il partit donc en VR noir, avec pare-balles, encerclés d’agents pare-soleils, aux yeux vitrés.
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Pause Pub culturelle anti-système scolaire
Avertissement: cette pensée ne peut pas être lue par les moins de 16 ans. La surveillance des parents est conseillée. ( Ils peuvent toutefois aller sur des jeux vidéo tuer et ensanglanter des écrans virtuels. Mais c’est une autre histoire… Enfin! Elle en fait partie… )
« Sur le Titanic en train de sombrer, est-il raisonnable de consacrer beaucoup d’efforts et d’intelligence à obtenir une meilleur cabine? Albert Jacquard, J’accuse l’économie triomphante.
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Pause arrêt sur image.
Si c’est trop ennuyant, je fournis la braise.
Et pour faire intello, je vous dirais pour avoir fait de grandes analyses de poèmes que l’image du foyer représente la braise confondue à la vôtre et à celle de la dame. Je peux aller bien plus loin dans l’analyse: la bûche du foyer est la représentation de l’imagerie membratoire masculine. ( Je m’étonne moi-même). Ses cuisses en ciseaux refermés évoquent une crispation en attente d’une délivrance du voyeur en face d’une photo « artistique ».
Notez qu’elle a l’épaule relâchée, découverte, comme une ouverture sur ce qui …ne veut pas s’ouvrir. Le sens de cette oeuvre est qu’elle veut éteindre le foyer envahissant du désir pendant que le foyer « réel » est un rappel et un appel persistant. Tout un calendrier de photos de pompiers pourrait probablement, avec un peu d’eau, pourrait faire …table rase de son désir.
Elle dit en silence: « Je me meurs ».
En fait, je vais vous délivrer du « mal-être » d’une telle oeuvre en vous livrant l’essence du « massage ».
Le brasier crie au pompiers. « Appelez-la caserne! Ça urge ». Et les pompiers vont finir par venir avec leurs gros tuyaux. Et comme il arrive dans toutes les histoires de gens trompés: ils éteindront la fille et laisseront le foyer brûler.
Comme dirait San-Antonio: Vous n’avez pas pigé!
C’est la TOTALE représentation du monde: être appelé sans jamais être élu.
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De retour au moins sérieux…
Un paysan assis sur une âne, voyant le président voulut l’avertir. Mais on le fouilla de fond en comble pendant des heurs à savoir si les intestins de l’âne ne contenaient pas une bombe.
« Monsieur le Président, retournez chez-vous, car il va pleuvoir dans peu de temps ».
Le Président rigola, et dit au paysan:
» J’ai payé le meilleur des spécialistes à un prix exorbitant, et il m’a dit le contraire. Alors, on continue ».
Il salua l’homme et poursuivit sa route vers la rivière.
Il se mit à pleuvoir à torrent. Le Président, dans une grande colère, retourna à son petit château et renvoya le météorologue. Il appela ensuite le paysan et lui offrit le poste. Celui-ci refusa.
» Monsieur le Président, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo ni de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées, alors ça signifie qu’il va pleuvoir ».
Le Président embauchât l’âne.
C’est ainsi que commença la coutume de recruter des ânes pour les postes de ministres les mieux payés.
Gaëtan Pelletier
Décembre 2013
Publié dans HUMOUR, pour ceux qui trouvent ça drôle..., Philosophie, SOCIÉTÉ
Tagué âne, Humour, POLITIQUE, Président, pub, simplicité, SOCIÉTÉ
Cher père Noël,
C’est le dernier cadeau que je te demande: voudrais-tu, s’il te plaît, placer une bombe dans ton ventre et faire sauter toutes les chansons de Noël qui passent à la radio, et ailleurs.
Il m’a semblé que les nazis utilisaient la musique pour torturer leurs « ennemis ». Pour vendre, on nous envoie tous les airs mitraillés à la
….je vais essayer de l’écrire: Kalachnikov. Après lui, la musique de Noël est la pire des armes inventées pour nous faire cracher une carte de crédit. Le monsieur est mort à 94 ans, mais sa mitraillette en tuera plusieurs. Il paraît que la Chine en vend en Afrique pour les luttes entre Musulmans et Chrétiens.
Je ne sais qu’une chose: il ne faut jamais passer par des intermédiaires. Si Jésus est né, c’est pour enseigner au monde à ne pas tuer. Et l’autre avait la même mission.
Les chansons de Noël, c’est des balles, Monsieur Noël. Si je comprends bien, Kalachnikov ce n’était rien… Au fond, les religions sont des intermédiaires… Qui n’ont rien compris… Moi, la nostalgie, les religions, les lamentations de chanteurs à voix qui serinent et me traversent le corps de leurs maudites belles voix, ça me fait crever.
On s’entre tue.
On vend.
Et le gramophone crache ses airs pour nous emballer comme des cadeaux pour les marchés…
Je suis à bout.
Je me sens liposuccioné cérébralement et émotivement. On m’avale comme un comprimé pour « sauver » l’économie mondiale. Noël, ça ne veut plus rien dire, sauf pour les enfants. Eux, ils croient. Ils sont comme les adultes: ils aiment croire.
Dites-leur que vous n’existez pas. Et que papa et maman se font chier le portefeuille pour qu’ils achètent des objets bizarres sur lesquelles ils passent leurs doigts. Et plouf, toutes les images du monde y sont.
Coca-Cola veut sauver les ours polaires… Pas les rennes. Alors, cessez de boire…
Petit papa Noël Quand tu descendras du ciel Avec tes magasins familiers N’oublie pas tes tabarnak de souliers… Et crash sur les pales… P.S.Pour cadeau?
300 kilos de ouates! Pas des watts. Des OUATES. Des bouches-oreilles! De la surdité. Emballe moi des oreilles qui ne fonctionnent pas.
En plus, voilà que l’on essaie de vendre de appareils auditifs en parlant de Beethoven. Il souffrait ostéosclérose. Ce dont j’ai souffert également. J’étais sourd, on m’a ramené les sons des oiseaux, les bruissements du vent, la voix des femmes, et les
Gaëtan Pelletier
Décembre 2013
Publié dans Arnaque, Coups de gueule, DIVERS
Plus une société est évoluée, moins elle sourit.
Karl Heins Steiner
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La Terre est devenue un énorme Bus dans lequel tout le monde se fait dire: « Avancez en arrière ». Dans le documentaire Into Eternity , on peut le « résumer ainsi »:
A l’ouest de la Finlande, sur la presqu’île d’Olkiluoto, des ouvriers s’affairent à creuser un immense trou de 450 mètres de profondeur, parcouru par cinq kilomètres de route.
Lorsqu’il sera terminé, en 2020, l’industrie nucléaire finlandaise commencera alors à y enterrer des milliers de tonnes de déchets radioactifs. Et quand cette besogne sera à son tour achevée, 100 ans plus tard, la cavité sera scellée et devra rester inviolée pendant 100 000 ans. Source.
C’est le progrès! Le gros, le clinquant, l’affriolant. Quand on coupe une tête de coq avant de le manger, il continue de vivre un peu en s’agitant de soubresauts, comme s’il fêtait les derniers sursauts de sa vie.
Et c’est un peu comme ça que nous vivons… Comme le rêve de John Lennon:
Maybe I am a dreamer But I am not the only one I hope someday …L’humain est « profondément » croyant au point de tuer les autres pour son « propre » dieu. Comprenons que la grande vague humaine, parvenue à 7 milliards d’humains, n’échappe pas à la bêtise humaine: elle la multiplie et l’amplifie. Et on a les outils pour les étaler.
On est assis dans nos petits foyers, à voter pour rêver… Quand on sait que la politique est devenue une agence de gros bras, « croyants », à la solde des DG silencieux. Le pouvoir a été numérisé.
Le nazisme numérisé
La NSA est reconnue « légale ». : pour le juge new-yorkais, « il n’existe aucune preuve que le gouvernement ait utilisé la collecte massive de métadonnées téléphoniques à d’autres fins que de prévenir et d’enquêter sur des attaques terroristes ».
C’est l’histoire du Petit Chaperon rouge et du grand loup.
Hitler avait qualifié son intervention concernant les juifs « d’hygiène de la race ». Pour la « pureté « étasunienne, c’est devenue » protection de la démocratie ». Si le chancelier de l’Allemagne d’alors rêvait d’un règne de 1000 ans, les États-Unis en rêvent autant. Mais avec leur perversion pour la finance paradio-fiscale, étendue dans le monde, l’appauvrissement continu est en train de bouffer ce qui nourrit les peuples. Et qui sait, si au fond, ce n’est pas une forme d’eugénisme pire que celle de l’anéantissement d’une race mais d’un « amaigrissement » de la population terrienne?
Oui, nous voilà un peu les yeux cernés par le travail, la vie « culbutante » , et le grand rêve de parfaire l’humanité. On disait: « Anéantir la pauvreté ». Mais c’est d’elle qu’on se sert, et c’est d’elle – et de plus en ce cher système scolaire à la Goebbels pour rendre les gens idiots mais diplômés – qu’est détournée la petite richesse et la pauvreté.
Le Vatican svastika
Ce symbole est notamment utilisé en Asie dans la symbolique jaïne, hindoue et bouddhique, en Chine pour symboliser l’éternité et dans l’Asie bouddhiste. svastika
Le Vatican a créé sa fortune sur l’espérance des pauvres. C’était la loterie de l’époque… Et la scène du pape qui veut que l’on prie pour la paix en ce monde est une autre arnaque. C’est bien attendrissant et grandiose. Les gens adorent le grandiose. Justin Bieber est grandiose. Great!
L’Éternité est une notion qui nuit grandement au quotidien. L’éternité et la foi de la science, l’éternité de la race humaine, etc. L’éternité c’est aussi la bêtise d’une fixitude contraire à la vie, puisque toute cette vie n’est que changement.
Nous nous éclairons à l’énergie nucléaire et nous croyons être « allumés ». Nous vivons sur des dettes, mais nous croyons être riches. On a les moyens de se payer 15 ou 25 paires de souliers pour la fantaisie. COMME SI ACHETER ÉTAIT UN ART! Et cette fantaisie est souvent, – ou toujours – , issue de la crève des travailleurs des pays pauvres qui cherchent à fuir la pauvreté en se noyant… Normalement, on devrait vivre où l’on est né, vivre sa culture, et ne pas être flambé par des compagnies qui veulent le sol, le sous-sol, et l’argent du beurre.
Robin des bois nucléaire
Il a viré la matière à l’envers. Tout fier. Il prend au pauvre pour donner aux riches. Ce squelette plastifié, désâmé, est une poupée à laquelle nous nous collons, faiblards, « décolonnevertébralisés ». Il nous a vendu du poison pour nous nourrir d’un certain luxe.
Le cadeau
Puisque vivre a une fin – du moins vivre ici – , la magie de la Terre, son mystère, ses créatures, la beauté et la bonté des gens simples, intègres, ne finissent pas de me ramener à l’enfance: plus j’écris, plus je regarde, plus je comprends, plus je suis muet. Et plus je comprends qu’on ne peut plus traduire cette beauté en mots plus je cherche – comme vous tous vous cherchez – à traduire les petits frissons, les grandes passions entre les êtres et la Nature, entre les êtres et les êtres.
Et s’attarder à cela, c’est lutter contre cet humanisme de plastique auquel on nous crucifie chaque jour. C’est désolant de « constater », le « saisir » avec son cerveau. C’est à la fois une nécessité et un un « nécessaire travail ». Tout le monde aimerait davantage vivre en paix, jardiner, élever des enfants de l’avenir, et ne pas rêver qu’ils soient des cerveaux achetés par le MIT ou Harvard, mais de gens simples qui ont compris que ce monde est un cadeau, une richesse infinie, avec une créature délabrée, questionnant à chaque jour ses valeurs, ses principes, sa provenance, son but, arrosée de trop d’orgueil qui a besoin de limer son être pour être.
Donner son âme à un dieu, « soi-disant spirituel » ou laïque est déjà une fin en soi. Le riche mourra sans rien emporter… Même si ce crétin a tout pris. C’est une poupée plastique venue vous livrer un « message ».
La seule oeuvre d’art est d’être soi. Et la société est un musée qu’il faut visiter pour apprendre que tout art n’est pas figé mais mouvant. La mort est une certitude. C’est le vivant qui est inquiétant et méconnu.
Faut-il s’entre tuer et pleurer sur de grands tombeaux?
On fait présentement mourir trop d’humains abonnés à des poupées de plastique. Ce n’est pas de votre millénaire qu’ils œuvrent, c’est pour le leur… Ne jamais laisser la vie entre les mains de ceux qui oeuvrent dans une fabrication habile de l’esprit.
Gaëtan Pelletier
28 décembre 2013
Publié dans FOI LAÏQUE, GLOBALISATION, MORCEAUX D'HISTOIRE, ORWELL, POLITIQUE, RÉFLEXIONS, SOCIÉTÉ, SPIRITUALITÉ, TOTALITARISME
Tagué Arnaque, ÉCONOMIE, États, futur, globalisation, planète, SOCIÉTÉ, spiritualisme, SPIRITUALITÉ, Terre
Par Yann Fievet
Nous devrions nous y faire : l’emprise de Google s’accroît chaque jour davantage et il serait illusoire de vouloir y résister. La firme, omniprésente dans l’univers de nos cyber-activités, recouvre nos vies d’une prétendue bienveillance. Ce serait au nom de l’émergence d’un monde plus sûr que Google, en compagnie de huit autres sociétés privées américaines, participe activement au système Prism mis en place par la NSA pour surveiller tous les recoins de « la toile ». La volonté arachnéenne veille sur nous ; allons en paix ! Cependant, non contente d’apaiser notre inquiétude à propos de la dangerosité du monde, inquiétude par ailleurs savamment entretenue par les maîtres de la « médiasphère », Google se veut un agent puissant de la Culture universelle. Notre paix intérieure devrait ainsi se doubler de la satisfaction d’apprendre que le monde des œuvres littéraire et artistiques va nous appartenir enfin tout entier sans que nous n’ayons plus à bouger physiquement. Pourtant, du rêve grandiose de la virtualité heureuse au cauchemar de son emprise exorbitante sur nos existences réelles il n’y a peut-être qu’un pas.
Tout est désormais numérisable, à des niveaux de qualité saisissants. Les moyens matériels permettant d’acheminer, de voir et d’archiver les images numériques ont eux-mêmes suivi ce fascinant mouvement. Il fallait donc s’attendre à ce qu’une « entreprise globale » s’attaque à la prouesse de mettre en images les œuvres d’art que renferment tous les musées du monde. Certains avaient osé en rêver, Google va oser le faire. Après la mise en octets de millions de livres détenus par les grandes bibliothèques voici venu le tour des multiples chefs d’œuvres de la peinture ou de la sculpture dispersés aux quatre coins de la planète. Toutes les collections pourraient ainsi être demain offertes à notre satiété. Ce dernier mot convient tellement bien au dernier avatar du dévorant consommationnisme : nous allons bientôt satisfaire notre boulimie d’œuvres des grands maîtres, bouffer de l’art au kilomètre sans sortir de chez soi, contourner les autres kilomètres de queue des grandes expos où l’on défile en rangs serrés sans pouvoir vraiment stationner devant un tableau pour l’admirer sereinement. La culture à portée du moindre clic !
Nous ne sortons pas du règne de la marchandise, nous le renforçons en l’étendant définitivement au monde de l’art. Bien sûr il y a une tromperie dont les vrais amateurs d’art ne seront jamais dupes : faire prendre des représentations numériques des œuvres, fussent-elles de grande qualité technique et esthétique, pour les œuvres elles-mêmes. Une image de synthèse ne parviendra jamais à restituer l’émotion que le peintre a immortalisé dans sa toile par son travail qui était autre chose qu’une banale affaire de techniques d’exécution. Rien ne remplacera donc la contemplation de l’œuvre proprement dite et c’est heureux. Comme nombre de grands artistes, Salvador Dali fut visionnaire ou à tout le moins en avance sur son temps. En découvrant l’anagramme prémonitoire de son propre nom, Avida Dollars, il n’imaginait peut-être pas cependant jusqu’où irait la vulgarisation du génie pictural. L’alliance du Marché et de la Technique propulse la vulgate au-delà des frontières que les espérances les plus folles n’imaginaient pas pouvoir transgresser un jour. Si l’art rime certes depuis longtemps avec dollar, il n’a que peu à voir avec un tel bazar et le Catalan loufoque, dans une transgression iconoclaste, s’en serait régaler à l’envi.
L’art est décidément ailleurs que sur les disques durs de nos machines, ailleurs car toujours subversif, ce que Google ne sera jamais. Google ne fait rien d’autre qu’épouser son temps, y compris en favorisant la politique sécuritaire mondiale des États-Unis. Elle fait du fric avec la subversion artistique d’hier devenue académique depuis. Subvertir l’ordre dominant des choses consisterait aujourd’hui à encourager les artistes qui, partout où sévit l’oppression, tentent de repousser par leur création les assauts de la barbarie. Au Mali, en Côte d’Ivoire, en Syrie, en Afghanistan ou ailleurs – et au sein même du « monde civilisé » – des artistes survivent loin des marchands et des musées à tours operators. C’est de leurs œuvres que nos yeux et notre esprit devraient être avides. Hélas ! le conformisme triomphe toujours.
Yann Fievet
Les Zindignés/La vie est à nous – N° 5 – janvier 2014
Publié dans INTERNET
Tagué arts, google, NSA, Salvador Dali, surveillance, web
Photo: Gaëtan Pelletier
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Le revenir à la vie ….
Comme çà, en ski de fond, en bel après-midi…
Comme la vie. Sans trop savoir ce qui va et qui ne va pas. L’âme est une antenne qui capte, et le résultat n’est jamais prévu.
Chercher la lumière dans la vie, et la retrouver tout au bout…
L’église devant le soleil. Quand la mort nous fait croire qu’après l’horizon, il n’y a plus rien.
C’est fou ce que nous mourons chaque jour à ne pas regarder la vie.
Nous avons les yeux de ceux qui ont des chiens pour guides. Et à chaque instant, emportés par nos rêves les plus fous, les plus plastiques, les moins vrais, nous nous endormons.
Nos yeux de l’esprit nous mentent.
Et nous les croyons.
Alors, il faut s’arrêter un peu.
Chaque image arrêtée est comme une prière dans le grand vide de nos vies.
Les oreilles sont faites pour les bruits de ces vies. Mais nos âmes — parfois enterrées sous nos amas de chairs — nous font oublier que la Vie est une Roue et que la difficulté de voir se situe en nous. Un grand manège affolé….
Et c’est comme çà, à chaque matin, que je vais chercher mon petit pain d’âme. Ou par les soirs. Peu importe. Il faut à chacun sa petite nourriture de tranquillité, de paix.
Le sport extrême de la vie, c’est arriver à un moment où l’éternité n’a plus d’importance dans sa recherche. Car elle est… Aussi simple, aussi solide, aussi puissante que l’aile fragile d’un papillon.
Aussi colorée…
Que cherchez-vous?
Il faut apprendre à se laisser trouver.
Toute solution n’est qu’un problème de plus quand on la cherche avec trop d’agitation.
La paix est un boire qui nous « désoiffe ».
L’excitation, un grand désert de sable qui nous étouffe.
J’irai.
J’irai encore demain, cueillir des yeux, du souffle, des odeurs, les infimes fleurs qui font un chant.
Laissez-vous prier à ce qui est…
Ce que vous avez n’est qu’une tuerie de frissons.
Et qui sait si celui-ci n’est pas ne serais-ce que la simple fibre de l’aile du papillon?
Apprendre à voler les deux pieds sur Terre…
Gaëtan Pelletier
2010