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Archives de Catégorie: Arnaque
La fable du quai et du con
Photo: Gaëtan Pelletier, Quai de Kamouraska
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Il était une fois un bureaucrate assis sur sa chaise qui avait pour tâche de créer de la richesse. Il était vêtu comme les lys des champs et une auto rutilante au soleil l’attendait pendant que son chauffeur bavardait avec une vieille dame.
– Elle ne tombe pas du ciel, lui dit le cultivateur.
– Non. Je suis boulanger, il me faut le grain mais pas l’appât du gain.
– Voyons messieurs, leur dit le bureaucrate. Imaginez 1000 touristes venus passer trois jours et trois nuits dans votre beau village. Il suffit de d’ouvrir une fenêtre sur la mer et d’y placer un bateau. Tous les restaurants et les petites boutiques seront pleins à craquer. Et l’argent ne tombera pas du ciel mais entrera dans vos coffres. Créer de a richesse est aisé…
Quelques mois passèrent et une seconde réunion eut lieu dans un petit resto du centre ville. Il n’y avait pas âme qui vive, sauf le cultivateur, le boulanger, ainsi que le maire.
– Où est passée toute cette manne de touristes qui ont dépensé en juillet?
Le bureaucrate évita de dire qu’il avait fait le même discours dans l’autre village quelques mois auparavant.
– C’est simple, répondit le bureaucrate: vous n’avez pas suffisamment d’infrastructures attirantes. Il vous faudrait une fête, un festival, ou je ne sais quoi.
La vieille dame qui entra dans le restaurant débarquait d’un bus de voyageurs.
– J’arrive d’un voyage merveilleux: il y avait au moins 1300 touristes. Il y avait trois bateaux et une fête de cerfs-volants. J’ai dépensé au moins 600$ à la foire. Ils ont dû faire fortune.
– Je n’y comprends rien dit le cultivateur. C’est comme si je semais une partie de mon terrain et que je semais l’autre partie l’année suivante. Ce serait la même récolte. Le boulanger n’aurait pas plus de blé.
Les autres restèrent silencieux, pendant que le bureaucrate, diplômé, leur dit en sortant du restaurant.
– Vous ne comprendrez jamais rien à la création de la richesse de par l’industrie touristique.
Gaëtan Pelletier
Publié dans Arnaque, Contes des mille et une vies, CRISE FINANCIÈRE
Tagué Arnaque, contes, industrie, leurre économique, Tourisme
Le pape, Président des États-Unis
Tirer un missile de 70,000$ pour aller tuer quelques pauvres gens qui ne gagnent qu’un dollar par jour. Voilà les étasuniens qui se cherchent un nouveau président. Il n’y a rien de nouveau aux États-Unis. C’est le règnes de marchandeurs, violeurs de leur propre peuple. Le scénario ressemble étrangement à celui des années 30 en Allemagne. Tordre l’avoir du citoyen pour s’offrir une armée dont le budget est quasi équivalent à celui de toutes les armées du monde. 738 milliards de dollars.
Il est difficile de qualifier de « budget » une telle somme. C’est une extorsion de citoyens qui vivent dans le plus énorme nombril de la Terre. Tuer au lieu de nourrir… Une tradition d’un pays qui depuis la dernière guerre mondiale n’a pas fait mieux pour son « économie » que de produire des armes. Vieillottes, elles s’en iront dans les cimetières, dont le plus grand est en Arizona.
Dans la course présidentielle, on retrouvera un démocrate bien moins rutilant que le toupeté Mister Trompe. Non. Et peu importe qui sera élu car le caractère singulier et forgé de « l’américanisme » est bien plus difficile à défaire qu’on pourrait le croire. Au fil des dernières décennies la masse s’est pratiquement habituée à une propagande sournoise bien mastiqué au point de ne voir rien d’autre que leur ombilic désormais cicatrisé.
Peu importe ce qu’il adviendra de Trump qui chante chaque matin son chant du coq sur tweeter, la « culture » américaine est cicatrisée.
Alors, ne rêvons pas trop. Car même si on plaçait le pape François ( Jorge Mario Bergoglio) à la tête de ce pays il serait condamné à s’incruster dans cette chaufferie matérialiste qui brûle les anges pour en faire du compost de diables.
Gaëtan Pelletier
24 février 2020
Publié dans ACTUALITÉ, Arnaque, États-Unis, CAPITALISME, DÉMOCRATIE
Tagué armement, Arnaque, Élections, États-Unis, capitalisme, Trump
Comment on vous dépouille de votre argent… puis de votre liberté. Entretien Antipresse
Chers amis, c’est à regret que je n’ai pas encore trouvé le temps de lire cet ouvrage. Pourtant je suis très à l’aise pour vous en parler et vous le recommander. En effet, ces dernières années, chaque fois que j’ai eu la joie de m’entretenir avec Liliane Held-Khawam autour d’un café, elle me parlait avec enthousiasme de son projet, elle en esquissait les grandes lignes. Ce thème touchant à la finance qui l’occupait entièrement – et m’était alors étranger – m’est devenu familier ; il est aujourd’hui un objet de préoccupation internationale. [Silvia Cattori]
Le livre Dépossession est faussement affiché sur Amazon comme étant en rupture de stock. Par ailleurs, le lien qui l’affiche a été créé par Amazon en dehors de toute demande de l’éditeur. La page de l’éditeur n’est jamais accessible sans le lien créé par Amazon. La question de la censure est posée!…
Comment on vous dépouille de votre argent… puis de votre liberté. Le Drone de Antipresse
Liliane Held-Khawam
«LHK» [Liliane Held-Khawam] fut l’un des premiers «désinvités» de l’Antipresse (n° 17 du 27.3.2016). L’entretien que nous avions réalisé alors au sujet du détournement des institutions publiques et des coutumes héritées vers un nouveau modèle, transversal et transnational, de pouvoir et de «gestion» de la masse humaine avait marqué les esprits. L’éminente analyste des stratégies financières globales revient aujourd’hui avec un livre impressionnant, Dépossession (éd. Réorganisation du Monde) où elle dresse un tableau dense et argumenté du «hold-up» planétaire sur l’ensemble des moyens dont disposent les peuples et les individus.
Entretien réalisé par Slobodan Despot pour le Drone d’Antipresse
Qu’est-ce que la Dépossession?
Vous suivez depuis des années l’évolution de la finance mondiale au travers de votre blog, qui est devenu une référence. Pourquoi doubler ce travail acharné d’un livre? En quoi les deux se complètent-ils?
Sur mon site, je ne peux faire que des analyses ponctuelles. Dans le livre, je cherche plutôt à intégrer les informations collectées durant ces 7 dernières années, et essaye de dégager le modèle qui les sous-tend. Nous avons énormément d’informations. Beaucoup de choses sont publiées par les autorités, mais le public ne bénéficie pas d’analyses de ces données souvent très techniques.
Une autre raison est le fait que je n’ai plus le temps d’écrire dans la «presse papier». Du coup, avec mon site, je ne touche que les internautes. Avec des livres, j’ai envie d’aller à la rencontre des non-internautes…
Pourquoi ce titre dramatique de Dépossession? Qui est dépossédé, et de quoi? Par quelles sources étayez-vous cette mise en garde?
Le livre démarre avec les grandes crises du début du XXe siècle. En y regardant de plus près, on se rend compte par exemple que la panique bancaire de 1907 a eu de grands effets sur l’opinion publique et a participé à forcer la main de l’État américain à créer en décembre 1913 la Réserve fédérale. Ces grandes crises financières vont au fil du temps, justifier le financement par les États des banques. Le rôle très ambigu des banques centrales, en tant que pivot entre les sphères publique et privée de la haute finance internationale, est essentiel. Il va participer à paupériser les États et enrichir un certain microcosme de la planète finance. Au fur et à mesure des recherches, j’ai aussi découvert la globalisation des politiques monétaires nationales pour servir une seule et unique stratégie mondiale coachée par la BRI.
Un autre exemple de dépossession est le transfert de privilèges régaliens essentiels à la vie des États et à la démocratie vers le même microcosme financier.
Au fur et à mesure de l’analyse, on découvre un faisceau d’avantages convergeant vers les mêmes gros acteurs.
La chose est si vraie que le marché global de la finance n’en est plus un tant la concentration des richesses va croissant pour finir par être centralisée essentiellement entre les mains de quatre grands gestionnaires d’actifs, dont le leader est Blackrock qui est un sous-traitant privilégié, entre autres, de certaines banques centrales. (Ainsi M. Philip Hildebrand a rejoint le groupe suite à son éviction de la BNS).
Progressivement, nous prenons conscience au fil du livre de la coopération très étroite entre quelques grandes banques too big to fail, les banquiers centraux et les gestionnaires d’actifs. Parallèlement à la progression de cette entente, nous ne pouvons que constater la paupérisation des populations…
Vous semblez ramener les gigantesques flux de la finance mondiale à un nombre somme toute très restreint d’opérateurs. Comment définissez-vous ce «club»? Comment y entre-t-on?
Ce n’est pas moi qui réduis, mais des enquêtes. Notamment une très importante étude menée par des chercheurs de l’EPFZ qui ont constaté en 2011, suite à la crise des subprimes, que «les participations de 737 firmes dans les autres entreprises du réseau leur permettent de contrôler 80 % de la valeur (mesurée par le chiffre d’affaires) de la totalité du réseau des 43 000 entreprises multinationales de la planète. Et que 147 firmes contrôlent 40 % de cette valeur totale. De plus, l’ampleur des participations croisées entre ces 147 firmes, dont les trois quarts appartiennent au secteur financier, leur permet de se contrôler mutuellement, ce qui en fait une « super-entité économique dans le réseau global des grandes sociétés »». Ils ont conclu que «l’hyperconcentration du système financier accroît le risque systémique et pose des problèmes de libre concurrence.»
Dépossession montre que la dynamique a augmenté et que les risques liés à la crise des subprimes n’ont pas faibli. Bien au contraire, les produits dérivés atteignent selon des sources le chiffre de 1,2 quadrillion. Ces risques hautement concentrés entre les mains de quelques établissements bancaires too big to fail, c’est-à-dire garantis par l’argent du contribuable sont une arme de destruction massive planétaire dans un marché oligopolistique. Cela signifie que nous sommes otages d’une oligarchie qui peut décider du jour et de l’heure où l’on soufflera la planète finance pour instaurer le nouvel ordre monétaire qui devient inéluctable.
Il est moins une pour comprendre et décider qui va mettre en place ce nouvel ordre: la micro-élite privée ou les collectivités publiques. C’est là qu’entre en jeu l’endettement des États que tout le monde semble admettre comme une évidence, mais qui ne l’est pas pour tout économiste indépendant.
Jusqu’ici, l’économie globale a été essentiellement pilotée par des protagonistes occidentaux, plus exactement anglo-saxons, et organisée autour du dollar. Nous voyons aujourd’hui d’autres pays, notamment ceux du BRICS, tenter de contourner ce monopole au nom d’un monde multipolaire. Est-ce le début d’un réel conflit de civilisations ou une fausse confrontation?
Les BRICS ne peuvent rien faire. Le système est UN, puissamment enchevêtré, et les BRICS en font partie. Pour le meilleur et le pire.
Comment voyez-vous le paysage économique et financier du monde à 5 et à 10 ans?
Je pense que nous nous dirigeons vers un système ou l’essentiel des richesses aura été collectivisé par un petit nombre de privés. Quant à l’essentiel de l’humanité, elle devra se satisfaire de ce qui est appelé l’économie de partage dotée d’un revenu de base universel. Il se pourrait que les cryptomonnaies se développent dans le cadre local de ce système.
Les flux financiers réels seront aux mains de l’étage supérieur supranational. Et à ce niveau, l’or reprendra toute sa place.
Que recommandez-vous à ceux qui ont quelques économies ou placements en bourse?
De rembourser les dettes pour éviter d’être redevable aux banquiers, et si possible d’investir dans des terres agricoles.
Propos recueillis par Slobodan Despot pour le Drone d’Antipresse
Dépossession est disponible ici
[1] En direct sur le site: reorganisationdumonde.com
[2] Des points de vente: reorganisationdumonde.com
[3] Chez votre libraire avec cette identification EAN 13 : 9782970126201…ainsi que la fiche de contact reorganisationdumonde.com
Source: Blog de Liliane Held-Khawam
Source: Newsnet
Publié dans Arnaque, ÉCONOMIE, CORRUPTION, GLOBALISATION, LIVRES, Mondialisation
Tagué ÉCONOMIE, Liliane Held-Khawam, Livres
L’homme qui regardait la télévision qui le regardait
Selon les documents publiés, les pirates de la CIA pouvaient entrer dans les iPhone d’Apple, dans les appareils qui fonctionnent avec le système Android et même dans des téléviseurs intelligents Samsung dans le but de récupérer des messages textes ou des messages vocaux. Par la suite, les pirates cryptaient ces appareils à l’aide de logiciels sophistiqués. Radio-Canada
L’histoire d’Alexis qui regardait la télé le dimanche
Cette histoire est véridique.
Il était une fois , il y a de ça 40 ans, un homme qui vivait quasiment en ermite sur un petit lopin de terre, dans une maison au bardeau de cèdre noirci par le soleil. Il cultivait sa terre et bûchait son bois pour l’hiver. Le dimanche, il regardait la télé. Mais, un peu fêlé, disait-on, il s’habillait proprement, ajustant sa cravate, défroissant son veston, certain que les personnages de la télévision le voyaient.
Et tout le village rigolait de ce « Fool on the Hill ». Tout le monde sait que personne dans un appareil de télévision ne peut voir les spectateurs. Mais il tenait à son rituel: jamais il n’ouvrait la télé sans se raser, se laver, et porter ses plus beaux vêtements.
Il mourut quelques années plus tard, sa maison tombant en ruine, on l’acheta pour une bouchée de pain. Puis on jeta la télé aux ordures-recyclages (sic, quelle belle menterie!).
Voilà qu’aujourd’hui, avec les appareils modernes, il se peut que votre télévision vous regarde, vous épie, et enregistre ce que vous dites, ce que vous faites. Tout est possible. Ce cher totalitarisme – au nom de la sécurité – vous fouille probablement jusque dans vos écrans d’ordinateur. Et pourquoi pas? Il est devenu difficile d’avoir le contrôle de ses propres appareils… À se demander si l’appareil ne vous contrôle pas, sachant ce que vous bouffez, ce que vous pensez, vos intérêts, vos petits luxes et voilà le portrait de vous que vous ne connaissez même pas.
Désormais, avant d’ouvrir un appareil, assurez-vous de vous habiller convenablement, – idées y comprises – selon les règles de l’État. Le totalitarisme, lui, se présente endimanché, pur, chaste, immaculé.
Depuis que je suis au courant des méthodes CIiennes ( prononcer scie hyène), je me méfie de mon grille-pain, de ma brosse-à-dents électriques, de mon stylo, et même de mon chat. Charlie a des yeux charbonneux et bizarres: on dirait deux caméras qui me surveillent. Et je me demande si cette queue plus que poilue n’est pas une antenne…
Gaëtan Pelletier
Publié dans Arnaque, DIVERS, ORWELL, TOTALITARISME
Tagué CIA, Espionnage, Orwell, téléphones, Télévision
La déshumanisation par le moule numérique
Allo! Allo! Y-a-t-il quelqu’un au bout du sans fil?…
***
« Le but du futur est le chômage total.
Ainsi nous pourrons jouer. »
Arthur Clarke, écrivain de science-fiction et futurologue
Plus vous êtes proche de votre téléphone, plus vous êtes loin des autres. Le marché du portable et sa « nécessité inventée » et réinventée à chaque minute est en train de fabriquer des zombies flamboyants. Une nouvelle race est née… Ce qu’il y a d’intelligent dans les portables c’est la compagnie qui, à l’autre bout du monde, vous a concocté un réseau ressemblant étrangement à un dortoir planétaire. Communiquer (sic) jusqu’à ne plus penser… En « nous » reliant de loin, en nous distançant de proche, en bricolant un monde où tout doit être transformé en numérique, afin de tout robotiser.
Enrichissement et pouvoir par l’invisible.
Les technologies de la numérisation sont les outils modernes pour la création d’un travailleur aseptisé de la matière grise, mais surtout écrasé par la capacité illimitée à lui voler son travail, son salaire, ses rapports humains. Car, une fois ce nouvel esclave « brisé », soumis, sa révolte contre le système sera une révolte contrôlée par ceux qui possèdent suffisamment de pouvoir et de ressources monétaires pour le contrôle total des populations. L’impérialisme numérique est en train de disloquer et défibrer l’essence même humaine.
L’enrichissement par l’invisible, c’est la pauvreté dans le monde réel. On aura un portable quelque part en Afrique, mais pas d’eau. Plus personne ne frappe à la porte. Plus personne n’ira vous demander du sucre pour votre café, ou du lait. Mais, surtout, tous les rapports avec vos employeurs seront désormais devenus un dialogue entre vous et la machine, puisque plus personne ne sait trop pour qui il travaille vraiment. Et ils auront sans doute pour patron un robot. C’est la seule chose qui ne changera pas.
Fortune Fortuna
C’est une église qui n’a pas de pierres, dont le clocher est une antenne de relais. La cathédrale moderne, l’ultime beauté, c’est Facebook, Tweeter, Google, Amazon, tous des oiseaux de malheur déguisés en Arphan des pièges… Et le grand fleuve qui transportent tout, c’est l’internet. Le point de convergence ultime. Les bâtisseurs modernes n’ont pas créé la chapelle Sixtine. Ils on créé et continuent de fignoler ce soi disant progrès qui se débarrasse de l’homme pour faire place à la machine.
Une fois les fortunes acquises de cet invisible, il pourra alors servir à acheter ce qui est tangible et nécessaire. Et c’est déjà actif … C’est le Big Brother de la thésaurisation continue qui n’a aucun lien avec l’amélioration de l’humanité. Cet argent sert seulement à créer d’autres fortunes jusqu’aux liaisons mafieuses des monstrueuses entreprises liant leurs capitaux afin d’acheter d’autres monstres. On sculpte les monstres jusqu’à la créature idéale…robotique.
Les lapins qui avalent les chapeaux des magiciens
Confrontés à l’effondrement du crédit, ils n’ont proposé qu’un surcroît de crédit. Dépouillés de l’appât du profit par lequel ils induisaient notre peuple à suivre leur fausse direction, ils en vinrent aux exhortations, plaidant la larme à l’œil pour le retour de la confiance. Franklin D. Roosevelt
C’est une notation qui parle de la crise de 1929. Steve Keen, dans son livre L’imposture économique.(4), prétend avoir prédit la crise économique de 2008. Certes, si la « science économique » est désuète elle l’est en doublon. Déjà qu’un économiste crache sur les économistes et consacre un chapitre à un Karl Marx visionnaire est assez troublant. Car non seulement les théories et les calculs des économistes sont dépassés, ils le sont au point de perdre tout pouvoir sur le tsunami des affairistes triomphant. Ceux-ci sont enchantés de l’ère du numérique ne serais-ce que pour les paradis fiscaux et leur affiliation avec le pouvoir politique qui ne se prive pas de leurs compétences. Mais cela va encore plus loin… Leur pouvoir est désormais si énorme que le rapport pays-affaires ( business) n’a plus rien à voir avec les modèles anciens de l’économie en vase clos. Le monde ( y compris les habitants, ces 1+1, sans regards à l’humanisme) est désormais entre leurs mains invisibles.
Ce troublant constat des échecs successifs des économistes des États, supposés nous protéger en régularisant les marchés, à de quoi nous faire frissonner. Leur incompétence, ou leur affiliation au monde politique, est aussi dangereuse que le terrorisme qui secoue la planète. Les États, étranglés par la puissance démesurée des entreprises transnationales, ont pu multiplier les compagnies compagnies avec ou sans noms. Sorte de requins numériques OGM infiltrés dans toutes les activités humaines, masquées ou indéchiffrables. Bref, inatteignables. Ces moustiques de la finance ne font qu’imiter les grands.
Les Shylock algorithmés
Shylock est un personnage de Shakespeare dans Le Marchand de Venise. Un usurier qui a laissé son nom dans l’histoire. Mais il n’a rien à voir avec la dimension de l’usurier moderne multi-identitaire, sniper économique camouflé dans un monde invisible. Le Shylock mondialiste du 21e siècle a non seulement le pouvoir de délocalisation des entreprises, mais de créer des empires économiques hors États, camouflés, quasiment indétectables, mouvants. Nous avons affaire à des psychopathes cravatés aux tentacules qui finissent par blesser. Comme Edward, dans le film Edward aux mains d’argent. Une créature non terminée par son créateur, laissant celui-ci avec des ciseaux extrêmement acérés…
Le BLOB politique
Dépassés, nous condamnons la classe politique pour son absence d’actions. En laissant croître un libéralisme planétaire – voire en le fouettant pour « régler les problèmes des États ». Le dirigeant est devenu le dirigé . Ce n’est plus qu’une gélatine bavarde, infiltrée par des lobbyistes au service de ce nouveau pouvoir dont… elle a besoin. La marge de manœuvre des politiciens, leurs luttes de partis, leurs conflits internes, fait de celle-ci le spectacle de façade au théâtre de marionnettes dont le discours est un blabla de formules . L’illusion est parfaite. L’image s’est auto-façonnée. Le BLOB devient alors un film aux dialogues de formules creuses qui plombent les babines des journalistes. Sorte de passe-partout servant à toutes les situations de crises.
L’évaporation du pouvoir politique et citoyen
De facto , la classe politique est devenue l’appareil le plus dépassé depuis des décennies dans l’art de gouverner ou de gérer les biens des peuples. Nous parlons bien des biens des peuples. De chacun vivant et ayant librement choix de se poser sur terre, d’y vivre tranquille, d’y prospérer, d’apprendre et de s’émerveiller. Bref, de vivre selon notre statut de vivant.
À qui donc appartient la Terre? Qui donc a fait en sorte que nous devons payer pour une parcelle de terrain? … La plus petite soit-elle. Imposée par des lois et des règlements en regard du perpétuel acte de soudoyer, de voler. Cette race de , politiciens gouverne qui et quoi? Ce n’est plus, hélas, qu’un comptable aux prises avec de d’alarmants problèmes d’endettement qui tente de rapiécer les déficits. Les prédateurs mondialistes ne se contentent plus d’utiliser les habitants, ils avalent les avoirs des pays, leur culture, le droit de vivre.
Pour les politiciens, les marges de manœuvres sont si minces qu’on finit par ne plus avancer. Bref, de ce qu’on pourrait nommer le réel progrès. Ce qui, avant, était une crise est un état permanent de soucis et de reculades non pas seulement en monétaire mais en bilan négatif de qualité de vie. N’étais-ce pas là le but de tout État et de toute révolution?
La déshumanisation parfaite
Nous vivons dorénavant dans un camp de concentration, un ghetto aux murs indistincts: Arbres, rivières, lacs, océans, animaux, climats, vaches, humains, crapauds, enfants, familles, sont désormais dominés et administrés à des fins de capitalisation et de contrôle pour produire… du capital. Pis encore, comme disparaissent peu à peu les journaux, est engloutie la réalité de ce monde outrageusement numérisée et soumis à la cravache des algorithmes. Les nouveaux Auschwitz ne sont-ils pas Google ou Facebook ou Amazone, ces entreprises au pouvoir gigantesque au point de dicter aux États ce qu’il faut faire pour améliorer le monde? Notez que l’on ne parle pas de la vie. C’est la douce naissance du pays-prison, du citoyen délesté de ses droits de vivre, de ses biens, enfermé dans l’épouvantail du circuit chômage-travail. Le Nouvel Ordre Mondial passe par la sculpture du cerveau. On n’améliore pas le monde, on le transforme. On le transforme un homme à la fois. Assis derrière son ordinateur, son Iphone, Ipad, branché aux multiples applications qui ont pour but de cumuler de l’information. Consommer a dépassé le pouvoir de penser. Mais surtout de jeter un regard philosophique sur notre nature et notre art de vivre.
Mais la déshumanisation la plus « parfaite » est la perte totale de liberté tout en vivant dans un pays devenu virtuel. La perte du réel, de la sensibilité, de l’extraction de notre nature profonde selon les normes et lois en accord avec la structure et les matériaux desquels nous sommes nés.
Le nouveau hyper Goebbels, c’est le 1 et le 0. Et chaque page tournée est un discours de manipulateurs qui passe par l’inconscient au nom du progrès. Progrès qui fait en sorte qu’on ne meure plus qu’une fois, mais plusieurs. À se demander si d’ailleurs on est en vie, puisque dorénavant tout est en place pour nous extraire de notre simplicité de vivre dans une finalité de modification d’une richesse humaine réduite à un schéma de consommateur.
La véritable révolution sera de briser et d’abattre le plus hétéroclite des dictateurs jamais vu sur cette planète: un être qui n’en est pas un, mais un avoir qui est le tout qui s’incruste insidieusement. Le tout pour le TOUT menant vers le rien…
Gaëtan Pelletier
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1.Le téléphone portable, gadget de destruction massive, 96 pages, 2008, Le(s) auteur(s) :Pièces et main d’œuvre.
2. Quand la révolution numérique n’est plus virtuelle, Laurent Sorbier, Éditions Esprit, 2006, 264 pages.
3.La tyrannie technologique,Cédric Biagini, Guillaume Carnino
Célia Izoard, Pièces et main d’œuvre, 256 pages, 2007
4. L’imposture économique, Steve Keen ,532 PAGES.
Date de parution : 9 Octobre 2014. Éditions d’En-Bas.
5. L’homme nu, La dictature invisible du numérique, Marc Dugain, Christophe Labbé, Plon, 2016
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Jésus et les cloués électriques
» Papa, où vont ceux qui meurent? Ben! Là-haut… Je suis allée voir au deuxième étage, ils ne sont pas là-haut » ( Faut bien inventer..)
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Jean-François Copé ne sait pas trop d’où vient le nombre élevé de chômeurs. Ni le ministre du travail au Québec…
J’étais en train de chercher une image de Jésus sur la croix avec ses deux larrons. L’un est un repentant et l’autre jure encore. Le repentant ira au paradis et l’autre en enfer. C’est la version « officielle »… En fait, on ne sait pas trop ce qu’est ce « là-haut » et cet « ici-bas ».
J’ignore avec qui et quels clous Jésus à été cloués. Mais dans un monde moderne, les clous auraient été achetés en Chine et la mitraillette à clous également. Et étant donné qu’on est « moins barbare » qu’avant, mais on aime les mitraillettes à clous,on les aurait collé sur un panneau de gypse et on les aurait cloués en se questionnant s’ils allaient mourir « dignement ».
Le problème concernant les chômeurs est tellement complexe que personne ne peut l’expliquer clairement. On parlera d’un monde « moderne », de la mondialisation, du libre-échange, etc . Avant, les gens clouaient au marteau et c’était le bras qui faisait office de moteur. Il fallait bien des bras… Alors, avec le « progrès » et la mondialisation, on achète les bras d’ailleurs ou les machines remplaçant les bras.
Alors, les nantis du cerveau se dirent: » Ils travailleront de la tête ». Pour empêcher le citoyen de travailler de la « tête » – bien qu’instruit aux institutions devenues des machines à produire des gens qui accumulent des tas de connaissances mais sont incapables de les lier ( et ne sont pas intéressés à…) – on vous formera une tête qui sera ensuite remplacée par une machine savante. S’il fallait 100 secrétaires pour envoyer des lettres, il faut maintenant un seul opérateur qui appuie sur un bouton pour envoyer des milliers de lettres, de factures, de pubs, etc.
Mais, ignorants et savants à la fois, c’est le travailleur qui fabrique la machine qui le remplacera. Copé-Collé!
C’est ainsi que nous sommes tous devenus de petits jésus qui meurent sous les inventeurs de toutes formes de marteaux possibles. Plus c’est rapide, moins on a besoin de travailleurs.
On trouvera ICI ( Capitalisme, emploi et nature : sortir de l’engrenage destructif), une analyse savante – encore une!- des causes du chômage et aux énormes problèmes des sociétés « développées ». On aurait trouvé un aliment qui font que les vaches polluent moins. J’avais écrit un article en 2012: La vache et le politicien.
On trouve des solutions à la pollution, mais rien pour le chômage. En fait, le chômage, on le crée sans le savoir. Ceux qui savent « tout » passent si vite qu’ils n’apprennent rien de ceux qui ne savent rien mais qui savent tout.
C’est pourtant simple: pierre-feuille-ciseaux. C’est le tracé historique en quelques doigts, mais au hasard…
Gaëtan Pelletier
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Panama Papers
Travailler pour un pays? Travailler pour « son » pays? Voilà ce qu’ils font des sueurs des travailleurs.
Welcome to the real country of Panama Papers…
Le reste est illusion…
GP
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L’étalon chou-fleur
Quand la dame arriva devant le comptoir des fruits et légumes elle regarda le chou fleur avec des yeux de merlans soufflés à l’hélium: 6.99$. Et le chou fleur se mit à parler: « Achète-moi! Achète-moi! je peux te déconstiper, t’offrir plein de minéraux et de de vitamines et je lutte contre le cancer ». ( malgré le fait que je pousse dans un sol pauvre, arrosé de pesticide, gonflé aux engrais « naturels », …)
La dame se frotta le menton et détourna les talons. Je m’enfuis donc je suis…
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Vous vous demandez ce qui se passe en cette « crise économique »qui fait baisser le prix des carburants, voyager les légumes du Sud au Nord, et que vous voulez bien vous nourrir sainement mais vous n’en avez plus les moyens?
Ce que nous avons nous échappe tellement que nous finirons par n’avoir plus rien. Plus rien à cause de cette dépendance du virtuel. Nos biens ne sont plus palpables. Et nous payons de par nos impôts et le bel arrangement funéraire des États nos emplois, nos misères, nos peurs. On sniffe de la foie matérialiste comme de la cocaïne.
PÉCUNIA
Pécunia = bétail (vache, etc). Ce qui veut dire que vous pouvez échanger bien des poules et des lapins pour une vache – ou autre chose- selon VOTRE définition d’une valeur en accord avec les deux parties.
PÉCUNIA MODERNE
Une fois votre avoir inscrit dans une banque ou n’importe laquelle institution financière, le jeu des « hauts-gradés » manipulent les citoyens par une capacité à prévoir et à acheter ce qui a une valeur « réelle » ou non. Le « progrès » virtuel vient de dépasser que trop le réel progrès. Même dans les relations humaines…
Tout est acheté de façon numérique, et le chou fleur n’y échappe pas. Nous vivons sous le règne d’un régime financier devenu invisible. Le système financier est global et dominant. Et il n’a rien d’humain. Rien ni personne n’est à votre service, chacun est au service de joueurs de pokers affolés et cupides. Au service de robots à moindre coût remplaçant les travailleurs.
Je m’étonne que quelqu’un ne puisse pas comprendre que croire à la gauche ou à la droite n’a plus aucune signification. À la base des deux « visions » il faut suffisamment de latitude économique pour réaliser selon son dogme l’une ou l’autre des « systèmes ». La mondialisation n’est pas une nécessité. Même si les chantres dirigeants des pays se promènent pour vendre nos sous-sols, nos terres, nos industries et – selon les termes du jeune P.M. Justin Trudeau – « ce que nous avons entre les deux oreilles ».
Celui qui vend ce qu’il a entre les deux oreilles n’est qu’un esclave qui a laissé son cerveau flétrir aux formules.
Gaëtan Pelletier
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La chute de la chaussette noire
Vous avez deux vaches. Vous équarrissez l’une, vous forcez l’autre à produire autant que quatre, et vous licenciez finalement l’ouvrier qui s’en occupait en l’accusant d’avoir laissé la vache mourir d’épuisement. Notion politique, Wikipedia, humour
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La bataille de Modagiscio et le décompte américain.
La semaine « économique » au Canada ressemble au film La chute du faucon noir. Là où on a fait appel à la crème des soldats de l’armée américaine – la plus puissante au monde – dans une bataille dans laquelle moururent 19 soldats américains, mais un nombre défini « d’étrangers » par l’armée américaine de 150 morts dont le tiers étaient de non-combattants. En fait, on estime à au moins 800 les « pertes » somaliennes.
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En économie, au Canada, tout chute, sauf les faucons. Le dollar canadien déprime: le voilà à 69 cents U.S. Et ce cher baril de pétrole produit en Alberta rapporte 30$ le baril mais il en coûte 60$ pour le produire. La manne noire aura duré ce que durent les roses… On ne compte pas les pertes en eau potable… Les sables bitumineux, c’est sacré. Le père du présent Premier ministre Justin Trudeau -Pierre Elliot Trudeau -, avait toutefois refusé la production des sables bitumineux parce qu’à l’époque ( début des années 70) il coûtait plus cher à produire. Mais quand le baril dépassa les 100$, au diable l’eau, les amérindiens, le poisson et l’environnement: il suffira de taxer les fumeurs de charbon et les autos qui trichent.
La parade des boules de cristal
Canada: 18h30, 2016-2017-2018-2019- 2000 vains
Pendant 5 jours, à une heure précise ( bulletin économique de 18h30), sont passés les meilleurs économistes du Canada. Vous savez, ceux qui portent des chaussettes noires que l’on voit pointer de temps en temps au bout du pli du pantalon parfait. Eh! ben, ils sont parfaits du pantalon et ils parlent comme des gros livres à bordures dorées. En résumé, ils vous expliquent la technique du gonflement du ballon et du dégonflement du ballon. Puis, pour terminer, ils disent qu’ils ne savent pas ce qui va se passer… À quoi donc sert d’aller se faire « savanter » et s’estampiller à Harvard, et parler comme le renard de l’affable Lafontaine qui voulait le fromage du corbeau et la terre et les bâtiments et ce qu’il y sur tous les sols et sous-sols des pays?
« Faut-il s’inquiéter?, demande l’animateur à chaque paradé du jour « .
« Bof ».
Mister Bof
La plus étonnante analyse fut celle d’un dénommé « Bof », qui fit remarquer que la crise de 1982 avait duré 18 ans. Bref, Mr Bof!, jusqu’à l’an 2000… J’en ai donc conclu que de l’an 2000 à l’an 2007, on a préparé celle de 2008. Ça leur a pris 7 ans. RE-Bref: la situation s’est améliorée… Il faut maintenant de moins en moins de temps aux prédateurs pour fabriquer une crise.
Mais pour résumer le plus étonnant est que les économistes bourse-souflés s’adressaient aux investisseurs. Eh! oui, aux investisseurs. Car, il y a de bonnes occasions à voir la bourse se courber et se tortiller comme une scoliose. Mais bon! On croit encore à la « reprise économique » comme s’il y avait une autre terre quelque part pour nous sauver… Et on s’en fout des investisseurs! On veut savoir ce qui arrivera à la classe moyenne, aux pauvres, aux institutions déplumées par l’austérité chaque jour.
Voilà! Après 5 chaussettes noires, on a toujours froid aux pieds. Leur capacité à « prédire » l’avenir semble suivre la courbe de la chute des indicateurs économiques de la couleur rouge qui nous jaunit des yeux comme ceux d’un Harfang des neiges.
Alors, ils nous sortiront, après le grabuge, la formule célèbre de 2008: » La tempête parfaite ». Pas besoin de chausser du Harvard pour voir le tourbillon ténébreux qui vrille en avalant tout sur son passage.
Mais à quoi donc servent les économistes qui fouillent les entrailles de la bourse pour prédire le futur?
À rien… Sans doute le même rôle qu’occupaient les prêtres du 18e siècle qui tentaient de faire sortir Satan d’un enfant en train de mourir d’une crise d’appendicite.
Alors, pendant que râle du cerveau le bas noir analyste, le lièvre des affaires a le temps d’avaler une multitude de compagnies, de robotiser les entreprises, les délocaliser et enfouir son butin dans des paradis fiscaux. Ce qui fait que l’État doit maintenant « pourboirer » les employeurs qui embauchent… On annonçait que la robotisation allait faire disparaître 3 millions d’emplois d’ici 2025. On vient de rectifier le tir: 5 millions d’ici 2020. En France seulement…
Un peu de sérieux…
Le monde actuel de « l’économie », c’est un peu comme ce fait divers qui s’est passé en Australie: IVRE, CE COCHON VOLE 18 BIÈRES PUIS SE BAT AVEC UNE VACHE. Les investisseurs sont saouls, et volent aux petits campeurs et coureurs d’ emplois que nous sommes devenus tout ce que l’on peut voler. Donnez de la monnaie-bière à un investisseur et il viendra battre vos vaches pour les acheter par la suite à bas prix prétextant qu’ils sont amochées.
Et on a le petit bas noir de 18h30 qui vous explique comment gérer votre troupeau, où est passé le troupeau, et que les vaches grasses finissent toujours par revenir.
Gaëtan Pelletier, employé de bourreau
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Harfangs des neiges, Crédit photo, Gilles Gauthier
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