
Il re-développe donc bon nombre des mêmes idées dans un esprit se voulant « décapant et humoristique » : le marketing de soi qui prime sur les compétences, l’hypocrisie des cadres surbookés dans les grandes entreprises, les tics sémantiques et autre jargon corporate (synergie, optimiser… ), les abréviations ridicules et autre appellations par ses initiales. « Certains pensent par bullet point, énumèrent, enchaînent et subidvisent comme si leur espace mental fonctionnait sous Powerpoint.« Il pointe aussi la dimension intangible du travail du cadre, la difficulté à identifier et à reconnaître sa contribution. Si sa thèse sur la notion de « sacrifice » est intéressante, certains de ses raisonnements apparaissent vraiment simplistes comme ceux sur la concurrence. La vie de bureau vue par la trentaine
Nouvel art de l’exploitation humaine : la dette du consommateur
Ce qu’on vend le plus actuellement : des trônes.
J’étais à discuter avec des amis, quand sa compagne révéla qu’elle venait tout juste de démissionner d’un poste prestigieux…À grimper l’échelle, elle s’est retrouvée au haut, mais avec le même salaire…
Surpris de sa démission. Car, voyez-vous, la dette est la chaîne qui permet au patron de vous garder en laisse au prix de vous payer en colliers. Comme les chiens. On fait miroiter le petit trône.
Orgueil et vanité sont les nouveaux Klondike de ces serpents exploiteurs.
On veut vous sentir racé, exploiter votre fierté …et tout le creux de votre âme «aspirante» au meilleur…
Comme faire courir un chien en tirant un traîneau : à coups de morceaux de viande.
Sauf que la femme de mon ami n’avait pas de dettes…
On avait gagé sur son endettement… Bref, son esclavage.
Rapetisser la chaîne et vous griffer
La nouvelle maladie de civilisation est d’avoir fait passer l’humain en liberté à celui vivant dans une cage invisible.
À l’abri. De la grotte au petit château factice de la somme des travaux des illusionnistes pour qui vous êtes le lapin dans le chapeau. Et ils vous ont en partant dans votre manche…
Cadenassés.
Brisés.
Malades, ou en devenir…
Vous êtes rivés à une démocratie fallacieuse, montée de toute pièce avec une structure d’ADN d’idées reçues vendues par le plus propre des politiciens ou des banquiers. Propre comme dans « hyproprecrésie».
Vous les admirez parce qu’ils savent épeler le mot hypothalamus.
Vous êtes gangrenés du cerveau.
Et l’édification de votre cage se fait chaque minute, chaque seconde. Et plus vous vous endettez, plus vous rapetissez la chaîne.
La griffe matérielle
L’ignorance de votre état, et vos souffrances invisibles vous font croire que vous êtes la cause de votre malheur. L’État, au service de la finance, vous bombarde de slogans. Les coupables coûtent cher à L’État. Elle met en branle sa grosse machine pour éviter que les recettes monétaires échappent aux usuriers qui bavent du coin de leur portefeuille diversifié.
Votre plus grand échec est de vous nourrir de ces recettes du qui mènent au «parfait citoyen».
Et le parfait citoyen cherche à s’auto guérir du grand canyon égotique en acquiesçant aux modes de survie et au plagiat des pubs qu’on imite sans trop savoir pourquoi.
Inconsciemment, posséder un objet qui fait High class est perçu comme une marche vaincue dans le grand escalier qui mène au trône. Tout le monde peut devenir un comte ou une comtesse.
Tout vient de la subtilité du conte…
La plus grande mine d’or du monde n’est pas dans votre sous-sol, elle est en vous : l’orgueil et l’égo, voire la simple «réussite sociale», la perfectitude acheté au bazar du coin de la planète. C’est celle-ci que l’on creuse et que l’on draine vers des sources de diablotins soudoyés au service d’un mal dont il est lui-même inconscient.
«Ce qui coûte cher est bon pour vous!»
Les vêtements, l’allure, la voiture. Vous en arriverez même à manger des sauterelles grillées.
Vous êtes le parfait bourgeois : le singe du Roi. L’aspirant en même temps que l’aspiré. Car le Roi se nourrit de vous.
Le valet du grand jeu de cartes qu’on brasse.
Et comme au poker vous croyez avoir bâti votre chance.
Alors, bien grimés, vous vous croyez devenus des «gens de goût», une petite élite toute fumante, comme les crapauds qu’on fait fumer.
Des drogués de la «différence».
On à voulu vous faire croire que vous n’étiez plus un ouvrier ou un cultivateur.
Même si vous achetez du Channel, que vous roulez en BMW, que vos cure-dents sont fabriqués en Afrique, que votre montre est aussi Suisse
La griffe intellectuelle
Les griffés intellectuels sont la paille des financiers et ceux qui font la paille du bien être des humains.
Ceux qui paient leur salaire en travaillant à petit salaire.
C’est la gaufre dont le levain est le petit salarié.
Pourtant, ils se croient porteur d’une mission plus javellisée que leur cerveau blanc comme neige.
Ces clones nains des «grands» perpétuent avec une ferveur religieuse et fanatique le grand modèle de la façon de faire.
D’un orgueil élégant, d’un discours sucré, ils se fabriquent d’une action à la base de chiffres leur humanisme dont la terre à cultiver est à faire par l’engrais de l’argent. Obsédés et aveugles…
Il y a un dieu pour les ivrognes.
Il y en a aussi pour les administrateurs, ces curés du chiffre. Mais comme leur «dieu» ils ont appris que tricher un peu pouvait rapporter. Même qu’ils croient que c’est pour le bienfait du troupeau humain.
Car, un peu au dessus, ils se croient, du simple des mortels.
Quelle différence y-a-t-il entre un administrateur qui mange dans les poubelles des financiers et le sans-abri?
Je n’en vois aucune…
Pour le reste des griffés «intellectuels», la liste est tellement longue qu’elle est comme le fond des océans profonds : nous en connaissons à peine 20%.
Les faux verts : ceux-là qui s’attaquent à la consommation de sac de plastiques polluants, qui culpabilisent les «consommateurs» au lieu des compagnies.
Comme un plant de rhubarbe : les feuilles sont tellement grosses qu’on ne voit plus la rhubarbe.
Les «fascinés» se tuent à vouloir accéder à ces petits trônes.
Les «karoshi»
Chez certains employés débordés, la suractivité provoque congestion cérébrale ou infarctus, tandis que des travailleurs démoralisés se suicident. Apparu il y a longtemps au Japon, le « karoshi » (« mort au travail ») n’est reconnu que depuis quelques années par les autorités.
En 2007, la police a décompté 2.207 suicides et, selon l’avocat de proches de victimes Hiroshi Kawahito, quelque 10.000 salariés ont été victimes d’un accident cardiaque ou cérébral, parfois mortel, à cause de leur travail.
Ces chiffres pourraient augmenter avec la récession économique qui tend les relations dans les entreprises, préviennent les experts.
Selon Me Kawahito, moins de 10% des incidents sont déclarés aux services sociaux, les victimes ou leurs proches renonçant face à la longueur des procédures ou au grand nombre de refus. La mort en silence de milliers de travailleurs japonais
Chef de file du mouvement, l’économiste Corinne Maier a lancé le premier pavé dans la mare avec son « Bonjour paresse« , grand succès d’édition, paru en en 2004 et vendu à plus de 220 000 exemplaires. . La vie de bureau vue par la trentaine