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Pratiquer un sport de vieux pendant la COVID-19

Prise 1

Depuis l’arrivée de la COVID-19, les livreurs de médicaments se suivent mais ne se ressemblent pas. Le premier qui s’est présenté, un  pur inconnu en campagne, a sonné mais n’est pas entré. J’ai dû aller chercher le petit sac de médicament dehors. Il me l’a tendu d’un bras si tendu qu’on aurait dit un nouveau mouvement de Bruce Lee.

C’est à s’ennuyer de notre « régulier » qui entrait en sifflant, vantait es odeurs du souper et le temps superbe ou merdique. Il a dû est envoyé au front dans les villages voisins. Mais je me doute qu’on l’a entraîné à une nouvelle réalité: la distance. Et avec elle, la froideur et le silence.

La COVID-19 fait perdre des emplois, mais elle en crée. Les vieux ne vont plus à la pharmacie. Alors, il faut d’autres livreurs. Quelques uns des personnels ( j’adore cette perle parmi les trouvailles des appellations bizarroïdes aux fins de classement des travailleurs)  de la pharmacie vont sans doute aller au chômage.

Prise 2

Quelques jours plus tard, même scénario avec un nouveau livreur. Dans un village de 3,550 âmes et quelques dizaines d’ânes, il est surprenant de voir des visages nouveaux. Il a l’air gentil. On voit tout de suite qu’il a été formé à la même procédure que le premier. Il a tendu son bras de toute sa longueur pour que je saisisse le sac. Il avait sonné, n’était pas entré et m’a demandé de dévoiler mon identité. Au nom qu’il avait prononcé, c’est certain: c’était moi. Alors le « moi » s’est étiré le bras pour attraper le petit sac. Il était malingre avec un bras tellement long que je me suis dit qu’il n’y avait pas que la justice qui avait le bras long: certains livreurs aussi.

Prise 3

Ayant saisi que nous étions en crise et qu’il fallait se distancer les uns des autres je me suis souvenu que j’avais retrouvé, l’été dernier, dans le garage, le vieux gant de Baseball de mon fils. Alors, j’attendrai le troisième livreur d’un gant ferme. Après tout, qui me dit qu’un livreur  qui va visiter 50 malades par jour n’est pas plus dangereux que moi. Alors je le guetterai, surveillerai son auto, puis je sortirai avec mon gant et je lui demanderai de me le lancer à au moins 4 ou 5 mètres.

Je sais, j’aurai l’air stupide. Mais la COVID-19 c’est tout un sport. Et en campagne, si tu veux survivre, il faut davantage se méfier des « gant-dira-t-on ».

Gaëtan Pelletier

 

En prime, une pensée:

Médicament: substance en poudre, en gélule, en comprimé ou en liquide, bon pour la maladie, mais mauvais pour la santé.

 

L’argent avant la santé

Le Canna(da)bis

 

Fumer du cannabis provoque certains des effets à long terme sur l’organisme qui ressemblent à ceux de la cigarette et comporte des risques de santé pulmonaire, dont notamment :

  • la bronchite
  • les infections pulmonaires
  • la toux chronique (persistante)
  • l’accumulation de mucus dans la gorge  

Effets du cannabis, Santé Canada 

Pendant que le Canada lutte contre le tabac et tous les pestiférés-fumeurs du monde, il s’empresse de légaliser le cannabis. Allez savoir! Peut-on présumer que le Canada espère empocher l’argent du commerce évaluer à quelque 10 milliards de dollars?  On argue que la légalisation  serait mise en place pour soustraire le produit  au marché du crime organisé, puisque la « partie » récréative est incluse dans la légalisation. Et quel serait l’âge légal pour avoir droit de consommer le produit? Pas encore fixé, il semble. Mais peu importe l’âge légal, il pourra se créer un marché illégal entre les usagers mineurs et les « fournisseurs majeurs ». Ou bien une lutte de qualité ( en fonction du taux de THC, ingrédient actif « euphorisant ») entre le gouvernement et le crime organisé pourrait advenir. Nous n’en savons rien.

Les vertus du cannabis: le CBD ou cannabidiol. 

Le CBD réduit fortement certains effets secondaires du THC, tels que la perte de mémoire à court terme, la nervosité où la désorientation.

Huile de cannabis médical au CBD

Huile de cannabis médical au CBD

  • Analgésique: réduit les douleurs vives et fortes, le CBD est pour cela le cannabinoïde le plus efficace
  • Anti-inflammatoire: réduit l’inflammation
  • Le CBD possède des propriétés antitumorales, antimétastatiques, en limitant la progression de certains cancers (notamment au niveau de la prostate, du sein, du colon, du cerveau…). Le CBD est également antioncogène, s’opposant ainsi la naissance des tumeurs.
  • Anxiolytique et antidépresseur: réduit les symptômes de l’anxiété, en apportant calme et relaxation
  • Antiémétique: réduit les nausées et vomissements
  • Antipsychotique: réduit les psychoses (incluant les délires et hallucinations), aide à lutter contre la skyzophrénie
  • Traitement de la sclérose en plaques (SEP), et de la fibromyalgie
  • Puissant relaxant musculaire
  • Aide à lutter contre l’insomnie
  • Protège de la dégénérescence cérébrale (Alzheimer…)
  • Soulage la polyarthrite rhumatoïde
  • Antiépileptique: réduit les crises et les convulsions
  • Antidiabétique: diminue le taux de sucre sanguin
  • Antispasmodique: empêche les spasmes et les convulsions
  • Anti-ischémique: réduit le risque de blocage d’une artère
  • Antibactérien: élimine certaines bactéries, limite leur reproduction et leur mouvement (bactériostatique), de manière plus efficace que le THC
  • Anti-psoriasis: aide à lutter contre cette maladie de la peau
  • Lutte contre l’acné
  • Hypotenseur: réduit la tension artérielle
  • Anti-prokinétique: ralentit les contractions de l’intestin grêle, aide à lutter contre la maladie de Crohn (mais augmente l’accoutumance au Rémicade), et la maladie du côlon irritable.
  • Antioxydant: lutte contre les radicaux libres (le CBD est ainsi plus antioxydant que les vitamines C ou E)
  • Réduit l’envie de fumer du tabac
  • Stimule la croissance des os

Source

La liste n’est même pas exhaustive. À en croire les servants du cannabis, la marijuana guérirait à peu près tout…

Le long terme 

La structure du cannabis étant complexe ( plus de 85 ingrédients actifs), les interactions sont mal connues ainsi que les effets à long terme sur l’organisme et sur, bien sûr, la société. Bref, le jeu en vaut-il la chandelle?

N’aurait-il pas mieux se concentrer sur l’huile de cannabis et ses bienfaits au lieu de saisir l’occasion de taxer un produit que l’on peut qualifier de dangereux?

Consulter le site de Santé Canada pour les dangers du cannabis:

Effets du cannabis sur la santé 

 

 

Gaëtan Pelletier

Jeûner pour vivre

Je ne sais pas pondre l’ oeuf, mais je sais quand il est pourri

josee-blanchette-livre

Une personne sur deux sera touchée par le cancer, et la deuxième sera probablement un aidant naturel. Essai, récit, exercice de réflexion, ce travail journalistique minutieusement documenté aborde la question du cancer à travers l’expérience personnelle de Josée Blanchette et les témoignages qu’elle a reçus. Cette enquête sur un sujet majeur donne la parole à de nombreux spécialistes lucides et parfois critiques. L’auteure remet en question les accointances entre l’oncologie et les compagnies pharmaceutiques, effectue une incursion en médecine intégrative et propose des pistes de prévention et de postvention. Au coeur de sa démarche, elle place le discernement de chaque personne et son pouvoir d’agir. « Un plaidoyer solide. […] Je crois que personne ne restera indifférent. » Dr Jean Rochon, préfacier, ex-ministre de la Santé

***

Extraits du livre

Refus de traitement

Si c’était à recommencer, combien de gens renonceraient à tout ce cirque? J’en connais plusieurs, mais ils ne sont plus là pour le dire.

Que vous refusiez un Tylenol à l’hôpital ou une chimiothérapie, même combat. On écrira« refus de traitement » au dossier. Ça surprend toujours un peu le personnel soignant.« Les médecins se sentent complètement incompétents lorsque le patient refuse un traitement. Mais c’est à eux de régler leurs bibittes, pas au patient à en faire les frais. » Celle qui me parle est médecin spécialiste et enseigne aux futurs docs à l’université. Elle fait du terrain (en clinique, en salle d’opération) et prend le pouls des futurs résidents.

Refuser un traitement ne signifie pas qu’on doive les refuser tous. On peut demeurer sélectif. Cela ne signifie pas non plus que votre médecin cessera de vous traiter correctement ou d’éprouver de la considération pour vous. Un bon médecin — et la plupart agissent avec professionnalisme — apprend à ne pas mettre son ego dans le chemin entre les décisions de son patient et ses convictions personnelles. La marge d’erreur est toujours grande entre ce qui est prescrit, de quelle façon le patient réagit et comment la nature se charge de nous guérir.

[…]

L’heure du leurre

Ils sont nombreux ceux que cela rassure que vous alliez au front, subir des traitements qui retardent le moment où vous les confronterez à la mort, la vôtre, mais surtout la leur. Eux-mêmes n’ont aucune idée si on vous envoie en Syrie ou à Valcartier. Certains s’imaginent peut-être que c’est le Club Med, étant donné que chaque La-Z-Boy du département de chimiothérapie est assorti d’un écran de télé sur bras télescopique et qu’on fournit l’eau en bouteille.

Sortez vos masques, l’heure est au grand théâtre funèbre. Vous aurez peut-être droit à la décapitation en direct si vos gènes sont incompatibles. Ça ajoute un peu de suspense : mort sur son fauteuil de chimio. Mais les médias ne parlent jamais de cela, sauf si c’est une personnalité du bottin de l’UDA qu’on décapite. La chimiothérapie est un leurre pratique pour cela. Vous mourez à petit feu ou non. Si vous en réchappez, on se prosternera devant l’autel des pharmaceutiques, du corps médical, même de Dieu, car la perspective de la mort rend parfois croyant.

Dans tous les cas, les aiguilles donnent bonne conscience à tout le monde. On « fait » quelque chose. On « agit », même si la période de prolongation n’est que de quelques mois de plus… ou de moins. On se « bat » comme un valeureux petit soldat devant la Grande Faucheuse. On plie l’échine, on tend le bras, on plonge tête baissée et on attend les applaudissements. Ça occupe. Vous vous battrez jusqu’au bout pour leur éviter de trop penser à leur fin. Merci pour eux. Et vous y êtes encouragé par des médecins qui trouvent parfois leur ego flatté de vous prolonger un tant soit peu.

Votre temps est précieux mais jamais autant que lorsqu’il ne vous en reste plus. Et apprendre à mourir n’est pas une répétition générale. Si c’était à recommencer, combien de gens renonceraient à tout ce cirque ? J’en connais plusieurs, mais ils ne sont plus là pour le dire.

Source, Le Devoir

 

Entrevue, TLMEP, 2 octobre 2016

 

http://ici.radio-canada.ca/tele/tout-le-monde-en-parle/2016-2017/segments/entrevue/9285/josee-blanchette?isAutoPlay=1

 

Les chasseurs-cueilleurs bénéficiaient de vies longues et saines (REWILD)

Traduction d’un article initialement publié (en anglais) sur le site REWILD, à l’adresse suivante.


L’avènement de l’agriculture apporta avec lui la crise de mortalité du Néolithique, une chute soudaine et catastrophique de la longévité dont les peuples agricoles ne se sont jamais vraiment remis. La médecine moderne a accompli de grandes choses, mais elle n’a pas encore complètement comblé ce fossé dont il résulte que seule une riche élite est en mesure de bénéficier de la longévité qui était auparavant accessible à tout un chacun.

Si l’on en croit les idées reçues, au fil du temps, les progrès de la médecine, ou du moins en matière d’hygiène,  auraient permis l’accès à une longévité accrue et à une vie plus saine. On pense que sans les bienfaits de ces progrès, les gens, dans le passé, pouvaient s’estimer heureux d’atteindre ce que l’on considère aujourd’hui comme l’âge moyen. Cependant, ainsi qu’il en est de bon nombre d’idées reçues,  il existe peu de preuves à l’appui de ces hypothèses. La vérité est tout autre et bien plus complexe.

A travers l’évolution humaine, nous pouvons observer une tendance à l’ augmentation de la longévité, dont un accroissement important au Paléolithique supérieur. (Caspari & Lee, 2003) En ce qui concerne l’hypothèse de la « Grand-mère » que George Williams suggéra en 1957, des personnes aussi âgées pouvaient consacrer leur temps et leur énergie à l’éducation de leur descendance, ce qui signifie qu’elles pouvaient transmettre des compétences, du savoir et des traditions. (Caspari, 2011) Les archéologues ont autrefois parlé « d’explosion créative » au Paléolithique supérieur, où nous trouvons quelques unes des peintures rupestres les plus anciennes, des outils et des techniques de chasse sophistiquées. Nous avons découvert depuis, des origines plus anciennes à chacun de ces éléments individuels, mais ils s’assemblent au Paléolithique supérieur pour former, pour la première fois, le genre de complexité et de profondeur que nous connaissons actuellement dans nos sociétés humaines. Les sociétés traditionnelles révèrent les personnes âgées en tant que source de sagesse et de savoir. Le travail de Caspari renforce cette idée à l’aide de preuves archéologiques, suggérant que l’émergence des personnes âgées fit éclore le premier bourgeonnement de la complexité sociale humaine.

Bien que l’espérance de vie ait amorcé une augmentation significative au Paléolithique supérieur, elle ne connut pas, par la suite, d’accroissement régulier. La révolution agricole eut un impact massif sur la santé et la vie de ceux qui y prirent part. Les chasseurs-cueilleurs mangeaient certainement des graines de céréales de temps en temps, mais cela ne constitua jamais une denrée pour eux comme ce fut le cas pour les agriculteurs. Ce changement de régime alimentaire eut des impacts sur la santé allant de la multiplication des caries aux retards de croissance. Les chasseurs-cueilleurs peuvent souffrir de la faim parfois, lors des saisons creuses, particulièrement au sein des environnements désolés dans lesquels ils survivent aujourd’hui. Mais comme ils ne dépendent pas du tout petit nombre d’espèces fortement apparentées dont dépendent les sociétés agraires, le problème de la famine ne se posa que chez les agriculteurs. (Berbesque et al, 2015) Dans l’ensemble, l’avènement de l’agriculture eut un impact catastrophique sur la santé humaine :

« Lors de la transition vers l’agriculture au Néolithique et à la fin du Néolithique, la longévité pour les hommes et les femmes a sensiblement reculé, passant à 33,1 ans pour les hommes et à 29,2 ans pour les femmes. Plus étonnant encore, les indicateurs de santé ont considérablement chuté. La taille des hommes est passée de 1.77 mètre au Paléolithique à environ 1.60 mètre à la fin du Néolithique, et l’indice pelvien a diminué de 22%. Non seulement les gens mouraient plus jeunes, mais ils mouraient en moins bonne santé. Des schémas similaires furent observés aux Amériques lors de la période de transition. Globalement, les données montrent que la transition vers un mode de vie agricole a altéré l’état de santé des gens ». (Wells, 2011)

Suite de l’article: Partage-le.com

 http://partage-le.com/2016/03/les-chasseurs-cueilleurs-beneficiaient-de-vies-longues-et-saines-rewild/

Buvez-en tous, car ceci est mon sang…

Eau et médicaments

Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour. 

Morgan Sportès

***

On peut s’interroger sans fin sur le cycle infernal des eaux usées… L’organisme humain se voit sans cesse aux prises avec une foultitude de médicaments qui se retrouvent dans tout le cycle de l’eau, de la nutrition, et plus que jamais… Alors qu’une ville telle Montréal s’apprête a rejeter dans le fleuve Saint-Laurent quelque 8 milliards « d’eaux usées », d’autre ( Toronto, Vancouver) en font de même avec des quantités encore plus élevées. On peut ajouter à cette « mixture » le traitement des animaux de fermes qui éliminent directement dans le sol leurs « traitements » et les produits des épandages chimiques de l’agriculture qui aurait battu des records en 2015.

L’alarme a été sonnée depuis longtemps.  Voici un article de 2009 concernant ce problème:

Médicaments: la pollution imprévue

Par la Dr Yvette Parès

Au cours du 20ème siècle, la médecine occidentable a connu, de toute évidence, une période faste qui succédait aux défaillances venues d’un lointain passé.

Après le déclin des célèbres écoles d’Italie, de France et d’Espagne dont le rayonnement fut intense au 12ème siècle, l’art médical avait périclité et les connaissances thérapeutiques n’avaient cessé de s’appauvrir.
L’aube du 20ème siècle en était encore affectée.

L’avènement des antibiotiques, des molécules issues de la chimie, les techniques de pointe, les avancées de la science apportaient le renouveau. On évoquait les « progrès foudroyants » de la médecine. Les maladies seraient enfin maîtrisées et les épidémies tenues au loin.
Qu’en est-il en ce début du 21ème siècle ? Le constat est beaucoup moins exaltant. Après d’innombrables succès, l’antibiothérapie a révélé sa face cachée, ses méfaits que les lacunes des données scientifiques sur la biologie des micro-organismes rendaient imprévisibles : sélection de germes résistants, maladies nosocomiales, tuberculoses mutirésistantes et hyperrésistantes. Ces problèmes sanitaires inattendus demeurent encore sans solution.

D’autre part, les molécules de synthèse ont provoqué effets indésirables et maladies iatrogènes graves et souvent mortelles. Quant aux épidémies essentiellement virales, elles ne rencontrent qu’impuissance. _ La survie, pour le Sida, s’accompagne d’un intense mal-être.
Mais à tous les défauts thérapeutiques observés vient s’ajouter un danger de détection récente. On a soudain pris conscience d’une réalité qui avait jusqu’alors échappé à l’observation. Il s’agit de la pollution de l’environnement et spécialement de l’eau par les médicaments issus de la chimie.

La première étape commence avec les processus de synthèse. Les réactifs volatils et souvent cancérigènes sont rejetés dans l’atmosphère. Les résidus des opérations parviennent dans les cours d’eau. On doit encore évoquer un fait aggravant : le grand nombre d’essais infructueux avant qu’une molécule n’apparaisse douée d’un avenir thérapeutique.
Une autre étape concerne la prescription des médicaments. Après la traversée de l’organisme humain, ils sont rejetés tels quels ou sous forme de leurs métabolites. Les eaux usées des hôpitaux en sont particulièrement chargées et vont se mêler aux eaux des rivières et des fleuves.

L’étape suivante s’avère des plus préoccupantes. Les eaux polluées s’infiltrent dans les sols et parviennent aux nappes phréatiques. On a constaté dernièrement qu’elles étaient corrompues par les produits médicamenteux. Ainsi les réserves naturelles dans les pays européens sont maintenant contaminées et constituent un danger pour les populations. Comment retrouver la pureté de ces eaux ? Le phénomène serait-il irréversible ou lentement réparable ?

La dernière étape concerne l’eau « potable » qui arrive dans nos maisons. Elle renferme, elle aussi, de nombreux résidus médicamenteux dont certains très nocifs. Les stations d’épuration se sont montrées jusqu’à présent incapables de les éliminer.
Un point déplorable apparaît dans toute son ampleur : l’eau, élément vital par excellence, respectée dans toutes les traditions, a subi une atteinte dans sa nature profonde. L’ère du « progrès » se solde par un désastre.

Mais la vision doit encore s’élargir au-delà des humains, à l’ensemble du monde vivant. Quel est l’impact de cette pollution de l’eau sur les animaux, les végétaux, les microfaunes, les microflores et les microorganismes bactériens ? Une loi règne sur la planète, celle de l’interdépendance de toutes les formes de vie, elles-mêmes dépendantes de tous les facteurs externes.

À titre d’exemples concrets, que deviendraient les légumes de nos potagers, les céréales, les fruits des arbres de nos vergers, si leurs racines devaient puiser dans le sol une eau devenue cocktail médicamenteux de plus en plus concentré ? L’homme sain, la femme, l’enfant en bonne santé seraient contraints d’absorber inconsidérément des produits d’action délétère. Que reste-t-il, de nos jours, des « bonnes nourritures » prônées dans le passé ?

Après l’exposé de cet ensemble de faits , une question vient à l’esprit. Peut-on continuer de poursuivre et d’accentuer au fil du temps cette pollution de l’eau due aux médicaments chimiques ? La réponse ne peut être que négative. Une évidence s’impose. Leur synthèse devra être abandonnée, à plus ou moins court ou moyen terme. Mais alors, dans ces conditions, que deviendrait la médecine occidentale privée de ses moyens d’action habituels ?

La sagesse ne serait-elle pas de se préparer dès maintenant à une telle éventualité, en explorant les savoirs ancestraux des pays d’Europe ? Ils apporteraient non pas un retour purement passéiste mais des éléments de base qui permettraient l’élaboration d’une thérapeutique nouvelle et non polluante pour la médecine de demain.

Dr Yvette Parès
Professeur à l’Université de Dakar de 1960 à 1992
Dr es-science
Dr en médecine
Directrice du centre de recherches biologiques sur la lèpre de 1975 à 1992
Directrice de l’Hôpital traditionnel de Keur Massar (Sénégal) de 1980 à 2003

medecine-ecologique.info

Altermonde-sans-frontières 

En 2015, la consommation de médicaments a grandement augmenté. Nous sommes devenus sans trop le savoir des abonnés de « Big Pharma » et de Monsanto.

Chez l’homme, nous sommes en présence d’un phénomène systémique et pervers, dans lequel chaque élément renforce sa cause et son effet : les maladies d’abondance liées à notre mode de vie entraînent obésité, diabète, hypertension artérielle, maladies cardio-vasculaires, cancers, stress de la vie trépidante, insomnie, etc., qui eux-mêmes entraînent une surconsommation de médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères, anticancéreux, anesthésiques, antibiotiques, produits de diagnostic et produits radioactifs), entraînant à leur tour une sur contamination de la nature. Qui a des impacts sur ce que l’on mange et notre santé en général, conséquences contre lesquelles il faut encore prendre plus de médicaments…Cercle infernal.

Évidemment, la situation est très inégale en fonction des modes de vie, du développement socio-économique, de l’accès des populations aux soins et des réglementations de chaque pays. Malheureusement la France est souvent en tête en termes de surconsommation de médicaments. L’Hexagone est le 4e consommateur mondial de médicaments et compte 3,8 millions de consommateurs réguliers de médicaments anxiolytiques et psychotropes, dont la moitié en surconsommation. Notre surconsommation d’antibiotiques dépasse de 40 % la moyenne européenne. Et près de 20 à 30 % de ces surconsommateurs seraient en situation de dépendance.

On ne compte plus les prescriptions abusives d’antibiotiques ou de benzodiazépines. Plusieurs auteurs pointent une inflation de prescriptions abusives : examens de diagnostic et de dépistage inutiles, interventions chirurgicales et traitements médicamenteux injustifiés. Avec autant de rejets inutiles. Selon les médecins eux-mêmes, 30 % des actes ou des examens médicaux seraient injustifiés (enquête de la Fédération hospitalière de France, juillet 2012). 50 % des médicaments ne seraient pas prescrits comme il faut. ( Source: natura sciences)

***

Nous sommes contaminés, nous contaminons pour nous guérir et créons un cycle de « vie » selon logique de « rien ne se perd, rien ne se crée ».

Les maladies hydriques

Les maladies liées à l’eau de boisson résultent d’un contact direct avec de l’eau ou de la nourriture contaminée par des déchets d’origine humaine, animale ou chimique. La liste est longue : arsénicïsme, choléra, diarrhée, hépatite A et E, méningite, polio, etc. On dénombre environ 5 millions de décès liés à ces maladies chaque année. L’OMS, comptabilise 4 milliards d’infections gastro-intestinales dues à des bactéries, virus ou parasites par an. Elles mènent à la mort de 1,8 millions de personnes en 2002.

Ces maladies sont particulièrement liées à la pauvreté. Les enfants de moins de 5 ans sont les plus touchés. De simples mesures d’hygiène permettraient de combattre ces maladies. Ainsi, un accès à l’eau potable (1,1 milliards de personnes n’y ont pas accès) et un système d’élimination des eaux usées (2,4 milliards de personnes n’y ont pas accès) permettraient de combattre ce fléau. ( Source)

Nous sommes constitués de 70 % d’eau… Jusqu’à maintenant…  Dans un monde où nous avons accès à l’eau, en sommes-nous arriver au point de nous traiter de ce qui nous rend malade?

Gaëtan Pelletier

Chittagong: vivre de bateaux morts

South-east of Bangladesh, in the Bay of Bengal near Chittagong. Young workers reaching their ship in the morning. Shipbreaking is a controversial industry. The positive economic and recycling impacts are counterbalanced by the Human and Labor rights violations and Environmental pollution. It is considered that 100.000 workers worldwide are employed in shipbreaking. Greenpeace and FIDH have among others been pointing this industry as being the deadliest one in the world.

J‘avais écrit ce petit article en 2012, je crois. Ce soir, à TV5 on retrouve un reportage sur ce « scandale ». Salaire 5 euros par jour. Très bien payé. Et selon le reportage environ 20% des travailleurs sont des enfants. Ce que nient les propriétaires.  

Reste que dans tout ça, l’Occident et autres pays « riches » se débarrassent de leurs carcasses de flottes maritimes pour « rien ».  

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À Chittagong au Bangladesh, nous pouvons retrouver le plus grand cimetière de bâteaux. teau au monde. D’immenses pétroliers et autres bateaux gigantesques, sont échoués partout sur les plages. Plus de 20 milles ouvriers y travaillent à dépecer ces énormes machines pièce par pièce .On les appels les Briseurs d’épaves. Malgré le fait que l’histoire de ses ouvriers reste très caché par les autorités il y a beaucoup de controverses autours de ses ouvriers maltraités.

Ses ouvriers travaillent sous une température d’une chaleur épuisante et ne portent pratiquement pas de protections. Ils n’ont que des sandales en caoutchoucs dans les pieds, s’ils ne sont pas pieds nus. Ils n’ont que des vulgaires bouts de tissus sur le corps et ne portent ni gants, ni casques, ni lunettes protectrices. Pourtant les matériaux avec lesquels ils travaillent  sont hautement dangereux .

Selon plusieurs rapports publiés par des ONG, il y a en moyenne 1 blessé grave par jours et un mort chaque semaine. Ils meurent suffoqués, écrasés, ou brûlés par des explosions trop fréquentes. Beaucoup de travailleurs sont des jeunes adolescents qui habitent sur les chantiers. Ils doivent ramasser de l’argent pour leurs familles dont ils sont éloignés depuis un très jeune âge. Les travailleurs sont payés un peu moins d’un dollar par jours ce qui est considéré comme un bon salaire au Bangladesh.

Les dirigeants gardent ses faits cachés et les journalistes sont leurs pire ennemies .Pour pouvoir entrer sur les sites certains journalistes doivent soudoyer les agents de sécurités en leurs donnant quelques dollars qu’ils acceptent rapidement. Le marché de l’acier des bateaux compte comme 80% des besoins du pays et est utilisé pour construire des ponts et des bâtiments. Le Bangladesh à un urgent besoin d’acier c’est pourquoi les autorités du pays laissent entrer des bateaux pollués bourrés d’amiantes qui tuent des ouvriers sur le coup ou à petit feu.

Heureusement, l’organisation du travail a lancé un projet pour instaurer de meilleures conditions de travail d’ici 2015,mais pour les aidés il serait important de faire des moyen de pression ou simplement contacter des leurs des gants ou des botte de travail ce qui pourrais leurs sauver la vie car en attendant 2015 il sera déjà trop tard pour plusieurs de ces travailleurs.

http://multimedia.cyberpresse.ca/bangladesh/index.html

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Il s’agit d’une cité de recycleurs de bateaux (shipbreakers). Lorsque des bateaux vont mourir ( des gros bateaux de plusieurs milliers de tonnes) ils viennent s’échouer ici. Le cimetière est visible dans Google Maps.

CLIQUEZ POUR AGRANDISSEMENT

Excellent reportage et précisions à l’adresse qui suit

http://www.zeppelin-geo.com/galeries/bangladesh/shipbreaking/shipbreaking_texte.htm

Chimiefication

sante-castonguay

Le Québec dépense 50% de son budget en « santé ». C’est donc dire qu’il dépense maintenant plus pour se guérir que pour se nourrir.

gp

Obésité au Québec

L’obésité coûte 1,5 milliard de dollars par année en soins de santé au Québec, selon une étude de l’Institut national de santé publique du Québec (INSP).

Ce montant représente 10% des coûts totaux pour les consultations médicales et les hospitalisations pour les adultes québécois en 2011.

C’est la première fois que le coût de l’obésité est calculé au Québec. « C’est un véritable fardeau économique sur le système de santé », soulignent à la fois l’INSP et la Coalition québécoise sur la problématique du poids, qui pressent le gouvernement d’agir.

L’INSP soutient que les personnes obèses ont 94 % plus de risque d’être hospitalisées que les Québécois ayant un poids normal. Elles ont aussi 13 % plus de risque de consulter un médecin.

Pour consulter ce graphique sur l’utilisation du réseau de la santé selon le poids sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Selon l’étude, plus de la moitié des Québécois souffraient d’obésité ou d’embonpoint, en 2011.

Pour consulter ce graphique sur le poids estimé de la population québécoise sur votre appareil mobile, cliquez ici.

L’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) a été effectuée par Statistique Canada de 1994 à 2011, tous les deux ans, auprès des ménages des 10 provinces canadiennes. L’échantillon initial pour le Québec était de 2357 adultes. Les données sont autorapportées, donc les analystes estiment qu’elles peuvent être sous-estimées.

À la suite de ce constat, l’INSP, la Coalition québécoise sur la problématique du poids et les médecins ne peuvent que rappeler l’importance de favoriser et d’entretenir de saines habitudes de vie afin de lutter contre l’obésité.

« Le meilleur remède, c’est d’instruire les gens, de les éduquer et de leur faire prendre conscience du pourquoi ils surconsomment. Parce que le problème de l’obésité est lié à un problème de surconsommation et d’ignorance. »— Dr Paul Thomas
Suite sur Radio-Canada
Mais le DR Paul Thomas ignore sa propre ignorance. C’est plus complexe qu’une surconsommation ou une éducation: c’est tout un système polluant affectant les systèmes glandulaires autant chez les animaux que les humains.
L’obésité programmée 

Qu’est-ce qui cause l’obésité? Pourquoi le taux d’obésité a-t-il presque doublé en 30 ans? Et comment éviter la crise mondiale qui se profile à l’horizon en raison de la progression des taux de diabète associés à l’obésité? Les organismes de santé s’interrogent sur ces questions à plusieurs milliards de dollars, non seulement dans les pays riches, mais aussi dans les pays en développement – partout où l’on a adopté un mode de vie occidental.

Vraisemblablement à cause de notre alimentation déficiente et d’un manque d’exercice, l’obésité est en hausse dans tous les pays industrialisés. Toutefois, comment expliquer l’augmentation de 70% d’obésité chez les poupons au cours des 20 dernières années, alors que ceux-ci ne peuvent même pas mastiquer et encore moins jogger?

Selon une scientifique écossaise et une poignée d’autres chercheurs qui se rallient à sa thèse, la réponse se trouverait dans les produits chimiques qu’on ingère à notre insu. Le documentaire L’obésité programmée lève le voile sur une autre cause possible de l’épidémie planétaire d’obésité : les perturbateurs endocriniens.