Archives mensuelles : octobre 2020

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Noël 2020, le temps des cadeaux

Pandémie 2021, récit de silence friction

« On veut garder les gymnases ouverts. C’est bon pour le cerveau. Sinon, c’est le psy qui nous attend »

Noël 2020

Le Premier Ministre du Québec donne trois jours de congé aux Québécois afin qu’ils puissent se réunir en famille, boire un peu beaucoup, échanger des cadeaux et, surtout s’embrasser.

— Ce que tu m’as manqué.

Snif et re-Snif! C’est tout chaud dans la maison et le poêle ronronne de ses bûches d’érable. On chante le Minuit-Laïc en choeur. C’est à pleurer.

Ah! que la neige a neigé.

C’est une réussite. Seulement 453 cas de Covid-19.

Le jour de l’an est là. Afin de se débarrasser de cette saleté de virus et de ses ravages sur l’état psychique des québécois, le P.M. du Québec donne trois jours de congé aux québécois.

On roule sur les grandes routes enneigées pour rejoindre sa famille par des 500 ou 800 kilomètres. Les restos sont ouverts, avec grand bonheur, l’économie roule comme les pneus. C’est la débauche totale. On ferme les portes des maisons et on sort la Vodka. On s’embrasse à bouche-que-veux-tu avec ardence (sic). Les langues s’étant tellement ennuyées qu’elle ne lâchent pas prise et emprises.

— Cette année, ça va bien aller. On ira foirer en Gaspésie. Il y a de l’espace et de l’air. On peut marcher la bouche ouverte.

Trois jours de dindes, de tartes aux porcs, de gâteaux gigantesques.

Happy New Year!

— Ce qu’on peut être chaleureux sans cette maudite Covid-19!

— C’est la faute aux chinois!

— Non, c’est l’industrialisation et l’élevage intensif des bêtes. Ça fomente des maladies.

— Passe-moi une portion de cretons…

Les jours suivant, tout va bien. Mais au bout de deux semaines les hôpitaux sont engorgés. On finit par manquer d’oxygène, de personnel et les mourants sortent par la porte d’en arrière.

Le gouvernement voit monter en flèche la courbe des mi-morts, des morts et décide de tout fermer. 3,242 cas de Covid-19 en une journée.

Et ça continue comme ça pendant tout le printemps.

Alors que les Pâques arrivent, les québécois n’en peuvent plus d’être avachis devant Netflix. On visionne pour la 5 iême fois Breaking Bad ( Le chimiste).

« Il faut fêter Pâques ».

Et les Pâques furent fêtées… Au lapin en chocolat. Les chocolatiers firent enfin de bonnes affaires. Et les bedons devinrent rebondants. ( en bizarrerie dans le texte).

4567 cas de Covid 19. 

En chambre, l’opposition fait savoir au gouvernement que l’industrie touristique va perdre énormément d’argent si on n’ouvre pas les régions.

Puis après avril, les gymnases décident d’ouvrir sans l’accord du gouvernement.

Monsieur le Premier Ministre,

Je voudrais par la présente vous signaler que non seulement la majorité de mes membres de mon  gymnase sont en piètre condition psychique, mais ils ont tous engraissé.

Pouvons-nous nous permettre de saboter la santé des québécois en fermant encore les gymnases. De plus ils sont démusculés, c’est pas possible. D’après ce qu’on m’a dit, ils seraient en détresse psychologique. Je ne sais ce que ça signifie, mais venant d’un psy, ce serait dangereux pour la santé mentale de mes abonnées.

Veuillez nous permettre d’ouvrir au moins pour trois mois.

Cette situation est un poids pour nous.

Lhuitou Musklai

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Trump, le génie

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Détente écrantuelle

Covidofan

C’est là que veulent aller les zaméricains. Armés, sans doute. De peur de rencontrer un martien aussi malotrus qu’eux. On ne sais pas pourquoi les américains veulent aller sur Mars puisqu’ils ne savent pas aller simplement ici, sur Terre.

Depuis le Covid, tout le monde croit que la vie n’est plus belle comme avant. Errare. Erreur. C’est qu’avant, elle pouvait être laide à souhait à travers les quelques dévergondés qui avaient tout le loisir de la chimifier, nous empoisonner, et nous faire scier à trois heures du matin. Nous étions partis pour la destruction la plus rapide possible dans un monde merveilleux d’écrans raseurs. On disait la vie belle! Elle nous faisait crever.

Le virus nous fait voir jusqu’à quel point nous vivions sur le petit nuage écumant avec des écervelés, conducteurs de précipices. On a seulement ralenti la vitesse vers laquelle nous allions frapper le mur.

Les bullés du cerveau commencent à nous parler de l’après-avant… Les oiseaux de bonheur devraient cesser leur petit chant nasilleur et menteur.

Mauvaise nouvelle: on en a pour une décennie, minium. Et il ne restera qu’un siècle de vie normale. Le reste sera une cacophonie étrange entre le grand point d’interrogation des propriétaires abuseurs et la classe dite moyenne. Peut-être que nous cesserons de dormir sur la belle balançoire de l’avoir. Alors, on finira par comprendre qu’il faut aller vers l’être. et l’être c’est la vie et la Vie. Couper les pays et refaire de petits villages gaulois. Ce sera la seule manière de survivre en une certaine quiétude à ce monde de partouze planétaire.

Je ne demande à personne de « me » croire. Soyez simplement vigilant à ce qui se passe et à ce que vous ne voyez pas ce qui se passe. Nous avons vécu longtemps sur de de l’invisible, de l’intangible, et nous voilà piégé dans le regret du monde d’avant.

Le déni est la plus grande qualité de l’humain. Et nous sommes au cœur de celui-ci. Chacun de nous est une mort à venir. Et la planète mourra ou sera une remis à neuf qui durera des millénaires. Car elle est une vie… matérielle.

Ce qui meure en ce moment est ce qui n’est pas du domaine de la nécessité. C’est le prix que nous payons pour ne pas avoir appliqué cette simple loi avant: vivre avec la mère nature.

Gaëtan Pelletier

Dick Annegarn sacré géranium

Type bizarre, du premier coup, simplet, mais au fond, c’est tout beau. Quand on est las de se faire casser les oreilles avec les chanteurs et …chantrices à voix. 🙂