Archives mensuelles : juin 2022

L’air de la nuit

J’irais au dormir
Si ce n’était le meilleur temps
Pour me réveiller
Pour me réveiller
Du jour trop sombre
Emblavé d’ombres

Et la nuit se fait belle
Et le temps dort
Je voyage d’encre
Je voyage d’or
Des épices de mon âme rebelle

On me dit qu’il est l’heure
Et je dis qu’il est leurre
On me dit qu’il est temps
Je me dis qu’il est temps

Et la nuit se fait belle
Dans ses draps noirs
La lumière est réelle
Du réveil pour voir et revoir
Les épices de mon âme rebelle

J’irais au dormir
Si ce n’était tant et tant
Mon âme qui appelle
Mon âme qui me rappelle
Que la chair est un voyage
Du fou jusqu’au sage

Et la nuit se fait belle
Au bâtir des lueurs
À sonder l’éternel
Le corps en bougeoir

On me dit qu’il est l’heure
D’aller au dormir
Je suis là à la chandelle
Poussé aux soupirs
De ceux qui dorment
Car enfin je respire

Copyright, Gaëtan Pelletier 

La Vidure 

Politique

Plus on est de  flous, plus on s’amuse. 

La mort de la Terre ( 1910)

La mort de la Terre

La mort de la Terre

Extrait

Depuis cinq cents siècles, les hommes n’occupaient plus, sur la planète que des îlots dérisoires. L’ombre de la déchéance avait de loin précédé les catastrophes. À des époques fort anciennes, aux premiers siècles de l’ère radio-active, on signale déjà la décroissance des eaux : maints savants prédisent que l’Humanité périra par la sécheresse. Mais quel effet ces prédictions pouvaient-elles produire sur des peuples qui voyaient des glaciers couvrir leurs montagnes, des rivières sans nombre arroser leurs sites, d’immenses mers battre leurs continents ? Pourtant, l’eau décroissait lentement, sûrement, absorbée par la terre et volatilisée dans le firmament{1} Puis, vinrent les fortes catastrophes. On vit d’extraordinaires remaniements du sol ; parfois, des tremblements de terre, en un seul jour détruisaient dix ou vingt villes et des centaines de villages : de nouvelles chaînes de montagnes se formèrent, deux fois plus hautes que les antiques massifs des Alpes, des Andes ou de l’Himalaya ; l’eau tarissait de siècle en siècle. Ces énormes phénomènes s’aggravèrent encore. À la surface du soleil, des métamorphoses se décelaient qui, d’après des lois mal élucidées, retentirent sur notre pauvre globe. Il y eut un lamentable enchaînement de catastrophes : d’une part, elles haussèrent les hautes montagnes jusqu’à vingt-cinq et trente mille mètres ; d’autre part, elles firent disparaître d’immenses quantités d’eau. 

 

 

 

La vie

La vie.
Ayant labouré toute sa vie , l’homme s’assoit sur le rebord de son
labour. Il porte avec amour son regard sur l’immensité de la tâche
Accomplie. L’homme prend une poignée de cette terre qu’il sert
avec beaucoup d’attachement, dans ses yeux se mélangent la
Tendresse et le poids des années….
Tout à coup, l’esprit du vent s’empare de lui et emporte son regard
loin au-delà de sa terre dans l’inconnu… sa main s’ouvre et laisse
écouler entre ses doigts ses grains de terre qu’il ne peut apporter
avec lui …
Pierre Kidd .

Hélas…

Toute l’intelligence du monde est impuissante contre une idiotie à la mode.

Anonyme

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Les violons de l’automne…

Chatdivarius

Chat

Ouazo…

Oiseau

C’est un peu plus compliqué à fabriquer qu’une voiture électrique. 

Voilà! Pour Patrick: 

Oiseau 2

Humeur d’un colibri

Cochise chef apache Chiricahuas (1812-1874)

***

« Ce sont toujours les faibles qui perdent. Longtemps nous avons été les plus forts. Maintenant, nous sommes les plus faibles. Nous serons battus et nous mourrons, lentement si l’on réussit à nous enfermer dans des réserves, rapidement si l’on nous anéantit au cours d’une bataille. Puis ce sera votre tour. Après en avoir fini avec nous, vous vous tournerez vers d’autres peuples. Je suis certain que vous ne cesserez jamais de vous battre contre ces peuples qui sont sur des terres lointaines, de l’autre côté des océans et qui parlent des langues incompréhensibles.

Serez-vous plus forts qu’eux? Vous écraseront-ils ? Peu importe. Je ne sais qu’une chose : vous vous battrez sans répit. Partout où il y a des êtres vivants, la guerre est permanente. Nous autres Indiens, nous approchons de notre fin. La vôtre viendra aussi. Un homme fort rencontre toujours un homme plus fort que lui. »

P.S.: Merci à Jacqueline. Et toutes mes excuses d’avoir égaré son message dans mon hotmail.

La mer/Jacques Surette

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Curedentez-vous?

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