27 mars 2008

Les sociétés dites démocratiques ont tendance à glisser de plus en plus vers la dictature. À l’encontre du pouvoir imposé par la force et la violence, elle a recours à la subtilité (sic) et au grand pouvoir de l’art du camouflage à l’aide d’instruments créés par les politiciens au pouvoir : le contre espionnage, la recrudescence d’outils falsifiés issus de la paranoïa. Les états créent des outils de «défense» qu’ils se servent ensuite pour élaborer leur plan d’attaque. Bref, les sociétés les plus évolués dans la ligne démocratique utilisent un nouveau pouvoir caché qu’il livre au peuple comme un secret lourd et dangereux prétextant la protection du peuple. L’apparence et la réalité deviennent difficiles à cerner.
Si on étudie bien le mouvement nazi du début des années trente, on se rend compte que le peuple berné et aveuglé par la réussite des gens au pouvoir ne voyaient guère la réalité camouflée sous cette réussite. Le grand Reich d’Hitler était justement d’agrandir ce pouvoir et créer un nouvel empire.
Il en est de même aujourd’hui chez les U.S.A. Le cercle bushien, dans une conspiration d’une orchestration étonnante a réussi à faire croire au peuple que L’Irak représentait un danger. Les raisons réelles de l’invasion de l’Irak par cette puissance mondiale – la plus grande de par son image, tant hollywoodienne qu’autre – ne sera sans doute jamais connue. À part le fait d’un complot visant à s’emparer des richesses pétrolière de l’Irak.
On veut étendre la démocratie et ses structures comme le catholicisme voulait répandre la bonne nouvelle au païens, les épargner du purgatoire, jadis. Tous ces grands projets se sont fait dans le sang.
Les États-Unis devaient-elles s’ingérer dans ce processus d’intrusion de ce qu’elle considérait comme une mission envers le prétendu satanisme de la différence?
Chaque pays à le droit d’évoluer à sa manière, dans ses différences, dans ses erreurs de parcours. La dite liberté est donc bafouée. Cette liberté si chère au monde occidental. Mais imposer un régime sous couvert de principe de liberté est un acte de dictature. D’autant que les sociétés actuelles, de par la complexité de leur structures, de par le philosophie pauvre qui se résume à être heureux dans l’avoir, a tendance à détruire la liberté des personnes ou à la restreindre à un point tel que le citoyen n’est plus qu’un rameur au service de l’état. L’esclavage aussi a changé de forme. Il est quasi invisible, et le peuple dans son grand confort matériel est en quelque sorte endormi.
Si on se donne la peine de regarder attentivement l’évolution de ce pays qu’est les Etats-Unis, on se rend compte que la structure en apparence raffinée, est tout à fait semblable à l’ère hitlérienne : aveuglement, narcissisme, démagogie. Tout y est.
Il ne manque que les yeux pour voir.