Archives mensuelles : février 2017

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Le monde en 2025, Bernard Lecherbonnier

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L’opinion publique est invitée à croire que la mondialisation aboutira à une organisation rationnelle et avisée de la planète. Aveuglement absolu. En vérité, les grandes institutions internationales, en premier lieu l’Organisation des Nations unies, paraissent avoir perdu tout pouvoir, toute autorité alors que la mondialisation aurait dû fortifier leur position morale et politique. Et si la mondialisation n’était qu’une illusion ? En effet, hors du système économique et financier, qu’y a-t-il de réellement mondialisé, globalisé, sur Terre? Il semble que la peur de l’uniformisation ait bien au contraire accusé les divisions, excité les identités, réveillé les communautarismes, embrasé les vieilles querelles. Des pays, comme la Turquie, l’Inde, qui avaient pacifié les relations entre leurs communautés, renouent avec l’intolérance envers les minorités. Des ensembles en construction comme l’Union européenne se défont maille par maille. Les religions s’arment. Partout poussent des despotes nationalistes prêts à en découdre avec leurs voisins. La globalisation a tourné court et encouragé la résurgence de la guerre dans toutes les régions du monde.

Le progrès et la démocratie sont réputés devoir l’emporter au terme d’un long mais irrésistible processus. Encore une illusion ! La dérive nationaliste n’affecte pas seulement les pays en proie aux conflits ethniques. Elle atteint aussi les démocraties qui regardent d’un œil de plus en plus favorable ces « démocratures» où un pouvoir fort impose sa volonté tout en flattant les foules. Le « populisme» est souvent désigné comme l’agent de cette dérive. Il n’est que le fruit des échecs multiples enregistrés par les gouvernements qui n’ont que trop joué avec le contrat social à la base de toute démocratie. Même l’Europe, qui aime se faire passer pour la mère de toutes les sagesses, est le théâtre de cette dérive qui risque d’aller à son terme, tant l’entêtement borné de ses dirigeants, l’épuisement idéologique de ses partis contrastent avec la vitalité d’une société qui, n’en pouvant plus d’attendre, finira par miser, si aucune nouvelle offre politique ne survient, sur le plus audacieux – pourquoi pas? –, sur le plus dangereux.

Les puissances émergentes, étaient supposées entraîner l’économie mondiale jusqu’en 2030, donner un coup de jeunesse à la civilisation entière. Arrêtons de nous mentir. La réalité est là, criante, et elle clame le contraire. La plupart de ces États sont parvenus au terme du parcours du combattant qui mène de la corruption au surendettement, du surendettement à la poigne de fer. Pourquoi a-t-on refusé de voir qu’à l’évidence ces puissances émergentes finiraient par tomber dans la nasse tendue par les fonds spéculatifs qui les ont rackettées et 13  qui veulent maintenant tirer bénéfice au centuple de leur générosité intéressée? Le pillage de l’Argentine par les fonds « vautours» en annonce bien d’autres.

On ne cesse de célébrer le nouvel ordre économique et financier dominé par la Banque mondiale, le FMI et les banques centrales. Devenons enfin lucides! On a longtemps cru qu’il y avait un pilote dans l’avion. Regardons la réalité. D’un côté l’enfer du sous-développement, de l’autre les paradis fiscaux, le shadow banking et les hedge funds. D’un côté la moitié de la population mondiale, de l’autre une centaine de crésus qui suceront jusqu’à sa dernière goutte le sang du dernier miséreux. Cela peut-il durer? Non. Le capitalisme n’a de sens que s’il crée de la richesse. Sinon il se consume. De nombreux indices montrent que l’on est à la fin d’un cycle. Taux de crédit négatifs, apparition de monnaies alternatives, naissance d’une société du partage. Et ce n’est que le début d’une mutation qui va miner de l’intérieur un système absurde dont il faut cependant attendre, avant qu’il ne s’asphyxie, une ultime tentative: l’accaparement direct de pays riches en matières premières.

L’humanité ne résoudra ces problèmes dans les dix années qui viennent que si elle s’en occupe elle-même. Il n’y aura jamais d’intelligence supérieure à l’intelligence humaine. Or, d’intenses campagnes de communication tentent d’infantiliser l’homme, de le dessaisir de sa liberté de penser son présent, d’imaginer son avenir. Un attentat aussi grossier, aussi grotesque contre la personne humaine n’a jamais été commis dans l’histoire. Attention! On est en train de nous vendre l’idée que les technologies numériques seront capables de tout résoudre à notre place, que l’intelligence artificielle surpassera mille fois la nôtre… Disons-le haut et fort: l’informatisation n’ouvre pas une nouvelle ère au terme  de laquelle l’homme devrait céder la direction de son destin à la machine. L’informatisation n’est qu’une technologie dont le potentiel n’est pas infini (comme vient de le réaffirmer la communauté scientifique en invalidant la «loi de Moore» qui prévoyait la progression exponentielle du numérique). Non, le digital n’annonce pas l’avènement d’une nouvelle Renaissance! Encore moins d’un «transhumain»… Pourquoi pas du Messie?

Provocation ou incitation? En 2016, les organisateurs du Forum de Davos ont célébré en tant qu’homme de l’avenir un robot de 80 kg répondant au nom de Hubo, construit par un organisme coréen, Advanced Institute of Science and Technology. Hubo sait monter et descendre un escalier, conduire une voiture, porter une valise. Si l’avenir de l’homme se réduit à ces fonctions, il y a de quoi s’interroger…

Extrait: Format PDF sur la toile 

Michèle

Ivan Konstantinovich, peintre

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Chanson

 

When I am down, and, oh, my soul, so weary
When troubles come, and my heart burdened be
Then, I am still and wait here in the silence
Until you come and sit awhile with me

You raise me up, so I can stand on mountains
You raise me up to walk on stormy seas
I am strong when I am on your shoulders
You raise me up to more than I can be

You raise me up, so I can stand on mountains
You raise me up to walk on stormy seas
I am strong when I am on your shoulders
You raise me up to more than I can be

You raise me up, so I can stand on mountains
You raise me up to walk on stormy seas
I am strong when I am on your shoulders
You raise me up to more than I can be

You raise me up, so I can stand on mountains
You raise me up to walk on stormy seas
I am strong when I am on your shoulders
You raise me up to more than I can be

You raise me up to more than I can be

Written by Rolf U. Lovland, Brendan Graham • Copyright © Universal Music Publishing Group

Les trois corniauds

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Le calife calife, khalife, ou caliphe (prononcé ḫalīf en arabe) est une romanisation de l’arabe khalîfa (ḫalīfat, خَلِيفَة, écouter), littéralement « successeur » (sous-entendu du prophète), terme dérivé du verbe khalafa (ḫalafa, خَلَفَ) signifiant « succéder », titre porté par les successeurs de Mahomet après sa mort

Il existe une science de la politique… Elle n’avait pas prévu l’arrivée de Mister Trump, ni de Trudeau, ni du prochain corniaud français.  Tout cela dans une atmosphère de bévues probablement créées pour se débarrasser des prétendants au califat mondial.  À noter que plus nous votons, plus les  accessoires du réel pouvoir se présentent et sont élus.

Le plus plaisant dans l’histoire de l’élection de Trump c’est de voir sans réellement voir l’arrière décor des politiciens américains vouloir « la tête »  un fou camisolé d’une maison blanche. Le nouveau désordre mondial est comme un œuf poché en train de se noyer et qui crierait « MAMAN! ».

Nous, les naïvo-désespératos , nous sommes rivés à nos écrans, nous papiers, nos analystes, à nous gratter le crâne jusqu’au sang pour savoir si un super héros sauvera ce monde de la mertidude stagnante. On respires à petits souffles comme des femmes en train de mettre au monde un nouveau né. Comme si  par le vote nous étions, chacun d’entre nous était  un spermatozoïde capable de construire un monde nouveau.

À se demander s’il ne faudrait pas dévoter en bloc pour démolir un monde moribond pour en construire un meilleur. On dirait que les réparations n’en finissent plus.  La dévotion a assez duré,

Ne nous demandons pas qui peut faire une révolution pour nous, mais ce que tu peux faire pour la révolution.

Gaëtan Pelletier

Les lois sont à notre image

… donc parfois aberrantes, stupides, méchantes, grotesques.

Certaines lois françaises – toujours, théoriquement, en vigueur – datent du Moyen Âge, d’autres de la Révolution française, ou encore du régime de Vichy. Trop occupés, nos élus n’ont pas pris le temps de les abroger. Et puis, après tout, une petite saloperie peut toujours servir, d’autant que nul n’est censé ignorer la loi.

Ainsi, depuis Napoléon, il est interdit d’appeler son cochon Napoléon. Pendant, la guerre, mes grands-parents avaient élevés un cochon en douce. Dans un acte de résistance inouï, ils l’avaient appelé “ Adolphe ”. Mon père, âgé de 17 ans, avait été chargé de le tuer. Sans faire de bruit. Heureusement, un grand coup de masse sur le groin avait suffi.

Théoriquement, le pantalon est toujours interdit aux femmes, mais pas le voile. Une dérogation est prévue pour celles qui tiennent à la main un guidon de bicyclette ou un cheval.

 

 

Il est formellement interdit de s’embrasser sur un quai de gare. Il est également interdit d’y poser des explosifs. De ce côté, on espère être paré.

De 8 heures à 20 heures, les radios françaises sont dans l’obligation de passer sur leurs ondes 70% de musique exclusivement française. Tu parles, Charles, comme cette obligation est respectée.

Pour les manifestants et les autres, qu’ils sachent qu’il est interdit de prendre en photos des véhicules de police ou des policiers. Même en petit, au fond de la photo.

Un petit tour chez nos étranges étrangers. En Suisse, les personnes résidant en appartement ne doivent pas tirer la chasse d’eau ni prendre un bain après 22 heures.

Au pays de la National Rifle Association, dans le Massachusetts plus précisément, il est interdit de se battre au pistolet à eau. En Alaska, le pays de Sarah Palin, un mari peut battre son épouse, mais pas plus d’une fois par mois. En Oregon, il est interdit aux femmes de faire de la musculation.

Sic transit…

Bernard Gensane 

 

À quoi donc jouent les hommes?

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Photo: National Geographic

« Passe-moi ton morceau de glace que je me réchauffe »
Henri. Le lobotomisé de l’aile 3.1416

On se demande à quoi jouent les hommes dans cette gratuité de sang, de misère et d’économie étoffés de sanguinaires qui ne font que sabler la peau des humains. Il en est qui viennent ici pour tout avoir. Alors que l’on a tout dans les yeux. L’homme n’ayant pas de prédateur, il se dit que se serait bon qu’il en ait un: lui. Alors, la chasse commence. La chasse non plus pour survivre mais par plaisir. Dans ce grand chaos arrosé des morts qui pleuvent en tous les pays, notre homme, cravaté d’usage, s’en va pourparler au chef des autres clans.  De vrais hypnotiseurs, paroliers du mensonge, étatisés et soi-disant élus.  Mon oeil, et mon gauche.

C’est bête de se laisser esclavager par des idéologies mortes. Les guerres n’ont jamais rien réglé et par la bande, les pourparlers non plus. Il ne resterait plus qu’à se diviser en bandes pour échapper aux assassins de classe millénaire. Comme si dans l’oubli nous sommes enterrés. Comme si dans l’oubli et la froide répétition, nous n’étions parvenus à n’être rien. Notre lâcheté est d’écouter.

Les jésus à cravate parsèment ce monde. Tous, nous sommes, en attente d’un sauveur. Mais il ne passe que des glaçons alors que nous n’aurions besoin que d’amour, d’amitié, de bonne entente. Et cela, pas un seul système n’a pu l’offrir aux humains. Au contraire, les systèmes, de plus en plus sophistiqués, nous ont conduit à l’ultime déchéance.

Oui, l’ultime déchéance: celle de n’être plus vraiment humain. Au fond, ce doit être un signe que les histoires de zombies sont si populaires. L’inconscient a sa manière de dire. On a l’illusion d’avancer. Avancer vers quoi? La réponse est dans la question puisque nous sommes des « qui » transformés en « quoi ». De l’être que nous étions, nous approchons simplement de la « chose »…

Gaëtan Pelletier

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