La « guerre contre le terrorisme » s’est transformée en quadrillage de contrôle d’une population de plus en plus lucide. Le germe de ceci avait déjà été mis en place par Bush, avec le Patriot Act, le Patriot Act 2, la loi sur les commissions militaires et les nombreux décrets qui étranglent ce qui reste du Posse Comitatus et de la Constitution. La dystopie Obama, le cauchemar américain
Le goulag de la liberté (sic)
C’est à se demander si les Etats-Unis ne sont pas en train de devenir une prison à ciel ouvert. Après le «Yes We Can», la lune de miel est en train de se transformer en lune de fiel.
Jamais avant nous n’avions vu un recours aussi accompli envers la manipulation, la propagande, la magie de l’image et de la communication, pour vendre au public un homme qui allait prendre le relais de Bush, et participer avec lui à la course à la destruction de l’économie, des droits du peuple, et aider à la naissance d’une nation entièrement contrôlée par ceux qui ont toujours été en embuscade dans l’ombre du pouvoir. Le « changement » a été promis et a été accordé sous la forme de l’aggravation d’une anomalie de développement cauchemardesque.( Andrew Hugues).
Les étasuniens se sont fait frauder de quelque 14,3 billions de dollars. Le chômage augmente, les saisies également, et l’image de l’american dream est en train de se transformer en cauchemar :
– Villes de tentes
– Longues files devant la soupe populaire
– Expulsion de jeunes et de moins jeunes de leurs maisons
– Villes prospères devenues silencieuses et ternes
Culture de la paranoïa
La « guerre contre le terrorisme » s’est transformée en quadrillage de contrôle d’une population de plus en plus lucide. Le germe de ceci avait déjà été mis en place par Bush, avec le Patriot Act, le Patriot Act 2, la loi sur les commissions militaires et les nombreux décrets qui étranglent ce qui reste du Posse Comitatus et de la Constitution.
Le ministère de la Sécurité intérieure définit désormais comme « terroristes » ceux qui croient en la Constitution, au premier, deuxième et quatrième amendements. Les anciens combattants de retour font la cible d’un déni des droits que leur accorde le deuxième amendement. Une Terrorist Watchlist (liste des terroristes sous surveillance) de plus de un million de noms, et en croissance rapide, sert de base pour refuser aux citoyens le droit de voyager et travailler.
Obama est aujourd’hui en train de songer à l’idée d’une détention indéfinie, sans jugement, pour le citoyen étasunien. Et cela de la part d’un professeur en Constitution ! Il y a au Congrès des projets de loi pour criminaliser la liberté d’expression sur Internet grâce au Cyberbullying Act, qui pénalisera la pensée criminelle humaine. Exactement comme le Patriot Act, ça se transformera en criminalisation de la liberté d’expression politique et de toute critique contre le gouvernement.
Le « cyberterrorisme » sert de prétexte pour mettre la réglementation gouvernementale dans le dernier bastion de l’information impartiale. Washington, réalisant qu’il est de plus en plus difficile de s’en tirer avec ses ordres fascistes, s’active vers le contrôle de terrain.
Le Cyberbullying Act : le blogueur criminalisé
Sorte de fascisme qui risque de clore toute critique, ouvrant la porte à des abus
Eugene Volokh à la Faculté de droit de UCLA a donné six exemples de la façon dont cette loi pourrait nuire à la liberté d’expression:
1. Un blogueur essaie de contraindre un homme politique de voter d’une certaine façon.
2. Un journal éditorial publié sur un site pour tenter de faire la même pression sur un homme politique.
3. Un blogueur qui ridiculise un politicien de son vote.
4. Utilisation de la langue hostile dans un courrier électronique à une entreprise qui a fourni un produit de mauvaise qualité.
5. L’utilisation d’Internet pour boycott ( intimider ) une entreprise,
6. John triche Mary. Mary envoie des emails avec l’intention de causer la détresse émotionnelle John.
L’alternative est de transformer les blogueurs et emailers en criminels. Cyberbullying Act Puts a Chill on Free Speech.
C’est dans cette anomalie de développement cauchemardesque que se trouvent les États-Unis aujourd’hui, et chaque jour amène de nouvelles atteintes contre la liberté et la raison. La structure du contrôle total de la population, de l’économie et des médias, est en cours de développement dans le cadre de l’inflation incessante du pouvoir gouvernemental. Obama est assis au sommet de son nouvel Empire, toujours souriant de manière peu sincère à en être écœurant, entouré de ses courtisans aguerris, qui travaillent depuis des décennies à faire entrer les États-Unis dans cette nouvelle ère du nouvel ordre mondial. . La dystopie Obama, le cauchemar américain