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Archives de Catégorie: ACTUALITÉ
La noyade des kapos
Au cours des trente dernières années l’arsenal financier n’a pas cessé de peaufiner ses montages destinés à la dissimulation et au brouillage des pistes. Les sociétés-écrans ont vu leur nombre exploser, les prête-noms ont fait florès. Le néolibéralisme financier a son vocabulaire édulcorant : l’évasion de capitaux par le choix avisé de procédures légales de circulation de l’argent a été rebaptisée « optimisation fiscale ». Yann Fiévet
La vie s’en va comme un accident au ralenti… Et l’imbécillité de l’obscurantisme est toute cachée derrières les dirigeants. Nul politicien, ni même économiste ne peut maintenant tracer un portrait « réel » de la situation planétaire. Nous avons perdu tout contrôle sur nos vies, et nous nous déployons avec joliesse – et bien hardie, quoique naïve – nos pancartes afin de tenter de sauver cette société déchiquetée par les lions de la finance.
La berlue la plus totale! À se demander si nous ne sommes pas piégés comme des rats dans les égouts d’un monde toujours rapiécé comme jadis rapiéçait ma grand-mère, ses bas.
Dans un monde de « grands projets » – comme s’il se voulaient d’améliorer le monde,- nous nous retrouvons sous un amas d’avocasseries, de visions brouillées et de mensonges éhontés. Ford a créé la chaîne de montage, mais les économistes et les affairistes déshumanisés ont créée une machine à enterrer l’argent.
Pour en sortir, il ne faudra pas simplement prendre la Bastille, mais prendre la Terre qui appartient à tous.
Voulait-t-on vraiment nous sortir de la misère du défrichage de la terre, de la semence, de la dureté des climats, de la faim? On l’a fait pour nous enfoncer dans un misérabilisme soigné et parfumé. Une odeur de sainteté!… Mais, au fond, une puanteur extrême et une destruction lente mais « continue » de maman-Terre.
Les beaux mensonges!
Même si nous luttons contre le changement climatique, nous ne pouvons lutter contre l’avidité absurde du carnassier singe à cravate. L’invasion la plus barbare depuis la naissance de cette humanité est celle de l’actuel personnage qui a fabriqué le robot le plus nocif: le cryptage de l’économie.
Dès lors, il ne reste qu’une solution: diluer ce poison en divisant pour régner. Il faut fragmenter et se réunir en noyaux de résistance. Mais, étant donné qu’on nous a appris, et bien appris à être individualistes, nous avons perdu notre capacité à vivre en clans.
Nous avons la plus architecturale forme de propagande qui puisse exister: celle dans laquelle l’État est condensée en un Goebbels estampillé… La propagande, c’est l’école. La propagande c’est de croire que la réussite technique est un gage de réussite sociale. Que la réussite de quelques uns est la réussite de tous.
De tous les temps, il n’y a jamais eu autant d’esclaves, autant de manipulation, autant de chefs miteux.
Nous vivons dans une usine à transformer des humains en des bêtes de somme.
Mais le plus angoissant est de prendre conscience que ceux qui devraient nous faire prendre conscience ont perdu tout contrôle et tout portrait d’un monde soufflé par la monstruosité d’un charabia dans lequel se tortillent dirigeants et kapos vertueux.
Gaëtan Pelletier
28 novembre 2014
Publié dans ACTUALITÉ, Arnaque, ÉCONOMIE, CAPITALISME, COLONIANISME 2, CRIME ÉCONOMIQUE, CRISE FINANCIÈRE, DÉMOCRATIE, Développement inhumain..., Histoire, INTERNATIONAL, LES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES, Peuple VS politiciens, SOCIÉTÉ
Tagué affaires, ÉCONOMIE, États, banquiers, HISTOIRE, International, mondialisation, pays, POLITIQUE, SOCIÉTÉ
La désavenir
Humanoïdes rejoignant la dernière arche de Noé.
Photo: Gaëtan Pelletier
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Je viens d’apprendre que Scieur de Poutine, amateur de guerre vieillotte, vient de trouver alliés.
Ah!
À vrai dire, je me demande comment tous ces dirigeants ont une vision du monde plus petite que ce qu’ils sont. Sans respect pour la nature humaine. L’âme frigorifiée, climatisés et le cerveau enfoncé déjà six pieds sous terre. Comme nous tous, ils mourront un jour. Comme nous tous. Mais se font grands et vides. C’est désolant et navrant. Vides.
Ça ne prend pas la finesse l’adroiture d’Albert E. pour comprendre qu’il n’y a pas d’avenir dans les guerres, ni même en ce moment dans la paix. Puisque l’autre clan, pas plus fin finaud jour à ce jeu de débiles de retardés de l’Histoire. Âgés et moyen-ageux… Ils ont créé des épées qui volent à 6000 km heure. C’est charmant la techno. Et nous en sommes tous victimes: des vendeurs de cafetières jusqu’à des autos électriques. Et nous, amateurs de ces gadgets électroniques ou de frigos qui qui meurent au bout de dix ans.
Tous des menteurs… élus. Enfin! presque. Sinon ils s’élisent eux-mêmes. Ils jouent à ‘Je t’enlève mon gaz et tu crèveras l’hiver prochain’. Déjà qu’on est cuits en climatocuits par la nature vengeresse, simplement bousillé par la surpopulation et les modes de vies extravagants, elle a perdu le contrôle de la planète. C’est « nous » qui la menons.
Le désavenir c’est:
- Le mensonge de la voiture électrique qui nécessiterait des centrales nucléaires incapables de réchauffer ses réacteurs.
- L’eau étant si chaude que les poissons auront perdu leur route.
- La climatisation quasi totale du monde civilisé est impossible sans un pouvoir électrique dépassant tout ce dont nous pouvons imaginer.
- Alors, il reste une solution: bâtir les villes sous terre. Ou les villages…
- Alors il ne restera qu’une « race »: Les Morlocks. On vivra sous terre et on mangera nos semblables. Ce qui, au final, ne change pas grand-chose à ce que les dirigeants font actuellement. Money for noghing. L’argent est un réparateur inutile.
« ILS » disent que ce sera viable. Ah! que veut donc dire « viable »? Que l’on peut rester en vie de manière quasi artificielle, branchés comme sur un lit d’hôpital? Mais à quel prix? Simplement au prix du paradis bousillé. On est en train de chauffer les mur de nos maisons pour nous chauffer en hiver et les chauffer pour nous refroidir en été.
Mais on sera, en attendant, de fiers et joyeux juillettistes en camping après que nos ancêtres en ont fait pendant des milliers d’années pour enfin en sortir et entrer dans l’ère de l’asphalte et du béton, du poulet de Thaïlande, des produits chinois, des carottes et laitues des États-Unis ( Velcome to Canada). Et le reste qui voyage.
Les petits pois ont voyagé plus que moi. Je vis au Canada et nous mangeons des tomates du Mexique. Sans compter le reste inutile mais bien emballé et avec des produits introduits qui ne ressemblent pas trop à de la nourriture.
Ainsi de suite…
Gaëtan Pelletier
Le scrapbooking planétaire
J’ai écrit ce texte en 2015. Me voilà devenu visionnaire… Et j’en aurais long à prédire. Attendez 2037.
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En deux, « Le monopole de l’universel ». l’Occident a su représenter ses intérêts particuliers comme des intérêts de l’humanité. Se prétendant « la communauté internationale » il est capable, avec ou sans l’aval de l’ONU, de renverser manu militari des régimes placés aux antipodes et qui ne le menacent pas. Source
« Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libres« professait La Boétie. En voilà un programme qui à lui seul serait à même de renverser notre diktacratie ! Mais combien sont prêts à allumer la mèche qui fera fondre leurs chaînes d’esclaves volontaires ? Si peu… Notre démocratie est une imposture
On peut continuer ainsi à faire du collage de tous les analystes et les petits livres SDF qui passent dans la momentanéité de l’Histoire à la vie longue comme une mouche à feu. On n’en tirera rien de positif. Rien.
Je ne donne pas dix ans à la planète pour que nous portions tous un masque. Il y aura alors un modèle de masque dikté par l’État pour que l’on puisse geindre dans les rues avec des pancartes dont les modèles seront fournis par une adresse de Facebook . Ainsi, on formera un grand scrapbook planétaire. On en fait déjà…
Des « intérêts » chinois viennent d’acheter Pirelli dans une transaction de plus de 7 milliards. En euros ou en américains… Peu importe de garage, les chinois, étouffés dans leur pays, déjà masqués, mais vers la richesse et l’armement, ont choisi eux aussi le « modèle » abrasif de développement calqué étasunien.
Je vais passer du coq à l’âne…
C’Est sans compter les « figures de marque » qui ont une belle notoriété sur le net et dans leur costumes de clowns sérieux. Les idées vont maintenant à la vitesse de E= mc2. Sans compter- répété-je – ( ouf! j’ai eu de la difficulté avec celui-là, sais pas s’il est bon, mais il a l’air savant ), les radios, les journaux, les chaînes de « nouvelles » à n’en plus finir. On dirait une boîte de macaroni fabriqué par la compagnie Heinz: outre les produits chimiques inscrits sur la boîte, on ne voit pas derrière la culture de la tomate , ni des spaghetti, le gerber des pesticides, des fongicides, et le reste de l’arsenal pour tenter de remettre en vie les ingrédients pour la plupart détruits. No life. No Vie. Nothing.
Voilà! Quand on bouffe des « nouvelles », des analyses, des livres « explicatifs » du géopolitique, on bouffe de la merde dite information, et même pas bonne à faire de l’engrais de cerveau. Encore moins de l’âme. On ne voit pas non plus ce qu’il y a derrière ce scrapbooking . Et le résultat est la nouvelle aventure de partir à la recherche de la « vérité ». C’est comme tenter de se nourrir dans la décharge géante des déchets de Montréal.
Nous sommes les poissons de toutes ces eaux barbouillées. Si on ajoute à cela Big Pharma, la vaccination, les vautours quotidiens arracheurs de dents et de petits avoirs, il ne reste plus qu’à avoir l’ambition d’être riche pour soi et pauvre pour l’État. Ne rien engraisser, même pas soi… 🙂
Jeûner de la richesse c’est donner à l’État l’austérité qu’il nous impose. Et voter n’a plus aucun sens puisque nous ne votons pas pour un pouvoir mais pour une mascotte.
La résistance
La résistance est d’acheter ce qui dure. Mon grand père s’était acheté une f aulx qui a duré tout une vie. Alors, il faut faire son pain, se dégoter un coin de terre, ne plus laisser son argent dans les banques, et vu les nouvelles tentatives d’extorsion des États, posséder moins pour ne pas enrichir les multinationales. Et, pour le plus long terme, s’adonner au troc. Bref, cesser de jouer le jeu des vendeurs du temple. La guerre par la passivité quand c’est nécessaire.
Nous ne sommes pas des carrières, nous sommes des humains.De vrais Et quand nous avons voulu faire carrière, c’était pour demeurer et enrichir l’humanisme en chacun de nous. Pour les machines à sculpter des esclaves, nous ne sommes plus humains, nous sommes des bras, des cerveaux. Bien habillés… Mais c’est une couche sur une structure rigide… Acier. C’est assez!
L’Habit ne fait pas le moi…Ne fait pas le moi…ne…
Gaëtan Pelletier
La pensée du jour
« Je ne visionne plus de films américains (USA). Plus ça va, plus je vois que ces gens-là sucrent leur café avec du sucre de Colombie. »
Scrapbooking pour athées
Image d’en haut: pas d’auto
Image du milieu : pas de dieu
Image d’en bas: le génie du scrapbooking
Scrapbookons tous en choeur!
Le bonheur est de se lever à 5 heures, de rouler pendant deux heures, de travailler, de manger Heinz Hitler et de retourner à la maison brû-brûlé.
Vite! Une nouvelle auto, un nouveau pont, un psy, un médecin, et à 40 ans vous êtes bon pour flanquer votre photo dans un scrapbook.
Publié dans ACTUALITÉ, ENVIRONNEMENT, FASCISME, GLOBALISATION, Le charme vert du vers bourgeois, VIE
Tagué États, Dieu, globalisation, moteur, Philosophie, Résistance, vie
Élections : Avant-après
Publié dans ACTUALITÉ, ÉCONOMIE, HUMOUR, pour ceux qui trouvent ça drôle..., POLITIQUE
260 ans de prise de contrôle ont suffi !!!
J’ai cru bon de reprendre un article que j’ai écrit en 2012. Peut-être répond-il à certaines questions d’actualité ? Doit-on y rattacher l’actuelle pandémie?
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Dans la dernière partie de mes articles nous avons pu déceler la possibilité d’une prise de contrôle graduelle d’une « société » occulte qui prônait depuis plus de 250 ans, assurer le bien-être et la liberté des individus dans l’ensemble occidental.
Cette soif de liberté a eut la possibilité de se manifester lorsque l’Europe découvrit l’Amérique vers 1492. Les hommes subissant la tyrannie de plus en plus intransigeante dans les royaumes occidentaux obtinrent, grâce à cette découverte, une issue vers laquelle ils purent assouvir leur soif de liberté exacerbée.
Les premiers qui manifestèrent ce besoin de liberté furent les pirates du XVIe siècle. Nous ne ferons pas de différence entre les termes de « pirates » et « corsaires » puisqu’un corsaire, aux yeux de leurs ennemis, était un pirate. Un bateau de corsaires était un bateau de pirates qui, en temps de guerre, avait une permission écrite de la part de son gouvernement de combattre l’ennemi. Par contre, en temps de paix, il se livrait à la même « profession » et devenait alors un pirate pour tout le monde.
Apparurent alors les « Boucaniers » qui étaient des « hommes libres », déserteurs et aventuriers de nations européennes, qui vivaient sans chefs et s’occupaient principalement de fournir de la viande « boucanée » aux équipages de passage dans les îles des Caraïbes, de quelque nationalité que fussent leurs clients. Cette société « libre » fonctionnait par contrat « d’affaires » entre individus.
À la même époque apparurent les flibustiers qui, eux, s’associaient par contrat pour faire une « course » plus ou moins longue. Une « course » était simplement de s’attaquer à des navires marchands ou de guerre, pour en tirer un butin. Plusieurs groupes de flibustiers se faisaient engager par des autorités qui fournissaient armes et équipement pour qu’ils puissent « faire la course » à leurs ennemis. Il y eut au moins un flibustier reconnu officiellement qui est né à Montréal à la fin du 17e siècle. Après avoir fait ses armes avec les Iroquois par qui il se fit adopter, il devint flibustier et finalement décida de prendre sa retraite en France, où il est mort dans un duel, à Tours. Son nom est Robert Chevalier dit Beauchêne. Il a laissé certains écrits de son histoire qui fournit de précieux renseignements sur les méthodes de la flibuste.
http://www.kiss.qc.ca/encyclopirate/biographies/beauchene.html
La « politique » de toute cette société de « pirate » était de nommer, lorsque nécessaire, un chef d’expédition et un second-maître qui se chargeaient d’assurer la bonne marche et la discipline durant la durée de la « course » projetée. Chacun des individus signait un contrat d’engagement et participait en égalité avec tous les autres, au butin récolté durant l’expédition. Le « capitaine » ne recevait jamais plus qu’une fois et demie ou deux fois plus que la part d’un flibustier ordinaire. Il y avait également des « assurances » qui remboursaient la perte d’un membre ou même la mort d’un flibustier envers sa famille.
Toujours à la même époque, apparaissent en Amérique du nord, les « explorateurs traiteurs ». Lorsqu’ils ont la permission des autorités, ils sont des « voyageurs »; lorsqu’ils ne l’ont pas, ils sont des « coureurs de bois ». Ils ont la même philosophie que les pirates; c’est-à-dire, qu’ils se disent « hommes libres » et n’acceptent aucune contrainte à cette liberté. Ils possèdent un certain « code d’honneur » qui est pratiquement le même que celui des amérindiens. Ils reviennent souvent de leur « voyage » à leur paroisse d’origine et dépensent alors en quelques mois, ce qu’ils ont mis une ou deux années à gagner. Leur sens de la liberté influence grandement les « habitants » du Canada. Ceux-ci d’ailleurs, ne s’en laissent que très rarement imposer par les autorités en place. C’est d’ailleurs la signification du nom « habitants » qu’ils se donnent: ils sont les seuls maîtres des terres qu’ils « habitent » même si, officiellement, ils sont « censitaires ». Ils sont donc les premiers à défendre la notion de « Maîtres chez nous! ».
Un autre groupe d’individus, visant cette vie de liberté, parvient pendant quelques années à installer une société égalitaire et équitable pour tous leurs citoyens. On les appelle les Acadiens. Cet esprit égalitaire dérange beaucoup les différentes autorités de l’époque et l’Angleterre résout le problème en les exilant presque tous vers les USA, pour s’accaparer de leurs biens et de leur terres.
Toute cette rébellion contre l’autoritarisme monarchique n’est que la partie visible du changement social qui se pointe à l’horizon. En secret, s’installent des groupes qui prennent position pour délivrer l’humanité de l’emprise de la religion et de la monarchie. Ces groupes se donnent le nom de Franc-maçonnerie. Elle se compose de membres important de la société de l’époque et travaille constamment à s’accaparer de postes d’influences.
À la même époque se manifestent les philosophes qu’on a qualifié de « lumières »; qui, eux aussi, font ressortir peu à peu, l’illogisme et l’injustice sociale de l’autoritarisme religieux et monarchique. Certains de ces « lumières » sont très clairement influencés par ce qu’ils apprennent du genre de vie et de la philosophie des amérindiens. La « liberté » devient alors un virus pandémique.
La franc-maçonnerie, qui est d’origine anglo-saxonne, parvient, éventuellement, à faire disparaître la monarchie et contribue à diminuer quelque peu la puissance de l’Église. Une seule monarchie sans puissance réelle, est protégée comme « décoration » de la société anglaise. Son seul but est de garder unifiées les parties de l’ancien empire britannique pour en garder la puissance commerciale et financière.
Cette franc-maçonnerie prône le droit de vivre de chacun des individus et tente d’installer un système économique qui permet à quiconque de « réussir dans la vie » s’il veut bien s’en donner la peine.
Durant une centaine d’années, ceux qui « s’en donnèrent la peine » deviennent riches. Devenus riches, ils se regroupent entre eux pour s’assurer de ne pas perdre leur richesse et, surtout, de continuer à l’augmenter. À leurs yeux, aussi longtemps que leurs employés peuvent vivre « décemment », c’est-à-dire qu’ils peuvent se trouver à manger tous les jours, lorsqu’ils travaillent, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et puisque les groupes religieux, qui pour tenter de sauver leur mise, s’occupent des pauvres et des démunis, les détenteurs de l’économie se contentent de subvenir aux besoins de base de leurs employés, avec un maigre salaire, aussi longtemps qu’ils sont à leur emploi. Lorsqu’ils ne le sont plus, la tâche de s’en occuper revient aux religions.
Survient ensuite, la nécessité pour les travailleurs pauvres de se constituer un front commun pour se protéger des abus de l’élite économique. C’est l’apparition du syndicalisme qui deviendra une puissance à contrer aux yeux de « l’establishment ». Le syndicalisme, de part sa puissance, deviendra une proie facile au « salissage » systématique de la part de l’élite économique et politique qui n’acceptent pas de force « équilibrante ». L’image des syndicats sera salie par juxtaposition des écarts pratiqués chaque jours par l’establishment. La « projection » systématique deviendra le « modus operandi » de l’élite de notre société; que celle-ci soit politique, religieuse ou financière.
C’est ainsi que se réinstalle un esprit élitiste comparable à celui qui animait l’aristocratie de l’époque monarchique. La seule différence est qu’au lieu du « nom », c’est le « compte en banque » qui détermine cette nouvelle aristocratie. Le « roi » actuel du Canada est un dénommé Pierre Desmarais. On a même assisté à l’hypocrisie de cette élite sociale ces derniers jours.
Parce que des manifestants de la CLAC s’élevaient contre le cocktail d’ouverture du grand prix de Montréal, certains « génies » de cette élite firent la remarque que les manifestants s’opposaient au peuple puisque ce cocktail était un « souper bénéfice » dont l’argent serait distribuée pour aider les enfants. L’argument semblait valable et logique. Par contre, il ne prend pas en considération que la manifestation était pour une distribution équitable de la richesse; ce qui éliminerait la nécessité de tels « cocktails bénéfiques ».
Pendant toute cette période, les religions s’occupent de scolariser la population. La scolarisation « primaire » fut assez généralisée dans la population; mais les études « avancées » ne furent accessibles qu’à ceux qui pouvaient les défrayer ou à ceux qui, choisis par le clergé, étaient voués à devenir prêtres. Une deuxième « élite » prit naissance dans la société : l’élite intellectuelle. Celle-ci comprenait les médecins, les avocats, les notaires juges etc.
L’élite économique, continuant d’augmenter son pouvoir, s’assurent alors du contrôle de l’élite intellectuelle à sa fin (ou sa faim) d’enrichissement. À tel point qu’aujourd’hui, non seulement l’industrie, mais même les universités, sont aux mains de super puissances économiques, contrôlées par quelques individus qui forment une classe à part de dirigeants internationaux. Ceux-ci ne se considèrent plus du tout comme appartenant à une nation quelconque; ils se targuent d’être des membres de « l’élite internationale » et se disent, entre eux, au-dessus des règles nationales et… s’affirment responsables de la survie de l’humanité.
Cette humanité, ayant droit de survie à leurs yeux, est celle compatible à leurs valeurs et leur volonté du pouvoir économique. La plupart d’entre eux est actuellement convaincue que l’économie ne peut pas subvenir aux besoins de la population mondiale. Pour cette élite, il y a surpopulation de la planète et elle semble enclin à y remédier en ne laissant survivre que les individus qui respectent ses vues et le système qu’elle a établi. Chacun de ses membres se croit supérieur à tous et ces membres croient détenir le droit de décider quel genre de philosophie doit absolument diriger l’humanité. Ils se croient les défenseurs de la « Vérité » logique et objective. Il leur devient alors indispensable de faire disparaître toutes formes de pensées différentes de la leur. En réalité, nous sommes, encore aujourd’hui, face à cette philosophie sociale qui a servi au génocide des amérindiens aux USA. C’est d’ailleurs pourquoi, lorsqu’une « opération spéciale » parvint à tuer Ben Laden l’an passé, on en fit le rapport avec les mots suivants: « Geronimo KIA (killed in action)!!! » On en est même rendu à changer l’opinion des gens de ce qu’est un « bombardement ». Auparavant, un bombardement était « humanicide »; aujourd’hui, il est « humanitaire ». Par contre les bombes sont aussi efficace, sinon plus.
C’est là où nous en sommes actuellement; et, ce que nous voyons de plus en plus se mettre en branle, est le mouvement graduel d’élimination de ce qui n’est pas « économically & politically correct » aux yeux de cette élite internationale.
Le seul « Hic » est que ces individus « spéciaux » ne sont que quelques milliers et que le nombre d’humains sur terre est de 7 milliards. Vont-ils réussir à atteindre leur but? C’est tout à fait possible puisque les 7 milliards d’humains ne font pas front commun. Ils se divisent en plusieurs groupes de sociétés différentes avec des philosophies nuancées. De plus, à l’intérieur de chacun d’entre eux, plusieurs ne voient pas vraiment ce qui se trame internationalement et continuent de croire que le système économique actuel est une assurance de qualité de vie et de prospérité indiscutable. Mais malgré cette conviction sécuritaire, ces mêmes personnes vivent dans la peur que l’économie mondiale tombe en « grande dépression » et que la survie de chacun redevienne équivalente à ce que nos grands-parents ont connu lors de la « grande crise » de 1929. Leur conviction comporte un paradoxe qu’ils ne perçoivent même pas.
La réussite du projet économique international de « nivellement par le bas » peut réussir si certains pays industrialisés donnent l’impression de « s’en tirer » assez bien. C’est ce qui arrive au Canada entre autres. Cela permettra alors de régler le cas de ces pays qui représentent des risques pour le projet totalitaire. Par contre, la population de ces quelques pays qui semblent s’en tirer « assez bien », est, elle aussi, affaiblie par une partie de leurs citoyens qui devient de plus en plus pauvre et insatisfaite. Ce sont ceux-là qui risquent de déstabiliser le « Grand Projet » avant qu’il n’arrive à ses fins. De ce genre de « pauvres » on en trouve partout dans le monde. Sera-ce cet état de pauvreté qui deviendra le dénominateur commun pour créer un front contre le projet international? C’est possible, mais comme la pauvreté est très relative, l’argument du « c’est encore pire ailleurs! » est assez efficace pour créer la zizanie et la division chez les pauvres.
Il y a également le fait que cette économie internationale ne s’occupe aucunement des dégâts environnementaux qu’elle provoque. Est-ce que l’écosystème de la Terre décidera bientôt de se ré-équilibrer? C’est une possibilité de plus en plus envisageable.
Je ne sais pas du tout ce qui adviendra de l’humanité; et pour la première fois de ma vie, je me sens impuissant de toute compréhension face à ce dilemme. Je suis obligé d’admettre, après un grand nombre d’années d’attention et de recherche, que JE N’Y COMPREND RIEN DE PLUS que ce qui m’est accessible à l’intérieur de mon « être » individuel, aujourd’hui.
Lorsque je lis les journaux et surtout les commentaires de la population, provoqués par les articles de ces différents journaux officiels, je suis entraîné vers un « état second » qui me laisse sans réactions. Il m’est extrêmement difficile d’accepter que la majorité d’individus de nos populations soit aussi fermée à la réalité actuelle des évènements internationaux. Et je ne tiens même pas compte, du moins consciemment, du fait que la Mafia soit parvenue à s’immiscer partout en politique internationale; et ce, même au Vatican. Je suis sans voix devant les frictions d’opinions basées sur du « complètement superficiel et artificiel » qu’on peut lire et entendre de la part d’une grande majorité d’individus. J’en suis à me demander si ce ne serait pas moi qui suis complètement « dans le champ ». C’est aussi une possibilité que je ne peux pas refuser de considérer.
Mais que j’aie raison ou tort, ne change pas le fait que, personnellement, je ne peux faire autre chose que d’avoir confiance en l’entropie universelle qui se charge, depuis toujours, d’assurer que l’évolution tend vers la « réalisation » en déterminant de plus en plus la complexité de la voie à parcourir pour y arriver. Est-ce là un constat d’échec personnel? C’est possible; mais je n’y peux rien de plus. De toute façon, échec ou pas, cela n’a aucune importance; la seule réalité est que c’est définitivement du « vécu » de ma part et que cela consiste en tout ce que j’ai pu apporter comme contribution à la condition humaine; car cette condition humaine est le résultat du vécu de chacun des humains de l’histoire globale.
Pour l’instant, il ne me reste qu’une solution, c’est de prendre quelques jours pour aller m’étendre sur la couche d’aiguilles de pin au pied de mon arbre préféré et de regarder comment cette famille de castors que je connais bien, se débrouille pour organiser sa survie de l’an prochain. Je crois que ce sont eux qui ont raison. Ils prennent les choses une à la fois.
Par contre, je suis quand même assez perplexe quand je les vois, de temps à autre, s’assurer que le niveau du lac reste adéquat pour leur survie.
Amicalement
André Lefebvre
Nourrir dans l’indignité
Photo: viande hachée et brocoli. Au menu des CHSLD: Centres d’Hébergement et de Soins de Longue Durée ( Crédit photo, Jean Bottari, facebook. )
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La machine à leurrer tourne à 12,000 tours-minute. Un vrai moulin de F-1.
Les politiciens sont comme les Ford-T : dépassés. Dépassés par ignorance, vivant dans leurs limousines, leurs réunions, et se noyant dans une bouteille d’eau. Le minus, champion de la formule creuse, est en train de laisser les gens aller vers l’absolue pauvreté. Et l’absolue pauvreté est déjà « sur les rails » ( beau cliché !). On ne répartit plus la richesse, on répartit les emplois. Du moins ceux qui restent. Ceux qui ne sont pas enfuis à l’autre bout du monde parce qu’un travailleur coûte trop cher. Si un travailleur coûte trop cher, demandez donc à votre ficelé politicien combien coûte un ignare aveugle. Ceux qui se lamentent dans une courte carrière – nantis du cerveau ( encore une notion à considérer), mais chiches de l’âme – ont le loisir de travailler servir leur pays et leurs citoyens. Déjà qu’il manque un as à servir, c’est mal parti. Ce doit être un lapsus…Une chose est sûre: on crée maintenant des mendiants dans tous les pays riches du monde. À commencer par le pénible États-Unis qui aura bientôt les moyens de se payer une Présidente. On a eu un noir. On aura une blanche. On a eu un des hommes. On aura une femme.
Tout pays confondu, la nouvelle monarchie planétaire est une bande de blattes INC. On n’y changera rien. Puisque le nombre d’imitateurs en files pour devenir riches, célèbres, ou participer au progrès du monde avec une vision de pirate outillé d’un œil crevé et d’une jambe de bois. Avec Ça, le monde du travail est une usine de Ford. Une usine mobile. Le travailleur se réveille un bon matin, oups ! L’usine est fermée. Un autre se réveille, oups ! J’ai été remplacé(e) par un robot.
Savez-vous de quoi débattent nos civilisés vendeurs d’armes et de formules passagères ? Mourir dans la dignité. À voir nos vieillards bouffer des omelettes carrées, des pommes de terre floconneuses et des petits pois gros comme des billes, comme dirait l’autre : ça craint. Surtout quand on les voit ravinés de veines, tremblotants, les articulations tordues par les os qui semblent se recroqueviller pour rentrer dans un tombeau, ça nous émeut. Bizarrement, on a les moyens de les bouffir de médicaments, mais pas de nourriture… Une seule pilule peut coûter tous les repas de la semaine. Oui, une seule ! Alors, pourquoi ne pas les nourrir convenablement et avec amour ? C’est que maintenant, nous sommes tellement avancés dans le progrès que l’on nourrit davantage les industries pharmaceutiques en format subventions.
L’apogée du cynisme et du risible est contenu dans une vieille formule : on est ce qu’on mange. À force de vivre dans ces poisons sociaux et de déni du recul de notre qualité de vie par l’énorme outil du capitalisme mondialiste qui échappe auxdites surveillance des États, nous sommes dans une bizarroïde matrice remplie d’incultes élus fugaces qui se tordent les neurones et leur pseudo morale sur le mourir pendant qu’ils en font mourir une multitude.
Gaëtan Pelletier
Amérique : Le pays de l’illusion – par Chris Hedges
Source : Truthdig, Chris Hedges
Si ce qui se passe dans les salles d’audience du pays pour les pauvres gens de couleur est la justice, ce qui se passe au Sénat est un procès. Si les débâcles sanglantes et les bourbiers sans fin du Moyen-Orient sont des victoires dans la guerre contre le terrorisme, notre armée est la plus grande du monde. Si la surveillance gouvernementale généralisée du public, la révocation des droits de la défense et le fait d’avoir la plus grande population carcérale du monde sont des libertés, nous sommes le pays des hommes libres. Si le président, un escroc inepte, vulgaire et corrompu, est le leader du monde libre, nous sommes un phare pour la démocratie et nos ennemis nous haïssent pour nos valeurs. Si Jésus est venu pour nous rendre riches, pour bénir l’anéantissement des musulmans par notre machine de guerre et pour condamner l’homosexualité et l’avortement, nous sommes une nation chrétienne. Si la formalisation d’un État d’apartheid en Israël est un plan de paix, nous sommes un médiateur international honnête. Si une méritocratie signifie que trois hommes américains ont plus de richesses que les 50 % de la population américaine les plus pauvres, nous sommes la terre des opportunités. Si la torture des victimes d’enlèvement dans les sites clandestins et l’arrachage d’enfants des bras de leurs parents et leur détention dans des entrepôts fétides et surpeuplés, ainsi que le meurtre de citoyens non armés par la police militarisée dans les rues de nos communautés urbaines, sont l’État de droit, nous sommes un exemple de droits de l’homme.
La rhétorique que nous utilisons pour nous décrire est tellement déconnectée de la réalité qu’elle a induit une schizophrénie collective. L’Amérique, telle qu’elle est discutée dans les forums publics par les politiciens, les universitaires et les médias, est un fantasme, un monde « disneyfié » de faux-semblants. Plus la situation s’aggrave, plus on se replie sur des illusions. Plus longtemps nous ne nommerons pas et n’affronterons pas notre déchéance physique et morale, plus les démagogues qui colportent les illusions et les fantasmes se renforceront. Ceux qui reconnaissent la vérité – à commencer par le fait que nous ne sommes plus une démocratie – errent comme des fantômes en marge de la société, vilipendés comme des ennemis de l’espoir. La folie de l’espoir fonctionne comme un anesthésique. L’espoir que Donald Trump modérerait son extrémisme une fois qu’il serait en fonction, l’espoir que les « adultes dans la salle » géreraient la Maison-Blanche, l’espoir que le rapport Mueller verrait Trump disgracié, destitué et démis de ses fonctions, l’espoir que la destitution de Trump en décembre 2019 conduirait à sa condamnation et à son éviction du Sénat, l’espoir qu’il soit battu aux élections de novembre sont des sorties psychologiques de la crise – l’effondrement des institutions démocratiques, y compris la presse, et la corruption des lois, des politiques électorales et des normes par les entreprises qui ont autrefois rendu possible notre démocratie imparfaite.
Le fait d’embrasser l’auto-illusion collective marque les spasmes de mort de toutes les civilisations. Nous sommes en phase terminale. Nous ne savons plus qui nous sommes, ce que nous sommes devenus ni comment les gens de l’extérieur nous voient. Il est plus facile, à court terme, de se replier sur soi-même, de célébrer des vertus et des forces inexistantes et de se complaire dans la sentimentalité et un faux optimisme. Mais en fin de compte, ce repli, colporté par l’industrie de l’espoir, garantit non seulement le despotisme mais, compte tenu de l’urgence climatique, l’extinction.
« Le résultat d’une substitution constante et totale du mensonge à la vérité factuelle n’est pas que le mensonge sera désormais accepté comme la vérité et la vérité diffamée comme un mensonge, mais que le sens par lequel nous prenons nos repères dans le monde réel – et le camp de la vérité contre le mensonge fait partie des moyens mentaux pour atteindre cette fin – est détruit », a écrit Hannah Arendt à propos du totalitarisme.
Cette destruction, qui transcende les divisions politiques, nous amène à placer notre foi dans des systèmes, y compris le processus électoral, qui sont burlesques. Elle détourne notre énergie vers des débats inutiles et une activité politique stérile. Elle nous invite à placer notre foi en la survie de l’espèce humaine dans des élites dirigeantes qui ne feront rien pour arrêter l’écocide. Elle nous fait accepter des explications faciles pour notre situation, qu’il s’agisse de blâmer les Russes pour l’élection de Trump ou de blâmer les travailleurs sans papiers pour notre déclin économique. Nous vivons dans une culture inondée de mensonges, les plus dangereux étant ceux que nous nous disons à nous-mêmes.
Les mensonges sont émotionnellement réconfortants en période de désarroi, même lorsque nous savons qu’il s’agit de mensonges. Plus les choses empirent, plus nous avons envie d’entendre ces mensonges. Mais les cultures qui ne peuvent plus faire face à la réalité, qui ne peuvent pas distinguer le mensonge de la vérité, se replient sur ce que Sigmund Freud appelait les « screen memories » [souvenirs-écrans, NdT], la fusion des faits et de la fiction. Cette fusion détruit les mécanismes qui permettent de percer les auto-illusions. Les intellectuels, les artistes et les dissidents qui tentent de faire face à la réalité et mettent en garde contre l’auto-illusion sont ridiculisés, réduits au silence et diabolisés. Il existe, comme l’a noté Freud dans « Le Malaise dans la civilisation », des sociétés en détresse dont les difficultés « ne céderont devant aucune tentative de réforme ». Mais c’est une vérité trop dure à accepter pour la plupart des gens, surtout les Américains.
L’Amérique, fondée sur les horreurs de l’esclavage, du génocide et de l’exploitation violente de la classe ouvrière, est un pays défini par l’amnésie historique. Le récit historique populaire est une célébration des vertus fictives de la suprématie blanche. L’optimisme sans faille et le plaisir de se délecter des prétendues vertus nationales obscurcissent la vérité. La nuance, la complexité et l’ambiguïté morale, ainsi que l’acceptation de la responsabilité des holocaustes et des génocides perpétrés par les esclavagistes, les colons blancs et les capitalistes, n’ont jamais été à la hauteur du triomphalisme américain. « Les illusions de la force et de la santé éternelles, et de la bonté essentielle des gens – ce sont les illusions d’une nation, les mensonges de générations de mères de pionniers », a écrit F. Scott Fitzgerald.
Mais dans la décadence, ces illusions sont fatales. Les nations puissantes ont le luxe de s’imprégner du mythe, même si les décisions et les politiques basées sur ce mythe infligent des dommages et des souffrances considérables. Mais les nations dont les fondations sont en train de pourrir n’ont que peu de latitude. Les erreurs de calcul qu’elles font, basées sur des fantasmes, accélèrent leur mort.
Joseph Roth est l’un des rares écrivains allemands des années 1930 à avoir compris les conséquences de la montée du fascisme. Dans son essai « L’Autodafé de l’esprit », qui traitait du premier autodafé de livres par les nazis, il conseillait à ses collègues écrivains juifs d’accepter qu’ils avaient été vaincus : « Nous, qui combattions sur la ligne de front, sous la bannière de l’esprit européen, accomplissons le plus noble devoir du guerrier vaincu : concédons notre défaite. »
Roth savait que colporter de faux espoirs à une époque de mal absolu était immoral. Il ne se faisait pas d’illusions sur son propre manque de considération croissant. Il était sur la liste noire de la presse allemande, incapable de publier ses livres en Allemagne et dans son pays natal, l’Autriche, et plongé dans la misère et souvent le désespoir. Il était parfaitement conscient du fait que la plupart des gens, même ses compatriotes juifs, trouvaient plus facile de s’aveugler sur le mal radical, ne serait-ce que pour survivre, plutôt que de nommer et de défier une autorité malveillante et de risquer l’anéantissement.
« À quoi servent mes mots », demandait Roth, « contre les fusils, les haut-parleurs, les assassins, les ministres dérangés, les intervieweurs et les journalistes stupides qui interprètent la voix de cette tour de Babel, de toute façon brouillée, par les tambours de Nuremberg ? »
« Il vous apparaîtra clairement maintenant que nous nous dirigeons vers une grande catastrophe », écrivait Roth, après s’être exilé en France en 1933, à l’auteur Stefan Zweig à propos de la montée en puissance des nazis. « Les barbares ont pris le dessus. Ne vous y trompez pas. L’enfer règne ».
Mais Roth savait aussi que la résistance était une obligation morale, sinon pratique, en temps de mal radical. La défaite était peut-être certaine, mais la dignité et la détermination à vivre dans la vérité exigeaient une réponse. Nous sommes tenus de témoigner, même si une population qui s’illusionne ne veut pas entendre, même si cette vérité rend certaine notre propre marginalisation et peut-être notre disparition.
« Il faut écrire, même si l’on se rend compte que les mots imprimés ne peuvent plus rien améliorer », a expliqué Roth.
Cette bataille contre l’auto-illusion collective est un combat que je crains que nous ne puissions pas gagner. La société américaine est mortellement blessée. Sa corruption morale et physique est irréparable.
L’espoir, le véritable espoir, nomme l’amère réalité qui est devant nous. Mais il refuse de succomber, malgré la morosité, au désespoir. Il interpelle un univers indifférent par chaque acte accompli pour nommer, paralyser et détruire le pouvoir des entreprises. Il se moque de la défaite certaine. Que nous puissions réussir ou non est sans importance. Nous ne pouvons pas toujours choisir comment nous allons vivre. Mais nous pouvons choisir comment nous allons mourir. La victoire, c’est s’accrocher à notre autonomie morale. La victoire, c’est exiger, à n’importe quel prix, la justice. La victoire, c’est dire les vérités que les élites dirigeantes cherchent à faire taire. Une telle vie vaut la peine d’être vécue. Et en temps de malheur radical, ces vies – points de lumière ironiques, comme l’a écrit W.H. Auden – ne donnent pas seulement de l’espoir, mais aussi la puissance du sacré.
Source : Truthdig, Chris Hedges
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
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