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S’il n’y avait pas de guerre, j’aurais des jambes

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Les structures de tous les changements extérieurs  qu’amènent les guerres, des révolutions, des réformes, des lois ou des idéologies, ont été incapables de modifier la structure profonde de l’homme, donc, des sociétés. En tant qu’individus humains vivant dans la monstrueuse laideur de ce monde, demandons-mous donc s’il est possible de mettre fin à des sociétés basées sur la compétition , la brutalité et la peur. 

J. Krishnamurti , Se libérer du connu 

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Les enfants victimes des guerres se dessinent des jambes… Les adultes, des pays. Tous des fauchés… Même financièrement. Le garçon a dû rencontrer une mine antipersonnel. Nous, c’est ce que nous voyons chez les politiciens-faussaires c’est  leur mine antipersonnel. Ils ont l’art du sang froid, « raisonnable » et raisonné.

Avant, bien avant, on frappait brutalement son adversaire: à coups de haches, à coups d’épée, et le sang giclait. On se disait barbares. Mais les réels barbares ont sut bâtir un mûr avec les avoirs même des peuples: les grandes organisations et les snipers vendeurs d’armes. On vote pour des canulars ambulants. Ces fin finauds à structures pompeuses, pionniers des architectures cancéreuses et métastatiques.

On a séparé l’Homme de la Vie. Consciemment ou… imbécilement. Mais assez intelligemment pour tricoter de la robotique et des automatismes qui rayent les travailleurs et qui transforment en héros des soldats-tueurs en une mission divine ou  leur mission divine.

Il n’y a rien de divin dans cette « religion » de société. Il y a maintenant une forme de déité dans les structures. Allez savoir pourquoi? Probablement que Terminator  est le but ultime du savoir humain. Terminator n’a pas de chakras… (1)

Il est en effet « historiquement » important puisqu’il prévoit une guerre contre la « machine ». La machine rendue furtive par l’hypocrisie qui…rapporte.

S’il n’ y avait pas d’armes, il n’y aurait pas de guerres.  Il faudrait simplement abolir le métier de vendeurs d’armes.  C’est cynique! Le vendeur d’armes a ses usines dans les pays qui combattent les « raseurs de jambes ».

À partir du  » on n’a plus de jambes », on en est rendus à « on n’a plus de pays ». Alors, on n’a plus de jambes pour migrer… Le « progrès est bâti sur une courte phrase:  » Je suis habiles et retors » . Deux qualités essentielles pour les bâtisseurs-destructeurs, sorte de schizophrénie du « génie » à cravate.

S’il n’y avait pas de guerres, je n’aurais pas besoin de migrer, même si j’avais des jambes.

On s’habitue à la laideur, et c’est bien là le drame. Même à la nôtre…

Gaëtan Pelletier, septembre 2015

1 – En 2008, le film a été sélectionné par la National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès américain pour y être conservé, comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement important »1,2.

(  Il est en effet « historiquement » important puisqu’il prévoit une guerre contre la « machine ». gp)

Evgueni Prigojine meurt dans un accident d’avion empoisonné

Il est difficile d’empoisonner un « cuisinier », mais il est facile d’empoisonner un itinéraire d’avion.

Un avion suivant un itinéraire hors de l’itinéraire donné sera abattu. Le plan était empoisonné. Ainsi disparaît ce gifleur amateur après une mini crise devant tout l’Occident. Voilà de quoi faire ravaler la salive de python argenté qu’est le dirigeant Vladimir. Vladimir est patient, mais pas trop…

UN HOMME DE COEUR

Le , des comptes Telegram proches du Groupe Wagner diffusent une vidéo montrant l’exécution d’un homme, frappé à coup de masse sur le crâne53. D’après les membres de Wagner, il s’agirait d’un soldat du groupe s’étant rendu délibérément à l’armée ukrainienne, mais qui aurait ensuite été repris par les Russes53. Evgueni Prigojine laisse lui-même un commentaire : « Dans ce spectacle, on voit que (cet homme) n’a pas trouvé son bonheur en Ukraine, mais qu’il a rencontré des personnes peu aimables mais justes. C’est un magnifique travail de réalisation, cela se regarde d’une seule traite. J’espère qu’aucun animal n’a été blessé lors du tournage »53. Wikipedia

Cela n’est pas sans rappeler les méthodes expéditives du camarade Staline dont le peuple fut délivré en 1953. Hélas! Pour ce beau pays qu’est la Russie on se demande ce qui se passe pour mériter de tels dirigeants qui héritent des méthodes d’antan.

Oui, le camarade Poutine a remis la Russie sur les rails après la chute du mur de Berlin. ll est là à tenter de ramener l’U.R.S.S. pièce par pièce. « Nous sommes entourés », dira-t-il à son peuple.

Les russes sont en effet entourés. Ils faut qu’ils se défendent. Même qu’ils sont entourés de l’intérieur…

Gaëtan Pelletier

Le retour du « péril jaune »

INTRO

Cet article avait été placé en 2011 sur Agoravox. Le retour « du péril jaune »

Douze ans sont passés depuis. Ou presque…  Je passais pour une sorte d’hurluberlu en annonçant la montée en flèche de La Chine. En ces douze année, on ne pouvait imaginer un tel essor. Il est connu que pendant toutes ces années la Chine a procédé à des investissements dans tous les secteurs d’économie, d’affaire, de High-tech, etc. Bref, la Chine achète tout: terres, investissements immobiliers, mines,tous les secteurs y passent. Finaude, elle savait qu’il fallait acquérir un pouvoir économique et ainsi transiger avec quelques pays « dissidents » afin de devenir la première puissance mondiale. L’art de la guerre, c’est ça.

Le volume des investissements directs étrangers (IDE) en Chine a augmenté de 28,7 %, en glissement annuel, au premier semestre de 2021, à 607,84 milliards de yuans, soit l’équivalent de 90,96 milliards de dollars.

Le ministère chinois du Commerce a déclaré mercredi, que l’industrie des services et le secteur technologique se plaçaient à la tête de la hausse des investissements directs dans le pays, selon l’agence de presse Xinhua. Source

Et la Chine continu sont ascension, ses plans, dans des manoeuvres géopolitiques prudentes sans toutefois renier son but.

Selon certains économistes, le Yuan numérique remettra en cause la domination du dollar dans les règlements commerciaux internationaux au cours des dix prochaines années. La Chine étant l’un des plus grands pays commerçants Immediate Edge, le Yuan numérique remplacera peu à peu le dollar pour les achats en Chine.

Équinoxe 

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Gaëtan Pelletier

Le péril jaune (Yellow peril) est défini à la fin du XIXe siècle comme le danger supposé que les peuples d’Asie vont surpasser les Blancs et gouverner le monde 1Wikipedia

 

Les craintes de l’Amérique 

Et là où la Chine fait encore plus peur c’est sur sa volonté de renforcer son arsenal maritime. Selon le Département de la Défense US, la Chine tente de développer des missiles antinavires capable de frapper les porte-avions. Et ce n’est pas tout puisque la Chine a également amélioré ses systèmes de radar, accru sa flotte de sous-marins d’attaque et renforcé sa flotte de navires de guerre. Le premier porte-avions chinois a réalisé des essais il y a une dizaine de jours.


Les américains rappellent aussi que les cyberattaques dont ils ont été victime provenaient du territoire chinois. Source, août 2011

En 1960, ce qui faisait le plus peur, c’était la menace que la Chine puisse devenir une   puissance guerrière.  Les chinois se transportaient à bicyclette, – les rues de Pékin en étaient  remplies – mais la population était à près de 700 millions. De quoi faire une armée…

Aujourd’hui, la population  a doublé…

Pendant que les États-Unis pillaient la planète, la Chine s’industrialisa au point d’étouffer dans une pollution néfaste,  dans une révolution lente et  assurée. Elle devint une puissance économique.   La Chine s’est développée par le copier-coller.   Copier et améliorer.

Elle est maintenant en train d’aspirer  les technologies de la Russie et des États-Unis. Non seulement par copier-coller, mais par l’espionnage. Il en coûte  moins cher d’acheter les plans d’un espion que de développer des appareils comme le F-35dans lequel  les américains  y ont investi 300 milliards de dollars.

Espionnage

De 1981 à 1985, cet analyste de renseignement de la Marine US a fourni à Israël 360 pieds cube de documents militaires classifiés sur les livraisons d’armes Soviétiques, les armes nucléaires Pakistanaises, les systèmes de défense aérienne Libyens et d’autres renseignements recherchés par Tel Aviv pour mettre en oeuvre son agenda géopolitique.

( Jonathan Pollard) .

Selon Veterans Today, la plus grande partie des découvertes américaines en matière d’armement ont été vendues à rabais à l’Inde, la Russie, et la Chine. Et ce par le biais de l’espionnage ou d’intrusions dans les systèmes américains.

Mais qui donc a le pouvoir économique de bâtir et de maintenir une armée moderne?

La Chine.

Elle s’arme et se modernise à une vitesse telle, qu’elle aura d’ici quelques années dépassé les « anciennes » grandes puissances.

Rigolons un jour…

Je trouve que l’industrie aéronautique chinoise n’a apparemment pas encore atteint le niveau international, et c’est fort dommage pour un grand pays comme la chine. Quand on regarde cette avion de plus près, et qu’on vulgarise, on dira qu’il n’a pas grand chose de chinois, et qu’il manque réellement de personalité. Une architecture Israëlo-Américaine, des moteurs russes, une avionique Israëlienne, un système de navigation satelite Russo-Américain, finalement, il n’y a que les usines qui soit Chinoises , bref la Chine perpétue malgré elle, son image d’usine du monde et celà continue à la décridibiliser.

 

Ce commentaire date de 2007. Celui qui l’a écrit ne savait pas écrire le mot « discréditer » , il a écrit :   « décridibilisé ». C’est ce qu’ont fait  la Russie  et les U.S.A.

Ils risquent d’être « criblélisés »…

Les usines sont chinoises… Les retombées économiques reviennent donc en boomerang…

Avec le nerf de la guerre : une accélération  efficace

Une allure de F-16

En réponse au F-35. Le furtif  J-20.

Lors des bombardements de l’Otan sur la Serbie en 1999, un chasseur furtif américain F-117 – rendu célèbre durant la guerre du Golfe – avait été abattu par un missile antiaérien serbe, un SA-3 soviétique. C’était la première fois qu’un de ces avions «invisibles» au radar était détruit. Le Pentagone avait attribué le coup au but à un mélange d’astucieuses tactiques antiaériennes et de chance.

Le pilote avait pu s’éjecter et être récupéré. Mais des paysans locaux sont allés à la pêche aux débris. Et des sources militaires balkaniques ont confié à l’Associated Press que certaines de ces pièces ont été rachetées par des agents chinois. L’amiral Davor Domazet-Loso, chef d’état-major de l’armée croate à l’époque, affirme que «des agents chinois ont quadrillé la région où le F-117 s’était désintégré, en achetant des morceaux aux fermiers». Les secrets de son revêtement, capable d’absorber les ondes des radars, auraient été tout particulièrement visés.

Le J-20 chinois

Un militaire serbe de haut rang a confirmé à AP à que des débris ont atterri «dans les mains d’attachés militaires étrangers». Et Milovan Azdejkovic, alors cadre de l’Institut militaire de Belgrade, cité par le journal serbe Blic, estime que «les Chinois ne sont pas les seuls à avoir récupéré des débris, les Russes étant partis avec une aile entière»…Info Aviation

 Crainte des États-Unis

Coup de froid sur les relations sino-américaines. Deux jours seulement après la visite en Chine du vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, le rapport annuel du Pentagone sur l’armée chinoise, publié le 24 août, a provoqué un incident diplomatique entre Pékin et Washington. En cause: la modernisation accélérée de l’appareil militaire chinois, qui, selon le ministère américain de la Défense, pourrait bouleverser les équilibres géopolitiques en Asie. 

Selon cette étude destinée aux membres du Congrès américain, et publiée chaque année depuis 2000, la Chine continue à renforcer son arsenal nucléaire et à développer sa puissance navale, tout en se dotant de nouvelles armes. La Chine serait également en bonne voie pour atteindre son objectif: avoir une armée « moderne » d’ici 2020. 

La Chine devrait lancer la construction de son propre porte-avion

Les auteurs de ce document signalent que Pékin a amélioré ses systèmes radar, accru sa flotte de sous-marins d’attaque et rénové ses navires de guerre. La Chine devrait également lancer la construction de son propre porte-avion. Le 10 août, la sortie en mer du premier porte-avion chinois – un navire de l’ère soviétique acheté en 1998 à l’Ukraine – avait déjà suscité l’inquiétude des États-Unis, qui redoutent les ambitions maritimes et territoriales du géant chinois. 

Pékin disposait déjà de la plus grande armée du monde avec un effectif total de 1,25 millions d’hommes. Mais son équipement militaire, désuet car hérité de l’époque maoïste, ne lui permettait pas rivaliser ni avec les États-Unis, ni avec la Russie. Devenue une grande puissance politique et économique, la Chine modernise aujourd’hui son appareil militaire à marche forcée. La très forte croissance économique du pays – 10,3% en 2010 – donne à Pékin les moyens de ses ambitions.  l’Express

Un hôtel « transformé »

Le bâtiment a été intialement acheté à l’Ukraine en 1998 pour la somme de 200 millions de dollars. Ce navire de 67,500 tonnes était préalablement destiné à devenir un hôtel. Il sera finalement utilisé comme porte-avions.

Missile chinois, musée. Ressemblance étrange avec le V2 et les premiers missiles américains.

Transformation de l’armée

Après avoir été surtout une armée de masse grâce à la conscription depuis la création de la République populaire de Chine, elle entame depuis les années 1990 une reconversion pour réduire son personnel, avoir des unités professionnelles et pour obtenir des armements technologiquement évolués. La Chine est actuellement l’un des plus gros importateurs d’armements de la planète et l’industrie de l’armement de la République populaire de Chine est (par le nombre d’employés, non par la production) le premier complexe militaro-industriel du monde. Son rôle dans la géostratégie de la Chine consiste, depuis les années 1960, à dissuader les superpuissances de s’attaquer militairement à la RPC, de pouvoir intervenir dans les États frontaliers en cas besoin, et de lutter contre le séparatisme et autres menaces pouvant peser sur la mainmise du PCC sur la Chine.
Les forces armées ayant de grands intérêts dans l’industrie chinoise avec le contrôle de quinze mille entreprises (usines d’armement, banques, agences de voyages et même casinos), il est malaisé de connaître le budget de la défense de la République populaire de Chine, les chiffres officiels indique qu’il est aux alentours de 1,4 % du PIB et de 7 à 8 % du budget de l’État. L’importation de matériel étranger n’est pas comprise dans le budget officiel.
Le budget de la défense officiel chinois est en constante augmentation depuis les années 1990 et classe désormais au deuxième rang mondial derrière le budget des États-Unis et devant celui de la France avec en 2008, selon le SIPRI, 5,8 % des dépenses de défense mondiale soit 84,9 milliards de dollars soit une augmentation 194 % entre 1999 et 2008 1.
Il est passé de 14,7 milliards de dollars en 2000 à 283,8 milliards de yuan soit 28,6 de milliards de dollars US en 2006, 355,4 milliards de yuan (soit 48,65 milliards de dollars) en 2007, 417,7 milliards de yuans en 2008 2 et 480,68 milliards de yuans (près de 56 milliards d’euros) en 2009 3 soit, selon le gouvernement Chinois, 1,4 % du PIB en 2008 4.
Il s’est inscrit en hausses de respectivement 17,6 % en 2002, 9,6 % en 2003, 11,6 % en 2004, 17,6% en 2008 et 14,8 % en 2009.
Il ne prend pas en compte les achats à but militaire passés dans les industries civiles et la CIA l’estime en 2007 entre 80 et 120 milliards de dollars.
En 2003, ses effectifs globaux s’élevaient à 2 250 000 militaires d’active, 7 180 chars, 4 560 blindés, 3 400 avions, 480 hélicoptères, 132 navires de guerres et 258 autres bâtiments de support (logistique, bâtiments amphibies…).
La Chine disposait d’environ 400 armes nucléaires, d’une trentaine d’ICBM et de SLBM, 100 missiles de portée intermédiaires, 600 missiles balistiques moyenne portée avec des charges classiques ou nucléaires seraient pointés sur Taïwan où les Forces armées de la République de Chine ont une posture défensive face à celle du continent.

Marine :

Armée de terre :

Gaëtan Pelletier, Décembre 2011

Photos de l’armée de terre:

http://www.france-airsoft.fr/forum/lofiversion/index.php/t144830.html

Articles en relation:

Le F35, un chaudron à 100$ millions de dollars

Les enfants au pouvoir!, vite…

Les enfant au pouvoir, vite!

Pawel Kuczynsky

La noyade des kapos

BRAZIL. Codajas. 1993.

 

Au cours des trente dernières années l’arsenal financier n’a pas cessé de peaufiner ses montages destinés à la dissimulation et au brouillage des pistes. Les sociétés-écrans ont vu leur nombre exploser, les prête-noms ont fait florès. Le néolibéralisme financier a son vocabulaire édulcorant : l’évasion de capitaux par le choix avisé de procédures légales de circulation de l’argent a été rebaptisée « optimisation fiscale ». Yann Fiévet 

La vie s’en va comme un accident au ralenti… Et l’imbécillité de l’obscurantisme est toute cachée derrières les dirigeants. Nul politicien, ni même économiste ne peut maintenant tracer un portrait « réel » de la situation planétaire. Nous avons perdu tout contrôle sur nos vies, et nous nous déployons avec joliesse – et bien hardie, quoique naïve – nos pancartes afin de  tenter de sauver cette société déchiquetée par les lions de la finance.

La berlue la plus totale! À se demander si nous ne sommes pas piégés comme des rats dans les égouts d’un monde toujours rapiécé comme jadis rapiéçait ma grand-mère, ses bas.

Dans un monde de « grands projets » – comme s’il se voulaient d’améliorer le monde,- nous nous retrouvons sous un amas d’avocasseries, de visions brouillées et de mensonges éhontés. Ford a créé la chaîne de montage, mais les économistes et les affairistes déshumanisés ont créée une machine à enterrer l’argent.

Pour en sortir, il ne faudra pas simplement prendre la Bastille, mais prendre la Terre qui appartient à tous.

Voulait-t-on vraiment nous sortir de la misère du défrichage de la terre, de la semence, de la dureté des climats, de la faim? On l’a fait pour nous enfoncer dans un misérabilisme soigné et parfumé. Une odeur de sainteté!… Mais, au fond, une puanteur extrême et une destruction lente mais « continue » de maman-Terre.

Les beaux mensonges!

Même si nous luttons contre le changement climatique, nous ne pouvons lutter contre l’avidité absurde du carnassier singe à cravate. L’invasion la plus barbare depuis la naissance de cette humanité est celle de l’actuel personnage qui a fabriqué le robot le plus nocif: le cryptage de l’économie.

Dès lors, il ne reste qu’une solution: diluer ce poison en divisant pour régner. Il faut fragmenter et se réunir en noyaux de résistance. Mais, étant donné qu’on nous a appris, et bien appris à être individualistes, nous avons perdu notre capacité à vivre en clans.

Nous avons la plus architecturale forme de propagande qui puisse exister: celle dans laquelle l’État est condensée en un Goebbels estampillé… La propagande, c’est l’école. La propagande c’est de croire que la réussite technique est un gage de réussite sociale. Que la réussite de quelques uns est la réussite de tous.

De tous les temps, il n’y a jamais eu autant d’esclaves, autant de manipulation, autant de chefs miteux.

Nous vivons dans une usine à transformer des humains en des bêtes de somme.

Mais le plus angoissant est de prendre conscience que ceux qui devraient nous faire prendre conscience ont perdu tout contrôle et tout portrait d’un monde  soufflé par la monstruosité d’un charabia dans lequel se tortillent dirigeants et kapos vertueux.

Gaëtan Pelletier

28 novembre 2014

La désavenir

Arche

Humanoïdes rejoignant la dernière arche de Noé.

Photo: Gaëtan  Pelletier

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Je viens d’apprendre que Scieur de Poutine, amateur de guerre vieillotte, vient de trouver alliés.

Ah!

À vrai dire, je me demande comment tous ces dirigeants ont une vision du monde plus  petite que ce qu’ils sont. Sans respect pour la nature humaine. L’âme  frigorifiée, climatisés et le cerveau enfoncé déjà six pieds sous terre. Comme nous tous, ils mourront un jour. Comme nous tous. Mais se font grands et vides. C’est désolant et navrant. Vides.

Ça ne prend pas la finesse l’adroiture d’Albert E. pour comprendre qu’il n’y a pas d’avenir dans les guerres, ni même en ce moment dans la paix. Puisque l’autre clan, pas plus fin finaud jour à ce jeu de débiles de retardés de l’Histoire. Âgés et moyen-ageux… Ils ont créé des épées qui volent à 6000 km heure. C’est charmant la techno. Et nous en sommes tous victimes: des vendeurs de cafetières jusqu’à des autos électriques. Et nous, amateurs de ces gadgets électroniques ou de frigos qui qui meurent au bout de dix ans.

Tous des menteurs… élus. Enfin! presque. Sinon ils s’élisent eux-mêmes. Ils jouent à ‘Je t’enlève mon gaz et tu crèveras l’hiver prochain’. Déjà qu’on est cuits  en climatocuits par la nature vengeresse, simplement bousillé par la surpopulation et les modes de vies extravagants, elle  a perdu le contrôle de la planète. C’est « nous » qui la menons.

Le désavenir c’est:

  • Le mensonge de la voiture électrique qui nécessiterait des centrales nucléaires incapables de réchauffer ses réacteurs.
  • L’eau étant si chaude que les poissons auront perdu leur route.
  • La climatisation quasi totale du monde civilisé est impossible sans un pouvoir électrique dépassant tout ce dont nous pouvons imaginer.
  • Alors, il  reste une solution: bâtir les villes sous terre. Ou les villages…
  • Alors il ne restera qu’une « race »: Les Morlocks. On vivra sous terre et on mangera nos semblables. Ce qui, au final, ne change pas grand-chose à ce que les dirigeants font actuellement. Money for noghing. L’argent est un réparateur inutile.

« ILS » disent que ce sera viable. Ah! que veut donc dire « viable »? Que l’on peut rester en vie de manière quasi artificielle, branchés comme sur un lit d’hôpital?  Mais à quel prix? Simplement au prix du paradis bousillé. On est en train de chauffer les mur de nos maisons pour nous chauffer en hiver et les chauffer pour nous refroidir en été.

Mais on sera, en attendant, de fiers et joyeux juillettistes en camping après que nos ancêtres en ont fait pendant des milliers d’années pour enfin en sortir et entrer dans l’ère de l’asphalte et du béton, du poulet de Thaïlande, des produits chinois, des carottes et laitues des États-Unis ( Velcome to Canada). Et le reste qui voyage.

Les petits pois ont voyagé plus que moi. Je vis au Canada et nous mangeons des tomates du Mexique. Sans compter le reste inutile mais bien emballé et avec des produits introduits qui ne ressemblent pas trop à de la nourriture.

Ainsi de suite…

Gaëtan Pelletier

Le scrapbooking planétaire

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J’ai écrit ce texte en 2015. Me voilà devenu visionnaire… Et j’en aurais long à prédire. Attendez 2037.

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En deux, « Le monopole de l’universel ». l’Occident a su représenter ses intérêts particuliers comme des intérêts de l’humanité. Se prétendant « la communauté internationale » il est capable, avec ou sans l’aval de l’ONU, de renverser manu militari des régimes placés aux antipodes et qui ne le menacent pas. Source

« Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libres«  professait La Boétie. En voilà un programme qui à lui seul serait à même de renverser notre diktacratie ! Mais combien sont prêts à allumer la mèche qui fera fondre leurs chaînes d’esclaves volontaires ? Si peu… Notre démocratie est une imposture 

On peut continuer ainsi à faire du collage de tous les analystes et les petits livres SDF qui passent dans la momentanéité de l’Histoire à la vie longue comme une mouche à feu. On n’en tirera rien de positif. Rien.

Je ne donne pas dix ans à la planète pour que nous portions tous un masque. Il y aura alors un modèle de  masque dikté par l’État pour que l’on puisse geindre dans les rues avec des pancartes dont les modèles seront fournis par une adresse de Facebook . Ainsi, on formera un grand scrapbook  planétaire.  On en fait déjà…

Des « intérêts » chinois viennent d’acheter Pirelli dans une transaction de plus de 7 milliards. En euros ou en américains… Peu importe de garage, les chinois, étouffés dans leur pays, déjà masqués, mais vers la richesse et l’armement, ont choisi eux aussi le « modèle » abrasif de développement calqué étasunien.

Je vais passer du coq à l’âne…

C’Est sans compter les « figures de marque » qui ont une belle notoriété sur le net et dans leur costumes de clowns sérieux. Les idées vont maintenant à la vitesse de E= mc2.  Sans compter- répété-je – ( ouf! j’ai eu de la difficulté avec celui-là, sais pas s’il est bon, mais il a l’air savant ), les radios, les journaux, les chaînes de « nouvelles » à n’en plus finir. On dirait une boîte de macaroni fabriqué par la compagnie Heinz: outre les produits chimiques inscrits  sur la boîte, on ne voit pas derrière la culture de la tomate , ni des spaghetti, le gerber des pesticides, des fongicides, et le  reste de l’arsenal pour tenter de remettre en vie les ingrédients pour la plupart détruits. No life. No Vie. Nothing.

Voilà! Quand on bouffe des « nouvelles », des analyses, des livres « explicatifs » du géopolitique, on bouffe de la merde dite information, et même pas bonne à faire de l’engrais de cerveau. Encore moins de l’âme.  On ne voit pas non plus ce qu’il y a derrière ce scrapbooking . Et le résultat est la nouvelle aventure de partir à la recherche de la « vérité ». C’est comme tenter de se nourrir dans la décharge géante des déchets de Montréal.

Nous sommes les poissons de toutes ces eaux barbouillées. Si on ajoute à cela Big Pharma, la vaccination, les vautours quotidiens arracheurs de dents et de petits avoirs, il ne reste plus qu’à avoir l’ambition d’être riche pour soi et pauvre pour l’État. Ne rien engraisser, même pas soi… 🙂

Jeûner de la richesse c’est donner à l’État l’austérité qu’il nous impose. Et voter n’a plus aucun sens puisque nous ne votons pas pour un pouvoir mais pour une mascotte.

La résistance 

La résistance est d’acheter ce qui dure. Mon grand père s’était acheté une f aulx qui a duré tout une vie. Alors, il faut faire son pain, se dégoter un coin de terre, ne plus laisser son argent dans les banques, et vu les nouvelles tentatives d’extorsion des États, posséder moins pour ne pas enrichir les multinationales. Et, pour le plus long terme, s’adonner au troc. Bref, cesser de jouer le jeu des vendeurs du temple. La guerre par la passivité quand c’est nécessaire.

Nous ne sommes pas des carrières, nous sommes des humains.De vrais  Et quand nous avons voulu faire carrière, c’était pour demeurer et enrichir l’humanisme en chacun de nous. Pour les machines à sculpter des esclaves, nous ne sommes plus humains, nous sommes des bras, des cerveaux. Bien habillés…  Mais c’est une couche sur une structure  rigide… Acier. C’est assez!

L’Habit ne fait pas le moi…Ne fait pas le moi…ne…

Gaëtan Pelletier

La pensée du jour

« Je ne visionne plus de films américains (USA). Plus ça va, plus je vois que ces gens-là sucrent leur café avec du sucre de Colombie. »

Scrapbooking pour athées

Image d’en haut: pas d’auto

Image du milieu : pas de dieu

Image d’en bas: le génie du scrapbooking

Scrapbookons tous en choeur!

Le bonheur est de se lever à 5 heures, de rouler pendant deux heures, de travailler, de manger Heinz Hitler et de retourner à la maison brû-brûlé.

Vite! Une nouvelle auto, un nouveau pont, un psy, un médecin, et à 40 ans vous êtes bon pour flanquer votre photo dans un scrapbook.

Élections : Avant-après

Avant

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Après

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Échange

260 ans de prise de contrôle ont suffi !!!

 

 

 

J’ai cru bon de reprendre un article que j’ai écrit en 2012. Peut-être répond-il à certaines questions d’actualité ? Doit-on y rattacher l’actuelle pandémie?

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Dans la dernière partie de mes articles nous avons pu déceler la possibilité d’une prise de contrôle graduelle d’une « société » occulte qui prônait depuis plus de 250 ans, assurer le bien-être et la liberté des individus dans l’ensemble occidental.

Cette soif de liberté a eut la possibilité de se manifester lorsque l’Europe découvrit l’Amérique vers 1492.  Les hommes subissant la tyrannie de plus en plus intransigeante dans les royaumes occidentaux obtinrent, grâce à cette découverte, une issue vers laquelle ils purent assouvir leur soif de liberté exacerbée.

Les premiers qui manifestèrent ce besoin de liberté furent les pirates du XVIe siècle. Nous ne ferons pas de différence entre les termes de « pirates » et « corsaires » puisqu’un corsaire, aux yeux de leurs ennemis, était un pirate. Un bateau de corsaires était un bateau de pirates qui, en temps de guerre, avait une permission écrite de la part de son gouvernement de combattre l’ennemi. Par contre, en temps de paix, il se livrait à la même « profession » et devenait alors un pirate pour tout le monde.

Apparurent alors les « Boucaniers » qui étaient des « hommes libres », déserteurs et aventuriers de nations européennes, qui vivaient sans chefs et s’occupaient principalement de fournir de la viande « boucanée » aux équipages de passage dans les îles des Caraïbes, de quelque nationalité que fussent leurs clients.  Cette société « libre » fonctionnait par contrat « d’affaires » entre individus.

À la même époque apparurent les flibustiers qui, eux, s’associaient par contrat pour faire une « course » plus ou moins longue. Une « course » était simplement de s’attaquer à des navires marchands ou de guerre, pour en tirer un butin. Plusieurs groupes de flibustiers se faisaient engager par des autorités qui fournissaient armes et équipement pour qu’ils puissent « faire la course » à leurs ennemis. Il y eut au moins un flibustier reconnu officiellement qui est né à Montréal à la fin du 17e siècle. Après avoir fait ses armes avec les Iroquois par qui il se fit adopter, il devint flibustier et finalement décida de prendre sa retraite en France, où il est mort dans un duel, à Tours. Son nom est Robert Chevalier dit Beauchêne. Il a laissé certains écrits de son histoire qui fournit de précieux renseignements sur les méthodes de la flibuste.

http://www.kiss.qc.ca/encyclopirate/biographies/beauchene.html

La « politique » de toute cette société de « pirate » était de nommer, lorsque nécessaire, un chef d’expédition et un second-maître qui se chargeaient d’assurer la bonne marche et la discipline durant la durée de la « course » projetée. Chacun des individus signait un contrat d’engagement et participait en égalité avec tous les autres, au butin récolté durant l’expédition. Le « capitaine » ne recevait jamais plus qu’une fois et demie ou deux fois plus que la part d’un flibustier ordinaire. Il y avait également des « assurances » qui remboursaient la perte d’un membre ou même la mort d’un flibustier envers sa famille.

Toujours à la même époque, apparaissent en Amérique du nord, les « explorateurs traiteurs ». Lorsqu’ils ont la permission des autorités, ils sont des « voyageurs »; lorsqu’ils ne l’ont pas, ils sont des « coureurs de bois ». Ils ont la même philosophie que les pirates; c’est-à-dire, qu’ils se disent « hommes libres » et n’acceptent aucune contrainte à cette liberté. Ils possèdent un certain « code d’honneur » qui est pratiquement le même que celui des amérindiens. Ils reviennent souvent de leur « voyage » à leur paroisse d’origine et dépensent alors en quelques mois, ce qu’ils ont mis une ou deux années à gagner. Leur sens de la liberté influence grandement les « habitants » du Canada. Ceux-ci d’ailleurs, ne s’en laissent que très rarement imposer par les autorités en place. C’est d’ailleurs la signification du nom « habitants » qu’ils se donnent: ils sont les seuls maîtres des terres qu’ils « habitent » même si, officiellement, ils sont « censitaires ». Ils sont donc les premiers à défendre la notion de « Maîtres chez nous! ».

Un autre groupe d’individus, visant cette vie de liberté, parvient pendant quelques années à installer une société égalitaire et équitable pour tous leurs citoyens. On les appelle les Acadiens. Cet esprit égalitaire dérange beaucoup les différentes autorités de l’époque et l’Angleterre résout le problème en les exilant presque tous vers les USA, pour s’accaparer de leurs biens et de leur terres.

Toute cette rébellion contre l’autoritarisme monarchique n’est que la partie visible du changement social qui se pointe à l’horizon. En secret, s’installent des groupes qui prennent position pour délivrer l’humanité de l’emprise de la religion et de la monarchie. Ces groupes se donnent le nom de Franc-maçonnerie. Elle se compose de membres important de la société de l’époque et travaille constamment à s’accaparer de postes d’influences.

À la même époque se manifestent les philosophes qu’on a qualifié de « lumières »; qui, eux aussi, font ressortir peu à peu, l’illogisme et l’injustice sociale de l’autoritarisme religieux et monarchique. Certains de ces « lumières » sont très clairement influencés par ce qu’ils apprennent du genre de vie et de la philosophie des amérindiens. La « liberté » devient alors un virus pandémique.

La franc-maçonnerie, qui est d’origine anglo-saxonne, parvient, éventuellement, à faire disparaître la monarchie et contribue à diminuer quelque peu la puissance de l’Église. Une seule monarchie sans puissance réelle, est protégée comme « décoration » de la société anglaise. Son seul but est de garder unifiées les parties de l’ancien empire britannique pour en garder la puissance commerciale et financière.

Cette franc-maçonnerie prône le droit de vivre de chacun des individus et tente d’installer un système économique qui permet à quiconque de « réussir dans la vie » s’il veut bien s’en donner la peine.

Durant une centaine d’années, ceux qui « s’en donnèrent la peine » deviennent riches. Devenus riches, ils se regroupent entre eux pour s’assurer de ne pas perdre leur richesse et, surtout, de continuer à l’augmenter. À leurs yeux, aussi longtemps que leurs employés peuvent vivre « décemment », c’est-à-dire qu’ils peuvent se trouver à manger tous les jours, lorsqu’ils travaillent, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.  Et puisque les groupes religieux, qui pour tenter de sauver leur mise, s’occupent des pauvres et des démunis, les détenteurs de l’économie se contentent de subvenir aux besoins de base de leurs employés, avec un maigre salaire, aussi longtemps qu’ils sont à leur emploi. Lorsqu’ils ne le sont plus, la tâche de s’en occuper revient aux religions.

Survient ensuite, la nécessité pour les travailleurs pauvres de se constituer un front commun pour se protéger des abus de l’élite économique. C’est l’apparition du syndicalisme qui deviendra une puissance à contrer aux yeux de « l’establishment ». Le syndicalisme, de part sa puissance, deviendra une proie facile au « salissage » systématique de la part de l’élite économique et politique qui n’acceptent pas de force « équilibrante ». L’image des syndicats sera salie par juxtaposition des écarts pratiqués chaque jours par l’establishment. La « projection » systématique deviendra le « modus operandi » de l’élite de notre société; que celle-ci soit politique, religieuse ou financière.

C’est ainsi que se réinstalle un esprit élitiste comparable à celui qui animait l’aristocratie de l’époque monarchique. La seule différence est qu’au lieu du « nom », c’est le « compte en banque » qui détermine cette nouvelle  aristocratie. Le « roi » actuel du Canada est un dénommé Pierre Desmarais. On a même assisté à l’hypocrisie de cette élite sociale ces derniers jours.

Parce que des manifestants de la CLAC s’élevaient contre le cocktail d’ouverture du grand prix de Montréal, certains « génies » de cette élite firent la remarque que les manifestants s’opposaient au peuple puisque ce cocktail était un « souper bénéfice » dont l’argent serait distribuée pour aider les enfants. L’argument semblait valable et logique. Par contre, il ne prend pas en considération que la manifestation était pour une distribution équitable de la richesse; ce qui éliminerait la nécessité de tels « cocktails bénéfiques ».

Pendant toute cette période, les religions s’occupent de scolariser la population. La scolarisation « primaire » fut assez généralisée dans la population; mais les études « avancées » ne furent accessibles qu’à ceux qui pouvaient les défrayer ou à ceux qui, choisis par le clergé, étaient voués à devenir prêtres. Une deuxième « élite » prit naissance dans la société : l’élite intellectuelle. Celle-ci comprenait les médecins, les avocats, les notaires juges etc.

L’élite économique, continuant d’augmenter son pouvoir, s’assurent alors du contrôle de l’élite intellectuelle à sa fin (ou sa faim) d’enrichissement. À tel point qu’aujourd’hui, non seulement l’industrie, mais même les universités, sont aux mains de super puissances économiques, contrôlées par quelques individus qui forment une classe à part de dirigeants internationaux. Ceux-ci ne se considèrent plus du tout comme appartenant à une nation quelconque; ils se targuent d’être des membres de « l’élite internationale » et se disent, entre eux, au-dessus des règles nationales et… s’affirment  responsables de la survie de l’humanité.

Cette humanité, ayant droit de survie à leurs yeux, est celle compatible à leurs valeurs et leur volonté du pouvoir économique. La plupart d’entre eux est actuellement convaincue que l’économie ne peut pas subvenir aux besoins de la population mondiale. Pour cette élite, il y a surpopulation de la planète et elle semble enclin à y remédier en ne laissant survivre que les individus qui respectent ses vues et le système qu’elle a établi. Chacun de ses membres se croit supérieur à tous et ces membres croient détenir le droit de décider quel genre de philosophie doit absolument diriger l’humanité. Ils se croient les défenseurs de la « Vérité » logique et objective. Il leur devient alors indispensable de faire disparaître toutes formes de pensées différentes de la leur. En réalité, nous sommes, encore aujourd’hui, face à cette philosophie sociale qui a servi au génocide des amérindiens aux USA. C’est d’ailleurs pourquoi, lorsqu’une « opération spéciale » parvint à tuer Ben Laden l’an passé, on en fit le rapport avec les mots suivants: « Geronimo KIA (killed in action)!!! » On en est même rendu à changer l’opinion des gens de ce qu’est un « bombardement ». Auparavant, un bombardement était « humanicide »; aujourd’hui, il est « humanitaire ». Par contre les bombes sont aussi efficace, sinon plus.

C’est là où nous en sommes actuellement; et, ce que nous voyons de plus en plus se mettre en branle, est le mouvement graduel d’élimination de ce qui n’est pas « économically & politically correct » aux yeux de cette élite internationale.

Le seul « Hic » est que ces individus « spéciaux » ne sont que quelques milliers et que le nombre d’humains sur terre est de 7 milliards. Vont-ils réussir à atteindre leur but? C’est tout à fait possible puisque les 7 milliards d’humains ne font pas front commun. Ils se divisent en plusieurs groupes de sociétés différentes avec des philosophies nuancées. De plus, à l’intérieur de chacun d’entre eux, plusieurs ne voient pas vraiment ce qui se trame internationalement et continuent de croire que le système économique actuel est une assurance de qualité de vie et de prospérité indiscutable. Mais malgré cette conviction sécuritaire, ces mêmes personnes vivent dans la peur que l’économie mondiale tombe en « grande dépression » et que la survie de chacun redevienne équivalente à ce que nos grands-parents ont connu lors de la « grande crise » de 1929. Leur conviction comporte un paradoxe qu’ils ne perçoivent même pas.

La réussite du projet économique international de « nivellement par le bas » peut réussir si certains pays industrialisés donnent l’impression de « s’en tirer » assez bien. C’est ce qui arrive au Canada entre autres. Cela permettra alors de régler le cas de ces pays qui représentent des risques pour le projet totalitaire. Par contre, la population de ces quelques pays qui semblent s’en tirer « assez bien », est, elle aussi, affaiblie par une partie de leurs citoyens qui devient de plus en plus pauvre et insatisfaite. Ce sont ceux-là qui risquent de déstabiliser le « Grand Projet » avant qu’il n’arrive à ses fins. De ce genre de « pauvres » on en trouve partout dans le monde. Sera-ce cet état de pauvreté qui deviendra le dénominateur commun pour créer un front contre le projet international? C’est possible, mais comme la pauvreté est très relative, l’argument du « c’est encore pire ailleurs! » est assez efficace pour  créer la zizanie et la division chez les pauvres.

Il y a également le fait que cette économie internationale ne s’occupe aucunement des dégâts environnementaux qu’elle provoque. Est-ce que l’écosystème de la Terre décidera bientôt de se ré-équilibrer? C’est une possibilité de plus en plus envisageable.

Je ne sais pas du tout ce qui adviendra de l’humanité; et pour la première fois de ma vie, je me sens impuissant de toute compréhension face à ce dilemme. Je suis obligé d’admettre, après un grand nombre d’années d’attention et de recherche, que JE N’Y COMPREND RIEN DE PLUS que ce qui m’est accessible à l’intérieur de mon « être » individuel, aujourd’hui.

Lorsque je lis les journaux et surtout les commentaires de la population, provoqués par les articles de ces différents journaux officiels, je suis entraîné vers  un « état second » qui me laisse sans réactions. Il m’est extrêmement difficile d’accepter que la majorité d’individus de nos populations soit aussi fermée à la réalité actuelle des évènements internationaux. Et je ne tiens même pas compte, du moins consciemment, du fait que la Mafia soit parvenue à s’immiscer partout en politique internationale; et ce, même au Vatican. Je suis sans voix devant les frictions d’opinions basées sur du « complètement superficiel  et artificiel » qu’on peut lire et entendre de la part d’une grande majorité d’individus. J’en suis à me demander si ce ne serait pas moi qui suis complètement « dans le champ ». C’est aussi une possibilité que je ne peux pas refuser de considérer.

Mais que j’aie raison ou tort, ne change pas le fait que, personnellement, je ne peux faire autre chose que d’avoir confiance en l’entropie universelle qui se charge, depuis toujours, d’assurer que l’évolution tend vers la « réalisation » en déterminant de plus en plus la complexité de la voie à parcourir pour y arriver. Est-ce là un constat d’échec personnel? C’est possible; mais je n’y peux rien de plus. De toute façon, échec ou pas, cela n’a aucune importance; la seule réalité est que c’est définitivement du « vécu » de ma part et que cela consiste en tout ce que j’ai pu apporter comme contribution à la condition humaine; car cette condition humaine est le résultat du vécu de chacun des humains de l’histoire globale.

Pour l’instant, il ne me reste qu’une solution, c’est de prendre quelques jours pour aller m’étendre sur la couche d’aiguilles de pin au pied de mon arbre préféré et de regarder comment cette famille de castors que je connais bien, se débrouille pour organiser sa survie de l’an prochain. Je crois que ce sont eux qui ont raison. Ils prennent les choses une à la fois.

Par contre, je suis quand même assez perplexe quand je les vois, de temps à autre, s’assurer que le niveau du lac reste adéquat pour leur survie.

Amicalement

André Lefebvre

CentPapiers