L’âme est un lampion que trop oublié au fond de soi.
Gaëtan Pelletier
31 août 2013
Publié dans SPIRITUALITÉ
Waouh! Le très beau travail sur les couleurs d’Albini Leblanc
http://albinileblanc.ca/index.html
http://quinquabelle2008.blogspot.ca/2013/08/albini-leblanc.html
Publié dans PEINTURE
Tagué Albinie Leblanc, Gaëtan Pelletier, La Vidure, peinture
(Source : Psychomédia)
Les émotions évoquées par la musique sont liées à des couleurs, montre une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Par exemple, le désinvolte Concerto n° 1 pour flute en sol majeur de Mozart est le plus souvent associé au jaune vif et à l’orange, alors que son austère Requiem en ré mineur est plus susceptible d’être lié au gris foncé bleuté.
Stephen Palmer et Karen Schloss de l’Université de Californie à Berkeley ont mené cette étude avec 100 hommes et femmes américains et mexicains.
À partir d’une palette de 37 couleurs, les participants avaient tendance à associer la musique rapide en mode majeur à des couleurs plus claires, plus vives et plus proches du jaune alors que la musique plus lente en mode mineur était associée à des couleurs plus foncées, plus proches du gris et du bleu. La musique triste ou joyeuse permettait de prédire avec une exactitude de 95% les couleurs tristes ou joyeuses associées.
Dans une deuxième expérience, la musique était associée à des expressions faciales d’émotions puis ces expressions faciales étaient associées dans un deuxième temps à des couleurs. Les résultats ont confirmé l’hypothèse que les émotions sont responsables de l’association musique-couleur.
Ces résultats peuvent avoir plusieurs implications pour les thérapies créatives et la publicité, soulignent les chercheurs. Une application de ces résultats dans le domaine de la technologie pourrait, par exemple, être l’amélioration des visualiseurs électroniques de musique qui utilisent actuellement des couleurs au hasard.
Une prochaine étude sera menée avec des participants en Turquie où la musique traditionnelle utilise d’autres gammes que les seules mineures et majeures de la musique occidentale.
Nous commençons à être habitués à la recette: on peut tuer des enfants pour du pétrole ou de la « démocratie ». Alors, le petit charbonnier, toujours « négré » dans son « grand pays », ne supporte pas que l’on tue avec des gaz.
La pouponnière des Goebbels entreprend un nouveau « coup ». Éteignez vos chandelles, le monde va pleuvoir de la lumière de bombes. De l’électricité produite à coups d’idées fomentées par la trisomie étasunienne. Pas bêtes les gars du Pentagone. Pas bêtes, mais bêtes…. La merde est un agenda qui date d’un demi siècle. Le confort par l’horreur. Il fallait y penser.
Ces gens-là font des cadeaux au reste du monde par des cigognes-drones.
Ils sèment de la démocratie en tuant. Liberté! Liberté! Ils sont lardés comme des cochons et rotent en mitraillant leur discours de pompeux preachers .
On sait bien que les étasuniens veulent blanchir l’Afrique… Il y a un prix. C’est la guerre. Suffit de tricoter un peu, une maille à droite, une maille à gauche, des épingles. Plouf! On va chiffonner de la chair – en fait des âmes – comme si les humains étaient des bêtes d’un grand pâturage à idées.
Pilotes à distance
Les américains manquent de pilotes de drones. Pourtant, il ne manque pas de chômeurs. Pour la Science Fiction, gageons que le « progrès », dans 10 ans, sera de faire la guerre dans son salon avec un laptot branché sur le Pentagone.
Un métier d’avenir.
En économie, on appelle cela de « la destruction créatrice ». Quand la cheval a été dépassé par la voiture, ça a permis un développement incroyable de boum économique et d’emplois.
Fini le stress du pilotage! On pourra tuer n’importe qui à partir de son salon. Des … je n’ose pas le dire… travailleurs indépendants, à domicile.
Et le trium « vrai-rat » du Royaume-Uni, de la France, des États-unis se lèche les babines pour faire du bien.
P.S.: Je me demande si Sieur d’Obama pète quand il mange des légumineuses… Je dis ça comme ça. J’ai un vieux briquet dormant dans un tiroir qui chercher à allumer quelqu’un. Suffit de le placer dans un concept de frappe chirurgicale.
Gaëtan Pelletier
30 août 2013
Publié dans ACTUALITÉ, États-Unis
Tagué Drones, Gaëtan Pelletier, Guerre, La Vidure, Syrie
Hitler fut un peintre frustré. Il décida de n’utiliser qu’une seule couleur: le rouge.
Gaëtan Pelletier
Publié dans Pensées sans réfléchir
Je ne vais plus à la messe des idées… Je regarde, simplement, les gens aller…
La vie enfermée dans le temps, qui conflue du matériel au spirituel. Les parfums, le bruit des trains, le froissement du vent sur une joue. Un petit éclair à travers les arbres. Le fétu séché…
Belle! Trop belle la Terre. La ruche bleue dans l’espace… La pauvre ruche livrée parfois aux lions mondialistes. Là où le diable danse dans la même lumière que celle des dieux.
Il n’existe pas de mystère à élucider, mais une vie à vivre. La Vie, à travers tous les livres du monde, a pris un sens qu’on a bien voulu lui donner. La vie par effraction! La claudiquante misère humaine. La fragilité de la peur entretenue. Les pays-prison.
La déité étriquée…
Avec son arsenal de connaissances livresques, mathématiques, ce « sauvage » nouvelle ère s’est pris pour le roi de la création. Le savoir estampillé des diplômes. Le charme empesé des nouveaux rois. Les veaux d’or des temps lacérés.
Tout ça peut vous faire mourir avant la mort.
On a tout transformé en un grand charnier d’acier et d’idées mortes.
Un drone vaut-il une fleur? Nous ne savons plus vivre, et plus nous avançons dans l’Histoire, mieux nous savons nous entre-détruire.
L’horloger ne comprend même plus la montre qu’il a crée. Dans laquelle il est enfermé. C’est une ère mécanique, hallucinante, débridée, dénuée du simple bon sens.
La politique est l’acier, le pétrole et ce luxe misérable vont régler tous les problèmes du monde. Le cerveau s’est encagé. Comme un oiseau « désailé ».
Quand on cesse de cultiver les dieux, nous ne sommes que l’UN du TOUT. En quoi l’Homme est-il supérieur au simple pissenlit, au chêne qui grandit, aux oiseaux qui y nichent? Au frimas des matins d’automne…
À partir du moment où l’on croit connaître quelque chose de la vie, on l’étreint, comme pour le garder en trésor. On l’étouffe pour s’en nourrir. Car ce qui ne vit pas, ne nourrit personne. Les idées n’ont rien de différent de l’argent, de l’avoir. Les couards saisissent au vol un oiseau, une idée, pour l’enfermer. Ça les rassure.
Peur de ce qui bouge, peur de ce qui s’use. L’industrie de la peur.
Ma quand on a compris que la simple tige d’un pissenlit a autant de valeur que soi, que la feuille s’en va et nourrit la terre, que la beauté du monde est là, sans attente, sans rien, sans désir d’éternité, juste là dans les amours, juste là dans l’invisible, on trouve bien risible toutes les analyses du monde qui polluent en idées le simple résultat d’une vie.
Parler de soi n’est pas nombriliste. Ce qui l’est c’est de parler des autres, hypocritement. Ou parler de dieu un couteau à la main…
Il y aura toujours, chaque jour, quelqu’un pour vous livrer un petit secret, une découverte. Vous attendez patiemment… Vous attendez comme un enfant… Vous attendez que quelqu’un vous explique le monde, et que tout soit fini.Figé. Vous attendez que les politiciens règlent votre sort. Que les armes mènent à une victoire.
En ce siècle, les armes ne mènent qu’aux banques.
Dans ce faux théâtre, les humains hypnotisés cherchent un rôle à jouer, une idée à défendre, un pays à sauver. Un système à inventer. La perfection du petit cahier. La ligne la plus droite que droite à travers les hypocrisies impérissables du temps.
Il n’y a pas plus système qui puisse mener au bonheur. Il n’y en a jamais eu. Il n’y a eu, dans l’Histoire, qu’une série de mégalomanes, d’esclaves volontaires, et il y en aura toujours. Les diables dansent sur la poussière de tous les esclaves ensevelis de l’Histoire. Ils ne connaissent qu’un seul jardin; celui de la fragilité humaine. Ils les font dansotter en ricanant.
Le mouton à tondre est le désir des loups… Il produit. Et on lui accroche une médaille pour sa production : une montre. En attendant l’heure fatale du « vrai » mourir. Il sait léchouiller la bête.
***
Chacun danse sur tous les cadavres des gens passés dans cette vie. Et ça continuera…
On ne changera rien. On ne changera rien parce que chacun veut être « grand ». Alors que tout se fait par les tout petits.
Pour vivre, il faut rester enfant, ou retrouver l’enfant. L’enfant n’a pas de système, ni de dieu, ni d’idées : Il regarde, assimile, et apprend tout. C’est après qu’on le fige lentement, qu’on le statufie, qu’on modèle ses « idées », ses « visions », comme s’il n’y en avait qu’une.
Il y a mourir sous terre et mourir sur Terre.
On ne devient UN que par l’amour des autres dans leur différence. Ceux qui se battent pour des idées se privent d’un grand bonheur et d’une grande connaissance : la pierre aiguisée de la différence, la rugueuse différence de la pierre.
On ne devient UN que par la manière de l’oiseau qui se jette en bas de l’arbre, qui tombe, se relève, pendant des heures.
Puis un jour, il vole…
Chose surprenante : une idée n’a jamais fait vivre personne. Elle a parfois amélioré son sort. Mais une idée n’est là que pour « améliorer ». Maintenant, une idée peut être bêtement inutile, mais Ô combien attirante dans son lustre!
Nous voilà au siècle des idées vendues et achetées par tout le monde.
C’est pourquoi nous sommes si pauvres. On rejette le paysan. On exaltera les grands édifices, les œuvres d’art, le clinquant mondain. La surface. Le laque. Les diplômes. Tous des accessoires à se moirer…
Une idée ne sera jamais un jardin. Une formule mathématique ne sera jamais la Vie.
Alors, de quoi nous nourrissons-nous?
C’est là le cœur du problème…
Nous nous nourrissons à de « l’inconcret ». Nous tétons de l’abstraction… Biberons d’États.
Tout le système est organisé pour que nous restions enfants, enfermés, cloués, sans jamais passer à l’âge adulte.
Comme si on disait à l’oiseau : « Ne sautez pas en bas de l’arbre, vous pourriez vous blesser et ne jamais voler ».
Les oiseaux n’écoutent pas…
Et c’est ainsi que doit être la vie…
Gaëtan Pelletier
30 août 2013
Publié dans Histoire, HUMANISME, Philosophie, VIE
Tagué Gaëtan Pelletier, La Vidure, Philosophie
par Frédéric Beaugeard
02/04/2012
Lorsqu’il s’agit de comprendre le Monde Contemporain en vue d’en analyser ses possibles futures évolutions, force est de constater que le principe apparent de synergie regroupant les différents éléments le composant n’était qu’une apparence trompeuse. Les principaux acteurs de la Modernité, Europe, Russie-Union Soviétique, et Japon du XIXème et XXème siècle en compétition, se soumettront progressivement à l’impérialisme des USA dont le fondement théorique est basé sur une association à son modèle de libéralisme économique, principalement à son profit, accentué par son hégémonie technologique et militaire. Maintenant que la propagande anglo-saxonne sous sa forme néolibérale, en pleine hubris, usant de la notion d’une mondialisation heureuse, suivant naturellement celle occidentale de progrès (CF : utopies, colonisation), craque de toutes parts, suite à une réduction progressive, mais forte, des redistributions sociales depuis les années 70, une croissance par la dette, aggravée dans les années 80 par une financiarisation hasardeuse de son économie (comme l’Angleterre dès 1880, en guerre monétaire et quasi faillite en 1914) et la délocalisation de ses moyens de production, nous assistons à l’essor économique de nouveaux acteurs géopolitiques et à leurs revendications économiques, politiques et culturelles. Les différentes zones civilisationnelles se différencient en retrouvant de nouveau leur patrimoine historique. Les divergences d’intérêts même de leurs allies inégaux, s’accentuent, comme ils ne sont plus pressés de se joindre de leur coté à une éventuelle nouvelle Guerre Froide. Il est opportun de retracer le parcours de création historique d’un Monde Anglo-Saxon en processus d’isolement, se redéfinissant certainement dans un premier temps sur ses propres bases ethnocentristes (aux valeurs prétendument essentiellement conservatrices), se repliant ou choisissant la fuite en avant, pour en présager son évolution. Évolution qui prendra peut être la forme d’une « révolution morale » chrétienne et néolibérale (CF : Républicains, Évangélistes, Tea Party, Libertarians, extrême-droites, corporations, et complexe militaro-industriel).
La base des rapports entre individus dans la société anglo-saxonne est le principe d’inégalité, consécutif d’une sortie inachevée du modèle monarchique en Angleterre. A la chute de Cromwell, le rétablissement d’une royauté précédemment en banqueroute qui avait crée un parlement (CF : Charte de Couronnement en 1100, la Grande Chartre et Habeas Corpus constitutifs d’une fronde de la noblesse en 1215), en espérant ainsi en contrepartie pouvoir lever de nouveaux impôts, poursuit l’embourgeoisement de l’aristocratie, tout en aidant la bourgeoisie à accéder à l’aristocratie (CF : Bill of Rights 1689). L’expulsion des iles britanniques des paysans pauvres écossais et irlandais vers les possessions d’outre-mer, couplé à la reproduction physique de son clergé protestant, batards et domestiques de l’aristocratie, créeront une société particulière au fil du temps, axée sur la propriété privée et l’affairisme, l’autorité et l’exclusivité des classes dirigeantes. La convergence de pensée de l’Empirisme anglais d’avec l’expérience de l’Europe Continentale du Siècle des Lumières (CF : universalisme des Droits de l’Homme et contrat social français, l’idéaliste allemand), déclinera à mesure de son accession à une hégémonie mondiale. Les travaux de J. Locke, et de T. Malthus, en donnant un rôle central à l’économie, anéantiront la notion de droit naturel, l’argent seule permettant dorénavant à l’individu d’exister. Le profit devient l’unique valeur de fonctionnement de la société (CF : Commons Tragedy : échec du mouvement communautaire anglais, 1649). Le pragmatisme économique et social, centré sur les implications pratiques, l’action, l’immédiateté et le relativisme (en soi, non critique), prenant alors le pas, surtout aux USA, sur les questions morales (CF : matérialisme, consumérisme, Theory of Games and Economic Behavior, O. Morgenstern, J. Von Neumann 1944, et Metagames N. Howard 1971, R. Rorty « Ironisme » 1989).
L’autonomie territoriale, politique et fiscale déjà au XIVème siècle de la City de Londres, des banques, des bourses, et des compagnies maritimes seront propices au développement du libéralisme en Angleterre, selon le modèle financier semi-démocratique hollandaise, puis aux USA (CF : création de New-York). Les citées marchandes de la Baltique ayant pu promouvoir un modèle différent de commerce international seront détruites avec la création de la Russie moderne, celles de l’Italie déclineront inexorablement depuis la découverte des nouvelles Routes vers les Indes et la rapacité douanière du Moyen-Orient après les croisades et la chute de Byzance. L’industrialisation naissante sera consécutive de l’établissement de larges fiefs de production agricole dans les terres conquises écossaises et irlandaises capables de financer la spéculation, de nouveaux moyens de productions, et d’exploitations de richesses en Angleterre, puis dans un empire constitué de compagnies de commerces privées s’arrogeant des fonctions militaires et administratives régaliennes. Les classes pauvres anglaises fourniront les soldats à l’armée, qui sera financée par les banques pour ouvrir de nouvelles ressources et marchés aux industriels. Aux USA de même, au détriment des amérindiens, s’établiront de larges fermes exportatrices rapidement mécanisées, qui draineront les populations paysannes européennes ne pouvant produire autant sur leurs surfaces agricoles réduites. Une partie de ces immigrés fournira la main d’œuvre des usines principalement aux mains de riches anglais partis aux Amériques pour accroitre leurs richesses (CF : WASPs, La Grande Hémorragie au Québec). Metallurgie. Textiles : laines R-U et Australie, coton USA. Mines : charbon, métaux, potasse : Amérique du Sud début du néo-colonialisme (Canal de Suez et du Panama). L’esclavage sera aboli dans l’Empire Britannique grâce à la mécanisation le rendant trop cher, et à la traite de populations entières de travailleurs immigrés asiatiques changeant la composition des populations locales (méthode qui sera reprise plus tard par les USA : ouvriers chinois des voies ferrées au XIXème, plantations d’Hawaï, ouvriers agricoles Latinos). La Guerre de Sécession qui l’abolira aux USA sera déclenchée pour des motifs de compétition économiques et profitera aux banques du nordCelui moderne, dit du XIXème siècle, est rétabli actuellement en Chine. La domesticité demandant plus d’éducation, et de coopération, perdurera en Angleterre et dans les colonies. Elle sera même remise au goût du jour par Margaret Thatcher mettant au pas la masse ouvrière, et ainsi clôturant une période socialisante au milieu du XXème siècle, après l’épuisement des ressources en charbon et la délocalisation des usines métallurgiques. Les emplois (surtout à mi-temps et aux droits syndicaux réduits, à domicile sur ordinateur, ou payés à la tache), seront alors transvasés dans la catégorie des services, et dans la gestion du patrimoine spéculatif auprès de la classe dirigeante, grâce au revenus du pétrole de la Mer du Nord et au développement de la City dans le secteur du blanchiment d’argent effectué dans les succursales-paradis fiscaux de ses iles du Royaume-Uni et du Commonwealth (évasion fiscale des multinationales et des particuliers, blanchiment d’argent de la mafia, des dictateurs et des élites corrompues du tiers monde). La finance étant en Angleterre maintenant, l’État, aux mains de son élite aristocratique, industrielle, commerçante, financière, et internationale (Bush-Père citoyen honorifique de la City peut y voter et ainsi avoir ses entrées prioritaires au Parlement de Londres). De même, les acquis sociaux et syndicaux du New Deal aux USA sont actuellement fortement remis en question. Les multinationales y ont récemment gagné le statut d’individu, bénéficiant du droit de liberté d’expression, et peuvent financer anonymement les partis politiques (CF : 1886 Santa Clara vs. South Pacific Railroad corporate citizen right, trusts, monopoles, Barons, crise de 1929). Les contributions aux financements des campagnes politiques y sont peu régulées et les fonds illimitées. Le candidat le plus riche y est souvent le vainqueur en »achetant » l’élection avec l’aide des médias.
Il n’est pas étonnant que le néo-libéralisme épouse parfaitement ce modèle communautariste hollandais de tolérance, mais non de mixité (la Hollande étant a la charnière entre l’Empire Romain « métissé », et le Monde Anglo-germanique « uni-racial »). Les USA auront la Ségrégation, l’Angleterre le culte de la hiérarchie sociale, la création de l’eugénisme moderne (F. Galton, anobli en 1909), et son mépris des populations celtiques, l’Allemagne le nazisme. Cela ressemblant aux classes/castes indo-européennes. Le clergé proche du pouvoir et caution morale du système, les nobles-guerriers dans une armée de métiers et de mercenaires, et les travailleurs-artisans-paysans-esclaves. Les aristocrates s’appropriant les attributs d’un groupe étranger à cette civilisation : les marchands, tout en lui donnant un aspect impérialiste conquérant. Des comportements de sociopathe, et une prise de risque inconsidérée sont encouragés (culte du chef : CEO agressif, traders inconscients, OPA hostile, prédilection pour la cocaïne, prostituées, VIP et happy Few, éloignement des réalités de l’économie réelle et des responsabilités sociales ou légales). Ainsi, la parenthèse tentation collectiviste s’écroulant avec le communisme, et l’avènement maintenant des technologies supportant l’individualisme, nous sommes de retour dans le Monde Anglo-saxon à une fragmentation de la société selon ce clivage. Les empires espagnol et portugais privilégieront un système moyenâgeux agraire, l’exportation des richesses naturelles, et la thésaurisation des métaux précieux (CF : bullionisme). L’aristocratie capitaliste en Allemagne ne survivra pas à ses aventures militaro-industrielles lors de ses différents régimes autoritaires de la fin du XIXème jusqu’au milieu du XXème. La France centralisatrice, périodiquement décimée lors de ses guerres européennes, réglera la question avec ses deux révolutions et la perte de ses colonies. L’état nation et la république, suite à deux Guerres Mondiales en partie déclenchées par ses élites industrielles et financières, donnera naissance au modèle, dans ces deux pays, de la démocratie sociale « collectiviste », de l’égalité des droits et de la justice, et d’une certaine mise en commun des richesses, à organiser démocratiquement selon le principe de la fraternité sociale. Dans le Monde Anglo-saxon, la richesse est toujours en relation avec le pouvoir suivant des rapports de dominance. Il est un enjeu de lutte entre groupes et classes sociales (CF : l’anoblissement y est toujours en cours !), et la démocratie est toujours extérieure à ce système. Elle sert, selon le contexte économique-historique, à pacifier la caste des serviteurs-travailleurs, à organiser son exploitation et productivité, à aider la caste aristocratique guerrière-industrielle à conquérir de nouvelles richesses, et dans ses relations avec différents pays-systèmes-économies ou castes diverses étrangères, alliées ou ennemies à manipuler (Manifest destiny/Alamo-Texas, ouvertures de marchés – diplomatie de la canonnière et guerres hispano-américaines du XIXème siècle, colonisation US des Philippines, libre échange et décolonisation forcés en contrepartie de la libération de l’Europe du nazisme : Loi Lend-Lease et Charte de l’Atlantique en 1941 -, privatisation forcée des économies étrangères – Amérique Latine, Monde Arabe après la chute du communisme -, attirer les investissements – durant 30 ans, avant l’Euro, 50% des profits réalisés en France iront s’investir aux USA, ou à acheter leurs bonds du trésor -, attirer les cerveaux et technologies extérieurs, attiser des conflits larvés internationaux, fomenter des coups d’états et installer des dictatures – Amérique du Sud, Iran, Congo -, vendre des armes et sa protection, pratiquer l’espionnage – système Échelon au R-U contre le Bloc de l’Est mais toujours actif -, militariser l’espace et le cyberspace). Ainsi qu’à sauvegarder le système en place, par exemple en protégeant un clergé protestant aux ordres dont les dirigeants seront principalement issus de l’aristocratie, puis de la bourgeoise (CF : création église anglicane/possibilité entre autre de pratiquer l’usure), décentralisé et organisé en chapelles, qui préfère mettre en avant la charité plutôt que l’équité (soumission à l’autorité, culpabilisation morale des pauvres, glorification via le libre arbitre de l’individualisme américain, manichéisme, dédouanement moral de l’enrichissement capitaliste en faisant de la réussite professionnelle un signe d’élection divine, l’Amérique : une nation bénie de Dieu « God-bless America », pression sociale moralisatrice, discrimination contre les athées, églises Évangélistes en Afrique Francophone et en Amérique Latine, promotion du créationnisme dans le Monde Musulman/Turquie, etc.). Dans l’esprit américain le programme de retraite, Social Security, pour les plus modestes institué par F. Roosevelt est un programme d’aide sociale en premier lieu charitable et en dernier lieu, et non un plan de retraite mutualisé incorporant les plus démunis, comme les systèmes européens participatifs de sécurité collective (exemples : food stamps, Medicaire, Tax Refund de G. Bush). Et aussi à démêler les possibles différents dans la caste dirigeante. La recherche du profit et du pouvoir sont le moteur de l’élite pour elle-même, et donc de la société qui l’imite ; détruisant ainsi, sauf pour une petite minorité de chanceux ou sociopathes agressifs selon le modèle social « winners/ loosers », ses espoirs d’accéder à un meilleur sort commun.
Il faut bien différencier le libéralisme des siècles précédents, du néolibéralisme du milieu du XXème siècle. A son origine le libéralisme avait encore besoin de l’état pour promouvoir le commerce, développer la colonisation, mettre en place des infrastructures, établir la paix sociale et protéger les routes commerciales, et de même, comme au XIXème avec Napoléon III et Bismarck s’occuper d’ingénierie sociale pour augmenter la productivité des travailleurs (les banques privées frapperont la monnaie en Angleterre, et la Réserve Fédérale américaine sera une banque centrale privée). Ce n’est plus le cas maintenant : les infrastructures sont en place, le néo-colonialisme bat son plein, les masses sont pacifiées par une société de consommation accessible à la plupart, la robotique, les Latinos aux USA, et les ouvriers des pays émergents augmentent la productivité, et la Pax Americana est établie (CF : Empire Britannique). Le dirigisme à la Colbert, celui socialiste, ou autoritaire du capitalisme d’état des dictatures, voire même les planifications de l’Union-Européenne ne l’entrave pas. La classes des affaires n’a plus besoin de l’état, ou du moins seulement pour orienter les réglementations en sa faveur (CF : en favorisant la prédation des banques par une usure éhontée avec les prêts étudiants, les supprimes et dérivatives, en couvrant les bulles diverses – internet, immobilière, etc. – et Ponzi schèmes, les manipulations de comptes durant des années de compagnies comme Enron, en manipulant les marchés boursiers et le Libor, les privatisations-fusions-acquisitions aux gains discutables, la création tous azimuts de casinos, les produits financiers sur les dettes des états et de spéculation misant à la hausse ou à la baisse, de prêts et d’hypothèques opportunistes), ou en minant des services publics en leur coupant progressivement leur financement (poste, système de santé et de retraite pour les personnes âgées démunies, école publique, système hospitalier en Angleterre). Les anglo-saxons ont opérés plus qu’ailleurs, via nombres de niches fiscales, des baisses d’impôts aux plus riches et aux multinationales. Pour éviter le naufrage, et être de nouveau compétitives les compagnies américaines, comme les collectivités, se mettent en faillite en réduisant les retraites (privées aux USA), qu’elles auraient dû avoir à payer. L’élite des affaires organise la corruption des politiques, des syndicats, des fonctionnaires, des médias, et des experts académiques et scientifiques. Le néo-libéralisme par essence égoïste est maintenant prédateur, les nouvelles marges de profits devant être prises des revenus de l’état (privatisations), des collectivités (baisse des impôts), et des individus en déniant au besoin leurs droits sociaux (et même individuels sur une base morale : anti-contraception et avortement, droits des homosexuels), contre le bien commun, la démocratie, l’état, et même la notion d’état nation. Seule la concurrence nouvelle de pays émergeants, une déflation prolongée des produits industriels, ou l’épuisement des ressources énergétiques et alimentaires conduisant par ailleurs à une forte inflation, un défaut sur la dette, ou une chute du dollar (CF : fin du pétrodollar), rendra en partie l’état de nouveau nécessaire, mais comme en 1914, par la guerre. Les USA et l’Angleterre continuent le rapport de vassalité-seigneurie dans leurs relations internationales (Amérique du Sud, Europe de l’Ouest, Japon, Corée du Sud), à comparer d’avec le principe de coopération de l’Union-Européenne. Le colonialisme anglais, et le néo-colonialisme US via le très britannique pouvoir économique donné aux élites locales (CF : Empire romain déjà), est bien loin de la tentative (souvent hypocrite malheureusement), d’éducation citoyenne des peuples coloniaux à la française (CF : différences des colonisations : anglaise, américaine, allemande, hollandaise, belge/ le « Congo du Roi des Belges », portugaise-espagnole, arabe, turque, chinoise, japonaise, et maintenant indonésienne en Irian-Jaya). L’établissement d’une oligarchie aristocratique transnationale néolibérale gouvernant de blocs à blocs culturels (Shadow Banking System), ou à l’échelle mondiale est aussi à envisager.
Depuis la crise financière de 2007, pour éviter le naufrage, et être de nouveau compétitives les compagnies américaines, les états, comme les collectivités, se mettent en fausse-faillite en réduisant les retraites (semi-privées aux USA), qu’elles auraient dû avoir à payer. L’état, comme en Angleterre, renfloue avec l’argent des contribuables ses banques et son industrie automobile, produit des liquidités et de la dette par le biais de la Réserve Fédérale en faisant tourner la planche à billet à coup de multiples Quantitative Easing [dévaluation-inflation-guerre des monnaies], ces liquidités allant principalement en prêts vers la spéculation financière (Bulles financières et immobilières dans les pays émergents, spéculation sur l’énergie, les matières premières, et les produits agricoles/ CF : Printemps Arabe), et grâce à une politique de taux réduits dévalue sa monnaie et les économies-pouvoir d’achat des retraités (dont l’âge de la retraite est toujours plus repoussée ou impossible/ baisse de l’espérance de vie), tout en achetant ou même rachetant ses bons du trésor que le Monde ne veut plus. Les banques rasent les maisons résultantes des faillites personnelles permettant de soutenir le marché immobilier. Les poursuites judicaires postérieures et amendes concernant la vente de produits financiers frauduleux (dont leur achat par la FED lors du renflouement), et le blanchiment d’argent des narcotrafiquants sud américains, sont largement à l’avantage des banques, sans remettre en cause radicalement ces pratiques. Une entreprise coordonnée des cercles financiers, des agences de notations (CF : 1931 dégradation de la note de la Bolivie et de la Grèce qui feront défaut), des politiciens, de la FED (arrêt des prêts transatlantiques vers l’Europe : problème de liquidité interbancaire et des prêts aux entreprises), et des médias, s’attaquera même, pour faire diversion et se poser toujours comme l’économie au système le plus dynamique, à la Zone Euro et à l’union-Européenne (CF : attraction des investissements, financement de sa dette, soutient et manipulations des ses marchés boursiers, dominance militaire et économique, influence diplomatique et culturelle). Ses fondamentaux culturels et sociaux-économiques, en privilégiant des structures néolibérales, font que toujours un peu plus le Monde Anglo-saxon s’éloigne de ses aspirations démocratiques constitutives de la Common Law du Moyen-âge anglais, de la déclaration d’indépendance et de la constitution américaine, de la lutte anti-esclavagiste et des droits civiques, comme de la révolution socialisante du New-deal de F. Roosevelt.
Suivant ce système individualiste et multiculturel (de populations immigrées du Tiers-Monde qui l’acceptent avec un certain sectarisme pour préserver leur identité), où le séparatisme est fortement encouragé au sein de la société, il est à noter que le point de départ de la fragmentation du Royaume-Uni avec la création des parlements régionaux, a été lancé par les politiques (CF : courant Troisième Voie de Tony Blair, un travailliste vaincu idéologiquement), durant le triomphe du néo-libéralisme, non par les écossais eux-mêmes. La population anglaise elle-même est favorable à la création de son propre parlement régional sans les écossais. Cameron enchainera rapidement ce processus de désengagement de l’état, avec son projet de Grande Société sabordant l’organisation collective et démocratique du pays (après les privatisations et les de régularisation de la finance du Big-Bang de M. Thatcher : banques d’investissement-hedge funds/ Repeal of Glass Steagall aux USA), en y substituant des liens entre communautés autonomes aux intérêts particuliers sans outils communs de transformations ou de protection (comme les services sociaux, la solidarité générationnelle facilitant l’ascension sociale, les droits du travail, l’accès à la justice, la progressivité de l’impôt [dans la constitution française], l’éducation, (CF : marchandisation de l’éducation et application du modèle d’entreprise, No Child Left Behind, absence de curriculum national dans l’enseignement aux USA), la déconcentration des médias (CF : empire médiatique de R. Murdock, presse-internet-radios-télévision, The Sun, Fox News), la protection de la/des culture(s) (CF : exception et diversité culturelle franco-québécoise contre la marchandisation des biens culturels), les régulations financières, les transports publics, l’environnement – OMG, pollution, contaminations, gaz de schiste, Monsanto, brevets sur le vivant, charbon, industries pharmaceutique et »malbouffe », etc. -, la protection des consommateurs, l’accès a la santé, etc..), pour les livrer aux « Lois du Marché ». Le pouvoir en place profitant largement de la désintégration de possibles fortes oppositions au système dont il profite et qu’il organise. En bref : « Diviser pour régner », selon une très accommodante « dictature des minorités ». La ségrégation positive dans l’éducation, sorte de racisme inversé, mise en place après le Mouvement des Droits Civiques mené par Martin Luther King, ne favorise qu’une minorité raciale au détriment de la vaste majorité de pauvres, quelques soient leurs origines ethniques, qui auraient dû bénéficier de ses mêmes droits (financiers du moins pour l’éducation). Les peurs racistes pourraient faire, couplées au port d’arme généralisé, s’il était remis en cause, surgir une insurrection, auto-réalisatrice, d’auto-défense venant de l’extrême-droite (CF : Klux Klux Klan, littérature suprématiste blanche des années 70, Preppers, New Black Panthers, anarcho-libertarians, rock néo-nazi, revendications territoriales du mouvement Chicano). Au Canada un gouvernement conservateur anglophone réduira le Québec à une « nation » parmi d’autres (CF : réserves amérindiennes crées par les anglais après la conquête de la Province). Le Québec, fait culturel particulier, qui s’opposera seul aux multinationales américaines voulant y être dédouanées des régulations environnementales, a un « projet de société différent pour l’Amérique du Nord ». Aux USA les attaques contre le « Big Government » fédéral et le retour aux États de pouvoirs fédéraux, ou la suppression annoncée de départements à vocation d’aides et de cohésion nationale est l’œuvre des Républicains, mais aussi des Démocrates qui ont soutenu une politique néolibérale depuis les années 60 dans un but d’enrichissement d’avec les milieux des affaires (CF : déruralisation financière de B. Clinton poursuivant la politique de R. Reagan). La transformation démographique récente de la capitale Washington (passée de ville historiquement noire à blanche), pour cause de transfert très lucratif au secteur privé de services précédemment effectués par l’état en est l’illustration (CF : collusion et conflits d’intérêt des politiques, corruption des ministères et agences fédérales, des banques, de Wall Street, de la Fed, et des médias, lobbies et subventions aux entreprises et aux banques/prêts à taux réduits). L’Angleterre privatise ses rues (beaucoup de parcs l’étaient déjà), ses routes, son système de santé public, et partiellement sa police. Aux USA les prisons privées par contrat bénéficient d’une clause de 90% d’occupation à remplir par des juges et shérifs qui y sont élus. L’armée américaine utilise l’agence de sécurité privée Black-Water, sous-traite ses services de renseignements, et fait opérer ses drones dans des universités. Suite à l’attaque terroriste du 11 septembre 2001, la militarisation de la police (tenues, hélicoptère d’attaque, drones, et tanks), la place donnée, déjà historiquement, dans la société à l’armée (CF : Hollywood et l’autocensure, disparition de la critique sociale des années 30-40 au cinéma), messages dans les médias très patriotiques dans le genre de films comme Starship Troopers ou Robocop), et les mesures sécuritaires et d’espionnage (CF : Chasses aux sorcières 1951, répression des marxistes africain-américains affiliés aux Droits Civiques et de la secte du Temple du Peuple, Homeland Security/guerre contre le terrorisme/NSA Psy Center Utah espionnage domestique via internet, écoutes, et tests d’ADN sans mandat judicaire, assassinat ciblé extra-judicaire de citoyens américains à l’étranger), sont potentiellement dangereuses. L’ONU utilise des mercenaires en Somalie. Cette prise du pouvoir, au USA, est favorisée par une survivance du XVIIIème siècle de méfiance du pouvoir élitiste envers son peuple, le président n’y est pas élu au suffrage universel, et il n’y a qu’un tour aux élections éjectant tous petits partis, sans coalitions possible, ne jouant pas le jeu du système. L’extrême-droite non représentée politiquement opère le plus souvent insidieusement au sein des instances dirigeantes, de l’armée, et de l’administration, mêlant l’économie au politique, le judicaire au religieux et au racisme ethnique ou de classe, malgré les diverses mesures anti-discriminatoires (CF : lois de déségrégation scolaire en voie de démantèlement contre l’école publique/ Charter Schools), le militaire à l’éducation, le religieux à la finance, les médias à l’armée, l’armée à l’éducation, etc. La « poursuite du bonheur » inscrite dans la constitution (qui est sacrée aux USA), est purement individuelle, et correspond maintenant seulement à la notion de libre entreprise (CF : American Dream, le roman Atlas Shrugged). Les USA, de culture anglaise, sont anti-révolution et anti-socialisme à la française (universalisme concurrent, French Bashing). Fort de leur sentiment d’exceptionnalité (CF : Reagan : « America is a shining city upon a hill », Doctrine Monroe 1823, propagation de la démocratie et du libre échange), ils sont aussi contre l’ONU, la Cours de Justice Internationale, et n’utilisent l’OTAN et l’OMC que selon leurs propres intérêts. Ils sont communautariste à la hollandaise (promotion du multiculturalisme auprès des citées immigrées européennes/ ambassade US à Paris). La tolérance n’est pas la convivialité : l’individualisme, le racisme, et le classisme sont partagés par tous les groupes (CF : repli identitaire de la communauté afro-américaine, Neighborhood Watch et banlieues résidentielles forteresses, émeutes de Los Angeles 1992, Real American, Rednecks, White trash, et Hillbillies, xénophobie contre les immigrés latino). Les minorités n’ont voté B. Obama en 2012, que pour protéger et développer leurs droits, et par peur du Tea Party. Le féodalisme y trouve sa principale expression dans un système de corporations de métiers (retraites, système de santé, et droits syndicaux, particuliers par branches), et de guildes marchandes ou industrielles, organisés en lobbies auprès d’un gouvernement de milliardaires comme en Angleterre (CF : protectionnisme déguisé contre les entreprises étrangères/ surtout françaises). Les retraites (financiarisées à la bourse), et le système de santé (même celui de B. Obama), resteront privés. Un système official de lettres de recommandations, de déclaration de salaires, de situation bancaire, et judiciaire, y est souvent toujours en cours pour trouver un emploi. S’y ajoute une prolifération de contrats de confidentialité et d’exclusivité, d’assurances excessives, nuisible à l’exercice des droits individuels et syndicaux des salariés (répression historique contre le syndicalisme, policière : camps d’internements pour mineurs grévistes et loi martiale Cœur d’Alene Confrontation 1892-1899, Bloody Thursday 1934 ; corruption des syndicats ; judiciaire : Palmer Raids 1920, usage de briseurs de grève (au sein même de l’entreprise, sous-traitance) ; limitation par branches du droit de grève, possible que lors de la renégociation à l’expiration du contrat. Le marxisme n’est plus qu’une vieille lanterne d’originaux universitaires, et d’étudiants (Occupy Wall Street). Ainsi, le mécontentement général (chômage, dette, corruption, bonus, administration, etc.), est récupéré par les ultras conservateurs, qui nomment des coupables : les syndicats, et la décadence morale des libéraux socialisants. Généralement un problème de société, qui serait pris en charge par le politique en Europe (code législatif, droit civil romano-germanique), dans le Monde Anglo-Saxon est résolu par une décision de justice faisant jurisprudence (Common Law, Equity). C’est l’armée qui actuellement s’attaque à l’épidémie d’obésité, et au défaut de solvabilité résultant des prêts étudiants ! A termes, le risque est que l’état ne garde que ses pouvoirs répressifs envers la population (état policier, forte pression sociale, le Politiquement Correct, Pensée Unique des médias, Freedom Fries, novlangue républicaine, administration et justice rigides), l’armée, et un semblant de diplomatie, dans le style de pays du Tiers-Monde, ou du Moyen-Orient en décadence, dont l’apogée s’est située au XIIème siècle (CF : destruction de Bagdad par les mongols, disparition progressif de l’héritage Grec et Perse). Les multinationales formées en clans de mercenaires politiques (positions de pouvoirs en leur sein de plus en plus héréditaires et interfamiliales), sont plus qu’ailleurs désolidarisées de leur substrat national (CF : paradis fiscaux + délocalisation). La citoyenneté anglo-saxonne y est particulièrement atomisée et armée (CF : National Rifle Association-fonds de pensions, culture de la violence, jeux vidéo et télévision agressifs et d’épouvante, drogues dures – dont les méta-amphétamines au travail pour effectuer plusieurs mi-temps journellement -, coupes du budget des programmes de santé mentale, et la connexion informatique/syndrome d’Asperger de perte d’empathie), et circonscrite à son groupe racial, ethnique ou religieux. Copinage et népotisme sont la règle. La survivance de vrais ghettos comme au Moyen-âge y est toujours d’actualité, et toujours en formation (paupérisation des centres-villes et zones de non-droits). Les recensements raciaux et ethniques sont toujours d’actualité. Ce qui fait que malgré une progression récente des unions mixtes (élite intellectuelle, grâce actuellement à une surreprésentation des asiatiques dans les universités chères et extrêmement compétitives et leur accès aux postes d’administrateurs proche du système, et dans les classes modestes souvent par un besoin de protection dans les zones défavorisées à la faveur de l’accroissement démographique des minorités), les enfants métissés sont encore renvoyés à leur ethnicité et communauté respective, selon le principe toujours vivace qu’une goutte de sang noir par exemple vous disqualifie en tant que caucasien (CF : immigration et citoyenneté : United States v. Bhagat Singh Thind, 1923, optimisme du Melting Pot). B. Obama s’est enregistré en tant que noir seulement, et non issu de races multiples. Le retour official d’un droit légal coutumier juif et musulman en Angleterre est observé (phénomène des Grand Frères aux USA). A une désintégration progressive de la personne, en individu faussement libre, simple consommateur et soumis aux forces du marché, s’ajoute une fragmentation du tissu social et identitaire commun.
Le Monde Anglo-saxon n’est pas complètement postmoderne comme celui de l’Europe Continentale, vis à vis de la religion qui y continue de croitre (CF : églises géantes évangélistes avec leurs médias, centre de loisirs, hôpitaux, œuvres caritatives et missions de conversion à l’étrangers, accroissement des mormons et des amish, droit nouvellement acquis à la discrimination des employés selon leur religion pour les employeurs d’organisations-entreprises religieuses, accroissement du financement religieux illégal de candidats aux élections, anti-athéisme et néo-militaro-conservateurs messianique dans l’armée), ou dans son rapport aux sciences (CF : anti-évolution, sciences molles et pseudosciences, ésotérisme, religion Wiccan, végétariens Vegan, paranormal, extraterrestres, Rapture chrétienne et fin du monde diverses, paranoïa d’état, société du spectacle, sectes, le goûts pour les théories du complot. Genre : « la main invisible du marché », « Free Market », ou « destruction créatrice », et les algorithmes détachés du réel appliqués à l’économie et à la spéculation). Cela peut être dû aussi à la langue anglaise elle-même souple et créatrice, mais peu articulée (précision aléatoire des relations mots/concept). Heureusement, la société ouverte américaine lors du Baby Boum n’a pas donné une génération de jeunes Gardes Rouges, mais il faut remarquer que loin de l’idéalisme béat européen, la musique américaine a été, et l’est toujours avec la musique de gang actuelle noire et latino, et malheureusement aussi néo-nazie, souvent une réaction rebelle vis-à-vis d’une société violente, inégalitaire, et profondément conservative, dont la seule alternative est un consumérisme effréné. Les musiques Grunge et Gothique étant elles particulièrement dépressives et autodestructives. Le Rap, à l’origine aux revendications politiques et sociales, ayant majoritairement sombré dans le commercial. Fait particulier, et malgré la présence d’une éducation publique (celle privée étant favorisée), différentes formes de la langue anglaise, selon la classe sociale ou l’origine ethnique, sont transmises de génération en génération. Diverses modes tribales y prospère, la blogosphère d’internet et des médias sociaux, et leurs commercialisations, lui donnant seule un éphémère semblant de cohésion commune.
L’horizon sociétal indépassable de la culture anglo-saxonne du XXIème siècle, sans apports culturels extérieurs, pourrait être le retour au féodalisme qu’elle n’a jamais vraiment complètement quitté, le capitalisme y étant peut être arrivé trop tôt. Le capitalisme des cités états italiennes précurseur était lui de l’ordre de grandes familles perpétrant l’héritage romain sénatorial, ou celui de l’Europe du Nord des villes libres et des gildes étaient par essence moins élitistes. La décomposition des USA en une « Inde moderne style XIXème siècle », qui était encore féodale malgré l’administration anglaise (ou, encore, à cause de son influence…), semble en marche, sans doute dû aussi à sa nature jeune, et de pays d’émigration mondiale (CF : création de mythes nationaux et mythologies fantaisistes, américanisme et divergence par rapport à la réalité, J-P Sartre article 1947 : Americans and Their Mythes). Il est intéressant de constater que les anticipations intuitives de la science-fiction anglo-saxonne, à part celles résultant de l’après-guerre et de l’inconscient collectif européen continental suite à l’expérience du fascisme et du communisme (CF : dystopia : 1984, Le Meilleur des Monde, Fahrenheit 451, et la théorisation politique du néolibéralisme : Société du Mont-Pèlerin, 1947), ou celles antérieurs, du XVIIIème siècle, sont sans projet utopiste. L’univers représenté est forcément une société moyenâgeuse, genre Far West ou règne la loi du plus fort (CF : Darwinisme Social, à comparer d’avec la notion de coopération de l’anthropologie soviétique), non égalitaire et sans notion de méritocratie. Au mieux, une démocratie ploutocrate, à mesure de l’amenuisement de la classe moyenne, devient une oligarchie se battant pour assurer son emprise. L’état, de tendance fascisante, est conquérant, et fortement capitaliste. Sa société est industrieuse et très élitiste, comme l’était le fascisme, sans son aspect totalitaire, en définitive. Elle est généralement le fait de grandes corporations exerçant un pouvoir absolue sur leurs sujets parfois technologiquement transformés physiquement ou pseudo-spirituellement, accessoirement par des drogues ou l’influence du virtuel, sans plus de semblant de démocratie, en usant de leurs pouvoirs de coercition ou de perversion, basés sur l’appropriation des structures socio-économiques (CF : Corporate America, le visionnaire Philip K. Dick). Des ligues d’intérêts privés, parfois avec leurs propres forces de répression, assujettissent une société schizophrénique en décomposition, abêtie, et ramenée au rang d’objet, dans le genre, en somme, très anglo-saxon de l’Héroïque-Fantaisie (CF : M. Moorcock, aristocratie anglaise de l’Entre-deux-guerres séduite par le nazisme). Le mythe du héros, de noble ascendance, y est prévalent, généralement sans projet de société meilleure. Seules d’improbables rencontres extra-terrestres apportent une lecture critique de la société humaine la composant. Ces considérations ne porteraient pas à conséquences si n’était pas déjà engagée une course primordiale pour l’humanité à de nouvelles ressources et technologies (avion hypersonique), comme l’hélium-3 lunaire, entre les futurs blocs et différentes incarnations du capitalisme (le projet de coopération internationale ITER en France de fusion nucléaire est une alternative). De même, les percées spectaculaires dans les sciences de l’allongement de l’espérance de vie, et l’arrivée prochaine de leurs thérapies, poseront la question des liens unissant les différentes composantes de la société et la légitimité de nos systèmes. L’Europe et le Monde Anglo-Saxon s’opposeront diamétralement sur leur mode de répartition aux populations, sur fond de tensions Nord-Sud fortement ravivées, une politisation accrue de l’Islam, et une montée en puissance de la Chine.
Beaugeard Frédéric
Illinois, USA, 2012
Publié dans ANALYSES, États-Unis, Le charme vert du vers bourgeois, LES CLASSIQUES 10/10, SOCIÉTÉ, U.S.A
Tagué Analyse, Gaëtan Pelletier, La Vidure, SOCIÉTÉ
A riesgo de repetirme como disco rayado recuerdo que el neoliberalismo no es un sistema sino una política, la política actual del capitalismo, y es el resultado del fracaso del capitalismo « del Bienestar Social » vagamente keynesiano, el cual es irrepetible y está muerto y enterrado. Pretender centrar los esfuerzos contra el neoliberalismo equivale a disparar contra la mera sombra del sistema. No hay capitalismos « buenos » : hay un régimen de explotación, opresión, racismo, colonialismo y guerras que hace de todo para sostener la tasa de ganancia de las grandes empresas financieras y monopolistas. Los capitalismos de Estado y las políticas asistenciales y distributivas del ingreso forman parte de ese sistema mundial y lo sostienen. La diferencia entre los gobiernos que son agentes directos del capital financiero y los que tratan de tener algún margen de maniobra es que éstos aplican algunas políticas que, defendiendo las ganancias de los capitalistas, deben de tener en cuenta la necesidad de sostener el mercado y las ganancias capitalistas con subsidios al consumo y a los servicios y de ceder algo a los movimientos sociales y a la protesta obrera para evitar que se organicen en forma independiente. Los gobiernos « nacionales y populares », sin embargo, no pertenecen a una categoría diferente : al igual que los demás, aceptan el despojo salvaje de la gran minería y practican un extractivismo que destruye los bienes comunes (agua, bosques, tierras, minerales) y que contamina, como lo demuestra China. Ellos ponen el crecimiento económico por sobre el desarrollo humano, reducen al mínimo los derechos humanos y sociales y los márgenes de la democracia. No siendo « populares » tampoco son « nacionales ».
Ahora, para colmo, Samir Amin descubre en Viento Sur y en Utopie Critique que Francia es imperialista, sin duda, pero que en Mali cumpliría un papel progresista que hay que apoyar porque combate contra el islamismo extremista que Qatar financia y que Estados Unidos utiliza para desmembrar los Estados africanos y para derrocar al gobierno argelino.
Francia fue uno de los grandes colonizadores y fragmentadores de Africa y carga con el millón de muertos (sobre 11 millones de habitantes) producidos por la guerra de Independencia de Argelia, con cientos de miles de muertos en Marruecos, Argelia, Túnez, Madagascar, con la horrible matanza de Burundi y la tragedia de Biafra, cuando quiso desmembrar a Nigeria, Estado islámico que amenazaba sus intereses. Sostiene en Mali a un gobierno surgido de un golpe de Estado, incapaz y corrupto, que se derrumbaba por carecer de apoyo popular ante unos pocos islamistas touaregs, medioevales y esclavistas, sostenidos y armados por Estados Unidos y Qatar, con las armas del arsenal de Gaddafi vendidas a éste por Sarkozy. Los socialistas franceses, que sostuvieron hasta el fin la guerra colonial en Indochina y las matanzas en Argelia (Mitterrand varias veces ministro durante las mismas y las cubrió), cumplen su papel de siempre de « médicos de cabecera del capitalismo », como decía uno de ellos, León Blum.
Estamos solamente ante un conflicto de intereses entre el imperialismo francés, con su uranio en el Níger y el gas de Argelia (su país cliente), y el imperialismo estadounidense, con su perro faldero británico, porque Washington quiere disputarle Africa no sólo a China sino también a Francia y está esperando convertir en su próximo blanco al gobierno argelino, que es odiado, mató a más de 300 mil islamistas e implantó una dictadura neocolonial.
Samir Amin se opone a la autonomía de etnias y regiones porque, según él, eso debilitaría los Estados, que fueron inventados con papel, lápiz y escuadras por los colonizadores y que son, todos, multiétnicos y multiculturales. Pero fue la represión de los militares nacionalistas malienses unidos a Francia lo que fortaleció el separatismo de los touaregs y los lanzó ahora a los brazos de Qatar y de Washington. Fue la represión de los nacionalistas sudaneses lo que favoreció crear –sobre la base de la religión y de la piel- un Estado ficticio, cliente de Estados Unidos, en Sudán del Sur. Quienes creen que hay que apoyar a los capitalistas « buenos » supuestamente antiyanquis y a los imperialismos « buenos » que se oponen a Washington para oprimir ellos a los africanos, ven sólo los Estados, no las clases o sectores sociales que podrían unirse contra todo el colonialismo y excluyen el internacionalismo –la oposición de los trabajadores franceses al imperialismo francés, por ejemplo- que fue la gran fuerza que permitió la Independencia argelina y la victoria vietnamita. Es lamentable que gente que por decenios atacó al capitalismo y al imperialismo caiga hoy a este nivel de realpolitik y piense que lo importante es la fuerza relativa que pueda tener el enemigo de su enemigo (capitalistas « progresistas » o imperialismo « bueno ») y no cómo los oprimidos pueden adquirir fuerzas contra todos sus enemigos y adversarios.
Por supuesto que hay que combatir el papel de Washington y de Qatar en Siria, o en el apoyo a los touaregs, que esclavizan a los Bella, venden droga, quieren conquistar el Mali « negro », queman los libros de la biblioteca de Tombuctú, que en el siglo XIV fue uno de los primeros centros mundiales de cultura. Por supuesto que hay que combatir los planes de Estados Unidos para toda Africa. Pero eso no significa que haya que alinearse con los competidores de Washington, que son, sin embargo, sus socios en la guerra en Siria y en el apoyo a Israel. En todos los países africanos han surgido siempre tendencias anticolonialistas e independentistas, en la intelectualidad y hasta en el ejército que la burguesía francesa, por cierto, ayudó a liquidar. Lo que hay que apoyar es su desarrollo y maduración, no al imperialismo « menos malo ».
Guillermo Almeyra para La Jornada de México.
La Jornada. Mexico, le 10 février 2013.
« Sous sa carapace de lâcheté, l’homme aspire à la bonté et veut être aimé. S’il prend le chemin du vice, c’est qu’il a cru prendre unraccourci qui le mènerait à l’amour. » John Steinbeck
Croyant que mon ordinateur était souffrant, j’ai décidé de changer de souris. Une Kensington à 14.99$. C’Est enchantant! L’ordinateur a repris du service et fonctionne à merveille. La souris est silencieuse, douce, et précise.
Croyant que mon pays allait mal, j’ai pensé qu’il fallait changer de dirigeant.
J’ai pendant des années voté pour un rat. Mais pas toujours le même. Tout va de plus en plus mal. Alors je continue de changer de rats, tout en espérant…
Même si je change de rat, la société ne s’améliore pas.
Ce doit être un problème technique:
La souris fonctionne par une fiche USB.
Le monde, par une fiche USA.
Si vous qui possédez les choses dont les autres manquent, si vous pouviez comprendre cela, vous pourriez peut-être échapper à votre destin. Si vous pouviez séparer les causes des effets, si vous pouviez savoir que Paine, Marx, Jefferson, Lénine furent des effets, non des causes, vous pourriez survivre. Mais cela vous ne pouvez pas le savoir. Car le fait de posséder vous congèle pour toujours en « Je » et vous sépare toujours du « Nous ». Les raisins de la colère.
Étrange! J’ai écrit à peu près la même chose dans un billet. Tout l’Occident est basé sur la réussite du « un ». Le cher « Je ». On a divisé les citoyens pour régner en lui faisant croire qu’il pouvait être une île.
Tu as ton marteau, ta scie, ton garage, ton auto, ton ordi, ton twit-her, twit him, ta compagne, et téléphone « intelligent » et tout le réseau du « parling » en ligne ou sans fil te lie non pas à eux, mais à une virtualité à laquelle tu deviens accroc.
Si tu ne parles pas à un ami réel, si tu ne sens pas qu’il pue de la bouche, qu’il déblatère, qu’il fume en cachette, qu’il mange des hamburgers à 50 km de sa maison pour ne pas être reconnu, qu’il rote, qu’il rêve tellement haut que les nuages sont un bain d’eau tiède, qu’il s’habille au plus « cheap » des magasins, et que tu l’aimes quand même. C’est un ami…
Car chacun est une souris qui fait fonctionner la machine. La Terre est un fromage, et les pauvres mangent les trous. Gruyère, grue aujourd’hui, grue demain… Putain! Nous sommes communistes comme des abeilles, mais nombrilistes comme des rois
Aimer, c’est avoir un peu de haine de temps en temps envers quelqu’un. Sinon, vous êtes enfermés dans une page de roman cotonneux. Le cul de la reine d’Angleterre n’est pas plus rose que le vôtre…
Brown is…
Être une carrière dans l’éternité
En Occident, le travail rend libre. Mais le dosage est bien camouflé.
Se réaliser par le travail… Voilà la voilée formule cachée de la réussite. Vous devenez quelqu’un en étant esclave par une numéro d’assurance-social. Vous devenez « quelqu’un ». Unique. Everybody is an Island!
La mondialisation c’est faire de la race humaine un juif qui vit derrière la grille sans pouvoir lire la plaque de l’entrée.
Mais avec un air bête… Celui du fonctionnariat écoeuré de son rôle, mais l’aimant à la fois.
***
Gaëtan Pelletier
27 août 2013