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Reconstruire la souveraineté des Etats face aux multinationales

Depuis le 22 avril, plusieurs pays d’Amérique latine (Bolivie, Cuba, Equateur, Nicaragua, République Dominicaine, Saint-Vincent et les Grenadines, Venezuela) se sont associés pour créer une « Conférence permanente des Etats latino-américains affectés par les intérêts transnationaux ».

Ces dernières années, la Bolivie, l’Equateur et le Venezuela se sont engagés dans des conflits de forte intensité contre plusieurs entreprises multinationales (Exxon Mobil, Murphy Oil Corporation, Perenco, Conoco-Philips, etc.). En jeu, la renégociation des concessions d’exploitation de leurs ressources pétrolières et naturelles par celles-ci.

C’est notamment au sein du Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), organisme rattaché à la Banque mondiale en charge de l’arbitrage des conflits entre Etats et entreprises en matière de droits des investissements, que les disputes se sont déroulées. Mais las de cet organisme trop favorable, selon eux, aux investisseurs privés [1], ces pays l’ont quitté (respectivement en 2009, 2007 et 2012) pour impulser la création d’instruments régionaux de consultation et de gestion des conflits avec les entreprises multinationales des pays du Nord.

C’est dans ce contexte qu’ils ont organisé à Guayaquil (Equateur), en présence de représentants officiels invités d’Argentine, du Guatemala, du Honduras, du Salvador et du Mexique, cette première Conférence.

Celle-ci a permis de définir, dans le cadre de sa Déclaration finale, le périmètre d’action et les perspectives de l’initiative. Le document fondateur indique que, dans le contexte de la mondialisation, « les pays en développement (disposent) de ressources précieuses qui doivent être utilisées de manière soutenable pour le développement de (leurs) populations ». Il signale également que la période récente « a montré la persistance de cas flagrants de violation du droit international et de la souveraineté des Etats » (par des firmes transnationales). Enfin, les pays signataires considèrent que « plusieurs processus de négociations bilatérales avec des firmes transnationales sont actuellement en cours qui demandent une assistance solidaire entre les Etats de la région afin que ces négociations aboutissent à des résultats bénéfiques pour les peuples du Sud ».

Sur la base de cette analyse, ils s’engagent à soutenir la création, au sein de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), d’un « mécanisme régional de résolution des différends en matière d’investissement qui garantisse des règles justes et équilibrées lorsque surgissent des conflits entre firmes et Etats ».

Par ailleurs, ils proposent la création d’un Observatoire international sur les contentieux en matière d’investissements dont les objectifs seront multiples : activité de veille au niveau international, production d’analyses et de recommandations pour les Etats faisant face à un différend avec une multinationale, réflexion sur la réforme des organismes existants, mutualisation des expériences et des avancées juridiques en matière d’arbitrage dans les conflits commerciaux, création de mécanismes de coordination et de consultation sur les systèmes juridiques entre Etats latino-américains, élaboration de stratégies communes pour les Etats face aux multinationales, mise en place de mécanismes de sollicitation des mouvements sociaux, etc.

Enfin, il s’agira de proposer la mise en place « d’espaces de coordination générale des pays du Sud » sur l’ensemble de ces questions au niveau du G 77 + Chine. Et ce, de sorte à consolider un rapport de forces entre ces pays et les multinationales dans tous les espaces institutionnels multilatéraux : Nations unies, Organisation mondiale du commerce (OMC), Fonds monétaire international (FMI), Banque mondiale, etc.

Faisant écho à cette initiative qui vise, dans le cadre d’une coopération collective, à redonner des marges de manœuvre aux Etats et à la souveraineté nationale face aux multinationales, les mouvements sociaux latino-américains ont adopté, le 9 mai, une « Déclaration des mouvements et organisations sociales sur les propositions de la première Conférence permanente des Etats latino-américains affectés par les intérêts internationaux ».

Celle-ci affirme : « Nous pensons que les Etats nationaux doivent non seulement avoir l’obligation, mais également la pleine liberté d’établir et d’appliquer des législations et des politiques publiques favorables aux populations et à l’environnement, et ce en complément de leurs obligations en matière de droits humains, sans devoir subir la menace d’actions ou de revendications du capital transnational  ».

Et d’exprimer une solidarité avec les objectifs affichés par les gouvernements et leurs propositions (notamment la création de l’Observatoire international). Le document précise toutefois : « nous ferons preuve de vigilance pour que l’ensemble se concrétise, et de manière à ce que cette initiative ne se limite pas à la question des multinationales privées, mais concerne également les entreprises multinationales d’Etat  ». Cette position indique la préoccupation de ces mouvements sociaux quant à la stratégie des entreprises publiques de ces pays – ou celles d’autres pays du Sud (Afrique du Sud, Chine, Corée du Sud, Inde) – dans le domaine pétrolier et minier notamment.

Quoi qu’il en soit, voici qui devrait inspirer tous ceux qui, en Europe et ailleurs, souhaitent reconquérir du pouvoir face aux forces du capital.
Source

http://au-bout-de-la-route.blogspot.be/2013/05/reconstruire-la-souverainete-des-etats.html

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Le prix de la sécurité

Liberté sécurité

Le pas de l’écrevisse

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Car, enfin, vous auriez mon âge, que je crois, Si vous pouviez, du temps  fuyant les maléfices Marcher à reculons, comme les écrevisses. 
Dumas père, Hamlet,1848, I, 3, p. 197.


L’Homme a tout appris… Sauf la marche à reculons. Il est figé mentalement dans sa dite « évolution » et bouffe de ces satanées religions pour vivre en fauteuil roulant. Et personne ne fait marche arrière en fauteuil roulant, parce que les fauteuils obéissent à ceux qui les conduisent… Comme ceux qui les conduisent obéissent …  

Toute religion est « satanique » en partant, puisqu’elle ingère cette double identité dieu-diable enfermés dans la même cage d’os.  Religion des conformisme sociétaire, religion de « la parfaite » empêtrée dans ses engelures de l’Histoire. Les macchabées du « bien » sont aussi nombreux que ceux du mal. Cadavre pour cadavre. Nous vivons tous dans une culture « d’étang », d’eaux-mortes, savamment baignés à la naissance par la mère patrie, et son gargantuesque appétit à reproduire des travailleurs.

On a envie de ricaner jaune devant ce défilé d’empaillés qui sont au pouvoir, coiffés à droite, parlant à gauche, robotique et sans amour. Regarder la télévision chier ses nouvelles, c’est comme avoir une plaie dans le visage en 1080p qui nous agresse de ses répétitions. Le sauvage, c’est « NOUS ». Mais où est donc le grand fournisseur d’AK 47? Bizarrement, ce sont les grands moralistes vendeurs de bonheur en même temps que vendeurs d’armes. 

 On se croirait dans une capsule de François Pérusse: Le Funérarium. Là où chacun ne sait que dire et achète une formule en entrant pour dire aux amis et aux parents combien ils sont désolés. Mais c’est de l’humour… Dans la vie, on ne  meure pas de cet humour noir des dirigeants et leur entonnoir-précipice. Non.On en crève si lentement que personne ne peut en percevoir le mouvement. 

 Du point de vue de la vie de l’homme, entre la naissance et la mort, les processus naturels qui entrent dans le monde humain peuvent se caractériser par la croissance et le déclin. Hanna Arendt .

Et ce pouvoir de construction du monde vers un « monde meilleur » ne peut se faire que par un « amour de la nature ». Non pas celle lointaine, « imagée », mais celle réelle d’une relation obligatoire et sans compromis. Si l’Homme est la servitude du système – sorte de religion laïque à laquelle il faut croire et « agir »-  le « terminator » est déjà en branle pour huiler l’humain. La bêtise ne vient pas de l’un, elle vient de tous. Notre servitude n’est pas née  d’un seul tyran, mais d’une somme quasi infinie et mouvante de notre monde dit « moderne ».

L’Homme statufié

 Depuis des millénaires la peur de la survie terrestre en terme de faim ou d’inventions de d’autres faims -telle celle de la réalisation de soi ( si charmante et utile aux sociétés aux fins de contrôle) – a fait en sorte que nous bousillons toute action, préférant vendre notre être à ceux qui sont des gens d’action sans …être. Depuis la méga liaison politique-affaires-mondialisation, cette triste trinité, amalgamée aux petites racines arriérées des peuplades qui usent de vieux concepts, l’énorme charade est si complexe que nous n’arrivons plus à déchiffrer le monde avec notre intellect. C’est là l’erreur fondamentale: la découverte de l’immense potentiel de l’intellect a enterré notre liaison réelle avec la Nature. Alors, vive le grand pouvoir des connaissances qui servent seulement à disséquer les morts du système. Les « vivants » le seront plus tard… S’il y a quelqu’un qui existe encore, avec sa super science, pour expliquer la mort d’un individu, ou bien celle d’un monde en décomposition sous les tunnels transportant cet « cher pétrole » qui déflore les terres cultivables. Parce qu’au fond, on nous a fait croire que l’on ne pouvait se passer de voitures. Si tout l’argent misé sur cette ferraille avait été investi dans des moyens de transports communs, il y en aurait suffisamment pour construire des modes déplacement qui réduiraient de 90 % les problèmes liées  aux « besoins de déplacement ».

Les Beethoven de la philosophie 

Nous sommes sourds, mais nous écrivons la musique et son chant de gloire… Ces notes frileuses issues de nos peurs. L’État dirige l’école, et les États sont dirigés par les objets et idées à consommer, les vendeurs du temple.  À travers ce charabia de musiciens pauvres et sans âmes, nous ne nous entendons plus. L’Homme est une sorte de panier tressé pour ramasser de l’argent à envoyer dormir dans les banques.  De sorte qu’un jour nous n’entendrons plus rien, ni les chants des oiseaux, ni le parfum des fleurs. Et même ces chers cercueils électroniques… 

La vanité et l’orgueil, la sainte-certitude – sorte de glaise pour les pauvres- peut servir au bien. Mais, comme le AK-47, un imbécile ne peut se servir de son unicité : il aime bien les produits congelés de la pensée désuète et sa stature de chef, de pré-chef. Pourvu qu’il ait des galons. 

C’est ainsi que l’écrevisse a dépassé l’Homme: elle nage en avant et marche en arrière.  L’Humanité n’a évolué qu’avec le doute qui effaçait les erreurs passées. C’est quand elle cesse d’avoir des doutes qu’elle n’évolue pas.  C’est bien le grand malheur de tous les temps: elle ne marche qu’en avant.

Nous serons tous victimes de la surdité de l’Histoire. Si belle la mélopée!…

Pardon?

Gaëtan Pelletier

13 mai 2014

L’abonné à Frankenstein

politics-war:</p><br />
<p>An Indian parrot hatchling is fed by hand in Dimapur on July 24, after being caught in a forest by a local hunter and offered for sale in the northeastern Indian state of Nagaland.<br /><br />

Je n’envisage pas la disparition de l’inconscient, car lui ne semble pas, par définition connaître la mort et en tous cas il ne nous en dit rien sur lequel nous puissions raisonner. De façon incidente songeons aussi que nul n’est mort dont on lit, regarde et écoute les œuvres…On n’est pas mort. On n’est plus visible, c’est tout. Abonné absent définitif, pour peu qu’on ait laissé un souvenir derrière soi.

Hervé Allioux, De l’autre côté du fleuve 

*****

Il faut être abonné à Tout et à rien… Dans une liberté totale. Mais il y a les abonnés de la haines, de l’indifférence, des grandes causes. C’est « l’art » d’emprunter des modèles…

Le monde fonctionne selon un modèle d’achats et de ventes: idées, engouements, bref, « moules ».

Le premier abonnement consiste à s’abonner à ce qui fait vivre et non à ce qui tue.

Le second abonnement consiste à s’abonner à l’étonnance  de la Vie.

Le troisième abonnement consiste à s’abonner à la vie ici-bas, puisque le premier message des religions est celui de l’amour des êtres humains. Malheureusement, tous les messages des sages ont été déformés pour des « causes dirigées » et modèles Goebbels. Sorte de nazification planétaire qui se répand à travers les appareils dits « intelligents ». Nous ne sommes pas de puces, des circuits, des transistors transitoires… Nous sommes, c’est tout. Nous existons en relations. Et notre personnalité est formée d’une foultitudes de relations, inconscientes ou non.

L’abonnement de la plupart des humains est fondé sur un modèle déjà monté… À éviter. Dans un monde où la sagesse a été décapité au profit des profits pour les profits, nous vivons maintenant dans un grand magasin bleu.

Il n’est qu’une ultime oeuvre d’art: être soi. L’art sert alors à retrouver la petite route perdue de l’inconscient, ou de la partie invisible de ce que nous sommes vraiment.

On fera le chant de la merveille des appareils intelligents…  Ne s’agit-il là qu’un moyen de nous robotiser lentement – de contrôler les masses- et d’une servitude bien plus lourde que celle des rameurs de galères?

Dans un monde déshumanisé, apprendre est devenu un contrôle d’États. Si la philosophie, l’art, la sagesse, le questionnement humaniste sont devenus aussi peu « importants » aux yeux de nos sociétés, ou utiles, c’est que nous sommes devenus « intelligents », mais bien machinés…

Toute la machinerie étatique, y compris l’enseignement, semble désormais dirigée vers la création d’un monstre auquel nous risquons d’être tous abonnés: Frankenstein  .

On ne peut pas créer la monstruosité et l’art de vivre à la fois. La monstruosité des calculateurs-décideurs est en train de faire le vide de l’essentiel de nos vies. Le rameur-robot est maintenant une créature bien vêtue, vidant sa « substantifique moelle ». Une culture qui sert davantage à causer de la misère ne peut être qu’un absence de pensée: vider son cerveau dans des certitudes ou des machines pour ne pas avoir à « penser », ou critiquer. Mieux encore, douter…

Mais pire encore: avoir vendu son âme au point de ne plus la retrouver. Ni celle des autres… Car, dans toute cette aventure de la Vie, il ne reste rien de nous qu’un marteau ou un tournevis « Made Nulle Part », déraciné.

La moelle de  Rabelais est de briser la rigidité de l’os. Mais personne ne vous le dira, car ce qui importe maintenant est de marcher et de travailler jusqu’à user ses genoux. C’est un os qui vous fait courir…

Gaëtan Pelletier

Décembre 2014

P.S.: Merci à Hervé. 

 

Sarko et Marceau

Espions et agents de l’ombre disposeront bientôt d’une école patentée. Une personnalité, choisie pour ses compétences en dehors du monde du renseignement, va piloter le projet. Il s’agit d’une femme responsable de la formation dans une grande école publique. Son nom sera officiellement divulgué dans quelques jours. Nommée à la tête d’une mission de préfiguration, elle aura pour tâche de mettre sur pied la future « académie du renseignement ».   Le Monde
Sarko et son continuum de delirium tremens … Sarko aurait dû naître aux États-Unis. La France n’est pas assez vaste pour ce grand homme. Toujours verrouillé des neurones à la « grande amérique », c’est une poupette russe dans une poupée russe.

Sarko ou un autre, c’est du pareil au même : des pistes d’atterrissage pour des avions-cargos avec cervelle d’oiseaux.

Sarko et son plumage

J’ai reçu une offre d’un « ami » sur Facebook pour devenir fan de Sarko, « parce qu’il a fait beaucoup pour son pays. »…

Je ne tolère pas que l’on se moque de Sarko. Y-a-t-il quelqu’un en France fan de Sarko?

Bon! Une école pour espions…

Ne reste plus qu’aux peuples de la Terre que de se créer une école sans bâtiment pour contrer cette belle vague de chaleur qui a envahi les grands décideurs de ce monde depuis que l’Homme a mis les pieds sur la lune, le reste semble y être demeuré. Une « école de gens invisibles » qui formeraient des agents pour surveiller Sarko et les autres…

Même si on envoyait toutes les pages des blogues du monde à la face de Sarko, et aux autres visages multi faces obligés, les genoux cloutés aux veaux d’or de la finance…

Effet zéro.

Il existe suffisamment de DGPS, DGRI, DNRED, CIA, ETC,  qui emploient des lunettes teintées pour surveiller la bonne marche de ce monde. La bonne marche de ce monde est un pas d’oie mondialiste. Et ils ont tous la même recette pour nous appauvrir en nous enrichissant et pour s’enrichir en nous appauvrissant.

La soif inextinguible, inassouvissable des patentés de ce monde est qu’elle pourrait avaler les richesses de 7 petites planète comme la nôtre sans pouvoir être satisfaits.

Ces avaleurs de rivière emportent les poissons que nous sommes avec eux.

Soif! Soif! Soif!

On est les bouteilles à la mer pour ces tricoteurs de « grand projets » (sic). Chaque citoyen est un biberon pour ces déserts vivants qui assèchent nos vies.

Les athlètes et l’endorphine

À quoi donc carburent les athlètes quand ils courent? Aux endorphines. J’ai couru pendant une quinzaine d’années. Après 40 minutes de course, on se met à divaguer : je me souviens de m’être arrêté, bien drogué, et de me dire que je pourrais courir toute la journée. Montréal-Paris. Comme dirait Sarko : « C’est l’Atlantique qui m’a arrêté ».

Il doit bien y avoir des requins entre Montréal et Paris? Il y en a dans la finance, la finance est un océan salé qui nous fait payer trop de notes… Forcément, nager aussi longtemps, c’est dangereux… Même pour aller chercher la légion d’honneur…

Les rôles des endorphines sont :

– diminution de la douleur,
– apparition du plaisir,
– déclenchement du rêve éveillé et effet hypnagogique (démarrage du sommeil),
– contrôle de la respiration,
– diminution du stress et de l’angoisse,
– modification des réponses immunitaires,
– modulation des réponses hormonales,
– accentuation de l’apparition de la tendance affective,
– exacerbation du sentiment d’euphorie… (liste non exhaustive). Passion course à pied

 

Courir après sa queue de paon

 

Non exhaustive, en effet, quand on coure après la gloire, on risque d’attraper la berlue…

La « berlue » est également le nom attribué à un problème de vue où l’on voit des choses qui ne sont pas devant nos yeux, telles que des points noirs ou des mouches par exemple.(Dicto).

Il en est pour qui les mouches sont vues en double. D’où le phénomène d’ampliation. Défini en médecine comme une « augmentation du volume de la cage thoracique à l’inspiration ».

Gonflements, ballonnements, que le dictionnaire des synonymes relie à météorisme.

Météorisme… Vraiment! N’Y a pas que la France qui est trop menue pour Sarko, le monde également.

Également est une expression, car de nos jours, l’égalité est une notion qui dès qu’elle est prononcée est perçue comme un danger pour l’élite de corsaires terrestres,  avec au cou une grosse dent colorée : la cravate. À la manière des pirates, sauf qu’ils sillonnent les terres du monde pour les brouter comme des vaches mondialistes. Alors, ils ont besoin d’une armée de lunettes teintées, vêtus de noir…

À se demander si les citoyens – pour contrer ces malfrats étatisés – ne devraient pas se prémunir d’une école, avec un bel acronyme.

Au grand théâtre des marionnettes, si  ne peut pas se débarrasser des pantins, nos agents au service du peuple pourraient au moins passer leur temps à couper les ficelles de ce spectacle braque…

En plus, le scénario est tellement défraîchi…

Le mimodrame

Comme disait Einstein :

“Insanity is doing the same thing over and over again and expecting different results.”

Certains ont traduit cette expression par « plus de la même chose »… Cent fois la même manière de faire ne change rien. Mêmes résultats. Ce qui signifie en politique : rien.

Marcel Marceau bougeait, bougeait, bougeait…

Nos élus parlent, parlent, parlent…

Gaëtan Pelletier

2010

La photologie

La pauvreté  met le crime au rabais.

Nicolas de Chamfort

La pauvreté est un refus de partager la grande fraternité de la merde.

Romain Gary

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C’est long apprendre l’astrologie… Et je ne suis pas doué en calculs. Alors, j’ai créé une nouvelle « science » : la photologie. Elle consiste à prédire l’avenir des gens par une simple photo.

Ce n’est pas trop malin : au lieu de se fier aux astres, on se fie aux désastres. La culture du désastre a pris bien de la place dans nos sociétés. Et, comme je l’ai déjà mentionné, les enfants sont la matière première des « adultes ». Ce fut, et ce sera toujours, la pépite qui fait saliver les investisseurs et tous les harmonisateurs pour une société monocorde.

Coffie

La plupart des gens me consultent pour connaître leur avenir… C’est la première fois que je vois quelqu’un habillé de mouches…  Ce n’est pas gentil, mais ici on vit assez vieux pour avoir le sens de l’humour. En fait, rire est  un luxe…. Un peu méchant? Ce  ne sont pas des mouches, c’est un essaim de banquiers venus voir si tu étais « potable »…

On voit bien que tu n’as pas mangé depuis longtemps. Attend quelques années, il y aura un McDo…

Tu devrais faire attention où tu mets les pieds. Les adultes  ont un jeu dangereux qu’ils appellent la guerre… Ils laissent traîner leurs jouets partout. Ils en cachent sous terre pour attraper l’ennemi par la jambe. Si tu passes dessus, tu auras encore plus mauvaise mine, comme dirait  Oncle Georges .  Eux, ils sont trop paresseux pour ramasser leurs jouets après  leur jeu. C’est l’argent du jeu qui les intéresse… Surveille bien le petit d’en bas… Il n’a l’air de rien, mais c’est une grosse mouche en puissance. Et qui sait si un jour, pour sauver ton pays, il ne te tirera pas dessus. Tu risques de devenir un dommage collatéral…

Je ne connais rien de ton pays, mais il y a des chances qu’on ait trois ou quatre secondes pour se parler. On ne fait pas long feu chez vous. Parler de ton avenir… C’est déjà s’avancer trop. Sans vouloir t’insulter, tu as l’air d’un œuf mal en point.

Pour l’avenir, rien ne dit que tu en as. Ça dépend qui a acheté le sol que tu as sous les pieds. Mais on ne sait jamais… Avec beaucoup de chance, tu pourrais te rendre à la trentaine. Ce qui ne te donnera pas le temps de faire de toi un réalisateur d’émissions sur les problèmes de la trentaine des Occidentaux dans le grand défilé de cette mode des « psychos narcissiques »  télévisés. Ils ont des problèmes, EUX… : leur blonde, leur voiture, de grands questionnements… Et de temps en temps, ils font des shows pour toi…

Esteban

Pour l’instant, tout va bien. Tu as déjà compris qu’il faut partir avec le butin avant que les autres viennent le chercher.

En partant, on peut voir ton petit air de méfiance… Ce qui pourra t’aider pour ton avenir. Avec de la chance, tu émigreras vers un plus gros village, avec une école, et tu apprendras à lire et à écrire.

À moins que tu ne sois déjà au travail pour quelqu’un et que tu te méfies à savoir combien il va te payer. Pas besoin d’être devin. La réponse est la même depuis des siècles : le moins possible. Si on te paye…

Il y a de fortes chances que tu vives  avec le moins possible. Ton avenir, pour l’instant c’est « le moins possible », mais vivant. C’est encourageant, non?

C’est vrai que le photographe a une sale tête. Et il a peut-être des cheveux blancs. Ce qui n’est pas toujours un signe de sagesse. Ici, ce sont souvent les pires… Mais ça, c’est une autre vie…

Dans ton pays, les cheveux blancs, ça existe. Il n’y a pas trop de grands livres en dessous, il y a de la vie, de l’expérience. On ne cultive plus ça ici, on a passé de la bio au aux modifications génétiques par une série de serpents électroniques pour « modifier » un peu le cerveau.

Tu en as de la chance! À court terme… Tes parents,  ainsi que le gratin de toutes  les organisations possibles et impassibles,  sont en train de te sculpter une personnalité : tu es déjà riche, détendu, sûr de toi.  À moins que ce soit l’effet de l’antidépresseur. C’est dur l’école…

Mais c’est peut-être là que tu démarreras ta première entreprise : la vente de ton surplus de ritalin. Ou encore de diverses substances légales de tes parents.

Tu sais lire et écrire. Tu as déjà une main de prise dans une montre. Deux, on appelle ça des menottes… La prison? Ne t’en fait pas : des riches y vont, mais pas trop longtemps. Le temps que le peuple se calme… Une autre mauvaise nouvelle le lendemain, et c’est fini!

Avec un air comme ça, tous les rêves te sont permis : tu pourrais devenir star de cinéma, chanteur, artiste-peintre, banquier, PDG chez Norbourg ou  à la Caisse de dépôt, ministre, etc. Si ça ne marche pas, tu seras pompier ou infirmier. Dans le pire des cas… Voyons! Tes parents ont dû te le dire!

Tu pourrais devenir  avocat ou médecin. Tu risques d’avoir plus de mouches dans la tête que le premier qui n’a pas d’avenir. On renforcera ta dose de médicaments. On te fournira des psy, des travailleurs sociaux, des idéologistes patentés, supposément crédible.

On te vendra de tout. Tu as les moyens de tout acheter. Le crédit est là pour les gens comme toi. Même des idées…

Pour l’avenir, il y a deux voies : tes ennuis pourraient te conduire au suicide vers la trentaine. Après trois mariages, tu  reviendras vers  la cinquantaine pour me consulter afin de connaître ton passé. Il n’y a pas de Google-Map pour savoir où l’on va dans la vie…

Pour l’instant, tu as les mains dans les poches de ton pantalon. Mais tu te rendras compte  très vite qu’on ne va pas loin avec les deux mains dans ses pantalons. Alors, on te donnera la recette : aller puiser dans les poches des autres.

Si tu es costaud, tu pourras aller dans la construction. Non! Pas planter des clous.. Planter des gens. Passer à la télé. Raconter des mensonges. Et engager des avocats pour dire que tout est vrai.

Au pire, si tu ne sais trop quoi faire, tu achèteras les terres des deux autres enfants en haut de ton image. . On a dû te dire qu’on fait son avenir? …Eh! Oui! Ça se prépare…

Il est écrit quelque part que l’on s’enrichit les uns les autres. Mais ça,  c’est dans les livres d’école. Les livres, ce n’est pas la vie. Et l’école encore moins…

Tu es une sorte d’oie de société… Un « à gaver »…

George

Tes parents doivent être pauvres… Une photo en noir et blanc! Comme un peu de pétrole dilué dans du blanc…

On dirait que s’annonce devant toi une belle carrière : le base-ball. Sauf que ta moyenne au bâton sera sans doute mauvaise. Mais ton camarade Dick Chenille te montrera comment devenir papillon et  ce  qu’on peut faire avec un bâton et des balles. Tu auras un lancer tellement puissant que celles-ci  iront jusque dans des terres étrangères.

Tu iras loin : avec de l’argent et les ethnies. Les ethnies ce sont ceux les deux premiers enfants d’en haut. Ce sont tous des terroristes en puissance. Le petit noir est peut-être en train de creuser pour planter une mine. Et l’autre, il doit avoir fait une cueillette de grenades…

La planète est ton stade. Un grand champ rond … Comme une boule bleue…

L’ultime réussite c’est le grand   Chelem

Comme le dit le cliché : La balle est dans ton camp.

Et le reste de l’arsenal…

Méfie-toi du petit juste au dessus de toi… Au cas où il deviendrait banquier. Car ceux-là ont repris un vieux truc d’il y a bien des lunes…

La légende la plus célèbre sur l’origine du jeu d’échecs[G 14] raconte l’histoire du roi Belkib (Indes, 3000 ans avant notre ère) qui cherchait à tout prix à tromper son ennui. Il promit donc une récompense exceptionnelle à qui lui proposerait une distraction qui le satisferait. Lorsque le sage Sissa, fils du Brahmine Dahir, lui présenta le jeu d’échecs, le souverain, enthousiaste, demanda à Sissa ce que celui-ci souhaitait en échange de ce cadeau extraordinaire. Humblement, Sissa demanda au prince de déposer un grain de blé sur la première case, deux sur la deuxième, quatre sur la troisième, et ainsi de suite pour remplir l’échiquier en doublant la quantité de grain à chaque case. Le prince accorda immédiatement cette récompense en apparence modeste, mais son conseiller lui expliqua qu’il venait de signer la mort du royaume car les récoltes de l’année ne suffiraient à s’acquitter du prix du jeu. En effet, sur la dernière case de l’échiquier, il faudrait déposer 263 graines, soit plus de neuf milliards de milliards de grains (9 223 372 036 854 775 808 grains précisément), et y ajouter le total des grains déposés sur les cases précédentes, ce qui fait un total de 264-1, soit 18 446 744 073 709 551 615 grains. Échecs, Wik

Finalement, Ponzi, c’est du copier-coller… On dirait de l’économie…

Signer la mort du royaume sans s’en rendre compte…

Il ne faut jamais oublier de regarder les vieilles et présumées naïves photos. Les paysans finiront peut-être par avoir raison du désordre de la présentation de l’album.

Les « grands » ne savent pas rester petits…

La prison à 50 États

prison usa

J’ai peur de regarder en dessous de mon lit!… Il y a un monstre. 
Couche-toi et dort, tu devrais regarder en dessous de ton pays…. 
Robert C. Cornwell 
 

J’ai appris, de la bouche de mon fils qui a fait des recherches sur les ancêtres des Pelletier, que mon arrière-arrière grand-père avait migré des États-Unis au Canada.

Brrrr!

Depuis je me lave à l’eau de javel trying to erase  pour me laver de cette souche. Mais probablement qu’il était trop doux pour faire la chasse aux amérindiens, papi-papi, puisqu’il est revenu au Québec.

***

Les U.S.A. mènent le monde par la peur, par leur clinquant. De sorte qu’ils ne sortent plus de leur pays de peur de se faire huer et ne laissent plus entrer personne de peur de se faire tuer. Mais ils s’entre-tuent entre eux…

Enfant, j’y ai fait des séjours parce que mon père y travaillait. Si la tendance continue, ils auront  besoin de plus de policiers que de citoyens. Les dirigeants américains ont l’art de cultiver la peur pour engager les » boys » à faire la guerre aux méchants et à transmettre la liberté frauduleuse et toute menteuse de leur système de dégénérés qui se reproduisent comme des blattes.

Ils sont prisonniers chez eux…

On tue un américain, ils se vengent en en tuant 50,000. La loi de « l’étalon ». Talion, étalons, ces fourmis d’églises diverses ne se voient plus le nombril à force de manger food-food fast.

L’Amérique chantée par Dassin est maintenant un énorme miroir, mais un miroir rongeur comme un rat-Narcisse se mirant…

Mais là où se cache le grand secret des U.S.A., c’est dans sa pauvreté. Soldats des multinationales, soldats des armées allant répandre la bonne nouvelle. L’américain moyen et pauvre est piégé: autant dans son ignorance des différences de l’être humain, se gargarisant de haute-technologie, c’est avant tout un vendeur d’autos et d’armes, un kapo avec une culture de Goebbels fabriqués à la chaîne.

Tout Fordisme. Tout pyramidal. Hypocrite.

On dirait un remake d’un vieux film des années 30… Mais en 3D.

Il n’y a personne à blâmer. La masse américaine est victime de son ignorance et de ses valeurs « primaires ». Puérile  jusqu’à la moelle. Et navrant dans le constat.

Elle est même en train d’avaler sa « propre liberté ». Après avoir puisé dans les réservoirs des esclaves à harnacher, la voilà elle même dans un bateau étroit, encagée, apeurée, voire enchaînée.

La carte étasunienne est une paupière fermée sur le monde.

C’est la culture de l’aveuglement et des formules vides.

Et les chiens-guides sont élus…

Comme disait Elvis, dans un de ses livres JAILHOUSE ROCK:

One for the money 
Two for the show 
 

Les paillettes et Vegas… Une ville dans le sable… Un pays dans la merde!

Le terrorisme intraveineux…

gp

2014

La sécurité Vista

Au grand menu Microsoft j’avais déjà goûté à cet infect ME. Monsieur était instable… Instable comme un faux mari coureur de jupons. Il n’arrêtait pas de flanquer son erreur 32. Le cœur du programme m’avait-on dit.

Les OS de Microsoft c’est comme le pain dans les magasins : le plus simple est le meilleur, mais le meilleur n’y est pas. Le sac est surpeuplement coloré et la mode est au pain mou. Comme le citoyen Québécois. Tout mou, qui a besoin de se faire griller dans un grille-pain pour se roidir.

La première fois que j’ai mis les neurones dans le système, j’avais les yeux d’un loucheur qui regardait deux belles filles.

Et pour ce qui est de la sécurité, il n’a pas son pareil : on se croirait dans un poste de police.

Vous voulez entrer un petit programme? M. Vista est précieux et plisse des yeux.

  • Oui, je le veux
  • Non, je ne veux pas installer ce programme

Et vous cliquez….

  • Êtes-vous sûr de ce que vous faites?
  • Oui.

Et si on continue la méthode Vista, si sécuritaire, on pourrait faire un dialogue avec cet OS qui sourcille à chaque clic.

Vous installez un programme.

  • Vous ne pouvez l’installer sans l’autorisation du propriétaire.

Je change de fichier en l’envoyant dans un ailleurs.

  • Êtes-vous sûr de vouloir l’installer?
  • Oui, j’abandonne… ( second choix)
  • Avez-vous consulté votre femme? ( Nouveau Vista)
  • Non.
  • Avez-vous consulté un expert? Ce programme contient un fichier douteux.
  • Non
  • Voulez-vous quand même l’installer?
  • Oui.
  • Cliquez ici pour l’installation. Cliquez ici pour revenir à Vista.
  • Installation.
  • Vista ne peut pas installer le programme, celui-ci étant lié à XP.
  • Voulez-vous que Vista fasse une recherche sur le Net?
  • Non.
  • Voulez-vous que Vista cherche sur votre ordinateur?
  • Non.
  • Voulez-vous que Vista cherche sur le Net?
  • Oui.
  • Pendant que Vista fait sa recherche, vous pouvez visiter les merveilleuses améliorations que Vista vous apporte.
  • Non.
  • Écrivez dans la case ici présente ce que vous voulez faire?
  • Je voudrais aller pisser.
  • Cette réponse vous a-t-elle satisfaite?
  • Non, mais je suis soulagé.
  • Vista a détecté un composant douteux. Acceptez-vous ce composant?
  • Oui.
  • Êtes-vous certain?
  • Oui.
  • Vista a détecté un fichier douteux. Voulez-vous continuer l’installation du programme?
  • Oui.
  • Avez-vous déjà téléchargé ce programme avant?
  • Oui.
  • Oui, je le connais ou Non, je ne le connais pas.
  • Je le connais.
  • Êtes-vous sûr de ceci? Vista vos propose d’abandonner l’installation de ce programme. Inscrivez le nom du programme pour que Vista puisse faire une recherche sur le Net.
  • Vista.

L’Homme est une fleur mécanique…

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« Quand les américains, en 1945, ont découvert les camps de concentration, ils ont offert aux victimes des cigarettes: ils les ont mangées. »

 

Quand arrive le printemps, le vrai, les fleurs se mettent  à pousser et à nous faire la danse des couleurs dans leur palette délicieuse. C’est beau! Tout Beau! J’adore les fleurs… Mais nous sommes des fleurs de lumière. De petites étincelles à travers l’immensité temporelle.  Mais c’est le déni total: tout le monde voudrait être beau, en chair et en noces dans une vie ou tout meure pour nourrir la terre, les champs, les carottes, et le tigre qui mange la gazelle comme le banquier avale le pauvre.

En vérité je vous l’écris, nous souffrons d’irréalitite. Et  le plombier élu cravato-psychopathe ne peut rien faire pour vous. Nous détestons être des esclaves, mais nous aimons « choisir » des maîtres pour nous « guider » et prendre soin de nos petits destins de fleurs. Le comptable compte les fleurs et le poète conte les effleures.

 Il s’attarde. L’impatience est le mal du siècle. L’impatience va bientôt faire de ce monde un gigantesque hôpital.  Nous dépérissons. Il y a trop de fleurs mécaniques en ce monde. Et quand un pays comme les États-Unis – dans ses missions salvatrices – se permet 20 suicides par jour de ses soldats – des jeunes en fleur, nazéifiés par le modèle des modèles, il y a quelque chose qui cloche.

Vive l’attendresse! Latente et tendresse!  La beauté des petits matins d’été, ou les nuits passées à écrire sans changer le monde, rien que barbouiller ses états d’âme sans attente. Arroser la fleur que l’on est pour le plaisir des autres fleurs. Ne serais-ce qu’un petit passage sur une portée de musique: trois blanches, une noire.

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Nous craignons la mécanique que nous sommes, nous craignons tout court. On vous parlera de politique, d’économie, de « structure sociale », de modèle. Chacun vit sa vie… Les gourous vendent des fleurs séchées… Nous ne sommes pas séchés. Il suffit de d’ouvrir l’oeil à  toute la palette de couleurs de la Vie – quelquefois nommée « dieu » – pour accepter que chaque minute, chaque heure, chaque matin, chaque saison  soient pareils  à ce qui meure tout en étant captivés par la beauté des rivières, de la vie sauvage, des mouvances et déchirements de nos « sentiments ».

Et de ces « rapports » entre « nous »….

Aimer a-t-il une fin! Une clôture? Un âge?

Aimer n’est pas une comptabilité.

Et l’ordre nouveau mondial n’apportera rien à cette richesse.  Comme toutes les autres, on nous volera.

Les exclus ne sont jamais suffisamment esclaves. Ce sont les inclus qui le sont.

On a vendu l’émouvoir 

Nous ne savons plus nous émouvoir de ce qui est la source même de notre existence. Nous émouvoir des glaçons au printemps, des folies de jeunesse, des fille à la peau moite, des petites mélodies qui entrent en nos corps et âmes comme des pâmoisons qui, délicatement, s’infiltrent et se logent. On s’émeut devant ce pauvre gadget collé au cerveau. Petite machine machinale, parlant de l’un à l’autre, sans le parfum, sans la puanteur, sans le subtil toucher de la chevelure dans les doigts, et les souffles coupés… Nous craignons tous que nos passions s’éteignent. Mais c’est nous qui soufflons sur la bougie des bougies que nous sommes. Nous nous alimentons.

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Nous craignons les couleurs de nos états d’âme. Trop vaste pour nos petits cerveaux. Personne n’est pareil. On nous offre de vivre en noir et blanc, mécanique, effrayés, alors que nous devrions vivre en couleur, sans peurs, se permettre le luxe d’aimer ce qui meure comme nous allons tous mourir un jour. Avoir la passion infinie de ce monde… Et ne jamais laisser aux autres vous dire qui vous êtes dans ce frauduleux spectre de l’humain « normal ».

Pour vivre, il faut se remettre au monde à chaque jour, comme si le matin était le ventre d’unemère….

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Gaëtan Pelletier

Avril 2014

Ils vivent en roulotte et ils sont heureux

Ils vivent en roulotte et ils sont heureux

Thomas Jonckeau (Reporterre)

samedi 16 novembre 2013

Pendant douze ans, la famille Hemelrijk a sillonné l’Europe en roulotte. Cette année, ils ont décidé de faire une pause et font le bilan de leurs années de vadrouille.


- Reportage, Marciac (Gers)

C’est loin, très loin, à l’écart des grands axes routiers, à quelques kilomètres du village de Marciac, dans le Gers, que les roulottiers ont établi leur campement. Quatre roulottes aux couleurs éclatantes et joliment décorées, sont installées au sommet d’un coteau, à l’ombre des chênes. C’est ici que la famille Hemelrijk a posé ses valises, après douze ans de vadrouille à travers l’Europe.


- André et Judith –

Judith s’affaire à la préparation du café sur un réchaud à gaz et au rangement de sa roulotte. Elle tient à ce que tout soit toujours bien rangé et propre autour du camp, c’est une question d’image. “Nous avons toujours beaucoup de visites, dit-elle. Et les gens ont déjà beaucoup de préjugés sur notre mode de vie. Nous ne pouvons pas nous permettre de donner l‘impression que nous sommes sales ou mal habillés.”

Ses vêtements colorés et ses couettes ornées de rubans lui donnent un air de petite fille espiègle. Toujours souriante, elle s’exprime dans un français fortement teinté d’accent hollandais, qui n’hésite pas à emprunter des mots à l’espagnol ou à l’anglais. Une langue de voyage, apprise au gré des rencontres et des paysages.

André vient de terminer sa journée de bricolage sur leur dernière roulotte. Il est accompagné par la meute des six chiens, recueillis le long du chemin et qui constituent le reste de la famille. Lui a opté pour un style cheveux longs et lunettes rondes à la John Lennon. Les filles sont encore au collège, pour la première fois de leur vie, elles ont fait leur rentrée en septembre, comme les autres enfants.


- André pose les tôles qui constituent le toit de la future « maison roulante » –

“Pour moi, vivre en roulotte a toujours été un rêve d’enfant”, confie Judith. Le rêve s’est réalisé en 2000, lorsque, après quatre ans de préparation, toute la famille est partie de Hollande, à bord de la première roulotte pour partir à l’aventure. Safire, leur fille aînée, avait trois ans, Yetl Rose, la cadette, venait de naître. Pour gagner un peu d’argent, André faisait des photos et Judith des maquillages pour enfants sur les foires et les marchés.

“J’allais beaucoup dans les crèches ou les écoles pour faire de jolis portraits des enfants que je vendais aux parents, se souvient André. Et comme les gens trouvaient les roulottes jolies, ils nous louaient souvent comme attraction pour différents événements, j’exposais mes photos et Judith maquillait les enfants.”

Sur la route, la famille a dû apprendre à vivre de peu. “Les gens croient toujours qu’ils ont besoin de plein de choses, lâche André. Quand on vit en roulotte, on doit faire attention à tout : l’eau, l’électricité, l’argent, etc. On ne peut pas emporter trop de choses car ça alourdirait trop la roulotte.” Des fruits, légumes et autres plantes sauvages glanées en chemin constituent une part importante de leurs repas quotidiens.

“Notre mode de vie intéresse beaucoup de gens qui viennent nous voir, nous posent des questions et très souvent, ils nous amènent de la nourriture, des légumes, où nous laissent utiliser leur douche ou leur machine à laver.” Petit à petit, le convoi grandit et passe de une à trois roulottes. “En 2008, nous nous sommes arrêtés en Galice, raconte André. Les filles avaient grandi et la roulotte était trop petite pour nous quatre. Mon père nous a donné un peu d’argent pour en construire une deuxième. A chaque fois, il faut trouver des idées d’aménagement pour gagner de l’espace et limiter le poids au maximum.”

Les roulottes font en moyenne 8 m2. Une fois aménagée il ne leur reste que 4 m2 d’espace à vivre. Pour chauffer ces petits espaces mal isolés tout en consommant le moins possible, André a trouvé l’astuce : il fabrique de petits poêles à bois avec des objets de récupération : extincteur, bouteille de gaz ou fût à bière. Passionné d’électronique, il a aussi installé deux panneaux solaires inclinables de 20 et 80 watts qui leurs fournissent l’électricité pour alimenter l’éclairage à ampoules LED et quelques appareils électriques comme un ordinateur portable.


- De droite à gauche : la « Roulotte Papillotte » (la plus ancienne), la « Roulotte Pâquerette » (la dernière, depuis 2013) et la « Casita Libelotta » (maisonnette libellule, achetée en 2008) –

André et Judith, ont bien conscience qu’ils sont porteurs d’un message, qu’il est possible de vivre différemment, de consommer moins en vivant plus près de la nature. Pour André, “Ecologie rime aussi avec économie. On montre que c’est possible et pas forcément ennuyeux de consommer moins. On donne une image plus jolie de l’écologie.” C’est ainsi qu’est né le projet de raconter leurs aventures dans un livre, un conte pour petits et grands pour faire vivre au lecteur le quotidien du roulottier, le faire voyager et lui donner à réfléchir.

Mais ce choix de vie n’est pas toujours facile dans une société basée sur le principe de sédentarité. N’ayant aucune preuve de résidence à fournir à l’administration, ils n’ont droit à aucune aide gouvernementale ni de la France ni des Pays-Bas. Pire, ils n’ont aucune couverture santé. “Quand on a bien travaillé, on va chez le dentiste ou on achète des chaussures », lâche André d’un ton sarcastique.

En 2013, la famille a décidé de faire une pause : « Nos filles ont toujours vécu avec nous, sur la route, explique Judith. Nous voulions qu’elles connaissent aussi la vie sédentaire, qu’elles aillent au collège comme les autres enfants et qu’elles puissent se faire de vrais amis. » Pour l’instant, l’expérience n’est pas tout à fait concluante pour André : « Elles s’ennuient, elles ont du mal à s’intéresser aux cours. Quand nous étions en Galice, nous avons vu des dauphins depuis la côte, elles se sont alors renseignées sur leur mode de vie, les différentes espèces, tout ça. Ici, ils ont passé un mois à apprendre l’évolution de l’aspirateur et de la machine à laver ! »

Les parents se sont aussi vite rendus compte que la roulotte est peu adaptée à la vie sédentaire. C’est pourquoi, l’année dernière, la famille a acheté et aménagé une troisième roulotte pour gagner encore un peu de place. Ils se sont aussi attaqués à la fabrication de leur quatrième roulotte, ou plutôt leur « maison sur roues »comme ils préfèrent l’appeler, car celle-ci sera trop lourde pour être tirée par des chevaux.


- Judith et André vivent à deux dans leur première roulotte d’un espace de 8 m2.

« Maintenant que nous voyageons moins et que le filles vont au collège, nous avons besoin de beaucoup plus de place pour vivre ; il y a tous les livres à stocker, il faut de la place pour faire les devoirs, etc. Mais nous voulons pouvoir bouger quand on veut. » En bons roulottiers, les Hemelrijk ne savent pas vraiment de quoi leur avenir sera fait. Ils n’ont rien contre un retour à la vie sédentaire mais ils ne veulent « surtout pas acheter », de peur de se retrouver enchaînés.

« Et puis nous partirons souvent », assure André, car pour eux, l‘appel de la route est toujours le plus fort.


Source et photos : Thomas Jonckeau pour Reporterre.

Contact : Roulotte papillote

Lire aussi : Elle vit sans argent, et s’en porte très bien.

Source : Ils vivent en roulotte et ils sont heureux – Reporterre

Merci Pascale

Source: http://les-etats-d-anne.over-blog.com/article-ils-vivent-en-roulotte-et-ils-sont-heureux-121164943.html