Archives mensuelles : mars 2015

LE VOL DE VELOURS

hs-2004-10-a-web

_________________________________

Tu as tellement de beaux écrits dans tes yeux…

C’est comme la bible de la bible des amours!

C’est comme pas de mots avec tous les poèmes

Il y a des couleurs que je ne connais pas. Des lueurs. Des bouts d’Univers achalandés de voyages de tendresse. Des  voyages aux vols de velours. C’est comme ça quand mes yeux traversent ta chair, quand ils voient ce qui ne se voit pas.

De temps en temps… Comme ça. Je vais faire un tour à tes yeux d’Univers. De temps sans temps.

Ton visage est comme un film d’amour. Tu sais,  quand Harvey rencontre Emma? Ce ne sont pas les bons noms, mais c’est une histoire d’un brin d’éternité et de douceurs arrimées.  Les plus belles histoires sont les plus petites. Celle où il n’arrive rien mais tout arrive.

Je prends le voyage de tes yeux comme on prend le bus.

Chaque matin.

Chaque filet d’eau.

Chaque rire.

Et chaque petits pas de doigts frileux sur ma chair.

Je ne suis pas fort sur les fleurs. Ce ne sont que des apparences de petits feux. Alors je te donne le bouquet de mes yeux. Le grand mystère d’aimer…

Je te remercie de ta beauté.

Elle a le creux et le chavirement des rivières. Elle bouge, elle danse, elle se vire à l’envers dans des endroits qui se creusent.

La beauté ne demande pas d’expliquer la beauté.

C’est pour ça qu’on ne s’explique pas. Comme la beauté des fleurs…

Je te donne d’une main et tu reçois de tes yeux.

Tu me donne la main et je reçois de mes yeux.

C’est rien que des petits bouquets d’avant la nuit. Quand la Terre a fait le tour sans faire le tour de nos amours. Au moment du lit et des rêves fous.

Je m’en vais te dire bonjour avant le voyage de l’éteinte entre nos étreintes.

Tu as tellement de beaux écrits dans tes yeux

Que chaque soir j’en écris un peu…

Gaëtan Pelletier

9 mai 2009

Les enquêtes de l’agent Némare: Où étiez-vous dans la nuit du 8 mai 1945 au 15 juillet 2025?

nuit-504x334

Roman policier historique de Larsen  Joan Némare

L’inexplicable ne se produit presque jamais. En tant que policier, tu apprends à distinguer l’inexplicable de l’inattendu.
Avant le gel (2002)
Citations de Henning Mankell
L’inspecteur J0an Némare soupira:
– Où étiez-vous pendant la nuit du 8 mai 1945 et le 15 juillet 2025?
Il avait devant lui, le ramassis du pire ennemi de l’histoire: le gouvernement.
– Vous êtes le gouvernement, n’est-ce pas?
– Lequel? , répondit l’individu aux mains satinées.
– N’importe lequel, répondit Némare en s’allumant une cigarette.
– Vous voulez une clope?
Le gouvernement écarquilla les yeux, horrifié.
– Je ne fume pas, voyons! Cette saleté vous tue…
– Et les guerres? Vous les entretenez depuis des décennies…
– Mais nous ne sommes pas le 15 juillet 2025.  Que se passera-t-il le 15 juillet 2025?
Némare soupira. Il avait enlevé son masque contre la pollution qui régnait dans la ville, car la salle d’interrogation était munie d’un filtre qui purifiait l’air 24 heures par jour. Un filtre fourni par l’État dans des centres névralgiques. Depuis les débuts de l’austérité, soit la crise 2008, il fallait aux policier nettoyer les filtres à chaque semaine. Peu importe le grade. Et Némare, malgré son grade de capitaine, en avait marre.
– La même chose qu’aujourd’hui monsieur gouvernement… Sachez que vous êtes accusé, vous et vos semblables du meurtre de la race humaine par cupidité, affilié à la famille des PPP ( Putains Pour Profits), avoir été négligents et comploté à des fins intimes et personnelles d’enrichissement sans précaution réelle et honnête.
Le gouvernement ébaucha un sourire espiègle et goguenard, sachant qu’il avait le pouvoir de faire disparaître ce petit capitaine de la liste des enquêteurs.
– On m’accuse de quoi, capitaine?
– Du meurtre d’une mère: la Terre. Sans compter les millions de victimes déplacées, tentant de refaire leur vie et leur culture dans d’autres  pays que le leur,  créant ainsi une friction entre les cultures. Ou meurtres en séries…  Les guerres les ont forcé à se déplacer. Les migrants ou sans papiers, vous connaissez?
L’inspecteur toussa. Il prit une gorgée d’eau clarifiée au chlore, pendant que le gouvernement, calme, avala une lampée d’eau tirée des glaciers millénaire de ce qui restait du Nord.
– Vous divaguez…
– Et que dire de la pollution, des libres-échanges, des paradis fiscaux de vos « amis »?
– Vous permettez que je donne un coup de fil?
– Votre téléphone n’a pas de fil, gouvernement. C’est un téléphone « intelligent ».
Le gouvernement pouffa de rire.
– Faites votre appel…
Le capitaine fit apparaître sur son écran une montagne de téléphones empilés dans une rivière de Chine. Puis soudainement, l’appareil s’emballa: en l’espace de 2 minutes des milliers d’images apparurent à l’écran en saccades: des ours polaires amaigris, des citoyens portant des masques, des guerres en Afrique, des images d’enfants déchiquetés.
– J’ai faim.
– On vous apportera un repas. Pour l’instant, vous n’aurez droit qu’à la nourriture que l’on sert aux peuples.
Un serveur entra dans la pièce.
« Macaroni au fromage, riz de Chine, pommes de Chine, et poulet – oups- des élevages mexicains. Un poulet de 48 jours… Pas tout à fait à la taille normale. »
– Auriez-vous un autre menu?
– Poisson?
– Ah! Merci. Des oméga 3 et une bonne salade.
Puis il ajouta:
– Vous n’avez rien d’autre? C’est assez flou vos accusations.
Le capitaine poussa un soupir. Les murs du la salle s’ouvrirent sur un entrepôt immense.
– Un million de documents…. Monsieur Gouvernement.
… En passant, votre poisson vient des rivières avoisinant de mines du Grand Nord du Canada. Toujours pas nettoyées…  Il avait trois têtes, mais on vous en a enlevé deux pour ne pas briser votre plaisir…
Puis il esquissa un faux sourire, tirant sa clope et lançant sa fumée secondaire sur le gouvernement. Puis il demanda ses 6 comprimés habituels contre la nausée.
– Cher capitaine, répondit le gouvernement, nous avons un système de santé qui accorde 70% de notre budget à la santé. N’est-ce pas une belle réalisation?
– Et le reste du budget?
– 20% à la défense et 10% pour le développement et l’entretien de nos citoyens.  Dans dix ans, ce sera encore mieux…
– Ah!  J’ai justement un test pour vous…
Le capitaine avait retrouvé sa bonne humeur.
***
On emmena le gouvernement dans une allée de pharmacie.
– Qu’est-ce qu’on fait ici? s’étonna le gouvernement.
– On fait ce que font tous les accusés du monde occidental: on teste.
Notre défi consiste à parcourir l’allée de la pharmacie et à avaler un médicament les yeux bandés. Si vous en sortez vivant au bout de l’allée, nous pourrons débattre à la télévision de vos bonnes intentions concernant l’humanité.
L’essai démarra à 18h00.  En même temps que le journal télévisé.
À 18h00, la moitié de la planète était rivée aux écrans géants de leurs demeures. La totale télé-réalité.
La « course  » démarra lentement. L’allée avait 12 mètres.  À l’autre bout du monde, certains avaient passé la nuit à préparer ce sport extrême et des commanditaires avaient créé des pubs pour l’événement.
Pendant une heure, les deux hommes déambulèrent l’allée en un pas lent, tâtant chaque flacon, chaque boîte, et lorsqu’un bruit de clochette se faisait entendre, chacun devait avaler un comprimé ou un liquide qu’il tenait dans la main.
Au bout de 24 minutes, le gouvernement parut flancher; il s’écroula dans l’allée, respirant difficilement, pendant que le capitaine, entendant les râlements du gouvernement, levait les bras en signe de victoire.
Toutefois, à la 59 e minute, le capitaine se mit à trembloter. Mais il poursuivit sa route en tanguant. À la minute 123, les deux hommes commencèrent à transpirer. Il ne restait que quelques mètres avant l’arrivée du fil et les spectateurs hurlaient devant ce « combat » présenté sur écran géant.  À la 143 e minute, les deux hommes s’effondrèrent.
Un seul se releva.
Le gouvernement.
La bourse de NY fit un bond.
Et tous les spectateurs applaudirent. On pleurait, on se mouchait, on s’accolait, et on levait son verre.
***
Dans les coulisses, le gouvernement poussa un soupir de soulagement et se mit à ricaner.  Grâce au service de renseignements, il  avait appris par cœur tous les emplacements des ingrédients des allées par  la construction d’une pharmacie tout à fait semblable  à celle désignée. Payée par les contribuables.
Il prit son téléphone et contacta le président des États-Unis.
– Alors tout s’est bien passé? , s’enquit celui-ci.
– Parfaitement. Je suis un peu fatigué, mais je vais m’en remettre grâce aux produits naturels que vous m’avez conseillé.
Un serviteur noir, ganté de blanc, alla porter au président son breuvage favori avant d’aller au lit.   Puis il replaça sur le bureau la plaque tombée par terre du nom du président, Zoup Wong Dong. 
Gaëtan Pelletier
Dédié à Philip K. Dick, qui retrouva 17 manuscrits devant sa porte, tous refusés. Un fou!

Le débarras des humains

Pour Steve Wozniak, le futur de l’It est effrayant

« Il ne fait aucun doute que les ordinateurs vont prendre le relais de l’Homme », a déclaré Steve Wozniak dans une interview accordée au journal Australian Financial Review. Et le co-fondateur d’Apple ne semble guère se réjouir de cette perspective.

« A l’instar de gens comme Stephen Hawking et Elon Musk (fondateur de Tesla, notamment, NDLR), je suis d’accord que le futur est effrayant et très mauvais pour les gens. Si nous construisons ces appareils pour s’occuper de tout à notre place, ils penseront finalement plus vite que nous et se débarrasseront des humains lents pour diriger les entreprises plus efficacement. »

L’ordinateur quantique, futur ennemi ?

La défiance sur l’avenir de la société face aux évolutions numériques continue donc de se propager chez les personnalités de l’industrie informatique et scientifique. Au-delà du scientifique de renom et du cofondateur de Tesla évoqués par « Woz », Bill Gates s’inquiète également du futur que nous prépare les machines, ordinateurs et robots, quand elles seront dotées d’une intelligence artificielle digne de ce nom.« Je suis dans le camp de ceux qui s’inquiètent du développement d’une super intelligence », déclarait l’ancien patron de Microsoft sur Reddit.

Une analyse que rejoint Steve Wozniak qui pense que tant que les processeurs seront conçus à partir de silicium et limités dans leurs capacités d’évolution de miniaturisation des composants par la loi de Moore (qui pourrait être atteint en 2020), l’être humain gardera le contrôle des machines. Mais il risque de le perdre avec l’arrivée des ordinateurs quantiques. Alors que les ordinateurs traditionnels fonctionnent en mode binaire (0 ou 1), l’ordinateur quantique s’appuient sur les qubits qui peuvent prendre la valeur de 0,1 et 0-1 en même temps. Ce qui devrait démultiplier leurs capacités de calcul.

Une espèce supérieure à l’Homme

Si aujourd’hui l’ordinateur quantique est loin d’être opérationnel, nombre de projets scientifiques y travaillent. Tant chez Google, que Microsoft ou Alcatel-Lucent. « J’espère que nous y parviendrons car il s’agit d’une exploration scientifique. Mais au final, nous pourrions créer une espèce qui sera supérieure à nous », s’inquiète l’ingénieur désormais Chief scientist chez Primary Data. « Serons-nous des Dieux, des animaux de compagnie ou des fourmis faciles à piétiner?? », s’interroge l’homme face à cette hypothétique future espère supérieure tout en précisant l’ignorer.

Au-delà des inquiétudes sur le futur, Woz a abordé plusieurs sujets plus contemporains dont celui de la voiture, électrique et connectée. Si l’employé d’honneur qu’il reste au sein de Cupertino déclare ignorer tout des intentions d’Apple en la matière, il estime que le groupe a tout intérêt à investir ce marché au-delà de CarPlay, la solution applicative embarquée sur les tableaux de bord des véhicules. « Il y a énormément d’entreprises qui travaillent sur les voitures électriques en ce moment et il y a encore plus qui œuvrent à la création de véhicules autonomes, c’est l’avenir et il devrait être immense… il y a tellement de potentiel et c’est le territoire idéal pour une société comme Apple. » Cupertino est visiblement sur les rangs. Elon Musk a récemment déclaré qu’Apple cherchait à débaucher certains des employés de Tesla. En février dernier, le Wall Street Journal rapportait qu’Apple pourrait commercialiser ses propres véhicules électriques dès 2020. Wozniak sera-t-il prêt à embarquer dans un véhicule conduit par une espèce supérieure??

silicon.fr

http://w41k.com/96544

Tous les garcons et les filles – Francoise Hardy

C’était tout de même beau et simple. Surtout que j’avais 15 ou 16 ans…  C’est fou comme le temps passe vite… En fait il n’existe pas…  Peu importe comment on chante l’amour pour quelqu’un ou pour quelque chose, ça reste de l’amour.

Merci! Ça donnait envie d’aimer…

🙂

gp

Mangeons du Buffet et pissons le progrès

cheese

La fusion des groupes Kraft Foods et Heinz est le dernier avatar de la consolidation du secteur de la gastronomie «à l’américaine» qui connaît un bouleversement en profondeur. JDM

De la gastronomie! OUah! Aux you SSé, la gastronomie c’est de vendre la pire cochonnerie pour le plus cher possible. Deux cochonneries de l’alimentation issue des années …1869 par Henry John Heinz, dont une héritière épousa un inconnu: John Kerry.

Ou l’inverse…

Transaction: 28 milliards de dollars… et quelques milliers d’emplois en moins un peu plus tard. Pour les actionnaires. Mais les Heinz seraient des philanthropes…   C’est le nom que se donnent les mauvaises consciences.

Buffet

Warren, avec une eau, sans doute Nestlé,  qu’il rêve d’acheter avant de mourir.

Nestlé. Du moins une portion…

C’est réalisable…

Philosophons

Le genre de transaction qui défait des pays, des compagnies, des familles… La concentration planétaire libre-échangiste  mondialisée. Assez de pouvoir pour menacer les travailleurs. Assez de pouvoir pour faire élire un président. Allié à la carcasse déshumanisée des hommes d’affaires infantiles qui s’achètent de gros jouets, tout ça ne sert qu’à la destruction plutôt qu’à la construction d’un « monde meilleur ».

C’est à nourrir de rires…

Vous direz: « C’est pas grave! » Je disais « allié »… Allié ou ajouté aux pouvoirs des vendeurs d’armes, nous assistons à une chimification

Big Pharma,

*États vendeurs d’armes,

*robotisation

* exploitation des pays pauvres

* délocalisation

* centralisations

* gaz de schiste

* sables bitumineux

* pollution

* agriculture chimique et mécanisée

* réchauffement planétaire

etc,

Et balbutiement des États vassalisés par ces monstres affairistes inconscients.  Applaudissons les États et les nids de poules parlementaires minus qui endossent le PPP. Ils n’ont rien compris.

Jadis, les États étaient mariés à des religions. Maintenant c’est aux affaires.  Pas besoin d’une perceuse  au carbone pour creuser et trouver le fond du modernisme destructeur. Nous mangeons – POUR CEUX QUI MANGENT – des restes de revenus d’actionnaires  excités.

Le cycle de la vie

Quant tu bouffes chimique, quand ça te rend malade, quand on te soigne chimique, quand on vole tes terres, quand on te(vous) remplacent par une machine pour le profit, quand tu ne vas pas bien et que ton travail est devenu merdique, quand tu dois te calmer avant d’aller au dodo, quand ton compteur électrique est devenu « intelligent », plus intelligent que ton député, quand t’es tendu, quand on t’offre un tapis de labo pour t’étendre, quand tes enfants sont piqués 65 fois avant six ans, quand tu dois travailler plus que vivre, il faut alors se questionner de ce que nous avalons…

C’est triste à dire, mais nous avalons et nous urinons ensuite tout le « progrès ». Ça s’en va dans les rivières, les terres qui nous nourrissent.

Ils plantent des semences trafiquées.

On les bouffe.

La bonne nouvelle: on est encore en vie. La mauvaise: rien ne s’en va sur Mars… Ça nous revient lentement comme une gifle en plein corps. Goutte à goutte. Particule par particule. Éprouvette par éprouvette.

Mais on vous dira de ramer pour « l’austérité »…

C’est une loi physique: rien ne se perd, rien ne se crée. Alors ce qu’on mange est ce qu’on est…

Nos gouvernements ont une gouverne, mais plus de bateau…

Allons enfants de la poulletrie Hi! E… 

Gaëtan Pelletier

P.S.: quand je pense que tout ce qui passe dans mon corps s’en va, au loin, au loin, au loin, dans vos corps, je me dis que nous sommes unis. Quand je vois les bateaux passer sur le Saint-Laurent aller porter leurs marchandises à Montréal – créateur d’emplois -, je me dis que le céleri que je gobe, venu des USA en hiver, me fait avaler un peu de sang des travailleurs-esclaves. Car rien n’est changé.  Les pyramides n’ont pas été fabriquées avec des philanthropes…  Comme les fortunes.

Mais du VRAI ketchup…

P.S. 2. Un illuminati me l’a dit.  Et il a ajouté: « Tu sais, jétan, il se pourrait que les élus soient responsables du carnage actuel ». Nul n’est censé ignorer la loi! En fait, nul n’est censé être ignorant.

( J’ai compris alors qu’en votant X, j’ajoutais un chromosome bizarre à ma structure chromosomique).

Retournez les fusils

« Les 374 plus grandes sociétés transcontinentales inventoriées par l’indice Standard and Poor’s détiennent aujourd’hui, ensemble, 655 milliards de dollars de réserve. Cette somme a doublé depuis 1999. »

« En 2001, dans les pays occidentaux, le nombre de milliardaires en dollars s’élevait à 497 et leur patrimoine à 1 500 milliards de dollars. Dix ans plus tard, en 2010, le nombre de milliardaires en dollars s’élevait à 1210 et leur patrimoine cumulé à 4 500 milliards de dollars. »

L’ouvrage initial date de 1980, mais Jean Ziegler s’est senti contraint de l’adapter aux temps présents en le réécrivant entièrement. À l’origine, explique l’auteur dans une interview au Point, le titre était repris d’un manifeste de Trotski appelant le prolétariat engagé dans la première boucherie mondialisée à retourner leurs armes contre les capitalismes plutôt que contre leurs camarades du camp d’en face.

Trente-quatre ans après, rien n’a changé, sinon en pire. Jean Ziegler :

« Les capitalistes font aujourd’hui un maximum de profits en spéculant sur les aliments de base comme le riz, le maïs, le blé. Les prix explosent, et toutes les cinq secondes, un enfant de moins de dix ans meurt de faim. Aujourd’hui plus que jamais, il faut retourner les fusils. »

Devant son interlocuteur abasourdi, Ziegler tempère à peine son séditieux propos. Non, non, il n’est pas question d’aller illico « flinguer son banquier », mais au moins d’empêcher par tous les moyens les capitalistes de semer la désolation sur toute la planète.

Et de donner l’exemple des cinq cents sociétés tentaculaires multinationales échappant à tout contrôle, notamment à celui des États, s’appropriant 52,8 % du produit mondial brut, coupables de maltraitances contre leurs ouvriers, comme ces quelques 1 300 victimes mortes dans les ruines de l’immeuble insalubre Rana Plaza à Dacca.

Chasser les grands prêtres des religions malfaisantes

Or, la forteresse financière néolibérale n’est désormais guère plus salubre que le bâtiment délabré de Dacca. De sinistres craquements en ont de nouveau ébranlé les fondations tout au long de la semaine passée. Les métastases du cancer systémique ont repris leurs lugubres ravages, frappant jusqu’aux derniers refuges du sanctuaire : les places boursières et financières.

Et tout retour en arrière est désormais impossible. Les lettres ouvertes indignées aux dirigeants du monde malade pour qu’ils changent de cap sont vaines et dérisoires. Comme le dit le banquier défroqué Charles Sannat dans un de ses éditos du Contrarien, il n’y a plus rien à espérer du système agonisant, ni de ses gouvernants :

« Il faudrait tellement tout changer, tellement tout bouleverser que jamais, jamais un consensus ne pourra se faire sur des mesures d’une telle ampleur tant que nous ne serons pas tombés au fond du gouffre. Nous sommes au pied du mur mais cela ne change rien. Nous pouvons gloser des heures et des heures sur quoi faire, comment le faire, pourquoi le faire, nous ne ferons rien. Rien. »

Tout changer, oui, dans les institutions comme dans les mentalités. Tout changer pour passer au monde d’après en surmontant le chaos laissé par le monde d’avant. Mais qui pense sérieusement que l’on peut se débarrasser d’un système sans écarter ceux qui s’en portent garants jusqu’à l’intolérable ? Qui croit qu’on puisse mettre hors d’état de nuire une religion malfaisante en restant soumis à ses grands prêtres et respectueux de ses temples ?

LA PUB INTERDITE SUR TOUTE LES TV DU MONDE

Jacques Antonin : Nourrir notre âme

« L’air lumineux nourrit notre âme »… Jacques Antonin, conférencier et paysan-boulanger, effectue depuis de nombreuses années des recherches autour de notre nourriture … Notre âme se nourrit de spiritualité, d’informations non-matérielles qui se trouve partout autour de nous …

En passant par les glandes endocrines, l’alimentation vivante, le peuple Essénien, les rites de passage liés à l’âge, la symbolique des animaux, la force des vortex, la qualité de l’eau et de l’air, …, il nous guide à travers un savoir certain qui nous éclaire vers la source de Vie.

 

Devenu paysan-boulanger dans le sud de l’Aveyron, Jacques Antonin a effectué depuis de nombreuses années des recherches sur ce qui nous nourrit vraiment et notamment sur la résonance vibratoire des aliments avec notre corps physique. Depuis quelques années, il transmet un enseignement sur le fonctionnement énergétique de l’être humain, synthèse des connaissances anthroposophiques, ayurvédiques, esséniennes. Il s’inspire des travaux de Jacqueline Bousquet, Emile Pinel, Etienne Guillé, Ruppert Sheldrake, Rudolf Steiner… et de 20 ans d’écoute et de décodage des manuscrits de la Mer Morte, découverts et traduits par Edmond Bordeaux Zsékely près de 20 ans avant ceux de Qûm Ram, que l’on retrouve dans le livre « L’évangile essénien de la paix ».  Le but de cet enseignement est de comprendre notre « chemin de Vie » en venant s’incarner sur Terre afin de mettre le cœur en Paix, source de toute  forme de guérison physique, par le développement de la souveraineté individuelle. La finalité ultime étant la pacification des lignées parentales, afin que nos enfants aient de moins en moins de « boulets » à porter, ce qui accélère, de manière exponentielle, la venue de la Paix sur Terre et dans les Cieux. »

Merci à Michèle pour l’envoi…

gp

Papa s’en va « travailler »…

fotojournalismus:Congolese woman fleeing to Goma, 2008.Photo by Walter Astrada

P.S.: Qu’il s’en aille tuer ou qu’il s’en aille « travailler », c’est du pareil au même. Qu’il pense aller tuer quelqu’un d’autre que sa femme et son enfant est encore du pareil au même. Il n’y a pas d’étrangers en ce monde. Même la petite fleur jaune entre la dame et le blindé appartient à la l’espèce vivante.  Qui a décidé qu’une fleur ne nourrissait personne?

La guerre ne règle pas de conflits. La guerre crée  les conflits.

Il y a différence entre les être que par ceux qui décident de vous marteler cette différence. Le pesticide qui tue l’abeille ne sait pas qu’il tue. Si le pesticide avait le choix d’exister pour tuer… Il faudrait qu’il soit un pesticide « pensant ».

Nous avons sans doute élu des pesticides « pensants ».

Si les abeilles pouvaient parler, ils n’iraient plus travailler…

Gaëtan Pelletier

La route vers soi (23): le boulon emprisonné dans la machine

route-vers-soi (1)

Sans liberté totale, l’amour ne peut exister, et tout homme sérieux se consacre uniquement à ces deux choses-là et à rien d’autre. La liberté sous-entend que l’esprit se libère totalement de tout conditionnement, n’est-ce pas ? Krishnamurti 

Voilà deux misérables, deux serfs, mais différemment serfs. L’un de l’éternelle fixité des vœux absurdes qu’il lui faut faire demain, l’autre des hasards, des arrêts subits d’un métier de luxe, toujours menacé du chômage et de la faim. Michelet, Journal,1854, p. 252.

La subtilité que trop bien aboutée  de nos chaînes nous échappe. Non seulement nous vivons dans une organisation qui tresse les barreaux de nos esprits, nous vivons dans des  files t invisible alliant l’individu et la masse. L’individu aminci  afin de  s’intégrer à un ensemble qui pourtant cultive  l’ individualisme. Il est né pour « l’ensemble » mais est taillé par ce que nous nommons « dirigeants ». Pourtant, ils n’ont parfois ni nom, ni identité vérifiable et ne peuvent parfois n’être que des idées. Le « progrès » et l’augmentation des masses, maintenant planétaires, ne font que rapetisser les mailles du filet que nous sommes.

Plus   les structures sont affinées, plus nous nous enlisons dans cette masse. Plus beau et lustré est le vernis, plus nous sommes aveuglés. Moins le poisson voit le bocal dans son eau brouillée.

Nous vivons maintenant de l’alliage de « l’intelligence mécanique du cerveau » et de l’âme « perdue ».  De gigantesques organisations frauduleuses, monstrueuses. Nous sommes la nourriture du monstre, et nous devrions nous comporter à la manière des « machines », et  peu à peu,   touchés  par les petites semailles qui s’infiltrent en nous  sans que nous en soyons réellement  conscients.

L’avenir – s’il en existe un – consistera à démailler ce savant montage de rouages et de rouages pour rendre un peu notre part d’humain délaissée au profit du profit. Cet avenir est davantage individuel que sociologique. À moins que l’humain recule vers les clans contrôlés pour parvenir à vivre dans une société viable.

Sortir de la machine à broyer.  S’évader du « monstre ». Aspirés par ce que Adler nommait « le complexe d’infériorité ». L’Homme prêche l’égalité alors qu’il entretient chaque boulon de la machine en leur assumant un rôle qui est… la machine.

La perdition et la chute… La destruction par participation devient alors obligatoirement une autodestruction… Y participer, de gré ou de force, de par le désir de « grandir », de s’élever, revient au même que celui de l’esclave d’un mouvement boursouflé, sans cesse nourri de par la pollution « intellectuelle » qui souille l’eau.

Nous y sommes… Sans vraiment cultiver notre être. Au contraire, nous l’enterrons sous les  gravats  de cette déchéance. Nous considérons notre état nécessaire.

Nous avons perdu tout pouvoir de participer ou pas. C’est le règne des nouveaux conquérants. C’est le désarroi des nouveaux captifs. Le mensonge étant inscrit dans la « lignée des rois » remplacés par la lignée des conquistadors du « nouvel âge ». Un âge tristement matérialiste.

Jadis, c’étaient des pays, des continents. Maintenant, c’est un à un…  C’est ainsi qu’on a tressé les empires. C’est  ainsi qu’on tresse le monde actuel. Le serf sera toujours le boulon, ou transformé, sculpté pour les besoins d’un serf soi-disant élevé….  Il  n’y a rien de changé, mais il y a quelqu’un  qui réussit à changer.

Plus il y a de « chômage », plus il y a de boulons disponibles…

Gaëtan Pelletier