Archives mensuelles : mars 2016

Vers un printemps sans oiseaux?

 

Paul
CRAIG ROBERTS

20 juin 2012 .

Grâce au livre qu’elle a écrit en 1962, Printemps silencieux, Rachel Carson a réussi à faire interdire le DDT et d’autres pesticides chimiques, ce qui a sauvé la vie de nombreux oiseaux. Aujourd’hui ce sont les humains qui sont directement menacés par des technologies destinées à permettre aux entreprises privées de tirer le plus de profit possible des ressources naturelles au moindre coût possible pour elles mais avec un coût social très élevé.

Autrefois abondante, l’eau potable est devenue rare aujourd’hui. Et malgré cela, aux Etats-Unis, on continue de polluer les eaux de surface et les nappes phréatiques et de rendre l’eau inutilisable par la décapitation minière des montagnes, la fracturation hydraulique et autres « technologies nouvelles » de ce genre. Les ranchers du Montana oriental, par exemple, sont obligés d’arrêter leur activité parce que l’eau est polluée.

L’exploitation du pétrole off-shore et la contamination marine par les produits chimiques utilisés dans la culture ont détruit la pèche dans le golfe de Mexico. Dans d’autres endroits du monde, les explosifs utilisés pour améliorer le rendement de la pèche sur le court terme ont détruit les récifs de corail nécessaires à la reproduction des poissons. La déforestation au profit d’une production agricole à court terme a eu pour conséquence de remplacer des forêts tropicales riches en biodiversité par des déserts. La « génération du tout, tout de suite » laisse aux futures générations une planète privée de ressources.

Les installations nucléaires sont construites sans précaution dans des zones de tremblement de terre ou de tsunami. Les gaines radioactives sont stockées dans les centrales, ce qui augmente le potentiel destructeur d’un accident ou d’une catastrophe naturelle.

La nouvelle menace vient des graines génétiquement modifiées qui engendrent des plantes résistantes aux herbicides. L’ingrédient actif de l’herbicide Roundup de Monsanto est le glyphosate, un élément toxique qui contamine actuellement les eaux espagnoles et qu’on « retrouve désormais assez fréquemment dans les pluies et les fleuves du bassin du Mississipi », selon l’Organisme de Surveillance Géologique des Etats-Unis.

En 2011, Don Huber, un pathologiste des plantes et un microbiologiste des sols a écrit au secrétaire de l’agriculture étasunien pour l’informer des conséquences des OGM et des herbicides qui les accompagnent. Il a décrit leurs effets négatifs sur les oligo-éléments, la fertilité des sols et la valeur nutritive de la nourriture. Il a signalé la dégradation des voies métaboliques qui empêche les plantes d’accumuler et de stocker les minéraux comme le fer, le manganèse et le zinc, des minéraux importants pour le fonctionnement du foie et la protection immunitaire des animaux et des humains. Il a décrit leurs effets toxiques sur les microorganismes du sol : en détruisant les équilibres naturels de la nature, ils provoquent une grande augmentation des maladies des plantes. Il a signalé les pertes en cheptel dues au botulisme, le vieillissement prématuré des animaux et l’augmentation de l’infertilité des animaux et des êtres humains.

Dans un interview, Huber a expliqué que le pouvoir de l’industrie agricole fait obstacle à la recherche sur les OMG et que les agences de régulation qui ont la responsabilité de protéger le public se servent des études réalisées par cette même industrie et ne bénéficient d’aucune information objective indépendante sur laquelle fonder leurs décisions.

Bref, pour faire quelques années de récoltes pharamineuses, on détruit la fertilité des sols, des animaux et des êtres humains.

Cela fait longtemps que l’homme détruit la planète. Dans son livre fascinant, 1493, Charles C. Mann décrit les effets négatifs sur l’environnement, les gens et les civilisations de la mondialisation depuis Christophe Colomb. Il parle de la propagation des maladies des plantes et des personnes dans le monde entier, de la déforestation, de la destruction des peuples et des empires, et de l’impact sur la Chine lointaine de l’argent espagnol extrait des mines du nouveau monde.

Mann nous donne une leçon d’histoire sur les conséquences involontaires et imprévisibles des actions des élites et de leurs subalternes. Les impôts chinois correspondaient à une certaine quantité d’argent mais l’importation de l’argent espagnol a fait baisser le cours de ce métal et les revenus du gouvernement chinois sont devenus insuffisants.

Un gouvernement ou une dynastie postérieure a fait partir les Chinois des côtes pour empêcher les pirates de se ravitailler. Les millions de personnes déplacées ont détruit les forêts qui couvraient les montagnes pour les remplacer par de la culture de subsistance en terrasses. A cause de la déforestation, les eaux ont emporté les terrasses, et même les récoltes, vers les vallées fertiles. Et les inondations sont devenues l’obstacle majeur à la production de nourriture de la Chine.

Les premiers esclaves ont été les natifs du nouveau monde conquis mais les « Indiens » n’ont pas résisté aux maladies importées par les Européens. Les blancs européens ont constitué la seconde vague d’esclaves, mais les Européens n’ont pas résisté à la malaria et à la fièvre jaune. Et donc finalement ce sont les noirs qui ont été réduits en esclavage car ils étaient immunisés contre la malaria et la fièvre jaune. C’est ainsi qu’une main d’oeuvre noire capable de survivre dans cet infect environnement a créé de nouvelles zones humides pour planter de la canne à sucre, des zones humides dans lesquelles les moustiques de la malaria et de la fièvre jaune ont prospéré. Mann, bien sûr, décrit simplement ce qui s’est passé, il ne justifie pas l’esclavage des noirs ou de qui que ce soit.

Mann montre que l’humble moustique a eu une grande influence sur l’histoire américaine. Le Ligne Mason-Dixon sépare la Côte Est en deux zones, le Sud où les maladies inoculées par les moustiques représentaient une menace endémique et le nord où il n’y avait pas de malaria. Dans le Sud, une personne qui ne mourait pas dans l’enfance était immunisée. Ce qui n’était pas le cas des Nordistes.

Ceci a eu d’énormes conséquences au moment de l’invasion du Sud par les armées nordistes. Selon Mann, « la maladie a tué deux fois plus de soldats de l’Union que les balles ou les obus des Confédérés. Au cours des étés 1863 et 1864, le taux d’infection moyen de ce qu’on appelait alors « des fièvres intermittentes » s’est élevé à 233 %. La maladie terrassait le soldat nordiste moyen à plusieurs reprises. Elle a tellement affaibli les soldats qu’ils mouraient de dysenterie, de lèpre ou d’infections causées par des streptocoques.

Le moustique s’est révélé l’allié le plus puissant du Sud et à cause de lui, la guerre s’est tellement prolongée malgré la grande supériorité numérique des forces de l’Union que Lincoln a été forcé de prendre une décision à laquelle il n’était pas particulièrement favorable, à savoir l’émancipation des esclaves. De sorte que, écrit Mann, on peut en conclure sans exagérer que les noirs ont été libérés par le moustique de la malaria, le même moustique qui avait présidé au choix des noirs comme esclaves.

Mann montre que, longtemps avant la naissance du capitalisme, la cupidité poussait les hommes à traiter leurs congénères avec barbarie. Il montre aussi que les décisions politiques, qu’elles soient prises par cupidité ou en fonction de l’intérêt général ont toujours des conséquences inattendues. Son analyse aux multiples facettes illustre le vieil adage : « Les meilleurs plans des souris et des hommes vont souvent de travers. »

La colonisation du nouveau monde par l’ancien a décimé les peuples du nouveau monde, mais le nouveau monde a été vengé par le mildiou qui a attaqué les pommes de terre en Europe et l’inflation qui s’est développée en Espagne et en Europe.

La destruction de l’environnement a été surtout la conséquence de la déforestation et des inondations consécutives qui ont emporté les sols. Avant les technologies et les produits chimiques toxiques modernes, la planète survivait à l’homme.

Aujourd’hui les perspectives d’avenir de la planète ne sont plus les mêmes. La population humaine est beaucoup plus importante que par le passé, ce qui met une grande pression sur les ressources, et les conséquences désastreuses des nouvelles technologies sont inconnues au moment où elles sont utilisées d’autant plus qu’on ne voit alors que les avantages qu’on en attend. Qui plus est ce ne sont pas les entreprises, firmes et autres multinationales qui subissent leurs effets négatifs et en paient le prix. C’est l’environnement et le reste de l’humanité et de la vie animale. Ces coûts-là se sont pas pris en compte dans les calculs de retour sur investissement des entreprises. Le coût externe de la fracturation hydraulique, de la décapitation minière des montagnes, des produits chimiques agricoles et des OMG pourrait être supérieur au prix des produits et services commercialisés.

Les entreprises n’ont aucune envie de tenir compte de ces coûts puisque cela diminuerait leurs profits et pourrait révéler que le coût total de production est bien supérieur à son prix de vente. Les gouvernements se sont montrés largement incapables de contrôler les coûts externes parce qu’ils sont sous l’influence d’intérêts privés. Et même si un pays parvenait à intégrer ces coûts, les autres pays profiteraient de la situation. Les multinationales qui externalisent une partie de leurs coûts vendraient moins cher que celles qui internalisent tous les coûts de leur production. C’est ainsi que la planète est en passe d’être détruite pour le profit à court terme et le confort d’une seule génération.

La leçon essentielle qui émerge du livre passionnant de Mann, c’est que les gens d’aujourd’hui n’ont pas une meilleure compréhension des conséquences de leurs actions que les peuples superstitieux et dénués de données scientifiques des siècles passés. L’homme technologique moderne se laisse aussi facilement embobiner par la propagande que les hommes d’autrefois par la superstition et l’ignorance.

Si vous ne croyez pas que les peuples des civilisations occidentales vivent dans une réalité artificielle fabriquée par la propagande, regardez ce documentaires sur les psyops (opérations psychologiques, ndt). Le documentaire est bien fait à part une ou deux prises de position à sens unique sur des questions mineures. Il insiste un peu trop sur la responsabilité des riches et oublie de dire, par exemple, que Staline qui ne cherchait pas à devenir milliardaire se servait beaucoup de la propagande. Tous les riches ne sont pas contre le peuple et les milliardaires Roger Milliken et Sir James Goldsmith ont combattu la délocalisation et le mondialisme qui augmentent l’impuissance des peuples et le pouvoir des élites. Tous les deux ont défendu le peuple en pure perte.

Le documentaire reproche aussi à la Constitution de limiter la participation du peuple au gouvernement mais ne dit pas que la Constitution restreint le pouvoir du gouvernement et garantit les libertés civiles en faisant de la loi un bouclier pour le peuple et non une épée aux mains des gouvernants. Ce n’est pas de la faute de la Constitution ni de celle de son père fondateur, James Madison, si le peuple étasunien a succombé à la propagande de Bush ou d’Obama et a renoncé à ses libertés civiles en échange de la « protection sécuritaire » contre les « terroristes musulmans ».

Le documentaire montre que la propagande est une forme de contrôle des esprits et le problème des Etats-Unis c’est bien que les esprits y soient sous contrôle.

En 1962 Rachel Carson a pris Monsanto par surprise et a réussi à se faire entendre. Aujourd’hui elle n’aurait pas la même écoute. Des psyops préparés à l’avance seraient prêts à entrer en action pour la discréditer. Je viens de lire un article d’un économiste qui a écrit que des économistes avaient qualifié l’environnementalisme de religion, autrement dit de système de croyances sans bases scientifiques qui prêche des « valeurs religieuses ». Cela prouve le peu d’importance que les économistes attachent aux coûts externes et montre qu’ils ne croient pas que les coûts externalisés soient susceptibles de détruire la puissance productive de la planète. C’est pourquoi la question : « Un printemps silencieux nous attend ? » n’est pas une question rhétorique. C’est bien ce qui nous attend.

PAUL CRAIG ROBERTS

PAUL CRAIG ROBERTS a été rédacteur en chef du Wall Street Journal et il est secrétaire adjoint au Trésor étasunien. Il a écrit : HOW THE ECONOMY WAS LOST, qui a été publié par CounterPunch/AK Press. Son dernier livre : Economies in Collapse : The Failure of Globalism, a été publié en Europe en juin 2012.

Pour consulter l’original : http://www.counterpunch.org/2012/06/20/silent-spring-for-us/

Traduction : Dominique Muselet pour LGS

On a tué 90% de la source de la vie

L’histoire des sols morts et ou mourants…

 

 

Manu Chao Clandestino -Playing For Change-

L’homme vitrine

tumblr_n1mht0RGgO1s2q8feo1_1280

La langue de l’amour est morte. Et dans la fébrilité inconsciente de la chair aux enchères, la pauvreté de plastique, de gadgets, d’immolation continue, la vie est une sorte de terre cuite derrière une vitrine astiquée où tous les pantins sont à vendre pour un job.

Les cerveaux sont moulés.

Usinés.

Pas plus « profonde » et monocolore qu’une Ford-T sociale. Machinés. À la chaîne. Figés.

« Vos enfants sont les enfants de la Vie », disait Khalil Gibran. Ils sont maintenant les enfant des états. Ils sont peut-être si affamés de leur BIG MOI qu’ils vendent leur cerveaux aux états. Fiers à bras, fiers à neurones.

Notre petit penseur ne sait pas qu’il est pensé. Il est ciselé aux doctrines martelées incessamment, abonné à tout le frelaté qu’il avale chaque jour. Il est pourrissant, mais vivant. Soutenu par les « spécialistes », cette horde de zombies calcinés au savoir scientifique, vendeurs de salades mondialistes.

Imbriqué dans toutes les formes de contrôles numérisés, se débattant dans le grand filet des technologies, – à la fois s’y baignant de plaisir -, sans savoir nager dans l’océan de la Vie.

Le petit simiesque est « écoutatif ». On ne lui parle pas de réalité, ni d’Histoire, ni de philosophie, pour décoder l’image du monde, de sa venue sur Terre, de son essence.

Plus de passé, un présent contaminé par la destruction du passage des autres, des sociétés, des guerres, etc. Non. Notre nature est désormais d’être un fonctionnaire aux mains javellisées qui a «  une vision du futur ».  On a barbouillé l’image de la trajectoire de l’humanité, caviardé le passé, embrumé le présent. Il ne reste que le futur incertain mais prometteur par la chimie des nouvelles molécules et l’espoir de trouver de l’eau sur Mars alors que l’Afrique en manque.

Il n’est plus inspiré… Il est respiré jusqu’à son dernier souffle. Déryhtmé. Sa vision est celle d’un aveugle guidé par des chiens.

Détêté. Le dépoisson… Issu de l’eau, on lui bouffe la tête pour qu’il ne se serve plus de la structure cachée et lumineuse de son entièreté liée à la  grandeur des ondes vibratoires camouflée sous ce montage de chair.

C’est maintenant une machine, un montage plastique.

Pourvu qu’il serve!

C’est sans doute le plus étrange des nègres concocté par le besoin fourbe et matérialiste des fabulateurs à formules répétitives.

Quand on a vendu son corps, on a vendu son âme. Nous sommes dans une ère de décapités à coups de sabres roses. À coups de discours aux phrasés des langues de lames aiguisées de leur spécialité.

La vente de « certitudes » des corporations est maintenant une sorte de monoxyde de carbone hypnotique mais vraiment efficace.

Nous vivons de la mort du vivant. Les plantes, les forêts, les terres, les pays, les « idées ».

La Vie est une vente de feu…

Allumez! avant d’éteindre…

Gaëtan Pelletier

Quand il est mort le bûcheron…

bûcherons

Ça me peine: je ne verrai plus le bûcheron qui aimait les arbres , les coupait, en plantait et en prenait soin. Il est décédé il y a quelques jours. Jusqu’à la fin, il allait parcourir les bois le matin, tôt, quand les oiseaux réclament leur repas à leur maman.

C’était comme ça au Québec il y a quelques décennies. Les fils de ces piliers , aujourd’hui  administrateurs, médecins, avocats, simples travailleurs sont issus de cette race qui savaient à peine lire et écrire. Mais personne ne s’en souvient. Ce qui fait mourir ce monde c’est d’en effacer le passé. Le passé c’est la souche de ce que nous sommes. L’essentiel. Et c’est peut-être ce dont nous sommes en train de mourir: de l’essentiel. On se demande à quoi rêvent la génération jeune actuelle. Elle rêve d’une vie simple et tranquille, mais la « machine à fabriquer des êtres et des robots »  elle ,s’occupe de fabriquer les rêves. C’est une propagande intoxicante pour le cerveau et l’être. On se « désêtre »…

La formule frappante serait: une lutte les uns contre les autres et une réussite présente, journalière, annuelle, pour un échec final de l’humanité. Nous cultivons le provisoire et détruisons toute forme de concret pour laisser aux mains des grands chefs d’entreprises et des délirant personnages soi-disant importants nos destins.

Combien donnons nous, chacun d’entre nous pour que nos États fabriquent des armes au lieu de construire ce qui ne détruit pas, nous y inclus? On veut nous faire croire à la nécessité des guerres. Nous payons un prix fou pour la soi disant paix.

Alors, où son les résultats de cette « logique » de fabricants d’armes? Oui, c’était plus simple « avant ». Il y avait un certain confort à « travailler » pour rendre nos vies moins misérables. Mais depuis quelques décennies, chacun est un Christ crucifié entre deux voleurs.

Si on juge l’arbre à ses fruits, la perle Terre suspendue dans l’espace est en train de mourir d’un cancer de pollution, et d’un fourmillement de Satan(s)  élevés au grain du virtuel en train de falsifier la réalité.

Il y a quelque chose qui cloche au pays-Terre: on ne peut pas s’aimer et se détruire en même temps. On ne peut pas aimer la nature et la tuer en même temps. Taxe-carbone mon œil! Comme si l’argent réglait tout… Lui également se dirige vers l’invisible. Imaginez tous les aveugles que nous aurons dans deux décennies!

Gaëtan Pelletier

Image

Le puzzle

Le puzzle

Trump – Clinton : Le Superman et la Joconde

Donald Trump

«Je joue avec les fantasmes des gens. J’appelle ça l’hyperbole véridique. C’est une forme innocente d’exagération – et une technique de promotion très efficace.» Donald Trump 

On dit que le grand-père paternel de Donald Trump fit fortune dans les lupanars des villes champignons pendant la ruée vers l’or du Klondyke. Ce clown de Donald Duck Trump, grossier, est « malheureusement » un homme intelligent. Les républicains se félicitaient  sans doute de sa réussite jusqu’à ce qu’il dise tout haut ce que les républicains pensaient tout bas. Ce saltimbanque, amuseur de foules s’est lancé dans la grande foire de la course avec une philosophie (sic) toute simple de bonimenteur: « Si je suis riche, tout le monde peut-l’être ». Oui, il joue du fantasme comme Liberace jouait du piano. Il sait faire des arpèges éblouissantes de cet univers étasunien dont il connaît les faiblesses et les forces.

On se demande alors de quoi se plaignent les républicains représentants de cette race droitiste mercantile,de  parvenus et d’ hypocrites?

Au fond, Donald Trump, c’est l’Amérique! Riche, idiot, mais manipulateur intelligent, cultivé comme un navet, nombriliste. Un psychiatre dirait de lui que son « franc parler » n’est qu’un  moyen de manœuvrer.

Ce pays au crucifix d’une main et une arme de l’autre est incarné dans la « subtilité » du langage de Trump. L’âme américaine souffre d’une schizophrénie et d’un consternant narcissisme : On se regarde mais aveugles des autres.

Le rêve américain c’est d’être le cauchemar des autres nations.  Le rêve américain c’est d’être l’illusion de sa propre nation trompée, violée de par ces béotiens satinés de la cravate et du complet.

À l’image des super héros, Mr Trump est le résumé de la légèreté des U.S.A qui ,depuis quelques décennies,  trouve son cinéma dans les bandes dessinées de super héros volants, hyper puissants.  Étourdis dans leurs réussites techniques, le cinéma n’a plus rien d’humain: Il encense les effets spéciaux et les films ne tournent plus que dans un flux hollywoodien asséché d’une … Amérique dans l’espace, une riche.

Au fond, MR Trump, bien occupé à se tailler une place, représente le le « bon-vilain », rebelle de campagne et du désordre intérieur d’un pays à bout de souffle.

Il était le candidat  idéal pour le parti Républicain, mais il perdra à la présidence à quelques centimètres près…La longueur de son pénis. Le mot pénis ne fait pas partie du vocabulaire des étasuniens, encore moins des républicains.

Et Hillary?

Les étasuniens ont eu des blancs, un noir, il ne reste plus pour l’apparat du changement qu’une femme:  Hillary Clinton… Le « jeune » G W.Bush vantait les mérites du sourire franc de Poutine. À  regarder Madame Clinton discourir avec son sourire factice, quand elle referme les lèvres, on dirait la Joconde qui se moque de nous. Si elle se moque de nous, elle se moque de son peuple…

Mais en quoi les peuples peuvent, pour l’heure, intéresser les politiciens? Un règne de 8 ans de l’un ou de l’autre des candidats ne mènera qu’à une continuité de « l’esprit américain ». Jusqu’en 2025… Le quart de siècle le plus dévastateur de l’histoire de l’humanité. Un pays qui cherche à prolonger sa mainmise sur le globe. Hitler avait rêvé d’un règne de mille ans.  Combien de peuples dans ce monde souhaitent l’hégémonie lancinante de ces cow-boys  et la fin de leur règne de terreur hypocrite?

Gaëtan Pelletier

Luc Cousineau :Si je le pouvais

Le musicien savourait donc son bonheur. Jusqu’à ce qu’une chape de plomb brouille la lumière et bouscule les plans. Un mois après être sorti de studio, le chanteur apprenait qu’il était atteint de la maladie de Lou Gehrig, aussi connue sous le nom de sclérose latérale amyotrophique (SLA). L’avenir venait de se voiler. (…) «Présentement, je n’arrive pas à jouer de la guitare. Et sans ça, je peux difficilement composer des mélodies. Ma guitare, c’était une extension de ma main, depuis l’âge de 15 ans. C’est un deuil à faire. Je lâche prise là-dessus parce que quand j’y pense, ça me rend un peu malheureux.»  Cyberpresse

***

Luc Cousineau à refait cette chanson au moment où il pouvait encore chanter. Mais péniblement… Ce qui donne une touche encore plus triste, mais touchante et authentique…

Merci Luc ….
http://www.luccousineau.com/

Author: Robert Thibodeau
Composer: Luc Cousineau
Music Publisher: Les éditions du 13 décembre

 

 

Les oiseaux

Vous voulez être étonnés? Regarder cet oiseau aider l’autre, inconscient, qui s’est heurté à une vitre.

L’ascenseur

Un paysan et son fils visitaient un centre commercial. Ils étaient abasourdis par presque tout ce qu’ils voyaient, et plus particulièrement par deux murs brillants de couleur argent qui pouvaient s’ouvrir en deux et se refermer. Le petit garçon demanda: « C’est quoi, p’pa? »
Le père, n’ayant jamais vu un ascenseur auparavant, répondit:
« Fils, j’ai jamais rien vu de tel dans ma vie. Je ne  sais pas ce que c’est. »
Alors que le petit garçon et son père regardaient avec admiration, une vieille femme dans un fauteuil roulant avança jusqu’aux murs et appuya sur le bouton. Les murs s’ouvrirent et la dame roula jusque dans la petite salle.
Les murs se fermèrent et le petit garçon et son père regardèrent les chiffres défiler  sur un cadran au-dessus des murs. Ils continuèrent de regarder jusqu’à ce que les chiffres se mettent à défiler dans l’ordre inverse. Les murs s’ouvrirent à nouveau et une très belle jeune femme de 24 ans sortit. 
Le père, ne pouvant pas lever les yeux de la jeune femme, murmura à son fils.
« Va chercher ta mère. »

Source