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La boucherie planétaire

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À se demander si l’homme, le salarié, n’est pas devenu le format d’esclave le plus astiqué de l’Histoire. C’est une pièce saignante, une nourriture pour l’engrangement de la richesse. L’économie est le triomphe. En même temps que le dieu et le diable, tous mélangés en un seul concept.

La terreur heureuse du matin fou, quand on prend le train ou le métro pour aller se faire saigner et déverser son sang dans les multinationales crasses. Ils n’ont faire de l’humain. Jadis, on s’usait les doigts au travail. Et encore aujourd’hui dans certains pays. Les enfants s’usent les doigts avant qu’ils poussent.

Le travailleur est une pièce à bouffer pour le grand trésor des « un cas ». Minés jusqu’à la moelle, avec sa misère acceptée et incompréhensible, car sans choix que celui d’être un usiné, classé grand ou petit dans l’ordre de « choses » de cet univers de boucherie, la peur s’est installée. L’effroi du lendemain court. Il est « managé » sans ménage. Et on porte sur le travailleur le grand déclin des sociétés dites développées.

Le « bonheur » est maintenant un chapelet d’avoirs. Les Goebbels sont intégrés dans toutes les structures de cette mondialisation.  Mais on continuera, car la démocratie de l’avoir est, hélas, sans choix.

Mais qui donc connaît le Dr. Gobbels? Mais qui se rend compte des corsets qui étouffent de par le contrôle inconscient des pubs et des grands rêves des mégalomanes certifiés?

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Par un de ces matins, l’été dernier , je suis allé arroser les plants de tomates du jardin, la laitue,  les fèves, et je les ai baptisées avec de l’eau pour qu’ils poussent. Qu’y-a-t-il de plus important que de se lever un matin, boire un café, s’habiller à effrayer les oiseaux et admirer le ciel? Nous avons assassiné la chance de vivre simplement et d’être, d’une certaine manière, heureux. Dans ce monde de « matière », la misère existe. Ne porter que son corps chargé d’eau en est déjà une. Les relations humaines, elles, sont devenues de plus en plus difficiles. Chacun est devenu avocat et juge de l’autre.  Pis encore, le prêcheur de la télé est un économiste. C’est la nouvelle prêtrise d’une laïcité qui écourte l’existence à cette infime aventure terrestre.

Si on ne croit plus à « rien », ce n’est pas parce qu’il n’existe pas une aventure des âmes-dieux dans cet univers. C’est qu’on vous la tue.  Ce fut-là deux siècles affolés de guerres qui ont finalement menés à une division encore plus scalpelisée. Les uns contre les autres. Les groupies. Ils n’ont plus de pays, ils ont un emploi.

Nous sommes en train de couler par le fendillement de la coque d’un petit navire: le corps. Voilà que le moteur central, le cerveau, a pris toute la place. Et  c’est lui qu’on arrose de par toutes les pseudos trouvailles pour rafistoler le navire social.

Dans le grand jardin, tout délimité par les formes de possession, ce qu’il aurait fallu arroser, c’est la belle simplicité et prendre soin de l’Eden et de ses habitants. Hélas! On a choisi la voie la plus obscures: compter, chiffrer, calculer, produire à grande échelle, etc.

En novlangue, cela se passe ainsi: « Vous êtes des nôtres. Allez et dépensez en vous joignant aux plaisirs des riches ».

C’est la course à la richesse systémique qui a créé la pauvreté actuelle. Et nous n’avons pas fini d’être pauvres. Ce n’est que le commencement.

Gaëtan Pelletier

Le Quincailleur

A Benthic sea cucumber commonly known as the pink see-through fantasia. Pink fantasia..sounds like a character from a Disney movie. Beautiful!

Concombre des mers Benthique ( Source)

Il en est qui s’étonnent de voir les autos, les appareils ménagers, les téléphones, bref, tout le clinquant pour  l’esprit. Fascinés comme des lapins devant une carotte parce que le lapin l’a cultivée.

Au fait, que savons nous de la Vie, la vrai, la multiple, l’incompréhensible? Nous sommes fascinés par ce que nous comprenons et non pas par ce que nous ne comprenons pas. C’est la raison pour laquelle nous écartons ce que nous ne comprenons pas et nous nous faisons la grosse tête pour la grandeur de nos minuscules  pouvoir de créer. Que créons nous en manipulant des tomates, en s’émoustillant d evant un robot qui parle ou une machine capable de battre un champion aux échecs? Ou un savon qui lave à l’eau froide?

Si un jour, pour faire le test de la connaissance humaine, et  que  vous décidez d’aller à la quincaillerie pour vous bâtir un papillon ou un perce-oreille, vous constaterez qu’ il n’y a pas de matériaux. Aujourd’hui, nos sommes en pâmoison devant une télé en trois dimensions, des armes sur-sophistiquées, des clés USB,etc.  Mais pour concombre des mers, si beau  et si fragile, si translucide comme entre deux mondes, probablement gélatineux , d’une construction à vous couper le souffre, nous sommes sans air. Étouffés! Du moins pour ceux qui le peuvent…

Comme dans la vie, – notre vie de tous les jours, – on s’attarde aux choses et non aux êtres. On se croit des quincailliers outillés, le torse bombé, ronflants ( malgré l’étranglement cravate), sûrs de nous. Encore, dans notre racine lourde et ligneuse, ce qui dirige le monde et le moi-  qui y est est logé-  est qu’on nous a appris à être des aveugles.

C’est le plus bel état qui sert à diriger ce monde, car les aveugles ont toujours un chien avec eux. C’est l’ombre qui suit l’aveugle. Nous, nous les élisons.

Gaëtan Pelletier

Satan demande un agrandissement de l’enfer

enfer

Cher Dieu! 

Étant donné l’état actuel sur Terre, le rôle des méchants à grandement augmenté depuis le siècle dernier, je vous demande un agrandissement de l’enfer. En ce moment, nous manquons d’espace. Étant donné que la mode est aux athées, vos imbéciles de créatures sont en train de faire brûler la Terre et vos belles âmes pures et blanches. Ils sont sous le charme de mes fidèles, lesquels j’ai amoindri un peu leur aspect spirituel pour leur donner l’illusion de la grandeur du cerveau et des techniques, sciences, etc.

J’ai lancé un programme d’embauche il y a quelques siècles et tout c’est déroulé à merveille: les banques volent les citoyens, les banquiers se volent entre eux, et les vendeur d’armes n’ont jamais autant eu de succès. Au rythme actuel, votre belle pomme bleue sera cuite dans moins de deux siècles.

Ils sont en train de s’autodétruire et les amateurs de sensation fourmillent. J’en renvoie quelques uns sur Terre de temps en temps pour poursuivre mon oeuvre.  J’aurais présentement et éternellement besoin de 3 à 4000 milles années lumières cube pour les enfermer. Nos locaux sont actuellement sur utilisés. Mon corridor ressemble à celui d’un hôpital. C’est bien de m’envoyer autant de « clients », mais il me faudrait un nouveau bail.

 

Satan 

La planète des songes

La planètes des singes

La Planète Des Singes se pose comme une réflexion sur la notion d’espèce dominante. Comme nous aujourd’hui, les singes refusent de croire que les animaux sont intelligents et peuvent être leurs égaux. Admettre cela, ce serait admettre la part d’animalité qui est en nous et ça nous le refusons. La planète des singes 

Ô! j’ai triché. J’ai placé un o à la place d’un i. Le singe songe… C’était délicieusement volontaire et déviance accessoire. J’ai fini par apprendre un peu du simiesque…

***

On jubile, on sort les sabres à champagne, on se congratule  à mouchoirs que veux-tu!  Comme des gamins gentils. On dirait qu’ils ont oublié que Monsanto et ses  ses semblables aiment la réussite monétaire et le contrôle du « vivant ».  À mort le vivant! Leur thermostat, c’est la bourse. Et même pas la bourse ou la vie! La bourse! Les pauvres sont  à faire fonctionner les campas de concentrations des usines du Bangladesh,   et ils vont là où l’achat des pauvres est encore permis.   Les négriers n’ont plus de couleurs. Le nègre mondialisé n’a pas de recours. C’est la lutte entre deux faims: faim de nourriture et faim d’ambition, de gloire, de ces joueurs compulsifs athlètes des bourses. L’homme-pion sur un échiquier bleu voguant dans l’espace.

Nous avons devant nous la « crème » de intelligentsia tous pétris à la doctorisation . Sont-ils si savants? Sont-ils si clairvoyants ou compétents tel qu’ils   le prétendent?  Ils oublient les milliers d’années de l’histoire de l’humanité et tous les crevés des guerres, des marchés, de l’économie trafiquée et de la naissance d’un monstre qui a abandonné les peuples au « libre-marché ». Libre-marché qui a fait de nous des esclaves.  Le pauvre est la carotte du lapin. Si on cherche à se faire un portrait du lapin cravaté , on se retrouve devant un futur préparé par l’assassin de la Vie qui se repend et qui promet de changer. Ce n’est tout de même pas le planteur de choux qui aura détruit la planète. Et qui, en plus, est son propre avocat.  Après avoir été floué par un bandit millénaire, faut-il jouer les naïfs et encore larmoyer sur un C.V. d’histoire aussi sombre?

À voir le passé millénaire d’une minorité qui a tout saccagé, on peut toujours rêver…

Enfer

Free d’homme!!

Gaëtan Pelletier

Le marchant de Denise

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Vous me faites marcher?  (expression populaire)

  • De tous les pays circonvoisins, des campagnes et des villes, malades et infirmes, paralytiques, culs-de-jatte et pieds-bots accouraient dans des carrioles, dans des calèches, sur des ânes, sur leurs moignons calleux. (Octave Mirbeau, Rabalan,)

La démocratie, c’est le peuple qui a le « droit » de marcher. Il s’échine au Reebok pour changer le monde. Sortez la calculette: dans un demi siècle, les démocratisés seront tous des culs-de-jatte. Rognés et ensanglantés sur l’asphalte attisé  au réchauffement climatique et à la froideur bancaire d’un nazisme pastel.   Un  vent d’austérité dans le dos…  On est des voiliers volés. Jadis, on entrait en religion avec une formule cimentée: prendre le voile. Ben! voilà que les citoyens ont tous leur petite voile format drapeau qui vaguent sous les propos divagués  des dirigeants.

2008 kilomètres. Ça vous va?  La démocratie, c’est votez et pancartez. Un « slow gan » réel qui, selon les dires des pantins dirigeants, feraient avancer les choses. Depuis la « démarche » 2008, le populo attend toujours sa reprise économique. C’est un indigné apprivoisé qui ne ferait pas mal à une mouche parlementaire. Car la mouche revient toujours… Aux cinq ans.  Brrr! On tremble! On est effroyé , et on vote et revote à la recherche d’un moustiquaire.

La marchitude 

C’est comme un sport prétendument pratique et pragmatique.

* On marche pour garder son emploi

* On marche pour garder sa pension

* On marche pour garder son système de santé en santé

* On marche pour garder ses industries

* On marche pour garder ce qu’on perd dans l’érosion de la crise

C’est à qui aura la plus belle pancarte. Alors, on devrait créer un concours de pancartes. Avec un prix décerné par un haut fonctionnaire dans une cérémonie distinguée ou le récipient d’air marche vers le fonctionnaire  pour aller chercher son prix.

Au Québec, on n’a pas le droit de marcher masqué. Je suggère qu’on ne marche plus. C’est simple: vous inventez un défilé et vous le faites approuver par les autorités. Un défilé de danseurs en couples déguisées en amérindiens, de danseurs e espagnols, en tenue de smoking , avec musique javellisante, épurée, toute douce. Tout ça bien coloré comme des milliers de perroquets valsant dans les rues.

Le défilé d’automne 

L’automne est gris et austère. Les couleurs quittent les arbres, se laissent glisser vers le sol en ballant, et puis s’en vont rejoindre la terre. Tristesse-Kleenex. Snif! C’est le temps de créer un nouveau défilé: LE DÉFILÉ DES GUEUX. Tout le monde se vêt de son plus laid habit. ( ouch! c’est bizarre comme phrase). Vêtements déchirés, visages noir de cambouis des sables bitumineux de l’Alberta. La perruque, le barbouillement des dents cariées, traînant malades et enfants, avec carrosses du 19 e siècle ou brouette fabrication maison et ignorants avec des pancartes remplies de fautes:

JE VEU VIVE

J’AI MON BACC  MÈ JE NE TRAVAYE PAS

ABAT l’OSTÉRHITÉ

UNE MARCHE À LA FOI

Etc,

Rien n’est parfait. Il suffit de modifier le scénario à chaque année. Par exemple, l’année suivante, en cas de pluie, porter un sac de plastique à ordures . Les grands vert….  Pour ne pas trop se fatiguer, restez  allongés ou accotés le long de la rue en attendant de vous faire ramasser par le camion de vidanges. Ou alors, remplissez totalement la rue et restez amorphe, sans bouger et empilez-vous les uns les autres.  Et n’oubliez pas d’apporter des beignes aux policiers. La marque TOUT BAIGNE est conseillée.

Si votre dame s’appelle Denise, montrez vous cultivé, fin connaisseur, comme moi, de Shakespeare: inscrivez sur votre pancarte Le marchant de Denise.  Il n’y arien de plus beau que la culture. Comme dirait Orwell: la culture c’est l’ignorance. Mais ne vous sous estimez pas:

Le personnage du titre est le marchand Antonio. Pour rendre service à son protégé Bassanio, il emprunte de l’argent à l’usurier Shylock. Certain de pouvoir le rembourser, il signe un contrat où il autorise son créancier à lui prélever une livre de chair en cas de défaut de paiement. Il ne peut faire face à son échéance et Shylock, qui veut se venger des humiliations que lui ont fait subir les chrétiens, insiste pour que le contrat soit appliqué à la lettre. Le marchant de Venise

On a tous voté pour Shylock. Et si l’on change de gouvernance, ce sera toujours Shylock. Il a le droit de se déguiser, mais pas nous…

Bonne marche!

Gaëtan Pelletier

Juillet 2015

 

Si j’avais des seins, je serais FEMEN

Femen

 

La ministre de la Culture, Hélène David, s’apprêtait à amorcer une conférence de presse dans une petite salle conçue à cette fin pour les médias quand la jeune femme a surgi de nulle part.

Devant les caméras, elle a hurlé «Non à la loi 20!» en répétant: «Avortement, priorité!». Quand elle a soulevé sa jupe, on a pu aussi lire: «Mon utérus, ma priorité». Sur sa poitrine dénudée, on pouvait lire: «Priorité IVG» [Interruption volontaire de grossesse]. La militante, Neda Topaloski, a voulu dénoncer de la sorte une atteinte au droit des femmes à l’avortement. Le Devoir

***

En 2007, ils disaient que les blogues, c’était l’avenir! Il y a trop de Nostradamus qui se plantent. Deux seins valent mieux  qu’une boule de cristal…  À quoi bon débugger le monde, le changer la langue pendante, la bouche en sueurs, à chercher les maux pour le dire?  Je pourrais tranquillement soulever mon T-shirt et hurler en grosses lettres: IVG. Interruption volontaire de guerres… C’est sérieux un site internet. Ça ouvre les yeux et les bons. Parfois les méchants… Si on voit l’image d’un cerveau d’enfant éclaté d’une balle, à force d’approfondir le sujet, on s’aperçoit qu’à l’autre bout du monde un type bien habillé, bien sérieux, un nomme d’affaires, est à son grand bureau, assis, et sourit en voyant son bilan. Il vend  des fusils et des balles.

Vite, tu te procures une carte de presse et tu coures     ver le siège social de la compagnie qui tue des enfants à 8, 322 km de là, et là, tu te dénudes. SKC. Stop Killing Children.

Raté! Le type parle allemand et français. Mais il travaille en Belgique…  Abasourdi! HI!HI! Il ne voit pas le message. La messagère bouffe  ses yeux  Il n’a même pas le loisir de sourire en louchant: les gardiens attrapent la dame qui se tortille comme une truite d’Alaska.

Le lendemain, Google lance en première page la « nouvelle ». Elles ont toutes des noms bizarres. Kalinda Madonovich, Inna Shevchenko, Sasufi Laidit.

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Pendant que le pauvre blogueur, à l’autre bout du monde, à 8323 km, a le trac de la page blanche, la FEMEN n’a pas le trac de sa page rose. Ou blanche… Ça dépend de l’ensoleillement et de sa crème de bronzage. Le blogueur baille dans la nuit, épuisé, pendant que la FEMEN mène la belle vie en prenant un verre de vin pétillant en attendant ses 10 minutes de travail.  On devrait d’ailleurs en faire un métier et se faire tatouer ou porter des pubs  sur l’épaule, sur la cuisse,  l’avant bras: Castrol, Redbull, Google, Facebook.

En plus, pas de trolls! Ils sont bouchés et béats. Même les illettrés comprennent…

SPONSORISÉES

Par qui? Peut-être une marque de soutiens-gorge?

Inna portait aujourd’hui  La Vie en Rose et des Nike. 

 

Reste plus qu’à former le mouvement HOMEN… Avec des pompiers de calendriers pour mettre le feu à un monde un peu trop baigné dans l’eau…   Jean Ferrat a chanté La femme est l’avenir de l’homme…  

Je me dis qu’aux États-Unis, au lieu d’incendier des autos et des villes, les dames afro américaines devraient se lancer dans les affaires…  Imaginez 2000 femmes noires, avec des acronymes en blanc entrer dans un bureau de gentleman de Wall-Street avec un messages  sur elles : DSM.  DONT SHOOT ME!

Ferrat avait une boule de cristal dans la voix…

Gaëtan Pelletier

 

 

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L’odeur du sportif de la paperasse

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Nous vivons dans un monde dans lequel nous rencontrons souvent « personne »: nous rencontrons des feuilles de papiers, des règlements, ou bien des robots… On traite les différents humains à travers des murs de paperasse. Le sport le plus en vogue passe par  « le concept ». Il faut créer dans sa « tête »… Pas question de faire du terrain. Les « concepteurs » travaillent à établir un nouveau pont, à élaborer des stratégies sur la manière d’aborder un estropié du travail, au lieu d’aller le rencontrer.

Le paperassier est un assis sur son QI, boit de l’eau Nestlé, et ne s’approche de personne, sauf de lui de temps en temps. C’est un barbare rose qui a appris l’art de « s’éloigner de proche  » (sic). Il garde ses distances comme les banques gardent leur argent. Il garde ses biens avec des chiens cravatés.

La Terre est un grand restaurant à saveur du « MOI ». Plus le paperassier « travaille » à gérer le monde de par ses neurones « stéroïdés » aux concepts qui gonflent et qui gonflent, plus il raffermit sa conviction au point d’en être le porte-bât  aux yeux bandés. Il se se voit que de l’intérieur dans son petit miroir trafiqué , caviardant les autres. Il est le texte et les autres les maux…

Pendant ce temps, sur le terrain de la vie, notre esclave suinte pour ces nouveaux dieux échevelés du progrès. Le progrès à détérioration continue. Comme une lente aseptisation de tout ce qui vit au profit de tout ce qui s’encoffre. Au profit de ce qui ne dure pas… Et, pour cette raison, il créera les formules creuses  qui se perpétueront à travers la lignée suivante.

Le paperassier est une sorte de papier humide qui absorbe les concepts et les lois des diktats de l’État. C’est une gaufre perdue dans une boîte de gaufres congelées. À travers ces cristaux de glace, de la culture de la distance, il finit par agrandir la prison de l’esclave au point de le rendre aveugle: il sait reculer tous les murs et accusera l’œil du citoyen d’être affaibli.  Ou de n’être pas suffisamment intelligent pour absorber le génial cryptage du moi-vapeur. Notre abuseur public, employé d’État ou de INC  invisibilus  s’adonne au sport le plus répandu et tout aussi nocif que les produits de Monsanto: le conformisme, cette religion laïque issue de la robotisation humaine.

Pour ce charlatant Aqua-Velva, au menton lustré, l’esclave est responsable de la désintégration du monde, des sociétés, de la disparition du  tigre de Sibérie, des grillons du Québec,  bref, de tout. Il vous enverra tailler les feuilles d’un arbre pour sauver l’arbre. Car, pas question d’abattre la racine dont il fait partie. Si l’arbre meurt, vous serez l’incompétent. Et avec le bassin  de chômeurs apeurés, il trouvera  bien un autre esclave  vidé, prêt à courir le cent maîtres…

Ses émotions restent à la maison. C’est un tendre aux valeurs « familiales »… C’est un animalcule, une larve de société.  Il a l’ambition de LUI, et il sort de sa bouche une sorte de putrescence centenaire, toute malodorante de stagnation. C’est son progrès, pas le nôtre. Un étang ne coule pas…

Il ne coule que de l’encre et l’encre devrait gérer le monde.

 

Gaëtan Pelletier

Ausdrücken Macht Frei

 

sportgrande
INTÉGRISME: 
B. − P. anal. Doctrine qui consiste à adopter une attitude de conservatisme intransigeant dans une religion, un parti, un mouvement. (Ds Rob. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr. et Lexis 1975).
Prononc. : [ε ̃tegʀism]. Étymol. et Hist. 1913 « conservatisme intransigeant de certains catholiques » (La Pensée catholique contemporaine, août 1913, p. 138). Empr. à l’esp.integrismo « id. » (1885, Dr. Don Celestino de Pazos, El proceso del integrismo). Bbg. Siccardo (F.). Intégriste e intégrisme. Genova, 1979, passim.
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Je devais avoir 16 ans quand en ouvrant un journal, je vis que l’on nous proposait de construire un abri nucléaire avec des sacs de sable. Des boîtes de conserve, de l’eau, et quelques objets usuels, pour « survivre « .  C’était au temps de la guerre froide entre les États-Unis et L’U.R.S.S.  Et j’y ai cru… 

Avant ce triste intégrisme islamique sur lequel nous nous lamentons, comme si la toile était un mur de lamentations , il y eut une société « radicalisante » qui a régné pendant des siècles sur le « nouveau monde »: le christianisme.  Ce monde de « sauvages », souvent sans âmes, à sauver. Le pompeux défilé des personnages de pierres qui passe  dans l’actualité, avec leur arrogance de « titrés », ou de  spécialistes   – comme si « dieu » avait fait l’amour avec le diable –  accouche d’une créature bellement vêtue, mais SDF de l’âme.  Bien maquillée  de la « foi ». Celle qui soulevait des montagnes est passée à celle qui nivelle les humains.

C’est le règne des croûtons de granit, des rois pétrifiés dans leur croyance en une démocratie – nouvelle religion  des « temps modernes », –  et qui répand sa bonne nouvelle le plus souvent de force. Pour notre bien…

Le leurre continu 

Du futur politique et par le biais de la race des transmetteurs de bonnes nouvelles par le biais de l’économie, Sarkozy-Hollande-Le Pen, et au Canada Harper le bitumineux, et le petit Trudeau, fils de l’autre, comme si on courait après une génération de sauveteurs, rien ne changera. Du côté de l’Amérique étasunienne également. Un autre blanc ou une autre blanche sera le nouveau nègre de … l’avenir.

L’Islam fait peur. Mais la cabotine démocratie, vendeuse de balayeuses électriques et de chars d’assaut, mais surtout d’une propagande sournoise,   nous coûte une fortune en terme de qualité de vie.  Les aborigènes bouffent des chenilles pour survivre. Et ils trouvent ça bon. Les enfants s’en délectent comme de bonbons.   Mais nous bouffons des bouffons… Et nous trouvons cela « bon ».

Les aspirants et « inspirants » modèles à venir 

En étalant sur dix ans le règne des aspirants et des inconnus à venir, l’avenir risque d’être houleux. Mais il stagnera dans sa réussite dudit « bonheur ».   On a hélas oublié d’inscrire l’être humain  dans le grand calcul de la réussite planétaire. C’est un robotique travailleur pour un libéralisme sans frontière. On a construit la plupart des « grandes œuvres » à l’aide d’esclaves. On a également oublié que le constructivisme de la race humaine se fait par les autres. Mais les autres – en devenant lointains et virtuels – ne nous apportent que des schémas de réussite et une certaine colonisation du cerveau.

On se console en se disant que la moindre parcelle de bonheur qu’on livre, la toute petite lumière que l’on perçoit à travers la noirceur grandissante, fait de nous des êtres qui finissent par être un peu plus lumineux.

La machine à réussites  

Les sages sont en train de se dissoudre dans l’Histoire. Il font place aux automates. Qui eux s’occupent de bâtir l’ère future de la robotique qui se passera de l’humain. Qu’aura réussi l’humanité dans ce champ démesuré de l’orgueil qui cultive l’orgueil?

Liberté d’expression  

C’est probablement la plus naïve et la plus grande trouvaille du mimétisme qui conduit au mimétisme.

Liberté d’expression?

Autrement dit,un cri primal sur une surface d’apparente connaissance de la nature humaine. Vous pouvez hurler, crier, maugréer, railler. C’est une distraction. Une distraction sans action.  Puisque s’exprimer est s’exprimer pour agir. Si l’expression n’a pas d’effet c’est qu’elle est aussi celle d’une de ces machines à réussite bêtasse que chacun avale.

Imaginez qu’à  Auschwitz les victimes marchent avec les bourreaux pour « améliorer leur sort » et réclamer leur droit d’expression!

Ausdrücken  Macht Frei 

( Exprimer rend libre)

Nous avons la liberté de mimer et de construire notre propre camp de concentration. Concentrons-nous!  La mort est définie par un arrêt du cœur, des signes vitaux, etc. …Mais la souffrance intérieure n’a pas de mots puisqu’elle est invisible. Tout comme la propagande…

Marcher n’est pas nécessairement avancer…

Gaëtan Pelletier

Le dressage du Lambda

 01

 

Texte: Elyan, Cent Papiers 

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Poutiniste, Obamaphobe, ou Poutinophobe, Obamiste?

 

Que fait-on lorsque l’on ne réussit plus à s’identifier dans cette purée d’idéologies, à part faire dur sur le réseau Facebook et dans n’importe quelle conversation parce que Poutine se cause au petit déjeuner comme au lit et qu’Obama est tapissé sur chaque magazine, chaque article?

 

Médias citoyens bougez-vous les neurones pour sortir du patron dans lequel vous vous enlisez:  patron produit en série, repris par tous, usé jusqu’à la corde, monotone à pleurer parce que les idées sont monochromes, tendancieuses, stéréotypées et sans surprises autres que des scandales appelés en renfort qu’on n’hésite plus à fabriquer.  Le fait que les idées soient de gauche ne leur enlève pas la même propension navrante à se standardiser comme le sont les idées de droite.  La gauche et la droite deviennent rigides.  On les dirait prêtes à casser.  Droite, gauche, droite, gauche.  Repos bon sang!

02

On accepte sans rechigner un peu tout ce qui devrait susciter la réflexion, du fait que l’on a intronisé à gauche (la gauche de nos pensées) une conjoncture idéologique qui se vante d’envoyer aux oubliettes toute connaissance acquise afin d’y introduire un courant établissant les nouvelles règles qui provoquent les élus comme les déchus, et ce toujours dans les têtes et pas ailleurs…  Il en était de même pour le courant que l’on avait suivi pour se rendre à cette illumination.  Suivre, toujours suivre:  une sorte de marche aveugle parce que faire volte-face ne procure pas plus de vision.  On a beau dire que regarder l’histoire offre un regard nouveau sur le présent et le futur, mais si l’on n’y voyait pas au départ on risque de se planter avec cette maxime et s’il faut soudoyer des témoins moraux pour débrousailler l’histoire autant comprendre qu’elle se reflète à travers le regard de qui ne l’a pas vécue, ce qui montre l’importance de préserver notre capacité de discernement.

 

Lorsqu’il est question de faits relatés, le discernement ne peut se baser que sur l’ensemble de l’information reçue et sur l’interprétation qui en est faite, la plus susceptible d’être accréditée reposant sur la crédibilité en qui la transmet.  Les faits font les frais de ces deux mesures.

 

Si personne n’arrive à placer dans un texte l’expression média mainstream, assurément l’article sera moins percutant.  Il voisinnera le flop.  Il faut à un texte maintenant 3 mots-clefs:  mainstream, quidam lambda (souvent réduit à sa plus simple expression:  lambda) et oligarchie qui sont la base de tout exposé afin que les propos puissent susciter l’intérêt et bien sûr rouler à fond à partir des moteurs de recherche internet qui sont l’expression de nos habitudes pour ne pas dire de nos dépendances.  Lambda, mainstream et oligarchie…  le triumvirat de la recherche internet utile à ceux qui souhaitent ardemment se positionner en top vues contre ces trois infâmies.  Des sortes d’aimants à penser.  Il y a bien les aimant penser mais ce ne sont pas les mêmes…  Ils sont cependant ceux que l’on cherche clairement à annihiler de plus en plus.

 

J’en ai marre.  Marre aussi qu’on s’abreuve tous aux mêmes conclusions.  Il faut absolument un complot tellement tordu que quiconque moindrement censé doit renoncer à en contester les arguments.  Mais à force de se dire qu’on pousse le bouchon trop loin, il y a un tas de bouchons enfoncés.  Tout ceci devient la « désinformation de l’information désinformante » qui elle a fait s’enfoncer les bouchons au départ.  Marre des bouchons!  La mode étant aux complots tordus, bien qu’il en existe tout de même, il y a là une façon récurrente d’abrutir, car on ne sort pas indemne d’un complot tordu.   Assurément on y laisse plusieurs illusions, on y gagne des doutes et on termine par la certitude que l’on est assurément désespérément trop con de n’avoir songé à rien avant, bien que trop souvent rien de ce qui nous est présenté soit tangible ou vérifiable et qu’avec le temps on en fera plutôt une sorte de légende qui perdurera faute de mieux et dont les fondements deviendront aussi obscurs que le complot lui-même.

 

Et si je me tapais la tête contre les murs?

Il doit pourtant y avoir quelque chose à comprendre dans toute cette marmelade…

03

Que dire de la surprise navrante lorsqu’à la lecture de textes structurés et bien documentés, nos yeux butent tout à coup sur l’une des expressions mentionnées plus haut, foutue là par habitude incontournable d’en faire usage, non pas pour bonifier le texte mais pour faire accréditer la position de l’auteur afin qu’il ne soit pas perçu comme dissident de la pensée globale.  C’est comme un disque qui soudainement accroche alors que la musique était belle et limpide.  Ça vient tout gâcher.

 

Il m’arrive de débuter la lecture d’un article avec tout cet attirail d’idées à la carte en tête pour accélérer la lecture.  Il s’agit d’une litanie que je me récite:  les américains sont des salauds, l’EI est une création des USA, Poutine is the best, l’Ukraine est nazie, je suis conne parce qu’on me l’écrira subtilement quelque part, je commencerai à comprendre parce qu’on me l’affirmera aussi et sinon, à la limite, je demeure sur mes gardes car le sujet ne fait que mettre en évidence la propagande qui s’applique à plusieurs articles et prend la forme d’un entonnoir mental:  on nous ment, nous sommes les kings de la découverte de la vérité et vive internet et la lumière qu’il nous permet de faire dans nos vies.  Inclinons-nous bien bas, hop hop hop.  Embrassons le clavier et l’écran!  N’eut été d’eux nous croupirions dans le mensonge et la stupidité.  Vive les 26 lettres de l’alphabet et la touche « enter »!

 

Récemment j’écoutais une entrevue faite par un journaliste à la solde des médias sociaux (ça se dit ça maintenant?) qui interviewait un pauvre gars, nouvellement atteint d’illumination internet, au sujet d’un conflit …  (j’ai oublié lequel mais c’est sans importance, puisqu’il y a depuis des mois une purée de conflits nappée de sauce conscience sociale 101 à propos desquels le même gars aurait eu l’air tout aussi con).

 

Le pauvre gars interrogé tentait bien de broder autour des idées qu’il avait lues, avalées et digérées à partir d’internet, mais de son propre chef il lui était impossible, sans se référer à son Iphone, de reconstruire pour les besoins de la caméra un complot tellement tordu qu’on peut sans encombre y balancer les mots Gaza, EI, Israel, Ukraine, Obama, mainstream, USA, Poutine, oligarchie comme des pièces de casse-tête qui finiront par former une image réaliste si l’auditoire a assez d’imagination.  En clair il avait l’air d’un lambda d’appellation d’origine contrôlée, cloué au mur de la torture et de la prospection mentale, zombifié, décapsulé, les tripes à l’air:  un naufragé des médias conventionnels et sociaux qui semblait déjà regretter le temps de l’innocence.

 

Il y a eu aussi l’entrevue avec un vieil homme tellement secoué par ce qu’il avait appris sur internet qu’il faisait pitié à voir.  Sa vie venait de basculer et à moins de s’astreindre à suivre le gourou internet il allait désormais ramper dans un quotidien truqué, falsifié dont il savait maintenant qu’il allait tout ignorer s’il ne passait pas le plus clair de son temps devant l’écran de son ordinateur.  La vie venait de prendre un sens:   celui d’internet et des médias sociaux:  « the truth beneath the lies « .  Les yeux hagards, un peu de salive aux coins des lèvres et les mains tremblantes, il valsait avec tous les Gaza dont il avait la mémoire, des USA empiriques tellement monstrueux qu’il militait depuis pour que la France leur renvoie Disneyland.  Le coup de grâce au terme d’une vie de citoyen porté par le courant mainstream.  Il allait devoir tout reconstruire, à la limite se foutre de tout puisque tout était faux.  Poutine?  oui oui j’veux bien qu’il remplace Hollande.  D’ailleurs Hollande a trop à faire avec ses femmes.  Et puis avec google translate et google map… impossible de se perdre dans tous ces mensonges!

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Que dire aussi de tous les experts-maison qui se dressent avec assurance, intronisés au rang d’experts interneteux de débroussaillage de conflits… On dirait des vedettes d’Hollywood avec une tondeuse à concepts:  un tel a dit ceci: oh ah oh! admiration! vérité! courant social! ne pas penser autrement! ne pas raconter différemment! les citer comme des dieux:  leurs propos sont préalablement approuvés 100% pixelproof:  ils écrivent, ils parlent… ILS SONT.  Il pleut des spécialistes d’occasion, théâtralement mis en scène qui nivellent la vérité à coups de clics, beurrent les consciences d’incertitudes, noient le discernement et hantent les blogs pondus par et pour une mode de laquelle ils se font les revendeurs, tant qu’elle rapporte.  Leur succès tient en trois mots:  lambda, mainstream et oligarchie.

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Je sors ici le torchon et je frotte tout ça dans l’espoir que nos idées demeurent critiques en toutes circonstances.  Portés par la foule, ces dieux dérapent parfois et la foule entourée de foule n’ose pas lever la main et dire qu’elle souhaite nuancer:  lynchage assuré!  Etiquette à vie de citoyen internet récalcitrant qui la fout mal sur Facebook.  Pourtant il faut voir que ce mouvement de foule assure aux dieux toute liberté d’en diriger la destination et il s’avère trop souvent que cette destination va très loin, au seuil de l’endoctrinement.  Les règles sont toujours les mêmes lorsqu’il s’agit de manipulation.

 

Entre le discernement et la perception, se pointe un monde de confusion:

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C’est ainsi que sieur lambda fait les cent pas devant le Crazy Horse, convaincu qu’on y prépare un sale coup monté made in USA:  un crook-en-jambes capable de déstabiliser la France.

Incorporer les liens:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Crazy_Horse_%28chef_am%C3%A9rindien%29

http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Crook

 

Depuis une année les conflits se sont succédés et ont cohabités aussi.  La communauté internet, particulièrement celle de la planète Facebook, a été innondée de lignes de pensées monocordes, à saveur de propagande anti tout, à tel point qu’éteindre son PC signifie depuis se livrer à un monde hostile, errer dans le mensonge.  La haine, la discrimination, le harcèlement, le racisme sont devenus monnaie courante.  Ils font partie de ce « package deal » internet.  Si nous n’y sommes pas exposés au moins 3 heures par jour, nous sommes des novices et à la limite notre cas est désespéré.  Mais rassurons-nous:  haine, discrimination, harcèlement et racisme sont tous dénoncés chez LES AUTRES, à tel point qu’on aurait envie de leur crier:  vous ne comprenez rien bande de caves!  A force c’est frustrant d’être frustré à cause des AUTRES.

 

Comme les caves sont nombreux (ils font la file dans la vraie vie), seigneur internet et ses disciples ont du boulot pour bien faire comprendre de quelle haine il faut se nourir (haine du mensonge qui est le contraire de la vérité qui s’avérait être un mensonge, ou du mensonge qu’on nous vendait comme une vérité et que maintenant la vérité nous démontre à quel point cette ancienne vérité était un mensonge……..), de quelle discrimination il faut user (celle visant à écarter les idées de ceux qui n’applaudissent pas), de quel harcèlement psychologique il faut se méfier (celui des médias mainstream qui disent des cochonneries aux quidam lambdas – non n’applaudissez pas:  j’ai pu foutre deux de ces expressions dans une seule phrase!  C’est un tour de force que je m’approprie sans peine) et de quel racisme nous pouvons naturellement nous réclamer (celui contre ceux qui en souffrent bien entendu … eh oh!  Il faut suivre un peu sinon on risque de décrocher du sujet !)…

 

Finalement LES AUTRES sont une belle bande d’écoeurants!  Des poules sans tête!  Des caniches de dirigeants et de médias!  Des invariablement stupidement quidam lambdas!  Frottons-nous la gratification (sorte d’auréole autour du nombril), nous qui sommes passés du côté de l’intelligence, qui sommes les disciples des pensées véridiques (oui oui les pensées véridiques, soit le contraire des pensées mensongères et ne traînez pas à réfléchir ici) car (roulement de tambour):  Nous savons maintenant! … YES SIR!  Nous ne sommes plus des canards enchaînés mais des internautes à idéologie contrôlée!   Emmenez-en des conflits!:  Nous pouvons d’avance dénoncer les coupables.  Nous connaissons la liste par coeur.  Le complot?  Rien de plus facile:  en quelques heures il sera tricoté.  Les nouvelles sont comme le téléphone arabe:  impossible de s’en tenir à l’original et comme il n’y a plus de frais d’appel cela rend son usage encore plus courant.

 

Je me demandais comment les complotistes allaient s’en sortir avec les 19 récentes exécutions commises par l’EI.  Bien vicieuse façon d’examiner les travers de la société.  Il allait y avoir beaucoup de boulot sur la table.  D’ailleurs le complot traîne à être dévoilé.  On a mieux cerné celui de Sydney qui a été pondu live, la prise d’otage ayant duré suffisamment longtemps.

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/12/15/prise-dotage-par-un-islamiste-a-sydney-et-si-cetait-faux/

Il est clair pourtant que chaque événement maintenant signifie un complot à dévoiler ou un voile à lever (et on ne lésine plus sur l’épaisseur du voile).  A force nous nous emmêlons dans les draperies.  Nous pourrions ici décrire un complot visant à DEPLACER LA PENSEE GLOBALE DE L’EST A L’OUEST…  Mais complot il n’y a pas nécessairement… Le sens critique s’engouffre parfois dans un sens unique et il n’arrive plus à faire marche arrière.  Si on lui ajoute les difficultés des travers de la nature humaine, les facultés étonnantes du marketting, la panoplie d’usurpations et d’impostures, la route vers la vérité s’avère parfois risquée.

 

Dire qu’il y a à peine une décennie, afin de paraître plus intelligente une personne devait se soumettre à tout un décorum:  études universitaires, cercle d’amis en voie de devenir intelligents, discours vaseux parsemés de mots que l’on saupoudre comme du poivre de cayenne pour éloigner les aspirants intelligents, le but étant de l’être toujours plus qu’eux ce qui permet de valider le tout en une vérité impossible à démontrer et, mieux encore, à contredire.

 

Aujourd’hui, l’intronisation au monde des intelligents prétentieux passe par les liens internet vers tout ce qui requiert l’usage d’un deuxième cerveau pour terminer la lecture d’un texte, le cerveau principal ayant disjoncté avant la fin de celui-ci.  Quand il est dans un sale état, on lui propose de cliquer sur des liens de magie virtuelle, d’isotérisme (ésotérisme accrédité), de bouquins tous plus bouquins les uns que les autres et de vidéos pub youtube.  Les plus prétentieux font maintenant la moue… youtube? ce vulgaire outil?  Je ne consulte que dailymotion moi!  J’adore ses paramètres régionaux qui changent du vulgaire URL et des lambdas qui colonisent youtube comme des larves sans cervelle.  Je peux link le tout avec exagération:  plus il y a de links sur ma page Facebook, moins j’air l’air d’un audacieux mélange mouton-lama.

 

Et les nouvelles… pauvres nouvelles

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Elles sont vampirisées par les sites:  on dirait un os lancé à une meute de chiens affamés.  On tape la recherche et TOUS les sites en parlent.  Le vol 317 est tombé tellement souvent qu’il sera difficile de trouver des preuves.  Des gens ont été décapités tellement souvent qu’on oublie qu’ils sont morts.  Les USA sont si souvent écoeurants qu’on entre chez McDonald en criant un Big Brother double avec fromage.  Le berceau de l’humanité est tellement secoué que le poupon pleure jour et nuit.  On bouffe bouffe bouffe de la nouvelle qu’on passe au scan de validation:  nouvelle à retenir… pour la linker! … évidemment on n’a pas le temps d’y réfléchir car il y en a trop.  Donc allez hop scan scan nouvelle!  Nous devenons des pacmans de la nouvelle et quand le week-end arrive, assis au bar avec un martini à la main on peut tout déballer en vrac.  Paf voilà la semaine!

https://www.youtube.com/watch?v=6oGDSUfMVL4

– Dis-donc tu l’as lu quand le dernier mensonge à propos du vol mh17?

– Eh bien euh c’était après le crash déjà… et tout juste avant mon quatrième martini!  Je ne quitte jamais mon téléphone intelligent des yeux.  Il est mon cerveau de rechange pour quand le mien atteint un taux d’alcolémie trop élevé.  La devise:  « Save informations » mon grand ! si tu ne veux pas demeurer ignorant! … je les lirai hic quand je serai sobre.

– C’est quand même incroyable toute cette désinformation à propos de cet avion!

– Tu dis… y a pas de photo!  A moins que j’en trouve une sur internet … oh ahahahah.  Un jeu d’enfant avec le IPhone et en passant je photographie ta tronche que j’envoie sur Facebook.

– Tu savais qu’il manque les 2 enjoliveurs de ta voiture garée juste devant la porte?

– T’es sûr?

– Bah en vision 2D oui, mais je n’ai pas fait le tour…

– Aye t’es con toi…  tu penses que je n’ai que ça à faire surveiller mes enjoliveurs pendant que la planète explose dans mon téléphone et que le serveur attend pour mon cinquième martini?  Va donc rejoindre les lambdas qui sont pendus au mainstream et subissent l’oligarchie (oh bon sang vite la salle de bain)!

On nous accuse d’être les partisans de la théorie du complot.  A vos marques, prêts, partez!  Je veux bien que l’opinion publique m’accuse d’être pointilleuse, récalcitrante, ignorante mais partisanne de la théorie du complot:  non MONSIEUR.  Je veux bien pouvoir m’estropier librement les neurones.  Et la réalité c’est qu’à gauche comme à droite, c’est un énorme foutoir, que pour dénoncer il faut souvent adhérer à la contrepartie qui elle-même est à se constituer une légitimité dont elle abusera avec la même ambition de tirer profit des girouettes qui lui ont porté allégence.  Tant que l’on brasse des vérités et des mensonges, on n’obtient que des mots mélangés comme au scrabble et peu sont enclins à terminer la partie.

 

Depuis quelques semaines, des lambdas passés du côté de l’illumination que leur proposent les médias sociaux réclament désormais le nouvel ordre mondial…  alors qu’il y a à peine quelques mois les médias sociaux se faisaient les dents sur ce nouvel ordre mondial…  Courant social… poussé par le vent d’engeance…  Ohé du bateau on rentre au port, la queue entre les fesses!  Témérité plombée à la pensée de la vague célérate capable d’envoyer par le fond le désordre et le donner en pâture aux requins?  On craignait de devoir grafigner à plat ventre vers la rive?  Ce n’est pas très chic à l’oeil cette fuite vers la rive ordonnée…  La conscience s’est échouée quelque part entre le danger et l’habitude de sauter à l’eau lorsque tout le monde saute à l’eau.

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Présentement on fout la connaissance et la conscience dans une marmitte à idéologies, à feu intensif, de laquelle on retire le couvercle pour mieux exposer le contenu.  Aucune distillation: un débordement constant de contenu bouillonnant.   Au lieu de mijoter, le contenu se vide à vive allure et se répend en pure perte tant et si bien qu’on perd l’envie d’y goûter.  Un énorme gâchis pour qui nourrissait cet espoir et devra plutôt se rabattre sur les éternelles préparations vendues, étiquetées, pesées, comportant des ingrédients suspects, inutiles pour qui les consomme mais utiles à qui profite du fait qu’elles soient ingérées:  l’info ficelée mainstream livrée hachée, épicée, réétiquetée et figurant à la carte de certains médias sociaux qui lui concoctent en accompagnement une piquette qui tournée en vinaigre.

 

Que dire des médias sociaux qui pour un oui, pour un nom, affublent les titres de mots innoportuns simplement parce qu’ils attireront l’attention?  Nous avons appris à être des fumistes?  Certains optent ouvertement pour le même sensationnalisme que ces magazines vendus en kiosque:  Hervé Gourdel ou quand la France néglige de baliser ses sentiers montagneux.  Il leur faut l’aide d’un élément capable de frapper les esprits et d’attirer  l’attention..  et le dieu Google se chargera du reste.

 

Je n’en peux plus des titres qui se terminent par:  ce que les médias mainstream ne vous diront pas…  Pourquoi croit-on que les gens consultent les médias sociaux?  On a envie de jouer au professeur  » je-sais-tout  » et on a le culot de prendre les lecteurs pour des nuls?  Petit prétentieux pousseur de plume!

 

On dirait une secte!

Oyé oyé les lambdas… Tous à vos portables!  On se cramponne!

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Ce que je vois de cette récente recette de purée qui sort de l’ensemble des médias (sociaux et conventionnels), c’est le phénomène d’engouement qu’ils ont appris à provoquer en sombrant sciemment dans le sensationnalisme et qui prend trop souvent sa seule mesure à partir du nombre de visiteurs que leur stratégie attire.  La ligne mince qui sépare l’information de l’idéologie, de l’endoctrinement et de la propagande devrait suffire à convaincre les médias sociaux de ne participer à aucune de ces dérives afin qu’ils demeurent une porte ouverte sur les événements, sur les enjeux, sur l’histoire et puissent favoriser la réflexion, en n’affublant pas automatiquement le lecteur de la même étiquette et du même sceau de conformité que la société lui appose dans toutes les sphères de sa vie où il tient trop souvent le rôle de témoin passif et de victime.

 

Il n’y a pas que le refus des conventions et le déni des pensées globales qui mènent au non-conformise souhaitable pour tous.  En faire un must pour plaire à la tendance du jour est vain dans la mesure où le refus et le déni deviennent stéréotypés.   On peut donc être d’un conformisme ennuyant en tirant à gauche comme à droite.  Il faut au non-conformisme sa dose de liberté.

 

Le danger qui existe bel et bien présentement est celui de basculer naturellement dans l’idéologie qui finira par prendre forme et révéler son identité.  Au stade ou elle libère cette identité, il est généralement trop tard pour que libre-arbite suffise à permettre de faire marche arrière, car il n’y a rien de plus puissant que la dualité de l’être qui héberge la victime et son bourreau.

 

Médias laissez penser librement.  Au lieu de cultiver le navrant défi de contrôler, donnez du lest à qui souhaite avant tout s’informer sans lui imposer le think tank à coups de cravaches mainstream-lambda-oligarchie.  On ne vous en demande pas tant.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Think_tank

 

Elyan

CentPapiers

Pour vivre, appuyez sur la détente…

« Nos yeux écoutent trop le téléphone pour voir ce qu’ils regardent »

Réjean Ducharme, L’hiver de force

***

Le petit engrais de l’art 

L’art   transporte. Quelque part sans aller nulle part que dans la profondeur de son âme. Avec quelques notes de musique,  nous grimpons d’un octave,  vers quelque chose de céleste, tout vibrés. Avec quelques phrases, nous pouvons marcher un peu plus haut que la terre, frôler  d’un cheveu la petite célestitude enterrée en nous par tant de servitude matérielle.  Il en est qui survivent par les mots, d’autres par les  sons et certains par les images. Mais c’est en vivant de ces formes d’art que l’on arrive à recoller les petits morceaux que nous sommes. C’est là la source de l’échec « continu » de la civilisation actuelle:  Travailler n’a jamais tué personne, sauf si on est soldat. 

Le délavé citoyen 

Nous sommes agité, barattés,   comme des T-shirts dans le vrillant tordeur de la laveuse politico-affairiste qui règne. Le roi est invisible. Le travail, c’est la gifle-griffe de la déchirure. Le gros coup de patte des petits ours qu’on couche avec nous dans le lit de nos pays.  C’est la « vie » des  » occidentards »: avec une bonne rasades de « nouvelles » télévisées d’un monde apo »caca »lyptique, nous finissons avec les nerfs en boules de neige:  Plus on roule dans la vie, plus on ramasse l’infecte culture de la nouvelle la plus rouge en ville. Ou ailleurs… Le sang sans soi… La berlue totale! On peinture l’Histoire avec le sang des enfants de Gaza, d’Afghanistan, et pourquoi pas de partout sur la planète?  Car de l’intérieur, nos enfants saignent de la petite lumière qu’on éteint.  L’argent n’a pas d’odeur, malgré la putrescence des cadavres. L’argent n’a pas d’âme:  Quand un de ces petits rois occidentaux vieillit, il est déjà une image. Mort de sa laide mort. Mais restés vivant chez les persistants adorateurs. Il en est qui courent les jupons, d’autres des dieux.

Il faut à tout prix se détendre 

Les gens veulent tant se détendre qu’ils sont tendus rien qu’à penser à ce qu’ils vont devoir se détendre. Quand les ancêtres chassaient ou cueillaient,  ils dormaient d’un sommeil de plomb. Le misérabilisme à la Zola est maintenant une cassure d’âme invisible. Alors, ça ressemble  à un gros trou Grand-Canyon indiscernable.   De honte, on le cache. C’est un péché tout nouveau. Un péché de société. Un péché que d’être incapable de s’adapter à cette folie du monde.

Nous avons droit à une industrie de la détente. Florissante des investisseurs, ces fausses fleurs d’humanisme. Un tout petit peu chimio-thérapeutique, mais consolante. La « science » a raison. La science consiste maintenant à jeter dans ses éprouvettes les petits humains toujours en labo. Dire qu’on se plaignait du nazisme et du célèbre Josef Mengele  . Depuis, le progrès a fait des citoyens des rats de laboratoires.

Dormir, c’est un peu se pratiquer à mourir

.Dormir, c’est un peu se pratiquer à mourir… Alors, on ressuscite chaque matin, mais parfois au son du cadran. Cette cravache sonore qui vous fouette les oreilles jusqu’au fielleux filament.

Mais voilà que dans un monde pourri nous trempons déjà dans  un sachet d’apocalypses infusé  dans des eaux boueuses. La tisane de la vie est devenue un mignon  poison aux millions d’abonnés.   Tout simplement parce que l’on cultive le cauchemar au point de se tordre le jour, tout en douleurs  et ensuite passer des nuits à se rappeler le jour.

En quelques décennies, la petite vie tranquille du citoyen est charcutée   au tordeur de la mondialisation. Les emplois ont la durée des roses. Et dans la course au bonheur, il faut marathonner  pour être « heureux ». C’est la loi du saccadisme! Tout est saccadé, énervé, désernigé, … On arrive à bout de souffle à 40 ans pour mourir à 80 avec un peu de chance et beaucoup de cette pompeuse pharmacologie.  On  boîte son pèlerinage de la vie dans le doucereux magma de Big Pharma. Si c’est bon pour souris, c’est bon pour nous, les rats réels raëliens.

La vente de paysages

C’est risible de voir ce  petit bourgeois qui, un fois la peau  séchée, s’achète des paysages, des fleurs, des jardins, des flaques d’eau, des couchers de soleil à des prix d’or. Il se déclare contemplatif,  alors qu’il a passé une vie agitée pour tout cet attirail de « bien-être » à la mode.

Le bourgeois du 21 ième siècle a besoin de remplir la cavité de son âme. Comme tous ses semblables  qui sont passés avant lui. Mais à la différence qu’aujourd’hui, ils sont victimes d’une sorte de propagande sournoise, insidieuse, captive comme dans deses bateaux de négriers modernes et invisibles:  celle des écrans de télévisions polluées par des bandes passantes et des pubs qui pulsent les écrans. Cible: subconscient. La sale culture du parfait délavé.

Il est passé, nous sommes passés, de la caverne au bureau  astiqué et fade. Des fleurs, des étoiles, des eaux, de la beauté, à la cruauté des « sans paysages » libres. Les usines étouffoirs. Les tours étouffoirs. Les projets étouffoirs. Ainsi que la petite chaîne strangulaire du citoyen « austérisé ». On s’y habitue…

L’humain est baratiné comme une crème pour en faire du beurre-serviteur. Il faut acheter ce que nous avons perdu et acheter ce que nous n’avions pas.

Beau progrès!

La cuisine du Dr cuistot  

On a jamais autant vendu de livres pour accéder au « bonheur »:  Yoga. peinture, d course,  bicyclette,  art de bouffer,  art d’acheter, de placer son argent, de se projeter dans le futur. Tout est art dans une diarrhée de produits à vendre.   Des parfums, des massages, des recettes, du zen, des pensées positives, et la sublime respiration  par le nez… La liste est si trop longue, mais quelqu’un y gagne à l’allonger.

IL FAUT SE DÉTENDRE! S’il faut autant se détendre, c’est que la vie que nous menons est une duplicité cryptique qu’on ne verra pas en écoutant les « nouvelles ». Et que l’on ne vivra pas dans un décor intérieur accidenté. Nous sommes des accidentés en miettes d’un accident de parcours.

On lit sans savoir lire. Pressés. On lit sans apaisement.  Les hémorroïdes des neurones. En feu! Irrités d’impatience.

Après 50 livres, vous savez tout, mais vous ne savez pas comment le faire, mais surtout vous n’avez pas le temps de le faire.  Alors, vous cherchez un autre livre.

Le livre, c’est comme le Big Pharma de l’esprit.

Comme disait Ghandi: « Il faut faire le tour de soi dix fois ». On se rend compte que quelqu’un veut vous offrir un fleuve… Mais nous sommes tous une petite source qui doit apprendre à grandir pour retourner à la fraîcheur de la source. Si on laisse les États continuer de s’allier autant au « marché », à la bourse.

Il est anormal d’essayer autant de se détendre. Et c’est là le constat de l’échec des sociétés occidentales: on a tout, mais il ne nous appartient pas vraiment. C’est le siècle de l’éphémère. Tout nous échappe, même la tranquillité promise, la paix promise.

Les promesses s’en vont à la vitesse des politiciens….

Détendons nous… Il y en y en aura d’autres pour « passer au suivant » la méthode du menteur.

Un seul artiste, un vrai, peut donner à l’humanité plus que l’ensemble des politiciens, des hommes d’affaires, et des artificieuses organisations planétaires se disant au service de l’Homme…

Gaëtan Pelletier

Août 2014