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La boucherie planétaire

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À se demander si l’homme, le salarié, n’est pas devenu le format d’esclave le plus astiqué de l’Histoire. C’est une pièce saignante, une nourriture pour l’engrangement de la richesse. L’économie est le triomphe. En même temps que le dieu et le diable, tous mélangés en un seul concept.

La terreur heureuse du matin fou, quand on prend le train ou le métro pour aller se faire saigner et déverser son sang dans les multinationales crasses. Ils n’ont faire de l’humain. Jadis, on s’usait les doigts au travail. Et encore aujourd’hui dans certains pays. Les enfants s’usent les doigts avant qu’ils poussent.

Le travailleur est une pièce à bouffer pour le grand trésor des « un cas ». Minés jusqu’à la moelle, avec sa misère acceptée et incompréhensible, car sans choix que celui d’être un usiné, classé grand ou petit dans l’ordre de « choses » de cet univers de boucherie, la peur s’est installée. L’effroi du lendemain court. Il est « managé » sans ménage. Et on porte sur le travailleur le grand déclin des sociétés dites développées.

Le « bonheur » est maintenant un chapelet d’avoirs. Les Goebbels sont intégrés dans toutes les structures de cette mondialisation.  Mais on continuera, car la démocratie de l’avoir est, hélas, sans choix.

Mais qui donc connaît le Dr. Gobbels? Mais qui se rend compte des corsets qui étouffent de par le contrôle inconscient des pubs et des grands rêves des mégalomanes certifiés?

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Par un de ces matins, l’été dernier , je suis allé arroser les plants de tomates du jardin, la laitue,  les fèves, et je les ai baptisées avec de l’eau pour qu’ils poussent. Qu’y-a-t-il de plus important que de se lever un matin, boire un café, s’habiller à effrayer les oiseaux et admirer le ciel? Nous avons assassiné la chance de vivre simplement et d’être, d’une certaine manière, heureux. Dans ce monde de « matière », la misère existe. Ne porter que son corps chargé d’eau en est déjà une. Les relations humaines, elles, sont devenues de plus en plus difficiles. Chacun est devenu avocat et juge de l’autre.  Pis encore, le prêcheur de la télé est un économiste. C’est la nouvelle prêtrise d’une laïcité qui écourte l’existence à cette infime aventure terrestre.

Si on ne croit plus à « rien », ce n’est pas parce qu’il n’existe pas une aventure des âmes-dieux dans cet univers. C’est qu’on vous la tue.  Ce fut-là deux siècles affolés de guerres qui ont finalement menés à une division encore plus scalpelisée. Les uns contre les autres. Les groupies. Ils n’ont plus de pays, ils ont un emploi.

Nous sommes en train de couler par le fendillement de la coque d’un petit navire: le corps. Voilà que le moteur central, le cerveau, a pris toute la place. Et  c’est lui qu’on arrose de par toutes les pseudos trouvailles pour rafistoler le navire social.

Dans le grand jardin, tout délimité par les formes de possession, ce qu’il aurait fallu arroser, c’est la belle simplicité et prendre soin de l’Eden et de ses habitants. Hélas! On a choisi la voie la plus obscures: compter, chiffrer, calculer, produire à grande échelle, etc.

En novlangue, cela se passe ainsi: « Vous êtes des nôtres. Allez et dépensez en vous joignant aux plaisirs des riches ».

C’est la course à la richesse systémique qui a créé la pauvreté actuelle. Et nous n’avons pas fini d’être pauvres. Ce n’est que le commencement.

Gaëtan Pelletier

La désavenir

Arche

Humanoïdes rejoignant la dernière arche de Noé.

Photo: Gaëtan  Pelletier

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Je viens d’apprendre que Scieur de Poutine, amateur de guerre vieillotte, vient de trouver alliés.

Ah!

À vrai dire, je me demande comment tous ces dirigeants ont une vision du monde plus  petite que ce qu’ils sont. Sans respect pour la nature humaine. L’âme  frigorifiée, climatisés et le cerveau enfoncé déjà six pieds sous terre. Comme nous tous, ils mourront un jour. Comme nous tous. Mais se font grands et vides. C’est désolant et navrant. Vides.

Ça ne prend pas la finesse l’adroiture d’Albert E. pour comprendre qu’il n’y a pas d’avenir dans les guerres, ni même en ce moment dans la paix. Puisque l’autre clan, pas plus fin finaud jour à ce jeu de débiles de retardés de l’Histoire. Âgés et moyen-ageux… Ils ont créé des épées qui volent à 6000 km heure. C’est charmant la techno. Et nous en sommes tous victimes: des vendeurs de cafetières jusqu’à des autos électriques. Et nous, amateurs de ces gadgets électroniques ou de frigos qui qui meurent au bout de dix ans.

Tous des menteurs… élus. Enfin! presque. Sinon ils s’élisent eux-mêmes. Ils jouent à ‘Je t’enlève mon gaz et tu crèveras l’hiver prochain’. Déjà qu’on est cuits  en climatocuits par la nature vengeresse, simplement bousillé par la surpopulation et les modes de vies extravagants, elle  a perdu le contrôle de la planète. C’est « nous » qui la menons.

Le désavenir c’est:

  • Le mensonge de la voiture électrique qui nécessiterait des centrales nucléaires incapables de réchauffer ses réacteurs.
  • L’eau étant si chaude que les poissons auront perdu leur route.
  • La climatisation quasi totale du monde civilisé est impossible sans un pouvoir électrique dépassant tout ce dont nous pouvons imaginer.
  • Alors, il  reste une solution: bâtir les villes sous terre. Ou les villages…
  • Alors il ne restera qu’une « race »: Les Morlocks. On vivra sous terre et on mangera nos semblables. Ce qui, au final, ne change pas grand-chose à ce que les dirigeants font actuellement. Money for noghing. L’argent est un réparateur inutile.

« ILS » disent que ce sera viable. Ah! que veut donc dire « viable »? Que l’on peut rester en vie de manière quasi artificielle, branchés comme sur un lit d’hôpital?  Mais à quel prix? Simplement au prix du paradis bousillé. On est en train de chauffer les mur de nos maisons pour nous chauffer en hiver et les chauffer pour nous refroidir en été.

Mais on sera, en attendant, de fiers et joyeux juillettistes en camping après que nos ancêtres en ont fait pendant des milliers d’années pour enfin en sortir et entrer dans l’ère de l’asphalte et du béton, du poulet de Thaïlande, des produits chinois, des carottes et laitues des États-Unis ( Velcome to Canada). Et le reste qui voyage.

Les petits pois ont voyagé plus que moi. Je vis au Canada et nous mangeons des tomates du Mexique. Sans compter le reste inutile mais bien emballé et avec des produits introduits qui ne ressemblent pas trop à de la nourriture.

Ainsi de suite…

Gaëtan Pelletier

Quand j’étais petit, tout était grand

L’homo sapiens est devenu un coq sautillant, éméché, ébréché, vissé à son électrode de téléphone-dieu. Nous ne sommes plus vivants, nous sommes en décomposition. On est devenus le compost des manipulateurs. 

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Quand j’étais enfant, le monde s’arrêtait aux frontières du village, ou presque. Le reste était une vision embrouillée. Il ne rentrait dans le cerveau des enfants que les déchets psychiques du village, mais aussi la bonté des gens. Pour trouver dieu, il fallait regarder le ciel qui picotait d’étoiles. On se levait le matin, puis on allait jouer dehors. Je me souviens qu’on donnais de l’argent de par les biais des religieuses pour les pauvres chinois qui crevaient de faim à l’autre bout du monde.  On nous parlait de Jésus, pas de Steve Jobs. Et courir n’était pas un sport, c’était voler sur deux pattes. Le matin, personne n’ouvrait la radio. On n’avait pas le temps. C’était silencieux. Si silencieux qu’on pouvait entendre les enfants manger, la bouilloire bouillir, et pour connaître la météo de la journée, on jetait un œil à la fenêtre. Pas de dame météo pour nous dire qu’il pleuvra dans trois jours, ou qu’il grésillera. La banane était un fruit exotique. Et plus tard, la fille à Raoul qui, avec son foulard dans le cou, et ses yeux qui pétillaient, donnaient des sueurs aux pré-ados.

Aujourd’hui, on se réveille le matin avec toutes les douleurs du monde. La télévision a cent canaux et le web des millions. Nous déjeunons aux tragédies. Et on se les refile par le biais de Facebook.  On a la météo politique qui dit qu’il fera beau dans dix ans. Une reprise d’il y a 30 ans… Pour nettoyer tout le cerveau, comme on nettoie un ordinateur avec  un programme, il faut faire de la méditation, du ski, manger peu, et prendre l’avion pour le bout du monde parce qu’on est bien ici…  Je me souviens que le tapis pour méditer était couvert de marguerites, qu’il faisait chaud comme dans le Sud.

Je reviens  à Facebook parce que c’est là qu’on trouve des pensées profondes sur la vie. En formats carré-bloc. Avec tête à l’appui. Comme des plaques de philosophies, des blocs Gogo « Pense Positif ». On en ressort purifiés. On s’est nourris les uns les autres. On se passe le petit carreau de sucre pour l’esprit. Facebook est un église dans laquelle chacun est le prêtre de l’autre, parfois le sauveur. Ce doit être un confessionnal en format Uber… Je cherche encore.

Je pense simplement que les gens sont trop petits pour ce qui est grand. Le cerveau a la grosseur d’un bol à mélanger une recette de gâteau. Il n’est pas outillé pour avaler tous les malheurs du monde. Car ce sont ceux-là qui sont privilégiés. Les catastrophes.

Je saute, comme ça, du coq à l’âme. Mais je ne crois pas que l’on puisse se nourrir et être nourris par toutes les formes d’ordures qui passent en ce monde. On doit être devenus des charognards sans s’en rendre compte. D’autant qu’avec les déchets de la Terre, elle finit par ressembler à une décharge de détritus.

En fait, l’humour est sans doute le meilleur savon pour  décrasser sa  matière grise. Sauf qu’on ne frotte pas trop… On n’a pas le temps.  À force de vouloir TOUT,  on ne pousse plus… On sèche.

Gaëtan Pelletier

Route 185

Photo: Wikipedia

Ils sont fiers de leur tracé de d’asphalte et de ciment qui déchire la forêt. Ils l’ont doublée.  C’est la blessure des forêts et des paradis. Les voitures y feront leur nid. Voies rapides, lisières de repos, béton armé en guerre contre la nature. De ce qui reste ils courtiseront la biomasse, ce vert des fous qui ne voient pas plus loin que leur vie. Il n’y a pas d’énergie verte dans la destruction. Ils dépensent des sommes folles pour faire des laitues, des carottes, des restes de table du carburant. Des usines et des usines pour faire rouler les blattes d’acier…

Dans moins d’un siècle, ils arracheront leur nappe figée de pétrole noir, cherchant des terres et des terres, des arbres et des arbres pour fabriquer de l’air. Ils regarderont sur leur écran plat les paysages d’antan avec un masque, suffocants, mais fiers de la minceur de l’écran.

 

Gaëtan Pelletier

L’horreur du pétrole des sables bitumineux

 

Des échantillons d’air prélevés dans le nord de l’Alberta indiquent que les sables bitumineux sont plus polluants qu’on ne le pense, affirment des chercheurs.

Une nouvelle étude, menée par des scientifiques fédéraux, montre que les sables bitumineux émettent plus de gaz carbonique (CO2) que ce qu’ont indiqué les entreprises pétrolières. Selon les chercheurs, cette découverte pourrait avoir de profondes conséquences sur les stratégies du gouvernement fédéral en matière de changements climatiques.

Les scientifiques, qui travaillent principalement pour Environnement Canada, ont calculé les taux d’émission de quatre principales mines à ciel ouvert. Ils ont utilisé des échantillons d’air recueillis en 2013 à l’aide de 17 déplacements en avion au-dessus de la région.

Les résultats, publiés mardi dans le journal Nature Communications, montrent que les émissions seraient plus élevées de 64 % que ce que déclarent les entreprises pétrolières. Celles-ci se basent sur la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

D’après les chercheurs, cela signifie que les émissions de gaz à effet de serre au Canada seraient plus élevées 2,3 % que celles qui étaient estimées initialement, et ce chiffre pourrait même monter jusqu’à 6 %, s’il s’avère que d’autres sites de sables bitumineux ont également déclaré des chiffres inférieurs aux émissions réelles. Radio-Canada

2019

 

Svalbard: semences congelées et cerveaux engourdis

Image: wikipedia

Dans les scénarios les plus catastrophiques, si la planète devait connaître l’an 0 de l’ère végétale, elle aurait désormais de quoi reproduire son actuelle biodiversité. Grâce à l’«Arche de Noé verte», abritant des graines des principales cultures vivrières, et inaugurée mardi en plein coeur de l’Arctique.

Ce «grenier», véritable cocon pour la diversité végétale menacée par les catastrophes naturelles, les guerres et le changement climatique, a été enfouie dans une montagne de Longyearbyen, chef-lieu de l’archipel norvégien du Svalbard, à 1.000 km du pôle Nord. Le projet a été financé par la Norvège pour un montant de 6 millions d’euros. Le Figaro

Eh! Oui. Belle trouvaille! Là où ça cloche un peu, c’est que s’il y a des graines et qu’il n’y a plus de terre pour les semer?.On est dans le compost jusqu’au cou.

 C’est le coup d’épé dans l’OHHHHH! Tout a -dit-on, été prévu…  Sauvegarder les matériaux génétiques qui sont cruciaux pour la sécurité générale de la nourriture est une grande et importante tâche ».

Ne reste plus qu’à charrier la terre arable dans le Grand Nord.  

Gaëtan Pelletier
Réflexionneur et scepticologue

 

Litièrature

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Le chat Léo
Photo: GP

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On m’a déjà dit, un jour, que je n’avais pas d’ambition. Pauvres ceux qui l’ont dit… Ils pensaient à une « ambition sociale », un titre, un diplôme, un job payant pour polluer davantage. J’en avais une: farnienter. Bref, ne rien faire, sauf m’amuser. Alors, j’ai pensé écrire des romans de gare. Mais la vie a fait en sorte que je suis devenu un sans ambition environné d’un tas de jouets et d’au moins 4 paires de pantalon. Dire qu’étudiant, j’avais presque tout dans un sac…
On ignorait à l’époque – je parle de mes censeurs et confrères étudiants- qu’on allait tous réussir à détruire une planète. Il suffisait d’être plusieurs. On peut retrouver « plusieurs » sur le site Wordometers . Un véritable film d’horreur. Voilà que je suis en train d’écrire aujourd’hui… Après une demi-heure d’aujourd’hui… Et sans pollution visible, sauf la surchauffe des serveurs alimentés par le Nord du Québec « blessé » par la main de l’homme et les centrales nucléaires en France.
Nous sommes en train de nous éteindre avec un fracas d’émissions de télévision, de youtubing, de Facebooking, et de téléphones intelligents qui nécessitent de nouveaux nègres africains pour les métaux et de nègres blancs ou autres piégés. Je  ne possède pas de téléphone intelligent parce que je suis pour le progrès. On dirait une autre corde qui fait de nous des marionnettes, un  cordon ombilical électronique qui nous relie, en  fin de compte qu’à des miroirs. Les téléphones polluent, les voitures polluent, et voilà que les chats polluent également

À en croire Statistique Canada, il n’est pas le seul. Les dépenses des ménages pour les animaux domestiques ont explosé ces dernières années passant de 6,4 milliards $ en 2010 à 9,2 milliards $ en 2016, dont 1,7 milliard $ uniquement au Québec. TVA Nouvelles

Et la France ?
Il y a une autre façon de compter : mesurer le flux de matière… à la sortie. Chiens et chats américains produisent 5,1 millions de tonnes d’excréments par an, soit autant que 90 millions d’Américains, et probablement de plus de 180 millions d’Indiens. Okin s’est même amusé à calculer que les animaux américains consommaient autant de calories que toute la population française. Le Point.fr
Nous avons pour compagnons DEUX chats. Ils nous coûtent les yeux de la bête… Misère! Chaque matin je fais la litière et chaque soir de la litièrature parce que écrire m’amuse. Avec un clavier et une souris… J’ai mis au vidange ma vieille Underwood il y a longtemps. Elle n’avait jamais de mises à jour…

Des chats et des hommes
Du temps de mes grands parents, quand il y avait suffisamment d’espace, les terrains environnant les maisons servaient de litière aux chat…libres. Maintenant, la Terre est la litière ronde de tous les humains. On y jette tout ce que l’on consomme.
Mais tout ce qui est produit est affolant. Au point où d’ici quelques décennies, les objets pourraient avoir pris la place de l’homme, sa litière, son chat, et tout le vivant de par la nourriture réelle: la nature, n’ayant plus de terre arable pour nos réels besoins, ni d’arbres. Avec 20 millions de voitures produites par an, il faudra les nourrir d’asphalte, d’énergie fossile ou autre.
Peut-être qu’en 2100, il ne restera que des chats et quelques humains masqués. Ce doit être la raison pour laquelle on aime tant les chats. Ce sont des bêtes et comme eux on est bête.

Gaëtan Pelletier

 

 

 

Avoir pignon sur cul

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L’avidité, c’est la pauvreté des riches. 

Jocelyn Beauregard

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La crise économique de 2008 s’est transformée en « austérité ». C’est du langage orwellien pour qualifier ce qui perdure et ce qui ne reviendra pas.

Ce ne serait pas arrivé si l’avidité des « institutions bancaires » n’avaient pas copié le modèle américain, la grande arnaque du siècle. Les étasuniens puent du cerveau comme si on les avaient enfouie dans un tas de compost.

T’as besoin d’une pelle? Il y a 3 ou 4 circulaires des magasins à grande surface qui mitraillent leurs faux spéciaux de la semaine. On est des dindes farcies de produits divers qui durent le temps qu’ils veulent qu’ils durent.  Et pendant ce temps-là, les vieux se font « dépensionner », rasés de leurs avoirs et de leurs droits à une vieillesse par un couperet de cerveaux empaillés qui se passent les formules de la réussite entre eux. Copycat.

L’offre dépasse la demande. Mais surtout les besoins. Et l’on coupe… Alors, le carrousel économique, avec des méthodes filandreuses, avec leurs connaissances en fauteuil roulant, vous roulent  « until you die ». Jusqu’à la mort. En attendant les affamés – ou tentant d’en créer – du consumérisme attendent… encore plus de consumérisme. Petit bonheur frelaté…

Mais il faut bien offrir un prix « No-Bell », sans sonnette à imbécillité et à la décadence voulue de la vente des maisons. Car ce n’est plus le propriétaire qui fixe le prix, mais l’agent. De sorte que l’on peut vendre une niche à chien à 25,000$ avec un terrain pour caca – bientôt soumis aux « normes environnementales » à 15 mètres carré.

Bizarrement, la recette de la réussite est:  » Si l’on ne joint pas les deux bouts », il faut s’endetter.  Et l’on endette avec des moyens crasseux:

Quand ma belle-sœur est est décédée, la compagnie de téléphone a demandé à la famille de poursuivre le contrat lié à l’abonnement de la ligne téléphonique. Trois mois après le décès.

Elle ne m’a pas téléphoné pendant ces trois mois… Mais il a fallu avoir recours à des conseillers pour couper la ligne.

Toute une arnaque! Même mort, t’es endetté.

Le monde de la finance est si avide et retors qu’il endette les morts. Nous en sommes à « fabriquer de la richesse » avec les cadavres.

Beau monde!

Et les petits chevaux courent!

Et les petits chevaux courent!

En rond, en sautillant, étourdis.

Sans savoir la fête foraine des arnaqueurs affiliés, parfois élus, mimes de rien.

C’est quand même génial leur trouvaille pour nous flouer. Le prix des maisons est tellement élevé, l’espace si petit et coûteux, et la bouffe tellement grasse, qu’un jour c’est la maison qui viendra habiter notre arrière train.

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Gaëtan Pelletier

Lettre à Antoine

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« L’homme robot, l’homme termite, l’homme oscillant du travail à la chaîne : système Bedeau, à la belote. L’homme châtré de tout son pouvoir créateur et qui ne sait même plus, du fond de son village, créer une danse ni une chanson. L’homme que l’on alimente en culture de confection, en culture standard comme on alimente les bœufs en foin. C’est cela, l’homme d’aujourd’hui. »
Antoine de Saint-Exupéry, Lettre au général « X »

Dommage que tu ne sois plus de ce monde pour « apprécier » cet homme robot dont tu parlais. Toi qui, comme moi, aimais bien cultiver les petits princes et rêver d’un monde meilleur que celui dans lequel tu as vécu, n’en reviendrais pas.

Nous sommes à peine plus que des épluchures, des nègres au service d’un monde en train de perdre tous ses pays. On parlait de « botte nazie ». Maintenant, c’est le soulier verni des pillards qui parcourent le monde avalent des richesses comme un énorme Gargantua assis dans son bureau, un cafard ingénieux et monstrueux.

La propagande,elle, est une soumission constante à la peur des pertes d’emplois. Ils font fabriquer nos chemises à l’autre bout du monde. Ils râpent le dos des pauvres, assujettis, étranglés dans leurs grandes usines sordides.  Sorte de camps de concentration, qui dit que le travail rend libre.  Peut-être vivons nous dans un grand camp de concentration et on ne sait pas ce qu’on va faire de nous?  On a l’impression d’être comme ce juif de Varsovie qui demanda qu’on lui sauve la vie en donnant ses dents en or. On les lui arracha, et il fut sauf pour un laps de temps inconnu. Nous aussi nous vendons ce qui nous permet de manger. Nous sommes – un terme que tu ne connaissais pas – des survivants de chaque jour. Et sous les mots que tu désignais: « le fonctionnariat universel ».

La beauté de la vie est en train de s’éteindre. La  Terre des hommes est une Terre de vendeurs du temple échevelés: ils nourrissent des contes en banque. Maintenant, on sue du cerveau. On transpire de l’âme… Du moins, de la partie de celle qui nous reste. Car notre petite lumière, elle aussi, est amochée.

« La civilisation est un bien invisible puisqu’elle porte non sur les choses, mais sur les invisibles liens qui les nouent l’une à l’autre, ainsi et non autrement. Nous aurons de parfaits instruments à musique distribués en grande série, mais où sera le musicien ? »  Lettre au général « X » 

C’est une bonne question… Mais où sont donc ceux qui ont le réel pouvoir? Ils ont inventé un nuage-camouflage pour n’être pas vus. Imagine les morceaux d’Hitler tout éparpillés et que l’on tente d’en faire le portrait pour savoir qui a construit cette monstruosité sans but humain.

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Je me souviens qu’à 14 ou 15 ans, mon enseignante m’avait prêté de tes livres, parce qu’elle disait que j’avais du talent. Je les ai lus… Mais ça m’a pris bien du temps à comprendre. En fait, la moitié d’une vie… Et encore. Eh! bien maintenant, on s’arrange pour que tous les habitants de cette planète restent à cet âge pour ne pas comprendre ce que tu disais.

Bonne éternité!

Gaëtan Pelletier, 2017

L’art de la délogique

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Le 21 ième siècle est l’art de la délogique et du mensonge: On vous dira que c’est l’Océan ( les banques et les énormes entreprises) qui nourrissent les rivières ( les travailleurs, les citoyens, les « petits »).  Comme si les rivières et les fleuves avalaient l’eau des lacs. Que les océans remontaient vers les fleuves. Et que l’argent, finalement, façonne les humains…

Gaëtan Pelletier, Entrepreneur en reconstruction de la réalité