CATÉGORIES
- 1 (1)
- 432 HZ (3)
- 911 (9)
- ACTUALITÉ (516)
- AFRIQUE (25)
- AGRICULTURE (13)
- AGRICULTURE INDUSTRIELLE (2)
- Alain Bésil (5)
- AMÉRINDIENS (22)
- AMÉRIQUE DU SUD (8)
- ANALYSES (34)
- ARMEMENT (31)
- Arnaque (100)
- ART VISUEL (58)
- ÉCONOMIE (353)
- ÉDUCATION (107)
- ÉNERGIE (12)
- États-Unis (62)
- BANQUIERS (25)
- BILLETS DE BIAIS (43)
- BUSH (4)
- C.I.A (15)
- Canada (9)
- CAPITALISME (134)
- CARICATURES (65)
- Célébrités (23)
- CHANSONS (4)
- CHRONIQUEUR (1)
- CINÉMA (4)
- COLOMBIE (1)
- COLONIANISME 2 (19)
- CONTE DE NOËL 2008 (2)
- Conte de Noël 2011 (1)
- Contes des mille et une vies (5)
- CORRUPTION (18)
- Coups de gueule (38)
- CRIME ÉCONOMIQUE (51)
- CRISE FINANCIÈRE (37)
- DÉFINITIONS (15)
- DÉMOCRATIE (49)
- Développement inhumain… (60)
- DE DIÉGUEZ (9)
- DIVERS (168)
- ENTRETIENS (7)
- ENVIRONNEMENT (115)
- FABLES MODERNES (31)
- FASCISME (16)
- FAUSSES NOUVELLES (1)
- Fethi Gharbi (10)
- Filière (5)
- filosofía (1)
- FOI LAÏQUE (17)
- Gagner son désodorisant à la sueur de ses aisselles (3)
- GLOBALISATION (85)
- GRIFONNAGE (8)
- GUERRES (186)
- Histoire (252)
- HITLER (12)
- HUMANISME (207)
- HUMOUR (29)
- HUMOUR, pour ceux qui trouvent ça drôle… (512)
- IMPÉRIALISME AMÉRICAIN (42)
- INNUS (4)
- INSOLITE (47)
- INTERNATIONAL (105)
- INTERNET (15)
- JUSTICE (20)
- L'ANTIPROPHÈTE (4)
- L'ÂMOGRAPHE (12)
- LA DERNIÈRE GUERRE MONDIALE (10)
- La route vers soi (23)
- LA VIE EN FICHIERS COMPRESSÉS (7)
- Le charme vert du vers bourgeois (45)
- Le Dépotoirium (33)
- LES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES (142)
- LES CLASSIQUES 10/10 (43)
- Les désanalyses (5)
- LITTÉRATURE (184)
- LIVRES (26)
- Mondialisation (154)
- MONSANTO (8)
- MORCEAUX D'HISTOIRE (19)
- MUSIQUE (400)
- MUSIQUE 440 HZ (1)
- NÉOLIBÉRALISME (52)
- NOUVELLES (7)
- NOUVELLES…ÉTRANGES (14)
- OGM (6)
- ORWELL (42)
- PEINTURE (17)
- PENSÉES DANS RÉFLÉCHIR (6)
- Pensées sans réfléchir (11)
- Peuple VS politiciens (64)
- Philosophie (378)
- PHOTOGRAPHIES (276)
- POÉSIE (335)
- Poésie de Ève Bolieu (42)
- poesía (1)
- Poetry (2)
- Politic (1)
- POLITIQUE (247)
- POLLUTION (35)
- PROPAGANDE (42)
- PSYCHOLOGIE (25)
- QUÉBEC (7)
- RÉFLEXIONS (162)
- RÉVOLUTION VERTE (4)
- RELIGIONS (14)
- Salauds célèbres (44)
- SANTÉ (119)
- SARKOZY (1)
- SCIENCE (30)
- SF Nouvellettes (8)
- Short Stories (3)
- SOCIALISME (3)
- SOCIÉTÉ (962)
- SPIRITUALITÉ (524)
- TERRE (49)
- TERRORISME (47)
- TOTALITARISME (74)
- TOTALITARISME PLANÉTAIRE (59)
- Trash (10)
- Trouvaille (1)
- U.S.A (88)
- Univers (17)
- VACCINS (21)
- VIE (236)
- VISAGES D'HUMAINS (75)
Archives
- décembre 2019
- novembre 2019
- octobre 2019
- septembre 2019
- août 2019
- juillet 2019
- juin 2019
- mai 2019
- avril 2019
- mars 2019
- février 2019
- janvier 2019
- décembre 2018
- novembre 2018
- octobre 2018
- septembre 2018
- août 2018
- juillet 2018
- juin 2018
- mai 2018
- avril 2018
- mars 2018
- février 2018
- janvier 2018
- décembre 2017
- novembre 2017
- octobre 2017
- septembre 2017
- août 2017
- juillet 2017
- juin 2017
- mai 2017
- avril 2017
- mars 2017
- février 2017
- janvier 2017
- décembre 2016
- novembre 2016
- octobre 2016
- septembre 2016
- août 2016
- juillet 2016
- juin 2016
- mai 2016
- avril 2016
- mars 2016
- février 2016
- janvier 2016
- décembre 2015
- novembre 2015
- octobre 2015
- septembre 2015
- août 2015
- juillet 2015
- juin 2015
- mai 2015
- avril 2015
- mars 2015
- février 2015
- janvier 2015
- décembre 2014
- novembre 2014
- octobre 2014
- septembre 2014
- août 2014
- juillet 2014
- juin 2014
- mai 2014
- avril 2014
- mars 2014
- février 2014
- janvier 2014
- décembre 2013
- novembre 2013
- octobre 2013
- septembre 2013
- août 2013
- juillet 2013
- juin 2013
- mai 2013
- avril 2013
- mars 2013
- février 2013
- janvier 2013
- décembre 2012
- novembre 2012
- octobre 2012
- septembre 2012
- août 2012
- juillet 2012
- juin 2012
- mai 2012
- avril 2012
- mars 2012
- février 2012
- janvier 2012
- décembre 2011
- novembre 2011
- octobre 2011
- septembre 2011
- août 2011
- juillet 2011
- juin 2011
- mai 2011
- avril 2011
- mars 2011
- février 2011
- janvier 2011
- décembre 2010
- novembre 2010
- octobre 2010
- septembre 2010
- août 2010
- juillet 2010
- juin 2010
- mai 2010
- avril 2010
- mars 2010
- février 2010
- janvier 2010
- décembre 2009
- novembre 2009
- octobre 2009
- septembre 2009
- août 2009
- juillet 2009
- juin 2009
- mai 2009
- avril 2009
- mars 2009
- février 2009
- janvier 2009
- décembre 2008
- novembre 2008
- octobre 2008
- septembre 2008
- juin 2008
- mai 2008
- avril 2008
- mars 2008
Art visuel
BLOGS
- Altermonde sans frontière
- Étrange et insolite
- Centpapiers
- Diktacratie
- El Correo
- Faso Z'actu – Afrique – Internationnal
- Humeurs de Marissé
- Initiative Citoyenne
- Le Blog de Bernard Gensane
- Le journal des alternatives
- Les états d'Anne
- Les indiens d'Amérique du Nord
- Les mots ont un sens
- Les Peuples Amérindiens
- Libres Amériques
- MOLTRA-Afrique
- NEOCONSCIENCE
- Newsnet
- Quinquabelle ou les imperfections parfaites
- Résistance
- rue-affre
- Situation Planétaire
- Sus au vieux monde
- Tlaxcala
- Tribus amérindiennes
- Une marche à la fois
- Une psy…cause
DIVERS
HISTOIRE
Journaux citoyen
MUSIQUE
PEINTURE
PHOTOGRAPHIE
REVUE
Spiritualité
Méta
Blog Stats
- 1 354 445 visites
MOTS CLEFS
Actualité affaires Afrique Amérindiens argent Arnaque art visuel banques Canada capitalisme Complotisme Crise financière Célébrités Divers démocratie ENVIRONNEMENT esclavage finance France futur Gaëtan Pelletier globalisation Guerre Guerres H1N1 Harper HISTOIRE HUMANISME Humanité Humour individu International Internet La Vidure Le Dépotoirium liaisons fatales liberté LITTÉRATURE Livres maladie mondialisation Musique nature néolibéralisme Obama Ordre mondial Orwell pauvreté Philosophie PHOTOGRAPHIE photographies POLITIQUE pollution POÉSIE progrès Québec RELIGION Russie réflexion SANTÉ Science SOCIÉTÉ SPIRITUALITÉ Terre terrorisme Totalitarisme travail U.S.A USA vaccin vie Visages d'humains ÉCONOMIE ÉDUCATION États-Unis
Archives de Tag: progrès
Un petit tour vers de « progrès »:
Publié dans HUMOUR, pour ceux qui trouvent ça drôle...
Tagué Humour, progrès, Technologie
Un dernier train pour Auschwitz
Il y a ceux qui parlent tout le temps et ceux qui écoutent tout le temps. GP
***
On part pour un petit voyage planétaire. En train. Ils disent qu’on va prendre un bon repas de richesses et se doucher.
La vie est un long voyage qui a commencé il y a des milliers d’années. Le train roule toujours, et pour la première fois de l’Histoire, après les chapelets de mensonges, on commence à douter de la destination. Chacun d’entre nous n’était qu’un infime amas de cellules: ça a donné Mozart et Donald Trump. Puis une pléiade de « penseurs allumés », qui hurlent des livres, des articles dans une sorte de prière parallèle: cessez de croire qu’on a trois planètes à consommer, etc. Il y a ceux qui parlent vraiment, avec de la beauté dans les dires et personne n’écoute. Il faut un certificat de « communication ». Estampillé par l’État.
C’est l’abrutissement continu. Le carnage planétaire est sans limite. Carnage du psychisme autant que celui des corps brisés et des esprits enveloppées dans des pilules pour palier au stress d’un modernisme clinquant.
Le petit frisquet automnal
Au petit matin, je m’enfonce dans les bois, passe près des quatre ou cinq pommiers sauvages, et je marche avec un sac à dos lourd. Je marche une heure, enlève des têtes d’arbres cassées par le vent pour me tracer un sentier pour le ski de fond. Les corbeaux croassent et les quelques perdrix qui restent s’enfuient comme des poules à travers les bois. À part ça, c’est le silence total. Le progrès devait nous rendre heureux. Curieusement, c’est la marche dans cette petite jungle qui me rend heureux. C’est une potion magique de tranquillité, de curiosité enfantine, d’un voyage vers soi et vers les autres. Le quotidien des gens libres et qui savent l’être a quelque chose d’excitant. Comme dans les amours, ce sont les petits gestes qui gardent vivant cet amour. Le progrès à l’hélium est en train de nous vendre des merveilles qui n’existent pas, qui n’existeront pas puisqu’il n’a pas pour but de faire vivre la beauté dans les humains au lieu de les esclavager pour le profit.
Puis, de temps en temps je m’assois pour écouter un livre. J’ai le goût de comprendre, le goût d’apprendre. Mais de plus en plus, j’aime les livres simples, comme ceux de Rick Bass: Winter
27 octobre
Je commence à me dissocier de la race humaine. Je ne voudrais pas passer pour un malotru – mais ça me plaît. Ça me plaît même tellement que ça me fait un petit peu peur. C’est un peu comme si en baissant les yeux vers ma main, j’y voyais pousser un début de fourrure. Je ne suis pas aussi atteint qu’on pourrait le croire. Winter, Rick Bass,
Et d’autres, plus compliqués, mais Ô combien ouverts dans une vue d’ensemble de ce monde en une image:
« C’est à propos de ce monde que je veux chercher à cerner ce qu’il convient d’entendre par la responsabilité des intellectuels. Pour bien faire comprendre ce que cette question engage à mes yeux, je reprendrai une image à Michael Albert. Imaginons qu’un dieu, lassé de la folie des hommes, fasse en sorte que dans tout cas de mort qui ne soit pas naturelle, tout cas de mort qui résulte de décisions humaines contingentes, le cadavre de ce mort ne soit pas enterré et qu’il ne se décompose jamais mais qu’il soit mis à bord d’un train qui circulera indéfiniment autour de la planète. Un par un, les corps s’empileraient dans les wagons, à raison de mille par wagon; un nouveau wagon serait rempli à toutes les cinq minutes. Corps de gens tués dans des guerres; corps d’enfants non soignées et morts faute de médicaments qu’il coûterait quelques sous de leur fournir; corps de gens battus, de femmes violées, d’hommes morts de peur, d’épuisement, de faim, de soif, morts d’avoir du travail, mort de n’en pas avoir, morts d’en avoir herché, morts sous des balles de flic, de soldats, de mercenaires, morts au travail, morts d’injustice. L’expérience, commencée le 1er janvier 2000, nous donnerait un train de 3 200 kilomètres de long dix ans plus tard. Sa locomotive serait à New York pendant que son wagon de queue serait à San Francisco. Quelle est la responsabilité des intellectuels devant ce train-là ? » Normand Baillargeon, TRAHIR , 2000.
Il apparaît alors que nous vivons dans un nazisme planétaire dirigeant notre monde vers l’éradication simple de notre nature humaine. En cela, le mot progrès – malheureusement confondu à celui des sciences ou se proclamant sciences – est devenu tellement incompris et brouillé que les soudards continuent de construire le plus long rail du monde. On ne sait où on va, mais on voyage . Il suffit de lire les journaux, d’écouter les politiciens, les économistes, les journalistes mous pour comprendre que la destination est trafiquée. On vend des billets sans noms.
Gaëtan Pelletier
Publié dans ÉCONOMIE, NÉOLIBÉRALISME, POLITIQUE, SOCIÉTÉ, TERRE, TOTALITARISME PLANÉTAIRE, VIE
Tagué ÉCONOMIE, intellectuels, néolibéralisme, POLITIQUE, pouvoir, progrès
Les sous-marins et les marins saouls
La France est « fière de l’excellence technologique » dont ses entreprises ont fait preuve pendant cette sélection, précise l’Elysée. « Ce nouveau succès sera créateur d’emplois et de développement en France comme en Australie. » ( Le monde)
34, 3 milliards d’euro. Et le sous-marin sera effectif en 2030. Au Canada également nous avons notre industrie de l’armement qui vend des véhicules blindés armés à l’Arabie Saoudite: 3000 emplois en Ontario. ET ON NE TOUCHE PAS À CETTE RÉUSSITE DE CRÉATION D’EMPLOIS! Même les libéraux n’y touchent pas.
On est menés par des « capitaines » qui dérapent du cerveau: trop d’eau. Des capitaines Haddock en série et l’éponge cervicale bouffie au whisky. Il se passe que pour « réussir » en économie, ou survivre, il ne reste qu’à produire des armes sophistiquées. On ne produit plus pour vivre, mais pour tuer. Et l’Australie, c’est le pays des boomerang.
Comme disait la vieille dans le film Je vous trouve très beau, la vieille répète toujours : « C’est qui qui est mort ».
Nous tous…
On a mis nos yeux dans le même panier… Mais les dirigeants ont du champagne dans le regard: ça pétille. Pendant que le citoyen se demande: « C’est qui qui va mourir de faim avant 2030? ».
On ne fait pas mieux dans les formules cuites des annonces de « ventes historiques ». Tout est historique! Si c’était vrai, on serait déjà à nager dans le champagne au lieu du chômage. Au moins dans l’eau… Car de plus en plus, elle est pollutionnée . La bouteille est rassurante. On a vendu la bouteille et non l’eau…
Quand ma tant Yvonne fabriquait du pain et des gâteaux dans la petite boulangerie de mon village d’enfance, on vivait. Quand mon oncle, son mari, fabriquait des escaliers, du fer forgé, des armoires, on vivait. Mon père, qui était cuisiner en faisait vivre plusieurs. Et le dimanche, comme dirait Ferrat, on s’asseyait au bout de la table pour jouer aux cartes. Ces gens-là, les pauvres, se parlaient sans wi-fi.
Pour vivre aujourd’hui, il ne faut pas fabriquer des gâteaux et du pain, mais des armes. Il faut aller « en ville », dans de grandes usines qui ont une espérance de vie de 5 ans. On meure vieux, mais démembrés, tenus debout par une panoplie de médicaments. Mais il reste encore beaucoup de ce genre de progrès à « faire ».
En 2030, les mannequins n’existerons plus. On les achètera en format robotique, Made in Japan.
Le bras sera construit au États-Unis.
La tête en Chine
Les muscles synthétiques en Russie.
Et le modèle sera en formats divers dessiné par un fabricant de meubles célèbre.
Ils vendront de la bière, des produits cosmétiques, des autos, et peut-être des tomates.
Mais il y aura au moins 2, 344 avocats qui s’occuperont des répartir les soumissions selon un ordre international en accord avec les accords. Si Goebbels était encore de ce monde, il aurait vite saisi que la phrase la plus creuse est la plus efficace. Comme les sous-marins…
Gaëtan Pelletier
Publié dans ARMEMENT, ÉCONOMIE, CAPITALISME, CRIME ÉCONOMIQUE, FABLES MODERNES, Peuple VS politiciens
Tagué armement, ÉCONOMIE, Canada, capitalisme, France, mondialisation, progrès, sous-marins
L’économie expliquée aux imbéciles dont je suis…
Ça, c’est la théorie format mathématique de l’information. Je vais tenter d’être un peu plus simple…
Il y a des lustres, les gens échangeaient des biens: une poule ( pas la dame..) pour une valeur semblable mais en terme de rentabilité.
Tu donnes la poules, on te donne 4 lapins. Les commerçants négocient: la poule pond des oeufs. Tu vas t’en nourrir pendant longtemps. Que voulez-vous que nous faisions avec 4 pauvres lapins qui se reproduisent.
– Si tu les tues, crétin , ils ne se reproduisent pas!
– Justement! Je les achètes pour les manger: nous avons faim.
Jusque là, tout allait bien. Ils avaient les dents cariées, prenaient une douche quand il pleuvait, et ils ne savaient pas qu’ils échangeaient des biens. Ils tentaient de survivre.
L’Histoire dit qu’ils finirent par se regrouper sur ce qui allait devenir la place du marché.
Un jour, un cochon arriva avec un homme qui n’avait plus faim. L’homme échangea le cochon pour 12 poules et 36 lapins. Mais au lieu de les manger… Le génie – Séraphin Bernarken -, prit un territoire et y instaura un élevage de cochons, de lapins, de poules. Au diable les oeufs! C’est pour les pauvres et les omelettes.
Génie II
Il y a toujours un génie pour en surpasser un autre. Devenir génie à la place du génie. Un jour, il vit un imitateur du premier génie qui avait – tenez-vous bien! – élevé des taureaux est des vaches!
Quand les gens du marché virent arriver les taureaux et les vaches, ils paniquèrent. Le génie sortit de sa bouteille. « Nous allons établir une monnaie »
La foule éclata de rire. Une monnaie? » Oui, un symbole pour représenter tout ce que nous avons. Ce qui nous évitera de transporter nos bêtes au marché ». Genre…
– Mais avez-vous une explication? demanda-t-on.
Oui, j’ai une formule mathématique qui prouve que cela va fonctionner.
On frappa donc de la monnaie.
Certains citoyens, quelque peu instruits, avaient étudié la formule. Plusieurs avaient même fréquenté le secondaire 4, ( Lycé ou High School), sans saisir la formule.
– Nous ne comprenons rien. Nous en perdons notre lapin…
– L’important est que ça fonctionne.
Génie III
Pendant ce temps, en arrière plan, pendant que des nuages fonçaient vers le marché, un petit homme, Antonio Panzi, eut l’idée de trouver des acheteurs-vendeurs. Quand ils les vit, dubitatif, se passer la main dans la barbichette, ils leur donna un titre: courtier.
Yes!
Génie IV
Alain Tourre, petit salopard puant aux chaussures trouées, eut une idée qui bouleversa le monde. Hélas! Il parlait en écrivant… Il décida de ne pas travailler, mais d’amasser de la monnaie.
Génie V
Ayant étudié Ponza, il créa les banques. Mais plus encore, il rendit la monnaie invisible. Génie VI créa les conglomérats en achetant tout ce dont il pouvait et en vint à prêter aux pays.
Pendant la crise de 2008, on vendit des maisons à tour de bras. Les sous Génies 000 avaient les babines coulissaient comme des chiens lippues, certains de faire de bonnes affaires.
Fin de l’Histoire
Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, quand vous voulez achetez des oeufs, il faut passer par la caisse, retirer de l’argent invisible, aller au supermarché, suer sang et eau, vous rendre malade, grossir à vue de miroir, et dans une instruction dirigée par l’État, vous pourrez voir les connaissances de vos enfants, vous étonner de les voir tenter de cueillir des pommes de terre dans les arbres.
Quant à savoir ce qui est arrivé à la poule, je vous conseillerais de reprendre la formule à l’envers de celle que j’ai affichée plus haut:
Car, dans les faits, c’est une formule mathématique :
Une théorie pour acheter son billet d’avion le moins cher possible.
Je n’y connais rien, mais en prenant la formule à l’envers, je dirais que l’on peut calculer comment retourner sur Terre afin de savoir ce qui est arrivé à l’oeuf, à la poule et au lapin.
P.S.:
Génie 34
Il empoisonne les lapins, il en met le dos sur le vendeur numéro 110, le traite de terroriste et de voleur. Pendant ce temps, il a tout un arsenal de lapins bien en vie dans une île achetée à un prix dérisoire. Au moment où chute le prix du lapin, il sort les lapins de son île.
Dans certaines histoires de complotistes, on dit qu’il devient président d’un pays. En fait, en le devenant, c’est un vendeur à la solde des éleveurs de lapins. Il dit toujours: « Ça ne se reproduira plus! Parole de lapin ».
Mais l’histoire ne se termine pas ici: d’un oeuf, d’un simple échange suivant cet énorme progrès, il a fallu créer des métiers: des enseignants pour faire comprendre une histoire parallèle, des ingénieurs pour bâtir des ponts, des banquiers, des secrétaires, des plombiers, des électriciens, des vendeurs d’assurances, des fabricants de théories. Ça n’a pas de fin.
Le cheval allait aux champs, les autos vont au travail. Et pour vous informer comment va la bourse, il y a des chaînes spécialisés, des « spécialistes ». Et quand nous fûmes mourant de travail, un autre génie naquit: Big Pharma.
Quel monde merveilleux!
Gaëtan Pelletier
15 septembre 2013
Publié dans ÉCONOMIE, SOCIÉTÉ, SPIRITUALITÉ
Les détrangers
En France, en droit du travail, un contrat à durée déterminée (CDD) de droit privé (pour la fonction publique les CDD sont de droit public) est un contrat de travail pour lequel un employeur (société, entreprise) peut recruter directement un salarié pour une durée déterminée, car la cause de cette détermination, de la date ou l’échéance, de fin de contrat est prévue explicitement par le Code du travail. Wikipedia
Les mexicains viennent travailler au Québec avec un CDD dépendamment des choux, des navets, de la laitue romaine… Désormais, en France, au Canada, et dans un pays pas loin de chez-vous, nous travaillerons tous en CDD, selon les navets élus. Nous serons tous « à la pige »… L’économie a aussi sa valse météorologique: d’une élégance s’apparentant la danse transcendante d’une abeille cherchant une fleur pour le nourrir. Il ne restera que le chiendent…
On s’est fait plumés comme des dindes… Et avec les plumes qui nous restent, on s’ouvre un blog, ou on s’amuse à détresser la grande folie mondiale des singes à mallettes. Pendant qu’on trouve trois vérités, on nous bâtit 1000 mensonges. Alors, ce sont des bâtisseurs… On se le fait dire. Goebbels avait ses slogans et il était cru. Cru c’es Sushi sous ça!. Cuit, ce serait mieux. Mais qui donc est prêt à faire flamber un « géant » à la joue luisante de banquier? Ou un de ces grand jours de paris de pétrole?
Non, ce n’est pas l’heure. On n’est pas encore assez à bout. On l’est, mais on a tendance à croire en la bonté et à la bonne foi des dirigeants dirigés. À force de faire le saint pour son pays, on est crucifié. On est tous des Jésus! Mais on nous habille bien, et on nous vend des maisons 5 fois le prix de leur valeur réelle. Le marché ne nous fait pas marcher, il nous fait courir.
Marathon donc! C’est si beau d’être en forme, le matin, suintant dans son auto-mobile pour aller jouer dans une cage dorée, la poupoule qui donne ses œufs sans faire de bruit ni de poule à travers les nids de poules de la rue Cancrelats.
On aura tous le nom d’un mot de passe: CDD: matricule 236-1BZ*.
Slowly but surely! Lentement mais sûrement. Poussé à pas de loup par les loups de tous les loups.
On est maintenant des itinérants en puissance impuissance. Tu t’achètes une nouvelle maison? … Tu ne pends pas la crémaillère mais un banquier gélatiné du cerveau et de l’âme. Un de ces âpres religiosé à la saveur du 21 e siècle. Un nègre à chemise blanche comme la robe de Marie. La mère de j’ai su…
C’est l’avenir! Mais c’est le présent. Le présent « cadeau ».
Nos maisons seront sans doute toutes mobiles. On rencontrera des gens. On se fera des amis de 15 minutes. Andy Warhol l’aurait dit… Facebook ou Walmart…
Demain, c’est vraiment beau! Dommage que je sois né hier. J’ai tout raté. J’ai raté mon audition à » The Voice », ou La Voix au Québec. À voir tout ce monde chanter et rêver, il semble que personne ne veut plus semer de carottes. Ni planter de choux. On veut être adulés… Et sans efforts… Comme les oiselets qui chantent le matin près de ma maison en hurlant qu’ils ont faim. Ils volent les vers de mon jardin, mais pas ceux des poèmes…
« Meursault, pour moi, n’est donc pas une épave, mais un homme pauvre et nu, amoureux du soleil qui ne laisse pas d’ombres. Loin qu’il soit privé de toute sensibilité, une passion profonde parce que tenace, l’anime : la passion de l’absolu et de la vérité. Il s’agit d’une vérité encore négative, la vérité d’être et de sentir, mais sans laquelle nulle conquête sur soi et sur le monde ne sera jamais possible. »
Il est vrai que lorsque les robots auront pris notre place, on aura tout le loisir de chanter sous la douche froide d’un monde étrange. La « voix » éteinte par cette nouvelle ère de ce monde qui parle et s’exprime, se reconnaissent sans vraiment se connaître. Un monde ou on sera des détrangers : on accepte de se laisser mourir pour le mensonge. Camus a sculpté un Meursault qui acceptait de « mourir pour la vérité ». Nous voilà dans un monde où l’on force tout le monde à vivre…
Gaëtan Pelletier
4 mai 2015
Publié dans ACTUALITÉ, ÉCONOMIE, CAPITALISME, CRIME ÉCONOMIQUE, GLOBALISATION, RÉFLEXIONS, SOCIÉTÉ
Tagué Actualité, Camus, capitalisme, CDD, La Vidure, mondialisation, pays, progrès, SOCIÉTÉ
Chimiefication
Le Québec dépense 50% de son budget en « santé ». C’est donc dire qu’il dépense maintenant plus pour se guérir que pour se nourrir.
gp