Archives mensuelles : novembre 2013

Les surveillants surveillés : offre d’emploi du Big Brother

CANADA

Le gouvernement fédéral recherche une entreprise qui puisse «surveiller en permanence les médias sociaux sur une base quotidienne en temps quasi-réel, et offrir des données et des capacités de signalement en ligne».
Cela comprend filtrer «les blogues, les microblogues, les sites de réseautage social comme Facebook et Twitter, les forums et babillards électroniques, les sites d’information traditionnels et les sections des commentaires, ainsi que les sites de partage de contenu (photo et vidéo, comme YouTube)».
Le soumissionnaire devrait également garder un oeil sur les sites de nouvelles et blogues d’information francophones et anglophones. Ce service, précise le document, doit être offert 24 heures sur 24, sept jours par semaine.  
Un aspect du travail consistera à évaluer les émotions et le ton des messages, et de déterminer leur portée. Source 
 

Tout un monde! Les réseaux sociaux, les blogs, passent leur temps à surveiller les gouvernements. Le peuple résiste à la mondialisation, au Nouvel Ordre Mondial, et à la quincaillerie machiavélique et tordue de l’art de dépenser l’argent des citoyens. Pas les humains, les citoyens. Sorte de paquet de chair en sueur, chiffré, envenimé par Big Pharma et sa panoplie de chimie dévastatrice.

Bref, on surveille tous les responsables de l’arnaque 2008, des grands projets qui grugent la masse monétaire livrée à l’État.

Maintenant, c’est l’État qui prend notre argent pour embaucher des surveillants de surveillants.

Nous payons pour être surveillés.

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La ville de Détroit en faillite : les retraités s’affolent

En France, les libéraux dans l’opposition, les socio-libéraux au pouvoir et la CFDT, qui est toujours au pouvoir quelle que soit l’opposition, ne rêvent que d’une chose à propos des retraites : les privatiser par le biais de la capitalisation, des fonds de pension, des compagnies d’assurance et des banques. Il en va de même pour la santé, mais ceci est une autre histoire (en fait, la même).

 

Grâce aux Solfériniens (ohé, Filoche !) le régime des retraites français va être le plus dur d’Europe, celui des Grecs excepté. Les Espagnols partent en retraite à 65 ans, avec 37 annuités de cotisation, les Grands-Bretons prennent la retraite à 65 ans également. Tout comme les Allemands, pour qui il est prévu 67 ans en 2030. Les Solfériniens ont également prévu que, dans un proche avenir, les modalités des retraites françaises seront déterminés par un collègue d’« experts », tous plus « sages » les uns que les autres, tous clones d’Alain Minc, j’en mettrais ma main de retraité au feu.

Pour être bien conscient de ce qui nous attend peut-être, il n’est qu’à tourner notre regard vers la ville de Détroit (l’angliciste que je suis ne peut s’empêcher le mauvais jeu de mots : « Detroit is destroyed »). Ce grand bastion de l’industrie étasunienne a été mis en faillite en juillet dernier. 400 000 emplois avaient été perdus dès 2008. dans certains quartiers, le taux de chômage atteint 50%. Quiddes 20 000 retraités du service public dont les pensions étaient gagées par une ville endettée à hauteur de 19 milliards de dollars ?

 

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Je reprends ici un article du Washington Post. Ces retraités sont des employés municipaux, des policiers et des pompiers pour qui l’avenir immédiat a l’apparence d’un « cauchemar ». L’expert (encore un !) mandaté pour traiter ce dossier a promis aux retraités six mois de répit. Le problème est que près de la moitié de l’énorme dette est due à des fonds de retraite et des organismes de santé. L’autre moitié est composée d’obligations municipales.

Détroit, berceau de l’industrie automobile américaine, a accumulé une dette vertigineuse de 18,5 milliards de dollars (14 milliards d’euros). Près de la moitié de cette somme est due à des fonds de retraite et des organismes de santé, le reste étant composé d’obligations municipales. Mais la ville ne peut plus faire face.

L’expert a suggéré à la ville de Détroit de vendre son aéroport international et des œuvres d’art en sa possession. Il a également recommandé à la ville de ne plus payer les cotisations des employés municipaux et de confier le système au privé.

Il est désormais loin le temps où les retraites suivaient gentiment le taux de l’inflation dans le pays. D’autant que le prix de l’essence et du gazole (dans une ville où les hivers sont très rigoureux) est l’un des plus élevés des États-Unis.

A glagla pour les vieux os.

 

Retraitées étasuniennes au travail (pas chez le coiffeur)

BERNARD GENSANE 

Le blogue de Bernard Gensane

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Aura

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Marche

Rendu à un certain âge, on marche moins vite. Ce qui nous permet de voir ce qu’on a raté en courant toute une  vie.

Gaëtan Pelletier

Cours en format compressé concernant la destruction créatrice

La « destruction créatrice » désigne le processus continuellement à l’œuvre dans les économies et qui voit se produire de façon simultanée la disparition de secteurs d’activité économique conjointement à la création de nouvelles activités économiques. Wikipedia 

MÉTIER 1 

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Le bourreau

On les nommait « les exécuteurs de hautes oeuvres ». Ce métier, hélas, n’existe plus. Il a été remplacé comme fut remplacé le Maréchal-ferrant par le mécanicien. Le cheval est dans votre moteur…

C’est dommage…

MÉTIER 2

Obama

Président des États Unis d’Amérique.

Notez que ce métier est doté d’une hache volante: le drone. Le bourreau, lui, avait une tête à couper, tout près de lui. L’immense progrès de l’Humanité a fait en sorte que l’on peut maintenant aller décapiter de manière chirurgicale le terroriste à l’autre bout du monde… Et son AK47 est lui aussi foutu.

Un peu avant, on avait créé la bombe H.

Gaëtan Pelletier

30 novembre 2013

P.S.:

Je suis toujours à chercher à comprendre ce qu’est le progrès. Le prix d’un drone, transformé en aliment, pourrait nourrir des tas de gens. Des enfants, surtout… Qui ne deviennent jamais des adultes. Et ce n’est pas à cause de la médecine. 

Il existe alors une solution radicale: remettre le bourreau au boulot et lui donner la tâche de hacher les têtes flamboyantes. Nous sommes tous des flamboyés avec nos petits x pour voter. 

je  vais faire mon généreux… Comme un coupon-rabais des produits à acheter pour être heureux.

https://gaetanpelletier.wordpress.com/2008/09/25/le-sans-abris/

https://gaetanpelletier.wordpress.com/2008/05/21/mon-luxe-est-un-pissenlit/

https://gaetanpelletier.wordpress.com/2008/04/23/le-voyage-du-bagage/

Je suis venu sur Terre, faire un tour
Mon corps  pour  bagage, en voyage
 
Je suis venu m’éblouir, voir un peu
La beauté des lieux  et les âmes
 
 
Je me refuse à suivre des recettes de vie… Je déteste tout ce que l’on vend de par les nouveaux prêtres « d’être ».
 

L’heure 25 + 1

25  heure

« De toute ma vie, je n’ai désiré que peu de choses : pouvoir travailler, avoir où m’abriter avec ma femme et mes enfants et avoir de quoi manger. C’est à cause de cela que vous m’avez arrêté ? Les Roumains ont envoyé le gendarme pour me réquisitionner — comme on réquisitionne les choses et les animaux. Je me suis laissé réquisitionner. Mes mains étaient vides et je ne pouvais lutter ni contre le roi ni contre le gendarme qui avait des fusils et des pistolets. Ils ont prétendu que je m’appelle Iacob et non Ion comme m’avait baptisé ma mère. Ils m’ont enfermé avec des juifs dans un camp entouré de barbelés, — comme pour le bétail — et m’ont obligé à faire des travaux forcés. Nous avons dû coucher comme le bétail avec tout le troupeau, nous avons dû manger avec tout le troupeau, boire le thé avec tout le troupeau et je m’attendais à être conduit à l’abattoir avec tout le troupeau. Les autres ont dû y aller. Moi je me suis évadé. C’est à cause de cela que vous m’avez arrêté ? Parce que je me suis évadé avant d’être conduit à l’abattoir ? Les Hongrois ont prétendu que je ne m’appelais pas Iacob mais Ion et ils m’ont arrêté parce que j’étais Roumain. Ils m’ont torturé et m’ont fait souffrir. Ensuite ils m’ont vendu aux Allemands. Les Allemands ont prétendu que je ne m’appelais ni Ion ni Iacob, mais Ianos et ils m’ont torturé à nouveau, parce que j’étais Hongrois. Puis un colonel est venu qui m’a dit que je ne m’appelais ni Iacob ni Iankel — mais Iohann — et il m’a fait soldat. D’abord il a mesuré ma tête, il a compté mes dents et mis mon sang dans des tubes en verre. Tout cela pour démontrer que j’ai un autre nom que celui dont m’a baptisé ma mère. C’est à cause de cela que vous m’avez arrêté ? Comme soldat, j’ai aidé des prisonniers français à s’évader de prison. C’est pour cela que vous m’avez arrêté ? Lorsque la guerre a pris fin et que j’ai cru que j’aurais, moi aussi, droit à la paix, les Américains sont venus et ils m’ont donné, comme à un seigneur, du chocolat et des aliments de chez eux. Puis, sans dire un mot, ils m’ont mis en prison. Ils m’ont envoyé dans quatorze camps. Comme les bandits les plus redoutables qu’ait jamais connus la terre. Et maintenant je veux moi aussi savoir : pourquoi. »

 

Les U.S.A dénoncent la nouvelle arme d’Al Quaïda

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Brzezinski : “La résistance populiste empêche le nouvel ordre mondial’

Brzezinski

Corbis

Un mouvement mondial de résistance au contrôle externe impulsé par « l’activisme populiste » menace de faire « dévier » la transition vers un nouvel ordre mondial, déclare l’ex conseiller de Sécurité Nationale des E.U., Zbigniew Brzezinski.

Le stratège politique étasunien signale que « l’augmentation de l’activisme populiste dans le monde se montre préjudiciable à la domination externe comme celle qui prévalait à l’époque du colonialisme et de l’impérialisme »

Brzezinski arrive à la conclusion que « la résistance populiste persistante et hautement motivée de la part de peuples politiquement réveillés et affectés de ressentiment historique[i] contre le contrôle externe se montre chaque fois plus difficile à supprimer »

Quoique le politicien ait présenté ses observations d’un ton neutre, le contexte dans lequel il les a prononcées joint à ses déclarations antérieures démontre qu’il ne s’agit pas d’une acclamation de cette « résistance populiste” mais d’une lamentation et d’un avertissement aux élites concernant l’impact qu’elle a sur le dit “contrôle externe »

Ici même, l’ex conseiller de Sécurité nationale disqualifie l’idée que le 21ème siècle est le siècle des E.U. « d’espoir[ii] partagé » et affirme que la domination étasunienne n’est déjà plus possible à cause d’un changement social accéléré provoqué par les « communications de masses comme la radio, la télévision et Internet », qui ont stimulé de manière cumulative « un réveil universel de la conscience politique de masse »

Brezinski a fait ses déclaration dans le cadre du Forum Européen pour les Nouvelles Idées (Euopean Forum For New Ideas, EFNI),une organisation qui plaide pour la transformation de l’Union Européenne en un super-état fédéral, autrement dit « du même type de contrôle externe bureaucratique » mentionné par Brzezinski dans son discours. Dans ce contexte, selon le politicien, « la résistance populiste » pourrait être un grand obstacle pour l’imposition d’un nouvel ordre mondial.
Traduction Anne Wolff

Source originale en espagnol :
http://actualidad.rt.com/actualidad/view/111579-brzezinski-resistencia-populista-orden-mundial

[i] Pour ceux qui l’ignore, la notion de « ressentiment social », une sorte de maladie qui affecte les âmes dévoyées du bas peuple. C’est la version ultra-droitière du concept de « lutte de classe », expliquant mécontentement populaire et la cause de la résistance des peuples, comme s’il s’agissait de quelque vilain trait de caractère particulier aux « basses classes » qui les poussent à en vouloir toujours plus. La jalousie, l’insatisfaction et le ressentiment sont parmi les composantes de ce concept.

[ii] Ilusión : désigne aussi bien un enthousiasme au sens de foi (qui déplace les montagne) et illusion au sens de mirage, de faux espoir

Commentaire de lecture

Ce n’est pas la première fois que je publie des déclarations de Brzezinski (je passe sur les qualificatifs applicables à ce « monsieur », il n’y a pas de mot pour décrire ce niveau de perversité, sinon peut-être dans les lexiques des psychiatres). Et pourtant ce grand malade jouit d’un pouvoir démesuré dont personne en toute bonne logique, tant de souveraineté populaire que de démocratie bourgeoise ne devrait disposer sur cette planète.

Nous sommes de plus en plus nombreux à penser que le Nouvel Ordre Mondial en question ici, n’a jamais été envisagé comme une hégémonie étasunienne, mais bien comme une gouvernance mondiale des Corporations Marchandes Apatrides.

Pour que cette gouvernance puisse s’installer, la faillite tant politique que financière des Etats, Etats-Unis compris est un préalable nécessaire. Malade oui, mais pas stupide (malheureusement). Brzezinsky est un fin stratège, il fut aussi le mentor d’Obama (son fabricant pourrait-on dire), on peut donc se poser légitimement la question… la chute d’Obama, une conséquence de la sénilité de Brzezinsky, ou une étape nécessaire du démantèlement des Etats-Unis ?

Ce texte peut-être pris comme une sorte de communiqué d’un état de guerre. Nous les gênons. Nous connaissons leurs pratiques de longue date, ceux qui les gênent doivent être neutralisés ou éliminé par n’importe quel moyen de la corruption à l’assassinat. Donc nous sommes prévenus.

Nous les gênons ? Très bien. Mais largement insuffisant, la question devient comment poursuivre en si bon chemin pour les mettre hors d’état de nuire avant qu’ils ne nous aient mis hors d’état d’agir ? Cette question est marquée par l’état d’urgence !

 

Autres citations du même pour compléter les précédentes :

“[…] la société sera dominée par une élite de personnes libres de valeurs traditionnelles qui n’hésiteront pas à réaliser leurs objectifs aux moyens de techniques épurées avec lesquelles ils influenceront le comportement du peuple et contrôleront la société dans tous les détails, jusqu’au point où il sera possible d’exercer une surveillance quasi permanente sur chacun des habitants de la planète ».

A un autre moment, il dit ;

«[…] cette élite cherchera tous les moyens pour parvenir à ses fins politiques, comme de nouvelles techniques pour influencer le comportement des masses, ainsi que pour obtenir le contrôle et la soumission de la société »

 Brzezensky in Les 4 lieutenants des Rockefeller

Anne Wolf, Les états d’Anne 

Les fantômes des armoires

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Je les regardais depuis des mois, ces armoires. Elles me faisaient souffrir… Car il fallait les nettoyer. Les vider de leur contenu et passer au torchon mouillé chaque menue pièce,  chaque tasse, chaque cuillère. Je ne pensais pas souffrir autant en regardant des armoires. En fait, la vraie souffrance était de regarder les armoires et de penser que j’allais souffrir en les lavant.

J’ai pris trois jours à me faire à l’idée : lundi, les armoires.

Quand j’ai ouvert le premier panneau, j’étais déjà mort : ce qu’on ramasse et ce qu’on garde est le poids écrase. Il y avait une telle multitude de petits objets, qu’en en faisant la somme, ils auraient pu écrabouiller une  auto. De là sans doute vient l’expression : Ça m’écrase. On est juste écrasés par le poids de ses pensées…

J’ai pris mon courage d’une main et mon torchon de l’autre.

Tranquillement, à petit pas de paresseux, j’ai vidée la première. Puis j’ai lavé le fond comme un chat fait sa toilette.

C’est en frottant chaque petit, voire infime objet que le calme s’est installé. L’esprit est un grenier qui nourrit trop de fantômes. En plus, il les crée. On ne souffre que d’être hantés.

Plus j’avançais, plus les gestes se mutaient en un dynamisme qui se renouvelait. La tristesse des pensées empoisonnées s’est transformée lentement en la joie de l’artisan. Quand on fait le tour des objets avec un linge mouillé, on le regarde, on le retourne, on y réfléchit. La pensée infernale, passe par une sorte d’église… Les pensées nous construisent.

Et tout dépend comment on travaille sa petite demeure. Car peu importe où l’on est, on est toujours dans la demeure de soi. De sorte qu’il n’existe qu’un seul château, qu’une seule richesse : celle qu’on construit. Et plus la douceur et l’amour de faire est grand – même dans l’apparente insignifiance d’une armoire à nettoyer – plus la demeure du corps est agréable.

J’y ai passé des heures. J’ai jeté des minuscules objets rouillés. Rouillées comme des idées reçues. Rien de pire que les idées reçues : ils encombrent les âmes comme tous ces «oubliés», jamais remis en question dans les tiroirs. On les garde par peur de manquer de quelque chose. On les garde par conviction que les posséder nous déleste de la peur.

Au bout de deux heures, j’étais dans une sorte de monastère. J’égrenais mes objets comme des petits grains roses et douillets.

On trouve des trésors dans l’ablution d’infimes bibelots  : j’ai sorti du tiroir un petit éléphant sculpté aux Indes. Souvenir qui avait été donné à ma mère par une amie lors d’un voyage.

J’ai souri.

Je l’ai frotté, retourné, examiné. Ce n’était pas la beauté de l’objet qui me fascinait. Non, c’était tout simplement le souvenir de ma mère qui collectionnait les minuscules éléphants pour la chance qu’ils sont supposés représenter. C’était d’ailleurs le plus petit bibelot de l’appartement de ma mère… Pourtant, c’était lui que je regardais toujours quand, assis sur les causeuses, nous parlions de la vie. Je me demande si à travers le temps la petite sculpture ne savait pas qu’un jour je la découvrirais et qu’elle allait me permettre de découvrir un peu un sens et une beauté ajoutée à cette vie. Que savons- nous du rapport entre les objets et nous? Le bois et la pierre sont peut-être des pièces emmagasinant les souvenirs dans une éternité figée. Alors que nous, nous allons tout frileux dans les petits pas du temps.

J’ai terminé le débarbouillage des armoires hier. Chaque objet a été une histoire, un conte.

J’en suis sorti comme si j’avais lu en lavant.

Puis je me suis reculé, les ai regardé, fier. Fier de mon travail, fier de mon voyage, fier de constater qu’il n’y a rien à nettoyer dans les armoires.

Le grand lavage, c’est celui de l’esprit   toujours trop petit pour affronter les faux fantômes des armoires.

La peur est un éléphant qui nous écrase tous.

Gaëtan Pelletier

23 avril 09

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Rire à perdre ses yeux!

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