Archives mensuelles : avril 2016

L’arrivée de Monsieur Mieux

 

marchés aux puces

 

“Quand la merde vaudra de l’or, le cul des pauvres ne leur appartiendra plus.” Henry Miller 

*********

Nous sommes champions dans la culture de la complexité et de  nos réussites techniques qualifiées de « progrès ». Ça nous rassure sur notre prétendue supériorité sur l’existence du singe et des blattes. Les pompeux dirigent le monde. Au delà du champ infini planétaire. En fait, nous ne sommes des tricoteurs d’idoles.   Nous sommes quelqu’un si notre voisin et les pauvres, les malheureux, les déshérités de l’esprit sont considérés comme inutiles. C’est ce que disent les arrogants.   En cela, nous ne sommes pas mieux que le parti Nazi voulant éradiquer les malades mentaux ou toute forme autre d’existence blafarde que le prétendu racé aryen supérieur.  Ne nous étonnons pas de voir les usines-écoles tenter d’intégrer les « différents ». Ce n’est pas toujours pour des raisons humanitaires, mais selon les normes du FMI dans leurs analyses  de la « valeur d’un pays ».   Puisque la « réussite » de nos sociétés passe  par une forme de capital le plus souvent déviée, la VALEUR d’un humain  est calculé selon son rendement,  mais un rendement qui se plie aux normes des  Monsieur Mieux.

Nous sommes maintenant dans un vaste marché aux puces planétaires, prisonnier d’un bric-à-brac informe ou difforme, arachnéen, bavard, échevelé,  un bazar d’idées usagées pour un monde qui se prétend nouveau. Nous cherchons que trop à expliquer en délaissant la Vie. Les « spéciallistes » – et quel culte! – sont les représentants certifiés et estampillés fournisseurs de marchandise intellectuelle. Ce qui est complexe est bon et efficace. Ce qui est simple doit être rendu complexe pour pouvoir contrôler les gens simples et délicats.

Nous cherchons des solutions à la vie, alors que la solution EST dans la VIE. Nous nous entêtons à chercher « autre chose », têtus, dans une techno-religion ou une difformité de celles existantes,  malheureusement interprétées de manière à ce qu’elle soit moulue aux desseins de ceux qui en font LEUR projet. C’est en voulant devenir « religieusement » des leurs que nous avons fabriqué notre grande défaite sociale.

Gaëtan Pelletier

Le trio brun

Si on bouffe les discours des politiciens, les théories des banquiers, la « nourriture » de l’industrie pharmaceutique, que croyez-vous de ce qui  en sort  au « bout »?

Il en sort ce que nous sommes…  Mais à se plaindre aussi poliment, il n’est pas certain que l’on retrouve son petit jardin rond… Et pur…

gp

Les sous-marins et les marins saouls

sous marin français

La France  est « fière de l’excellence technologique » dont ses entreprises ont fait preuve pendant cette sélection, précise l’Elysée. « Ce nouveau succès sera créateur d’emplois et de développement en France comme en Australie. » ( Le monde)  

34, 3 milliards d’euro. Et le sous-marin sera effectif en 2030.  Au Canada également nous avons notre industrie de l’armement qui vend des véhicules blindés armés à l’Arabie Saoudite: 3000 emplois en Ontario. ET ON NE TOUCHE PAS À CETTE RÉUSSITE DE CRÉATION D’EMPLOIS!  Même les libéraux n’y touchent pas.

On est menés par des « capitaines » qui dérapent du cerveau: trop d’eau. Des capitaines Haddock en série et l’éponge cervicale bouffie au whisky. Il se passe que pour « réussir » en économie, ou survivre, il ne reste qu’à produire des armes sophistiquées. On ne produit plus pour vivre, mais pour tuer. Et l’Australie, c’est le pays des boomerang.

Comme disait la vieille dans le film Je vous trouve très beau, la vieille répète toujours : « C’est qui qui est mort ».

Nous tous…

On a mis nos yeux dans le même panier…  Mais les dirigeants ont du champagne dans le regard: ça pétille. Pendant que le citoyen se demande: « C’est qui qui va mourir de faim avant 2030? ».

On ne fait pas mieux dans les formules cuites des annonces de « ventes historiques ». Tout est historique! Si c’était vrai, on serait déjà à nager dans le champagne au lieu du chômage. Au moins dans l’eau… Car de plus en plus, elle est pollutionnée . La bouteille est rassurante. On a vendu la bouteille et non l’eau…

Quand ma tant Yvonne fabriquait du pain et des gâteaux dans la petite boulangerie de mon village d’enfance, on vivait. Quand mon oncle, son mari, fabriquait des escaliers, du fer forgé, des armoires, on vivait. Mon père, qui était cuisiner en faisait vivre plusieurs. Et le dimanche, comme dirait Ferrat, on s’asseyait au bout de la table pour jouer aux cartes. Ces gens-là, les pauvres, se parlaient sans wi-fi.

Pour vivre aujourd’hui, il ne faut pas fabriquer des gâteaux et du pain, mais des armes. Il faut aller « en ville », dans de grandes usines qui ont une espérance de vie de 5 ans. On meure vieux, mais démembrés, tenus debout par une panoplie de médicaments.  Mais il reste encore beaucoup de ce genre de progrès à « faire ».

En 2030, les mannequins n’existerons plus. On les achètera en format robotique, Made in Japan.

Le bras sera construit au États-Unis.

La tête en Chine

Les muscles synthétiques en Russie.

Et le modèle sera en formats divers dessiné par un fabricant de meubles célèbre.

Ils vendront de la bière, des produits cosmétiques, des autos, et peut-être des tomates.

Mais il y aura au moins 2, 344 avocats qui s’occuperont des répartir les soumissions selon un ordre international en accord avec les accords. Si Goebbels  était encore de ce monde, il aurait vite saisi que la phrase la plus creuse est la plus efficace. Comme les sous-marins…

Gaëtan Pelletier

L’Histoire De Votre Esclavage VOSTFR

La belle laideur du monde et son cirque

For the benefit of Mr. Kite
There will be a show tonight on trampoline

The Hendersons will all be there
Late of Pablo Fanques Fair, what a scene! 

John Lennon

***

Au début du 20 e siècle ont attirait les gens avec des monstres qui fascinaient de par leur laideur physique. En ce 21 e siècle, nos monstres sont allurés, portent la cravate, sont bardés de diplômes et jouent de l’hypocrisie comme Prince jouait de la guitare. Shakespeare avait déjà défibré toutes les connections de l’aspect satanique et vitriolique des traces de poisons de meneurs tout au long de l’histoire.

Selon les historiens, les premiers chasseurs de l’humanité étaient responsables de la disparition du Mammouth. Ce petit hominidé affamé a réussi à vaincre la bête et sa …nourriture.

Voilà que dans le grand cirque mondialiste des marchés, les prédateurs modernes sont en train de détruire la race humaine. Avec un silencieux au bout d’un pistolet. Sans douleur!… Ou presque.   Puisque tout est lent et invisible. Le progrès est dans une machine numérique, un robot constructeur de robots, etc. Et un moyen d’échange, l’argent, bientôt invisible.

Nous aurons sans doute été tué par la bête la plus débile de l’histoire: le mélange d’un comptable, d’un avocat, et d’un prétentieux qui se croit humaniste. C’est celui-là, ceux-là, qui font la une des journaux et qui régulent la « circulation » du monde et de nos vies.

Ils sont beaux, riches, et ils ont du pouvoir. Ils sont laids, riches, mais cachent leur pouvoir.

Alors, la Terre n’est plus qu’une grande tente et les humains vissés à tous les écrans du monde, aux doctrines, aux religions, et aux émissions de variétés débilitantes. À voir les « géants » parler de politique, on croirait qu’ils y croient. Au fond, ils ne sont que le bruit qui cache la grande musique du monde… Et nous, les sourds, nous les écoutons. On se dit qu’ils vont trouver une solution. Après des millénaires de problèmes multipliés…

Buvez-en tous, car ceci est sans sens… La pollution du verbe qui ne bouge pas est celle qui va nous anéantir. On babille! Point!

Gaëtan Pelletier 

 

La maison

C’était une maison de mille montres
Une maison de mille horloges

C’était une maison toute illuminée
Et les yeux étaient comme des fenêtres…

C’était une maison qui pouvait danser
On y entendait des airs intérieurs…
De l’extérieur…

C’était une maison qui pleurait
Et de ses fenêtres coulaient
La pluie…

C’était comme un grand sablier rose
De sable habité
Qui coulait parfois en jours moroses

C’était la maison d’un seul invité…
L’âme…

C’était un corps…
Qui est encore…
Et qui s’en ira
Quand s’en iront
Toutes les roses horloges
Qui le font, le logent….

Gaëtan Pelletier, Saint-Pascal, Kamouraska 98/03/13

Image

Cycle de vie

Poule

Image

Intelli gens

Intelligence

Jésus et les cloués électriques

clouteur électrique

 » Papa, où vont ceux qui meurent?  Ben! Là-haut… Je suis allée voir au deuxième étage, ils ne sont pas là-haut » ( Faut bien inventer..)

***

Jean-François Copé ne sait pas trop d’où vient le nombre élevé de chômeurs. Ni le ministre du travail au Québec…

J’étais en train de chercher une image de Jésus sur la croix avec ses deux larrons. L’un est un repentant et l’autre jure encore. Le repentant ira au paradis et l’autre en enfer. C’est la version « officielle »… En fait, on ne sait pas trop ce qu’est ce « là-haut » et cet « ici-bas ».

J’ignore avec qui et quels clous  Jésus à été cloués. Mais dans un monde moderne, les clous auraient été achetés en Chine et la mitraillette à clous également.  Et étant donné qu’on est « moins barbare » qu’avant, mais on aime les mitraillettes à clous,on les aurait collé sur un panneau de gypse et on les aurait cloués en se questionnant s’ils allaient mourir « dignement ».

Le problème concernant les chômeurs est tellement complexe que personne ne peut l’expliquer clairement. On parlera d’un monde « moderne », de la mondialisation, du libre-échange, etc . Avant, les gens clouaient au marteau et c’était le bras qui faisait office de moteur. Il fallait bien des bras… Alors, avec le « progrès » et la mondialisation, on achète les bras d’ailleurs ou les machines remplaçant les bras.

Alors, les nantis du cerveau se dirent:  » Ils travailleront de la tête ». Pour empêcher le citoyen de travailler de la « tête » – bien qu’instruit aux institutions devenues des machines à produire des gens qui accumulent des tas de connaissances mais sont incapables de les lier ( et ne sont pas intéressés à…)  – on vous formera une tête qui sera ensuite remplacée par une machine savante. S’il fallait 100 secrétaires pour envoyer des lettres, il faut maintenant un  seul opérateur qui appuie sur un bouton pour envoyer des milliers de lettres, de factures, de pubs, etc.

Mais, ignorants et savants à la fois, c’est le travailleur qui fabrique la machine qui le remplacera. Copé-Collé!

C’est ainsi que nous sommes tous devenus de petits jésus qui meurent sous les inventeurs de toutes formes de marteaux possibles. Plus c’est rapide, moins on a besoin de travailleurs.

On trouvera ICI  ( Capitalisme, emploi et nature : sortir de l’engrenage destructif), une analyse savante – encore une!- des causes du chômage et aux énormes problèmes des sociétés « développées ». On aurait trouvé un aliment qui font que les vaches polluent moins.  J’avais écrit un article en 2012: La vache et le politicien.

On trouve des solutions  à la pollution, mais rien pour le chômage. En fait, le chômage, on le crée sans le savoir. Ceux qui savent « tout » passent si vite qu’ils n’apprennent rien de ceux qui ne savent rien mais qui savent tout.

C’est pourtant simple: pierre-feuille-ciseaux.   C’est le tracé historique en quelques doigts, mais au hasard…

Gaëtan Pelletier

Les temps sont dhurs; allons tous aux fusible-prozac

fusible_photovoltaique

antidépresseur

Le mouton est éreinté et pauvre: il a vendu et continue de vendre toute la laine qu’il a sur le dos. Mais il gèle… Il tente de se tricoter un bas de laine pour l’avenir, mais l’État a utilisé ses fonds pour acheter des armes.

La destruction massive, c’est quand tu tues un autre pour placer ses cendres dans un paradis fiscal.

Quand le cerveau du travailleur est en train de sauter, on lui donne un fusible qu’il ingurgite par voie orale afin de devenir heureux et béat, avec un sourire de petit poisson triste.

Il faudrait 4$ milliards pour les 75 ans et plus.

« Nous vivons de plus en plus vieux ».

C’est certain : avec 40, ou 50 vaccins qui pourraient nous rendre malade, nous finissons par mourir vieux. Les Thanatologues commencent à vous injecter leurs substances quelques mois après la naissance. Puis, cela se poursuit pendant toute une vie. En fait, c’est devenu normal d’être malade.

Ce qui ferait une belle chanson, ce serait :

« De fusibles en fusibles, moi je viens de loin »

Je dure…

Et plus on me fait durer, plus je deviens un problème « économique ».

Le « long terme »  

Plus tu étudies, plus t’es compétent. En fait, si vous prenez un pianiste et que vous persistez à le faire pratiquer pendant 30 ans, subventionné, il ne deviendra pas un génie. On naît comme on est…

Le grand problème des sociétés est qu’elles ont créé les problèmes. Leur intelligence de carpe rampante dans la vase est que ces sociétés paient des gens pour régler des problèmes. Et ils sont bien contents…

Pas de plan de pension? Ah! Il faut alors faire commencer les citoyens à travailler à vingt ans. Alternance travail étude… Mais non! Il faudra des super infirmières, des supers profs, des supers « n’importe quoi ». Ce qui est super, c’est qu’ils travaillent comme des forçats pendant 20 ans et qu’ils sautent. Vite! Vite! Vite! Les fusibles à nerfs.

Bleup!

Avec la vitesse à laquelle «  l’imbécilimat » se meut, les grandes prévisions, les long termes  sont indécents, inutiles, et d’une crédulité d’enfant de chœur.

La diarrhée des analyses… Ouah! On en mange, on en a soif, on se délecte, on écoute, on en veut, on en veut….

Il doit bien y avoir 30 chaînes de télévisions, voire 300 pour vous expliquer « le monde ».

Le long terme, ça n’existe plus. On ne peut même pas prévoir l’an prochain et ses printemps bizarres et imprévisibles.

La futurologie n’a même pas pu prévoir sa décadence et son inutilité.

Gobe-mouche

À écouter les vendeurs d’informations style Big Mac, nous mangeons tous du fast food payant à court terme.

Pause!

Hier, au garage, j’ai regardé le prix pour examen d’une voiture : 95$ l’heure. Ce qui signifie doit travailler une journée pour faire inspecter les freins de son engin, les essuie-glaces et des huiles « essentielles ».

Le pape a demandé aux fidèles de prier pour les victimes de l’attentat de Boston. Trois morts?

On devrait, par souci de rendement, demander aux « fidèles » de prier pour les victimes de la guerre d’Irak.

On est comptable ou pas…

Par souci de rendement, je demanderais à « dieu » d’Iradiquer les États-Unis.  On sauverait la moitié de l’humanité pour ces quelque 325 millions – si je ne m’amuse – de gobe-mouches.

Pause

Je sors d’un salon funéraire. Le type a été le premier mécanicien qui a réparé une de mes voitures.

Il est là, dans son coffre d’outils à poignées pour aller au ciel. Je trouve toujours étrange ce passage entre le baptême et la mort. Peu importe la vitesse, le temps, c’est pareil partout. Il y avait tellement de monde! Soudain, tout s’est figé. Un groupe de dames s’est mis à prier.

Le Je  vous salue Marie et  le Notre Père.

Peu importe d’où viennent les formules, je n’arrive pas à saisir l’importance de la redite sans trop de conviction.

J’ai gardé les lèvres fermées.

Plus capable…

Plus capable parce que les dieux commencent à me taper sérieusement. Et quand j’ai fait le tour de la salle, je me suis dit que dans 50 ans ils auront tous franchi le mur du silence.

L’avions prédit.

Quand il y a une naissance, c’est la fête de la Vie.

Mon mécanicien a passé presque dix ans sur un fauteuil roulant, paralysé… Si c’est ça la « victoire » de la science, alors la science fête son orgueil et son compte en banque.

On cherchera encore 4$ milliards pour allonger ce genre de « vie ».

Il y a une limite aux fusibles et aux tampons qui givrent.

Pour finir en beauté

J’ai eu un grand sourire hier. Quand j’ai su que le « vivant » était mort. En mémoire de ce « fait divers » :

Un jour, un type alla faire l’amour avec une bonne vieille célibataire aux pattes blanches.

Dans une auto, en été. Les grillons chantaient, et la dame, célibataire aimait dieu… Elle allait à l’église tous les dimanches. Priait!

Mais, ce jour-là !.. Ce qui se passa se passa.  Ébats! Ébats! Ébats! Petits cris. Étoiles à travers le pare-brise. Sons rauques. Nudité. Plaisir. Etc.

Mais la dame mourut d’une crise cardiaque pendant qu’ils faisaient l’amour.

Ouah!

C’est ça la vie.

Les policiers ne firent pas d’enquête.

Aujourd’hui, il en aurait eu pour 4, 5, ou 6 ans à se défendre.

Se défendre d’avoir tué à l’aimer…

Je sais qu’il a paniqué. Mais l’incident est passé à travers la ville avec un grand sourire de tout le monde.

On ne sait plus vivre et sourire.

C’est compliqué.

Aimer est un acte terroriste.

Manger gras est un acte terroriste.

Fumer est un acte terroriste.

Ne pas voter est un acte terroriste.

Se suicider au bacon est un acte terroriste.

Boire du vin rouge, c’est bien…

***

Je reviens à la dame qui est décédée dans l’auto.

C’était au temps où l’humain n’était pas traitable par un fusible chimique. Il vivait, il souffrait, il mourait. Mais, de temps en temps, la vie était belle!

C’est chagrinant! Si les temps sont dhurs –  ils l’ont toujours été- , ce n’est pas la faute de « dieu ». On dirait que l’Homme a seulement étiré la souffrance.

Au lieu de dire : «  Nous les aurons! ». Ou, comme Monsieur Harper : il faut les punir, il vaut mieux cultiver son jardin, laisser pousser ses désires, et finir comme cette dame dans l’auto!

Oui! OUI! OOUIIIIIIIIIIII!

P.S. : Dans le langage économiste-vendeur, on dit que l’on « jouit » d’une auto intelligente, d’un Ipad, de n’importe quoi.

On ne jouit en fait que ce qui est à l’intérieur de nous. Le reste est une machinerie navrante.

Gaëtan Pelletier