Archives mensuelles : octobre 2017

Au temps des gros arbres

 

La suite ICI : La boîte verte

 

Baïkal: le joyau brisé

Image associée

C’est déplorable, mais cela fait partie de l’histoire. Le plus grand réservoir d’eau douce de la planète est en train ( et ce depuis les années 50) d’être pollué.

______________________________________________________

Disparition des poissons, propagation des algues et pollution des eaux par des phosphates… Le lac Baïkal est confronté à l’une des plus graves crises écologiques de son histoire longue de 25 millions d’années.

Situé au coeur de la Sibérie, le Baïkal est le plus ancien et le plus profond (1700 m) lac du monde. Il contient à lui seul 20 % des eaux douces non gelées de la planète et «présente une valeur exceptionnelle pour la science de l’évolution», selon l’UNESCO, qui l’a inclus en 1996 au patrimoine mondial de l’Humanité.

La biodiversité du Baïkal est remarquable: près de 3600 espèces végétales et animales, en majorité endémiques, peuplent ses eaux et ses berges. Mais les signaux négatifs s’accumulent.

L’omoul, un poisson typique du lac, est en voie de disparition alors que les algues croissent de façon inquiétante et que plusieurs espèces d’éponges ont déjà disparu.

Début octobre, le gouvernement russe a ordonné l’interdiction de la pêche commerciale de l’omoul, un poisson de la famille des salmonidés, a indiqué à l’AFP l’Agence russe de la pêche. «La masse biologique de l’omoul a été plus que divisée par deux au cours des 15 dernières années», passant de 25 millions de tonnes à seulement dix millions, selon l’agence.

Parmi les causes avancées par Anatoli Mamontov, un biologiste local, la pêche braconnière et les changements climatiques sont en cause. «À cause de la sécheresse, la profondeur des rivières qui alimentent le lac diminue. La surface du Baïkal se réchauffe et l’omoul n’aime pas l’eau chaude», explique-t-il.

Algues envahissantes

Le mois dernier, l’UNESCO s’est inquiétée de la propagation catastrophique des algues Spirogyra, qui recouvrent les plages de sable du lac d’un épais tapis vert.

«Je suis à 150 % convaincu que la raison, c’est la pollution par les eaux usées» des villes et villages situés sur les côtes du Baïkal, particulièrement par des détergents contenant des phosphates, estime Oleg Timochkine, biologiste de l’Institut limnologique à Irkoutsk (Sibérie).

Suite  sur La Presse 

https://www.universalis.fr/encyclopedie/lac-baikal/4-des-decennies-de-pollution/

Lettre ouverte aux martiens

Avant-propos:

(Image: secrète. Bout de stylo trafiqué. Vu que les imagiers  sont tristes à chier, et qu’ils ne veulent rien partager, on va se débrouiller pour faire semblant que c’est une fusée. )

LES NOUVEAUX UTOPISTES (1/4) – Les nouveaux utopistes, veulent rendre notre monde meilleur en s’appuyant sur l’évolution très rapide des technologies. Le PDG de SpaceX, lui, voit l’avenir de l’homme dans les étoiles. Il veut commencer par la colonisation de Mars.

Faire de l’humanité une espèce interplanétaire, en commençant par la colonisation de Mars. Tel est le rêve d’Elon Musk, figure emblématique du «serial entrepreneur» de la Silicon Valley. Après avoir fait fortune avec PayPal (paiement en ligne), il a créé la société spatiale SpaceX, le constructeur de voitures 100 % électriques Tesla et a lancé plusieurs projets futuristes à l’instar du système de transport interurbain Hyperloop.  Le Figaro  .

$$$$$$$$$$$$$$$$$

Chers martiens,

Si vous existez, quand vous verrez arriver une bande de cowboys habillés pour respirer de l’air, percez leur camisole avec un stylo. Si vous n’avez pas de stylo, prenez un morceau de roche rouge et défoncez leur masque. Vous les verrez se tordre. Ils sortiront leurs armes et vous abattront, même si votre peau est jaune. Si vous êtes blondes et belles, usez de vos charmes pour leur couper le tuyau. Ils seront confondus.

Ils disent que la première chose qu’ils feront, c’est de chercher de l’eau. Ils ne peuvent vivre sans eaux. Ils en sont constitués à 90%. D’ailleurs, vous pourrez vérifier: percez-les. Vous verrez sortir de l’eau rouge. C’est bon signe. Mais, attention, c’est une tromperie. Ils se sont bourrés de liquide rouge pour vous faire croire qu’ils sont des vôtres, ceux de la planète rouge.

Si jamais ils trouvent de l’eau avant que vous puissiez les intercepter – car ils sont dangereux et armés- ils prendront de l’eau et feront un usage immodéré. Ils pourraient même aller jusqu’à se baigner dedans ou encore y faire leurs besoins. Chaque famille américaine bien nantie a, en moyenne, trois salles de bain. Ils sont propres comme des chats. Ce qui revient à dire qu’ils prendront votre planète pour une litière.

Si vous les laissez faire, ils découperont votre sphère en carrés, dits terrains. Pour eux, la quadrature du cercle est possible. Et dans ces carrés, ils creuseront jusqu’à ce qu’il en sorte un liquide noir. Ils en auront besoin pour repartir. Si  jamais ils veulent repartir,  dites que vous avez froid et que vous ne connaissez pas le feu. Ils vous donneront un briquet pour 1 million de barils. Ils sont d’une générosité à nous faire larmer.

En cas de besoin, utilisez les briquets qu’ils vous donneront pour allumer un grand feu près de leur appareil en l’approchant du  liquide noir. Boum! Vous serez soulagés de les voir filer vers le ciel-   peut-être un peu en morceaux-  mais bon, on ne fait pas d’homme laite   sans casser des eux.

Après quelques années martiennes passées, vous en verrez d’autres arriver. Habillez-vous avec une plume sur la tête et fabriquez un tipi. Je vous envoie les plans en format PDF. Ça les déconcertera un peu, mais ils seront ravis. Car ils y verront là un procédé d’assimilation simple à suivre: vous aurez droit à un petit carré dans la sphère. Alors, par un beau soir de Terre, sortez le briquet et refaites la même opération. Après quelques opérations, vous verrez que votre planète sera vraiment rouge et la nôtre un peu plus propre.

Votre tout dévoué,

Gaëtan Pelletier,

Spécialiste en US et coutumes.

Sophia Robot

C’est la nouvelle vedette de l’heure. Elle fait le tour du monde, parle de l’humanité, détruire ou pas, c’est selon le programmeur. Or, nous connaissons les programmeurs…

Mais Sophia a le sens de l’humour… On en aurait grandement besoin chez les politiciens. Et pourquoi pas la première « robote » à devenir Présidente des États-Unis d’Amérique?

Mais elle est citoyenne de l’Arabie Saoudite.

Au moins une bonne nouvelle 🙂

Faites Sophia Robot sur You Tube. Malheureusement, pour le moment, elle ne parle qu’en anglais. Du moins sur You Tube…

À déconnecter la nuit…

On nomme cela Intelligence Artificielle.  Eh! Ben! On tout plein d’intelligences artificielles qui régulent nos pays et nos avoirs. Pourquoi en rajouter?

Le robot humanoïde Sophia va devenir saoudienne. Le pays le plus peuplé du Golfe multiplie les annonces destinées à montrer ses ambitions dans les technologies du futur. Le prince héritier a dévoilé hier le projet d’une ville futuriste nécessitant un investissement de 500 milliards de dollars.

Jeûner pour vivre

Vatandasi

Photo de Meydan Tv.

Vatandasi, citoyen Turc.

Les chiens et les poteaux

02

Nous sommes liés aux idées comme les chiens à leur poteau.

Nous sommes liés à des mécanismes lentement programmés. Et nous croyons être libres… Nous consommons de la connaissance et des certitude par le biais de la connaissance en étagères.

Et nous payons cher pour entretenir des gourous à cravate, les poteaux technologiques – comme ces miroirs donnés aux sauvages. Il y a entre la réalité et nous tout un monde qui barre la route de nos esprits, de nos âmes. La « réalité », l’ouverture d’esprit, le silence, tout cela est fondu et nos rapports au monde réel éclatés.

Il est là le nouvel apprentissage du siècle du numérique, du fatras organisé, des peurs vendues aux quatre coins de la planète.

On ne peut rien apprendre si « nous sommes appris ».

Le territoire de nos esprits tend de plus en plus à ressembler à celui des chiens liés à un poteau.

Mais nous jappons, grognons, à genoux, couchés, limités.

Nous préférons acheter des limites vendues sous couvert de sécurité et de confort. Ces limites mêmes sont nos chaînes.

L’être humain est un être d’aventure de l’esprit, d’âme. Et plus nous sommes « usinés », plus nous nous morfondons dans un moule invisible taillé par les financiers, les faux meneurs des pays.

Il n’existe plus de pays, il n’existe que des usines.

Et les riches nous lancent leurs os, prenant tout le reste. Et ils enferment l’avoir comme un trésor. Il n’existe pas de trésor mort et utile. Ce qui est utile est vivant et bouge.

Et c’est ainsi que les chiens ne sont plus bons qu’à faire des os pour les autres chiens…

Gaëtan Pelletier

14 décembre 2013

Something

Maud Lewis, peintre

Image: source, captation sur You Tube.

____________________________________

Maud Lewis naît sous le nom de Maud Dowley le 7 mars 1903 à South Ohio en Nouvelle-Écosse au Canada3,4. Sa mère lui enseigne l’aquarelle dans le but de créer et vendre des cartes de Noël5. Elle souffre d’une polyarthrite rhumatoïde pendant sa jeunesse.

Son père meurt en 1935 ; deux ans plus tard, sa mère décède également. Selon la coutume de l’époque, son frère hérite de la maison familiale. Après avoir vécu chez lui un certain temps, elle déménage chez sa tante à Digby en Nouvelle-Écosse3.

À 34 ans, elle épouse Everett Lewis, un vendeur itinérant de poissons de Marshalltown, Nouvelle-Écosse, le 16 janvier 19386. Selon Everett, Maud s’est présentée à sa porte après qu’il a placardé une offre d’emploi dans les magasins de la région, indiquant chercher une aide-ménagère pour un célibataire de 40 ans. Mariés quelques mois plus tard, ils vivent dans la petite maison d’Everett à Marshalltown, à quelques miles à l’ouest de Digby. Cette maison d’une seule pièce deviendra le studio de Maud, où Everett s’occupera de faire tous les travaux ménagers7.

Maud accompagne son mari dans ses circuits de vente quotidiens, vendant des cartes de Noël qu’elle a dessinées au prix de 25 cents canadiens. Quand elle connaît un certain succès, elle commence à peindre sur d’autres surfaces : cartons plats d’emballages, envers des boîtes de biscuits en carton et Isorel. Lewis est prolifique et peint sur n’importe quelle surface de leur petite maison : murs, portes, boîte à pain et même sur le poêle. Elle recouvre tout le papier peint de la maison de motifs rappelant les plantes : fines branches, feuilles et fleurs8. Everett la soutient et l’encourage à poursuivre sa passion. Il lui achète son premier ensemble de couleurs à l’huile.

Dans les dernières années de sa vie, Maud Lewis vit dans un coin de leur maison, peignant aussi souvent que le permet sa condition parce qu’elle se rend régulièrement à l’hôpital. Elle meurt à Digby le 30 juillet 19709. Son mari meurt en 1979 lorsqu’un voleur le poignarde pendant une tentative de cambriolage à leur maison10. Jusqu’à leur mort, les deux ont vécu pauvrement dans leur maison à Marshalltown.  ( Wikipedia)

 

Maud et son mari devant leur maison. Source. 

Image

Texter au volant