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La déshumanisation par le moule numérique

portable

Allo! Allo! Y-a-t-il quelqu’un au bout du sans fil?… 

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« Le but du futur est le chômage total.
Ainsi nous pourrons jouer. »
Arthur Clarke, écrivain de science-fiction et futurologue

Plus vous êtes proche de votre téléphone, plus vous êtes loin des autres. Le marché du portable et sa « nécessité inventée » et réinventée à chaque minute est en train de fabriquer des zombies flamboyants. Une nouvelle race est née…  Ce qu’il y a d’intelligent dans les portables c’est la compagnie qui, à l’autre bout du monde, vous a concocté un réseau ressemblant étrangement à un dortoir planétaire. Communiquer (sic) jusqu’à ne plus penser… En « nous » reliant de loin,  en nous distançant de proche, en bricolant un monde  où tout doit être transformé en numérique, afin de tout robotiser.

Enrichissement et pouvoir par l’invisible. 

Les technologies de la numérisation sont les outils modernes pour la création d’un travailleur aseptisé de la matière grise, mais surtout écrasé par la capacité illimitée à lui voler son travail, son salaire, ses rapports humains. Car, une fois ce nouvel esclave « brisé », soumis, sa révolte contre le système sera une révolte contrôlée par ceux qui possèdent suffisamment de pouvoir et de ressources monétaires pour le contrôle total des populations. L’impérialisme numérique est en train de disloquer et défibrer l’essence même humaine.

L’enrichissement par l’invisible, c’est la pauvreté dans le monde réel. On aura un portable quelque part en Afrique, mais pas d’eau. Plus personne ne frappe à la porte. Plus personne n’ira vous demander du sucre pour votre café, ou du lait. Mais, surtout, tous les rapports avec vos employeurs seront désormais devenus un dialogue entre vous et la machine, puisque plus personne ne sait trop pour qui il travaille vraiment. Et ils auront sans doute pour patron un robot. C’est la seule chose qui ne changera pas.

Fortune Fortuna 

C’est une église qui n’a pas de pierres, dont le clocher est une antenne de relais.  La cathédrale moderne, l’ultime beauté, c’est Facebook, Tweeter, Google, Amazon, tous des oiseaux de malheur déguisés en  Arphan des pièges…  Et le grand fleuve qui transportent tout, c’est l’internet. Le point de convergence ultime.  Les bâtisseurs modernes n’ont pas créé la chapelle Sixtine.   Ils on créé et continuent  de fignoler  ce soi disant progrès qui se débarrasse de l’homme pour faire place à la machine.

Une fois les fortunes acquises de cet invisible, il   pourra alors servir à acheter ce qui est tangible et nécessaire. Et c’est déjà actif … C’est le Big Brother de la thésaurisation continue qui n’a aucun lien avec l’amélioration de l’humanité. Cet argent sert seulement à créer d’autres fortunes jusqu’aux liaisons mafieuses des monstrueuses entreprises liant leurs capitaux afin d’acheter d’autres monstres. On sculpte les monstres jusqu’à la créature idéale…robotique.

Les lapins qui avalent les chapeaux des magiciens

Confrontés à l’effondrement du crédit, ils n’ont proposé qu’un surcroît de crédit. Dépouillés de l’appât du profit par lequel ils induisaient notre peuple à suivre leur fausse direction, ils en vinrent aux exhortations, plaidant la larme à l’œil pour le retour de la confiance. Franklin D. Roosevelt 

C’est une notation qui parle de la crise de 1929. Steve Keen, dans son livre   L’imposture économique.(4), prétend avoir prédit la crise économique de 2008.  Certes, si la « science économique » est désuète elle l’est en doublon. Déjà qu’un économiste crache sur les économistes et consacre un chapitre à un Karl Marx visionnaire  est assez troublant. Car non seulement les théories et les calculs des économistes sont dépassés, ils le sont au point de perdre tout pouvoir sur le tsunami des affairistes triomphant.  Ceux-ci sont enchantés  de l’ère du numérique ne serais-ce que pour les paradis fiscaux et leur  affiliation avec le pouvoir politique qui ne se prive pas de leurs compétences.   Mais cela va encore plus loin… Leur pouvoir est désormais si énorme que le rapport pays-affaires ( business)  n’a plus rien à voir avec les modèles anciens de l’économie en vase clos.  Le monde  ( y compris les habitants, ces 1+1, sans regards à l’humanisme) est désormais entre leurs mains invisibles. 

Ce troublant constat des échecs successifs des économistes des États, supposés nous protéger en régularisant les marchés,  à de quoi nous faire frissonner. Leur incompétence, ou leur affiliation au monde politique,  est  aussi dangereuse que le terrorisme qui secoue la planète.  Les États, étranglés par la puissance démesurée  des entreprises transnationales, ont pu multiplier les compagnies compagnies avec ou sans noms. Sorte de requins numériques OGM infiltrés dans toutes les activités humaines, masquées ou indéchiffrables. Bref, inatteignables. Ces moustiques de la finance ne font qu’imiter les grands.

Les Shylock  algorithmés 

Shylock est un personnage de Shakespeare dans Le Marchand de Venise. Un usurier qui a laissé son nom dans l’histoire. Mais il n’a rien à voir avec la dimension  de l’usurier moderne multi-identitaire, sniper économique camouflé dans un monde invisible. Le Shylock mondialiste du 21e siècle a non seulement le pouvoir de délocalisation des entreprises, mais de créer des empires économiques  hors États, camouflés, quasiment indétectables, mouvants. Nous avons affaire à des psychopathes cravatés aux tentacules qui finissent par blesser.  Comme Edward, dans le film Edward aux mains d’argent.  Une créature non terminée par son créateur, laissant celui-ci avec des ciseaux extrêmement acérés…

Le BLOB politique

Dépassés, nous condamnons la classe politique pour son absence d’actions. En laissant croître un libéralisme planétaire – voire en le fouettant  pour « régler les problèmes des États ». Le   dirigeant est devenu le dirigé . Ce n’est plus qu’une gélatine bavarde, infiltrée par des lobbyistes au service de ce nouveau pouvoir dont… elle a besoin. La marge de manœuvre des politiciens, leurs luttes de partis, leurs conflits internes, fait de celle-ci le spectacle de façade au théâtre de marionnettes dont le discours est un blabla de formules . L’illusion est parfaite.   L’image s’est auto-façonnée. Le  BLOB  devient alors un film aux dialogues de formules creuses qui plombent les babines des journalistes. Sorte de passe-partout servant à toutes les situations de crises. 

L’évaporation du pouvoir politique et citoyen 

De facto , la classe politique est devenue l’appareil le plus dépassé depuis des  décennies dans l’art de gouverner ou de gérer les biens des peuples. Nous parlons bien des biens des peuples. De chacun vivant et ayant librement choix de se poser sur terre, d’y vivre tranquille, d’y prospérer, d’apprendre et de s’émerveiller. Bref, de vivre selon notre statut de vivant.

 À qui donc appartient la Terre? Qui donc a fait en sorte que nous devons payer pour une parcelle de terrain? … La plus petite soit-elle. Imposée par des lois et des règlements en regard du perpétuel acte de soudoyer, de voler. Cette race de , politiciens  gouverne qui et quoi? Ce n’est plus, hélas,   qu’un comptable aux prises avec de d’alarmants  problèmes d’endettement qui tente de rapiécer les déficits. Les prédateurs mondialistes ne se contentent plus d’utiliser les habitants, ils avalent les avoirs des pays, leur culture, le droit de vivre.

Pour les politiciens, les marges de manœuvres sont si minces qu’on finit par ne plus avancer. Bref, de ce qu’on pourrait nommer le réel progrès. Ce qui, avant, était une crise est un état permanent de soucis et de reculades  non pas seulement en monétaire mais en  bilan négatif de qualité de vie. N’étais-ce pas là le but de tout État et de toute révolution? 

La déshumanisation parfaite

Nous vivons dorénavant dans un camp de concentration, un ghetto aux murs indistincts: Arbres, rivières, lacs, océans,  animaux, climats, vaches, humains, crapauds, enfants, familles, sont désormais dominés et administrés à des fins de capitalisation et de contrôle  pour produire… du capital. Pis encore, comme disparaissent peu à peu les journaux, est engloutie  la réalité de ce monde outrageusement numérisée et soumis à la cravache des algorithmes.  Les nouveaux Auschwitz ne sont-ils pas Google ou Facebook ou Amazone,  ces entreprises au pouvoir gigantesque au point de dicter aux États ce qu’il faut faire pour améliorer le monde?   Notez que l’on ne parle pas de la vie.  C’est la douce naissance du pays-prison, du citoyen délesté de ses droits de vivre, de ses biens, enfermé dans l’épouvantail du circuit chômage-travail.  Le Nouvel Ordre Mondial passe par la sculpture du cerveau. On n’améliore pas le monde, on le transforme. On le transforme un homme à la fois. Assis derrière son ordinateur, son Iphone, Ipad,  branché aux multiples applications qui ont pour but de cumuler de l’information.  Consommer a dépassé le pouvoir de penser. Mais surtout de jeter un regard philosophique sur notre nature et notre art de vivre.

Mais la déshumanisation la plus « parfaite » est la perte totale de liberté tout en vivant dans un pays devenu virtuel. La perte du réel, de la sensibilité, de l’extraction de notre nature profonde selon les normes et lois en accord avec la structure et les matériaux desquels  nous sommes nés.

Le nouveau hyper Goebbels, c’est le 1 et le 0. Et chaque page tournée est un discours de manipulateurs qui passe par l’inconscient au nom du progrès. Progrès qui fait en sorte qu’on ne meure plus qu’une fois, mais plusieurs. À se demander si d’ailleurs on est en vie, puisque dorénavant tout est en place pour nous extraire de notre simplicité de vivre dans une finalité de modification d’une richesse humaine réduite à un schéma de consommateur.

La véritable révolution sera de briser et d’abattre le plus hétéroclite des dictateurs jamais vu sur cette planète: un être qui n’en est pas un, mais un avoir qui est le tout qui s’incruste insidieusement. Le tout pour le TOUT menant vers le rien…

Gaëtan Pelletier

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1.Le téléphone portable, gadget de destruction massive, 96 pages, 2008, Le(s) auteur(s) :Pièces et main d’œuvre.

2. Quand la révolution numérique n’est plus virtuelle, Laurent Sorbier, Éditions Esprit, 2006, 264 pages. 

3.La tyrannie technologique,Cédric Biagini, Guillaume Carnino
Célia Izoard, Pièces et main d’œuvre,  256 pages, 2007

4. L’imposture économique, Steve Keen ,532 PAGES. 
Date de parution : 9 Octobre 2014. Éditions d’En-Bas.

5. L’homme nu, La dictature invisible du numérique, Marc Dugain, Christophe Labbé, Plon, 2016

Le dressage du Lambda

 01

 

Texte: Elyan, Cent Papiers 

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Poutiniste, Obamaphobe, ou Poutinophobe, Obamiste?

 

Que fait-on lorsque l’on ne réussit plus à s’identifier dans cette purée d’idéologies, à part faire dur sur le réseau Facebook et dans n’importe quelle conversation parce que Poutine se cause au petit déjeuner comme au lit et qu’Obama est tapissé sur chaque magazine, chaque article?

 

Médias citoyens bougez-vous les neurones pour sortir du patron dans lequel vous vous enlisez:  patron produit en série, repris par tous, usé jusqu’à la corde, monotone à pleurer parce que les idées sont monochromes, tendancieuses, stéréotypées et sans surprises autres que des scandales appelés en renfort qu’on n’hésite plus à fabriquer.  Le fait que les idées soient de gauche ne leur enlève pas la même propension navrante à se standardiser comme le sont les idées de droite.  La gauche et la droite deviennent rigides.  On les dirait prêtes à casser.  Droite, gauche, droite, gauche.  Repos bon sang!

02

On accepte sans rechigner un peu tout ce qui devrait susciter la réflexion, du fait que l’on a intronisé à gauche (la gauche de nos pensées) une conjoncture idéologique qui se vante d’envoyer aux oubliettes toute connaissance acquise afin d’y introduire un courant établissant les nouvelles règles qui provoquent les élus comme les déchus, et ce toujours dans les têtes et pas ailleurs…  Il en était de même pour le courant que l’on avait suivi pour se rendre à cette illumination.  Suivre, toujours suivre:  une sorte de marche aveugle parce que faire volte-face ne procure pas plus de vision.  On a beau dire que regarder l’histoire offre un regard nouveau sur le présent et le futur, mais si l’on n’y voyait pas au départ on risque de se planter avec cette maxime et s’il faut soudoyer des témoins moraux pour débrousailler l’histoire autant comprendre qu’elle se reflète à travers le regard de qui ne l’a pas vécue, ce qui montre l’importance de préserver notre capacité de discernement.

 

Lorsqu’il est question de faits relatés, le discernement ne peut se baser que sur l’ensemble de l’information reçue et sur l’interprétation qui en est faite, la plus susceptible d’être accréditée reposant sur la crédibilité en qui la transmet.  Les faits font les frais de ces deux mesures.

 

Si personne n’arrive à placer dans un texte l’expression média mainstream, assurément l’article sera moins percutant.  Il voisinnera le flop.  Il faut à un texte maintenant 3 mots-clefs:  mainstream, quidam lambda (souvent réduit à sa plus simple expression:  lambda) et oligarchie qui sont la base de tout exposé afin que les propos puissent susciter l’intérêt et bien sûr rouler à fond à partir des moteurs de recherche internet qui sont l’expression de nos habitudes pour ne pas dire de nos dépendances.  Lambda, mainstream et oligarchie…  le triumvirat de la recherche internet utile à ceux qui souhaitent ardemment se positionner en top vues contre ces trois infâmies.  Des sortes d’aimants à penser.  Il y a bien les aimant penser mais ce ne sont pas les mêmes…  Ils sont cependant ceux que l’on cherche clairement à annihiler de plus en plus.

 

J’en ai marre.  Marre aussi qu’on s’abreuve tous aux mêmes conclusions.  Il faut absolument un complot tellement tordu que quiconque moindrement censé doit renoncer à en contester les arguments.  Mais à force de se dire qu’on pousse le bouchon trop loin, il y a un tas de bouchons enfoncés.  Tout ceci devient la « désinformation de l’information désinformante » qui elle a fait s’enfoncer les bouchons au départ.  Marre des bouchons!  La mode étant aux complots tordus, bien qu’il en existe tout de même, il y a là une façon récurrente d’abrutir, car on ne sort pas indemne d’un complot tordu.   Assurément on y laisse plusieurs illusions, on y gagne des doutes et on termine par la certitude que l’on est assurément désespérément trop con de n’avoir songé à rien avant, bien que trop souvent rien de ce qui nous est présenté soit tangible ou vérifiable et qu’avec le temps on en fera plutôt une sorte de légende qui perdurera faute de mieux et dont les fondements deviendront aussi obscurs que le complot lui-même.

 

Et si je me tapais la tête contre les murs?

Il doit pourtant y avoir quelque chose à comprendre dans toute cette marmelade…

03

Que dire de la surprise navrante lorsqu’à la lecture de textes structurés et bien documentés, nos yeux butent tout à coup sur l’une des expressions mentionnées plus haut, foutue là par habitude incontournable d’en faire usage, non pas pour bonifier le texte mais pour faire accréditer la position de l’auteur afin qu’il ne soit pas perçu comme dissident de la pensée globale.  C’est comme un disque qui soudainement accroche alors que la musique était belle et limpide.  Ça vient tout gâcher.

 

Il m’arrive de débuter la lecture d’un article avec tout cet attirail d’idées à la carte en tête pour accélérer la lecture.  Il s’agit d’une litanie que je me récite:  les américains sont des salauds, l’EI est une création des USA, Poutine is the best, l’Ukraine est nazie, je suis conne parce qu’on me l’écrira subtilement quelque part, je commencerai à comprendre parce qu’on me l’affirmera aussi et sinon, à la limite, je demeure sur mes gardes car le sujet ne fait que mettre en évidence la propagande qui s’applique à plusieurs articles et prend la forme d’un entonnoir mental:  on nous ment, nous sommes les kings de la découverte de la vérité et vive internet et la lumière qu’il nous permet de faire dans nos vies.  Inclinons-nous bien bas, hop hop hop.  Embrassons le clavier et l’écran!  N’eut été d’eux nous croupirions dans le mensonge et la stupidité.  Vive les 26 lettres de l’alphabet et la touche « enter »!

 

Récemment j’écoutais une entrevue faite par un journaliste à la solde des médias sociaux (ça se dit ça maintenant?) qui interviewait un pauvre gars, nouvellement atteint d’illumination internet, au sujet d’un conflit …  (j’ai oublié lequel mais c’est sans importance, puisqu’il y a depuis des mois une purée de conflits nappée de sauce conscience sociale 101 à propos desquels le même gars aurait eu l’air tout aussi con).

 

Le pauvre gars interrogé tentait bien de broder autour des idées qu’il avait lues, avalées et digérées à partir d’internet, mais de son propre chef il lui était impossible, sans se référer à son Iphone, de reconstruire pour les besoins de la caméra un complot tellement tordu qu’on peut sans encombre y balancer les mots Gaza, EI, Israel, Ukraine, Obama, mainstream, USA, Poutine, oligarchie comme des pièces de casse-tête qui finiront par former une image réaliste si l’auditoire a assez d’imagination.  En clair il avait l’air d’un lambda d’appellation d’origine contrôlée, cloué au mur de la torture et de la prospection mentale, zombifié, décapsulé, les tripes à l’air:  un naufragé des médias conventionnels et sociaux qui semblait déjà regretter le temps de l’innocence.

 

Il y a eu aussi l’entrevue avec un vieil homme tellement secoué par ce qu’il avait appris sur internet qu’il faisait pitié à voir.  Sa vie venait de basculer et à moins de s’astreindre à suivre le gourou internet il allait désormais ramper dans un quotidien truqué, falsifié dont il savait maintenant qu’il allait tout ignorer s’il ne passait pas le plus clair de son temps devant l’écran de son ordinateur.  La vie venait de prendre un sens:   celui d’internet et des médias sociaux:  « the truth beneath the lies « .  Les yeux hagards, un peu de salive aux coins des lèvres et les mains tremblantes, il valsait avec tous les Gaza dont il avait la mémoire, des USA empiriques tellement monstrueux qu’il militait depuis pour que la France leur renvoie Disneyland.  Le coup de grâce au terme d’une vie de citoyen porté par le courant mainstream.  Il allait devoir tout reconstruire, à la limite se foutre de tout puisque tout était faux.  Poutine?  oui oui j’veux bien qu’il remplace Hollande.  D’ailleurs Hollande a trop à faire avec ses femmes.  Et puis avec google translate et google map… impossible de se perdre dans tous ces mensonges!

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Que dire aussi de tous les experts-maison qui se dressent avec assurance, intronisés au rang d’experts interneteux de débroussaillage de conflits… On dirait des vedettes d’Hollywood avec une tondeuse à concepts:  un tel a dit ceci: oh ah oh! admiration! vérité! courant social! ne pas penser autrement! ne pas raconter différemment! les citer comme des dieux:  leurs propos sont préalablement approuvés 100% pixelproof:  ils écrivent, ils parlent… ILS SONT.  Il pleut des spécialistes d’occasion, théâtralement mis en scène qui nivellent la vérité à coups de clics, beurrent les consciences d’incertitudes, noient le discernement et hantent les blogs pondus par et pour une mode de laquelle ils se font les revendeurs, tant qu’elle rapporte.  Leur succès tient en trois mots:  lambda, mainstream et oligarchie.

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Je sors ici le torchon et je frotte tout ça dans l’espoir que nos idées demeurent critiques en toutes circonstances.  Portés par la foule, ces dieux dérapent parfois et la foule entourée de foule n’ose pas lever la main et dire qu’elle souhaite nuancer:  lynchage assuré!  Etiquette à vie de citoyen internet récalcitrant qui la fout mal sur Facebook.  Pourtant il faut voir que ce mouvement de foule assure aux dieux toute liberté d’en diriger la destination et il s’avère trop souvent que cette destination va très loin, au seuil de l’endoctrinement.  Les règles sont toujours les mêmes lorsqu’il s’agit de manipulation.

 

Entre le discernement et la perception, se pointe un monde de confusion:

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C’est ainsi que sieur lambda fait les cent pas devant le Crazy Horse, convaincu qu’on y prépare un sale coup monté made in USA:  un crook-en-jambes capable de déstabiliser la France.

Incorporer les liens:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Crazy_Horse_%28chef_am%C3%A9rindien%29

http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Crook

 

Depuis une année les conflits se sont succédés et ont cohabités aussi.  La communauté internet, particulièrement celle de la planète Facebook, a été innondée de lignes de pensées monocordes, à saveur de propagande anti tout, à tel point qu’éteindre son PC signifie depuis se livrer à un monde hostile, errer dans le mensonge.  La haine, la discrimination, le harcèlement, le racisme sont devenus monnaie courante.  Ils font partie de ce « package deal » internet.  Si nous n’y sommes pas exposés au moins 3 heures par jour, nous sommes des novices et à la limite notre cas est désespéré.  Mais rassurons-nous:  haine, discrimination, harcèlement et racisme sont tous dénoncés chez LES AUTRES, à tel point qu’on aurait envie de leur crier:  vous ne comprenez rien bande de caves!  A force c’est frustrant d’être frustré à cause des AUTRES.

 

Comme les caves sont nombreux (ils font la file dans la vraie vie), seigneur internet et ses disciples ont du boulot pour bien faire comprendre de quelle haine il faut se nourir (haine du mensonge qui est le contraire de la vérité qui s’avérait être un mensonge, ou du mensonge qu’on nous vendait comme une vérité et que maintenant la vérité nous démontre à quel point cette ancienne vérité était un mensonge……..), de quelle discrimination il faut user (celle visant à écarter les idées de ceux qui n’applaudissent pas), de quel harcèlement psychologique il faut se méfier (celui des médias mainstream qui disent des cochonneries aux quidam lambdas – non n’applaudissez pas:  j’ai pu foutre deux de ces expressions dans une seule phrase!  C’est un tour de force que je m’approprie sans peine) et de quel racisme nous pouvons naturellement nous réclamer (celui contre ceux qui en souffrent bien entendu … eh oh!  Il faut suivre un peu sinon on risque de décrocher du sujet !)…

 

Finalement LES AUTRES sont une belle bande d’écoeurants!  Des poules sans tête!  Des caniches de dirigeants et de médias!  Des invariablement stupidement quidam lambdas!  Frottons-nous la gratification (sorte d’auréole autour du nombril), nous qui sommes passés du côté de l’intelligence, qui sommes les disciples des pensées véridiques (oui oui les pensées véridiques, soit le contraire des pensées mensongères et ne traînez pas à réfléchir ici) car (roulement de tambour):  Nous savons maintenant! … YES SIR!  Nous ne sommes plus des canards enchaînés mais des internautes à idéologie contrôlée!   Emmenez-en des conflits!:  Nous pouvons d’avance dénoncer les coupables.  Nous connaissons la liste par coeur.  Le complot?  Rien de plus facile:  en quelques heures il sera tricoté.  Les nouvelles sont comme le téléphone arabe:  impossible de s’en tenir à l’original et comme il n’y a plus de frais d’appel cela rend son usage encore plus courant.

 

Je me demandais comment les complotistes allaient s’en sortir avec les 19 récentes exécutions commises par l’EI.  Bien vicieuse façon d’examiner les travers de la société.  Il allait y avoir beaucoup de boulot sur la table.  D’ailleurs le complot traîne à être dévoilé.  On a mieux cerné celui de Sydney qui a été pondu live, la prise d’otage ayant duré suffisamment longtemps.

http://lesmoutonsenrages.fr/2014/12/15/prise-dotage-par-un-islamiste-a-sydney-et-si-cetait-faux/

Il est clair pourtant que chaque événement maintenant signifie un complot à dévoiler ou un voile à lever (et on ne lésine plus sur l’épaisseur du voile).  A force nous nous emmêlons dans les draperies.  Nous pourrions ici décrire un complot visant à DEPLACER LA PENSEE GLOBALE DE L’EST A L’OUEST…  Mais complot il n’y a pas nécessairement… Le sens critique s’engouffre parfois dans un sens unique et il n’arrive plus à faire marche arrière.  Si on lui ajoute les difficultés des travers de la nature humaine, les facultés étonnantes du marketting, la panoplie d’usurpations et d’impostures, la route vers la vérité s’avère parfois risquée.

 

Dire qu’il y a à peine une décennie, afin de paraître plus intelligente une personne devait se soumettre à tout un décorum:  études universitaires, cercle d’amis en voie de devenir intelligents, discours vaseux parsemés de mots que l’on saupoudre comme du poivre de cayenne pour éloigner les aspirants intelligents, le but étant de l’être toujours plus qu’eux ce qui permet de valider le tout en une vérité impossible à démontrer et, mieux encore, à contredire.

 

Aujourd’hui, l’intronisation au monde des intelligents prétentieux passe par les liens internet vers tout ce qui requiert l’usage d’un deuxième cerveau pour terminer la lecture d’un texte, le cerveau principal ayant disjoncté avant la fin de celui-ci.  Quand il est dans un sale état, on lui propose de cliquer sur des liens de magie virtuelle, d’isotérisme (ésotérisme accrédité), de bouquins tous plus bouquins les uns que les autres et de vidéos pub youtube.  Les plus prétentieux font maintenant la moue… youtube? ce vulgaire outil?  Je ne consulte que dailymotion moi!  J’adore ses paramètres régionaux qui changent du vulgaire URL et des lambdas qui colonisent youtube comme des larves sans cervelle.  Je peux link le tout avec exagération:  plus il y a de links sur ma page Facebook, moins j’air l’air d’un audacieux mélange mouton-lama.

 

Et les nouvelles… pauvres nouvelles

07

Elles sont vampirisées par les sites:  on dirait un os lancé à une meute de chiens affamés.  On tape la recherche et TOUS les sites en parlent.  Le vol 317 est tombé tellement souvent qu’il sera difficile de trouver des preuves.  Des gens ont été décapités tellement souvent qu’on oublie qu’ils sont morts.  Les USA sont si souvent écoeurants qu’on entre chez McDonald en criant un Big Brother double avec fromage.  Le berceau de l’humanité est tellement secoué que le poupon pleure jour et nuit.  On bouffe bouffe bouffe de la nouvelle qu’on passe au scan de validation:  nouvelle à retenir… pour la linker! … évidemment on n’a pas le temps d’y réfléchir car il y en a trop.  Donc allez hop scan scan nouvelle!  Nous devenons des pacmans de la nouvelle et quand le week-end arrive, assis au bar avec un martini à la main on peut tout déballer en vrac.  Paf voilà la semaine!

https://www.youtube.com/watch?v=6oGDSUfMVL4

– Dis-donc tu l’as lu quand le dernier mensonge à propos du vol mh17?

– Eh bien euh c’était après le crash déjà… et tout juste avant mon quatrième martini!  Je ne quitte jamais mon téléphone intelligent des yeux.  Il est mon cerveau de rechange pour quand le mien atteint un taux d’alcolémie trop élevé.  La devise:  « Save informations » mon grand ! si tu ne veux pas demeurer ignorant! … je les lirai hic quand je serai sobre.

– C’est quand même incroyable toute cette désinformation à propos de cet avion!

– Tu dis… y a pas de photo!  A moins que j’en trouve une sur internet … oh ahahahah.  Un jeu d’enfant avec le IPhone et en passant je photographie ta tronche que j’envoie sur Facebook.

– Tu savais qu’il manque les 2 enjoliveurs de ta voiture garée juste devant la porte?

– T’es sûr?

– Bah en vision 2D oui, mais je n’ai pas fait le tour…

– Aye t’es con toi…  tu penses que je n’ai que ça à faire surveiller mes enjoliveurs pendant que la planète explose dans mon téléphone et que le serveur attend pour mon cinquième martini?  Va donc rejoindre les lambdas qui sont pendus au mainstream et subissent l’oligarchie (oh bon sang vite la salle de bain)!

On nous accuse d’être les partisans de la théorie du complot.  A vos marques, prêts, partez!  Je veux bien que l’opinion publique m’accuse d’être pointilleuse, récalcitrante, ignorante mais partisanne de la théorie du complot:  non MONSIEUR.  Je veux bien pouvoir m’estropier librement les neurones.  Et la réalité c’est qu’à gauche comme à droite, c’est un énorme foutoir, que pour dénoncer il faut souvent adhérer à la contrepartie qui elle-même est à se constituer une légitimité dont elle abusera avec la même ambition de tirer profit des girouettes qui lui ont porté allégence.  Tant que l’on brasse des vérités et des mensonges, on n’obtient que des mots mélangés comme au scrabble et peu sont enclins à terminer la partie.

 

Depuis quelques semaines, des lambdas passés du côté de l’illumination que leur proposent les médias sociaux réclament désormais le nouvel ordre mondial…  alors qu’il y a à peine quelques mois les médias sociaux se faisaient les dents sur ce nouvel ordre mondial…  Courant social… poussé par le vent d’engeance…  Ohé du bateau on rentre au port, la queue entre les fesses!  Témérité plombée à la pensée de la vague célérate capable d’envoyer par le fond le désordre et le donner en pâture aux requins?  On craignait de devoir grafigner à plat ventre vers la rive?  Ce n’est pas très chic à l’oeil cette fuite vers la rive ordonnée…  La conscience s’est échouée quelque part entre le danger et l’habitude de sauter à l’eau lorsque tout le monde saute à l’eau.

08

 

Présentement on fout la connaissance et la conscience dans une marmitte à idéologies, à feu intensif, de laquelle on retire le couvercle pour mieux exposer le contenu.  Aucune distillation: un débordement constant de contenu bouillonnant.   Au lieu de mijoter, le contenu se vide à vive allure et se répend en pure perte tant et si bien qu’on perd l’envie d’y goûter.  Un énorme gâchis pour qui nourrissait cet espoir et devra plutôt se rabattre sur les éternelles préparations vendues, étiquetées, pesées, comportant des ingrédients suspects, inutiles pour qui les consomme mais utiles à qui profite du fait qu’elles soient ingérées:  l’info ficelée mainstream livrée hachée, épicée, réétiquetée et figurant à la carte de certains médias sociaux qui lui concoctent en accompagnement une piquette qui tournée en vinaigre.

 

Que dire des médias sociaux qui pour un oui, pour un nom, affublent les titres de mots innoportuns simplement parce qu’ils attireront l’attention?  Nous avons appris à être des fumistes?  Certains optent ouvertement pour le même sensationnalisme que ces magazines vendus en kiosque:  Hervé Gourdel ou quand la France néglige de baliser ses sentiers montagneux.  Il leur faut l’aide d’un élément capable de frapper les esprits et d’attirer  l’attention..  et le dieu Google se chargera du reste.

 

Je n’en peux plus des titres qui se terminent par:  ce que les médias mainstream ne vous diront pas…  Pourquoi croit-on que les gens consultent les médias sociaux?  On a envie de jouer au professeur  » je-sais-tout  » et on a le culot de prendre les lecteurs pour des nuls?  Petit prétentieux pousseur de plume!

 

On dirait une secte!

Oyé oyé les lambdas… Tous à vos portables!  On se cramponne!

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Ce que je vois de cette récente recette de purée qui sort de l’ensemble des médias (sociaux et conventionnels), c’est le phénomène d’engouement qu’ils ont appris à provoquer en sombrant sciemment dans le sensationnalisme et qui prend trop souvent sa seule mesure à partir du nombre de visiteurs que leur stratégie attire.  La ligne mince qui sépare l’information de l’idéologie, de l’endoctrinement et de la propagande devrait suffire à convaincre les médias sociaux de ne participer à aucune de ces dérives afin qu’ils demeurent une porte ouverte sur les événements, sur les enjeux, sur l’histoire et puissent favoriser la réflexion, en n’affublant pas automatiquement le lecteur de la même étiquette et du même sceau de conformité que la société lui appose dans toutes les sphères de sa vie où il tient trop souvent le rôle de témoin passif et de victime.

 

Il n’y a pas que le refus des conventions et le déni des pensées globales qui mènent au non-conformise souhaitable pour tous.  En faire un must pour plaire à la tendance du jour est vain dans la mesure où le refus et le déni deviennent stéréotypés.   On peut donc être d’un conformisme ennuyant en tirant à gauche comme à droite.  Il faut au non-conformisme sa dose de liberté.

 

Le danger qui existe bel et bien présentement est celui de basculer naturellement dans l’idéologie qui finira par prendre forme et révéler son identité.  Au stade ou elle libère cette identité, il est généralement trop tard pour que libre-arbite suffise à permettre de faire marche arrière, car il n’y a rien de plus puissant que la dualité de l’être qui héberge la victime et son bourreau.

 

Médias laissez penser librement.  Au lieu de cultiver le navrant défi de contrôler, donnez du lest à qui souhaite avant tout s’informer sans lui imposer le think tank à coups de cravaches mainstream-lambda-oligarchie.  On ne vous en demande pas tant.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Think_tank

 

Elyan

CentPapiers

Facebook

Facebook Caricature

 

Gaëtan Pelletier 

Facebookaïne

Le livre de mon visage 

Tout a commencé le jour où un ami que je n’avais jamais vu m’a envoyé un email pour m’inscrire à Facebook.  27 moi(s) plus tard, j’avais 1243 amis, dont un chien nommé Taïga et un Garage spécialisé dans les pneus: Rubber Soul.  Ma dépendance à l’amitié virtuelle a débuté lentement. Mais au bout de quelques mois, je me couchais aux heures des insomniaques scotchés à leur lit, les yeux grand ouvert comme des poissons d’eau douce. Moi, je dormais sur mon clavier en essayant de ne pas dormir.  Je commençai à imaginer chaque touche de mon clavier comme des pilules à avaler et j’en fis part à mes amis de Facebook.

Je ne me rasais plus, je ne sortais plus, de sorte qu’un jour je me suis couché l’automne un peu avant Noël. Par chance que je vis la neige arriver sur Facebook.

 Quand mes amis venaient me visiter, ma femme leur disait:  » Ne le dérangeons pas, il est sur Facebook, avec ses amis ».

Au début, je n’avais pas remarqué les pubs à droite. On y vendait des manteaux d’hiver et on soignait l’arthrite… Mais ce qui me frappa le plus, ce  fut la petite brunette aux yeux clairs dont la jupe rapetissait à chaque fois que j’allais voir mes messages, une photo apparaissait:

Je me suis dit qu’elle regardait mon profil.

La panne 

Le soir du 6 janvier, le verglas coupa le courant dans la maison. Je fus déconnecté de pas loin de 2000  amis. En manque, je me mis à trembler, atteint d’une sorte de maladie de Parkinson. Je n’avais pas de clavier pour rejoindre Parkinson.

 J’ai allumé une chandelle pour invoquer les dieux.

Ma femme appela les ambulanciers qui m’emmenèrent à un centre de désintoxication.

Là, enfermé, sans ordinateur, je me pris d’amitié pour un écureuil qui courait dans la le parc du Centre de désintoxication.

***

Pendant 8 semaines, nos eûmes des réunions pour parler de notre dépendance virtuelle. Tout le monde pleurait. Afin de ne pas trop être déstabilisé, au début, nous nous échangions avec de faux claviers fournis par la maison.  Puis ils enlevèrent des lettre du clavier pour accélérer la fin de notre dépendance.

Tékitoua? Téki. Kit! È. , etc…

Au bout de ces longues semaines, nous finîmes par nous enlacer tendrement, pleurant, contents d’avoir enfin rencontré de vrais amis. Quelle était touchante l’histoire de Lana Cronism: elle avait quitté la demeure de ses parents demeurés à 16 ans pour être victime d’un proxénète! Elle nous raconta son enfer dans les rue sombres de Montréal, et nous montra tous ses tatouages. Un client: un tatouage.

On ne la voyait plus.

Juré, craché 

Nous fîmes le serment de ne plus jamais nous abonner à Facebook. Chacun d’entre nous retourna aux études pour devenir politicien, hommes d’affaires, ou prêtre.

Et c’est là que nous rencontrâmes de véritables amis: ils étaient tous adroitement tordus, nous payaient en argent, et j’en oubliai la fille qui me regardait à droite de l’écran.

À chaque semaine nous avons des rencontres. Et à chacune de celles-ci s’ajoutent de nouveaux amis. On nous a appris à faire confiance en notre capacité de développement individuel. Shagrina est maintenant devenue porte-parole pour un parti politique. Et tout le parti est tatoué sur son corps. Du moins tous les noms… Et plusieurs membres…

***

Nous sommes maintenant à construire un nouveau site, le Nofacebook. Les gens qui tapent sur Google se retrouvent souvent chez-nous. Au point où j’ai cessé de me raser et de passer encore 12 heures par jours à surveiller le site.

Mais ne vous en faites pas: nous avons créé notre propre maison de désintoxication.

De temps en temps, je présente des conférence à ces centres.

Nous prévoyons présenter ces conférences, – pour gagner du temps – en format Vidéo sur FaceTube.

gp

Prière du mourir

Seigneur! Dans ta grande bonté, tes océans, la vibrance des feuilles, le beaux et si beaux grands cieux des yeux des humains. Les vagues de la mer, le chaudron à 49.95$ chez Wal-Mart, la souris, le lièvre, le livre, et les fleurs qui n’arrêtent pas de puer le printemps, qu’as-tu donné.?

Pourquoi, avant le mourir, ne nous as-tu pas permis de nous pratiquer une fois?

Salaud!

gp

Notre Père qui est odieux

Que notre….

Bon! Voilà que je suis Ail-zémeurt… Trou de mémoire.

Envoie-moi un email.

Ou si tu peux pas. Je t’envoie un poke sur Facebook pour que tu sois mon ami.

Bonjour Gaëtan

Voici mon spermatozoïde. Arrange-toi avec celui-ci. Le Big-Bang, c’était un sacré bel orgasme.

Bonjour dieu,

Je t’ai enlevé ton D, puisqu’on a dit que tu ne jouais pas au D.

Cher Gaëtan,

Veux-tu que je te twitte?

Cher Dieu!

J’aimerais bien que tu descendes sur Terre pour chasser les gens de Wall-Street?

Allo!

Allo!

Allo!

Erreur 500.

GP