Je t’enfermerais dans mon temps
À la tour des tours
L’éternité
Je fermerais les rideaux des heures
Pour jouer un tour
Aux horloges
Je mettrais tous les vents du monde
Dans nos souffles
Pour s’aimer
Je palperais ta glaise rose
Comme un Dieu
En amour
Et je mettrais au cachot
Toutes les prisons
Les chaînes
Je détruirais ce qui se détruit
Pour nous rebâtir
Translucides
Nous irions en voyage
Vers un monde
Nous
Je mettrais tous nos rires
En musique
Si
Avec toutes les clefs
Et les soupirs
Enmurmurés
Nous serions comme nous sommes
Deux fois un Univers
Lumièrés
Je ne changerais rien
Tu es trop belle
Mon art
Et il n’y aurait plus de soir
Les rideaux s’ouvrant
Paupières
Que l’on abaisse
Dans la chambre
Heureux…
Gaëtan Pelletier
5 juin, 2000
Hmm ! C’est beau. J’te dis qu’en lisant des mots, je me dis que Suzanne doit être si bien. Elle et combien d’autres… C’est juste que je ne comprends pas la logique de venir chercher les anges : Suzanne, Servan Schreiber, Junior Seau, M. Léo Myre, La petite Berrnadette House ….Est-ce qu’ils souffraient trop tout en ayant tant donné aux autres ?