La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) demande au gouvernement du Québec de réécrire l’entente de principe intervenue samedi pour mettre un terme au mouvement de protestation contre la hausse des droits de scolarité.
Selon la FEUQ, trop de zones grises demeurent dans l’entente et mènent à des interprétations diamétralement opposées.
Alors que les représentants étudiants affirment que la hausse des droits de scolarité sera compensée par une diminution des frais afférents, la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, soutient que ce ne sera pas nécessairement le cas. Le Devoir
Bla! Bla!
Quand on a créé un problème de la taille d’un éléphant ce ne sont pas les souris grugeuses, bordées de menteries, la jupette en fru fru qui va rafistoler des décennies de bêtises.
L’éducation – Québec, Canada, France, et le reste- est soumise aux lois du marché : les étudiants sont des clients. Les universités des magasins à rayons et on y vend le vent des éculubrés qui ont grandis dans les livres… Et ceux qui dirigent ont grandit dans la finance, l’administration. Oui, l’administration. C’est la bible des sociétés modernes.
Les universités se font concurrence, les États se font concurrence et pour arriver à des critères pouvant tracer un portrait d’une société, il faut des résultats de « réussites bidon », peu importe… Les chiffres parlent.
Alors, pour satisfaire à la clientèle mondialiste, on a allongé les études avec cette foi que plus on étudie plus on est « compétent ». Et plus on a d’élèves, plus on a d’argent, et plus on a une cote, et plus.
La culture navet du « et plus »…
J’ai connu des « gratteux » de guitare, des « artisses » qui ont passé un vie à vouloir l’être…
On l’a ou on l’a pas…
Inutile d’insister à coups de milliards pour l’éducation.
Inutile de rafistoler la bagnole rouillée que l’on a construite pour les voyages en chaînes. On est tous victimes de la foi de quelqu’un qui nous cloue à sa croix. Croyez-moi.
On cherche des solutions pour financer l’éducation et empêcher les enfants de s’endetter?
Au lieu d’investir au bout du ratage, il faudrait investir dans les racines du « poussage ». Rien ne pousse si la terre est trafiquée…
La véritable solution, personne ne la veut : écourter le temps des études dans certains secteurs. Et, surtout, sabrer la « culture générale » vite oubliée des cégeps.
Des philosophes à 17 ans?
Des profs doctorisés qui ne savent pas écrire?
On en est rendus là. Le mélange du poivre et du sel où l’étudiant est un steak rougi par le grand feu du néolibéralisme. De la méthode? Non : des vendeurs de temples.
Illusion.
Personne ne travaille – en politique – pour améliorer véritablement nos vies. Ils ne comprennent rien à l’apprentissage et à l’humain. Du nazisme.
Et pourquoi donc envoyer les enfants à l’école avec une couche dans le derrière?
C’est la vie, ça?
La sottise est à faire chier par les deux bouts : éjecter son repas avant de l’envoyer bien stressé se fondre dans les latrines.
C’est comme ça, à force de se faire des bibles des discours, des « projets », de ces mollusques trempés dans leurs nombrils qu’on a fini par faire un monde où les enfants sont stressés, les parents sont stressés, et le monde de l’absentéisme coûte, au Canada seul, aux alentours de 50$ MILLIARDS .
De quoi se payer une trentaine de F-35…
C’est de l’ironie.
Le progrès réel qu’on a est une carotte.
On serait des lapins de course… Et les investisseurs, des parieurs assis tranquillement dans les estrades. On dirait le monde romain en format Ipad.
Textons-nous! C’est si beau le texto.
À côté, on vend des cours de relaxation…
La chimère est lustrée comme une porte astiquée frigo métallisé.
Vous l’ignorez, mais c’est une machine qui nous mène.
Gaëtan Pelletier