Archives quotidiennes : 29-mai-2012

L’alibi d’une mondialisation rêvée contre toute idée d’une Afrique autonome.

Dès qu’on dit aux africains de s’occuper eux-mêmes de leurs problèmes, de se retourner vers eux-mêmes, ils répondent: « à l’heure de la mondialisation ceci, à l’heure de la mondialisation cela ». Ceci parce qu’on a réussi à faire douter les noirs qui ne voient pas de solutions à leurs difficultés sans s’illusionner du secours et de l’aide extérieurs.
La mondialisation ne signifie pas que la planète est peuplée de peuples amis oeuvrant pour un bonheur commun de l’humanité. La mondialisation c’est la délocalisation des secteurs polluant vers les pays appauvris ( et non pauvres comme on dit si souvent). Ces délocalisations surtout en Afrique se font contre d’énormes avantages sociaux, fiscaux et sécuritaires alors que la technologie qui y est apportée est la moins productive et la plus polluante. Donc, lorsqu’on oppose à un appel à nous-mêmes toujours cette fameuse mondialisation, cela fait rire jaune. Comme quoi les africains adorent ce qui les morde et les blesse.
Bref, la mondialisation ne fait pas des africains des citoyens du monde, comme ils aiment à le clamer. Beaucoup de noirs se déclarent citoyens du monde alors que personne ne veut d’eux chez lui. On fait des lois contre eux, on les expulse, on cantonne ceux qu’on admet pour quelques besoins dans des quartiers désertés par les autochtones, on les contrôle à tous les coins de rue, on les maltraite dans les services publics…Rien n’y fit! Ils se disent malgré tout citoyens du monde. Pauvres citoyens du monde indésirés!
La mondialisation c’est la possibilité pour l’Occident et ses multinationales et pour les nouveaux puissants admis au club fermé des pays industrialisés d’aller prendre, sans opposition, des ressources là où elles sont, la circulation de la finance sans frontières, la pénétration des gadgets les plus modernes inventés par les pays industrialisés dans tous les marchés du monde et la possibilité pour les citoyens de ces pays enrichis ayant les moyens d’aller en vacances où bon leur semble. Et dans le même temps, les routes du Nord sont fermées aux gens dits des pays pauvres, autrement dit « la racaille et la misère du monde ».
Voilà, en quelques mots ce qu’est la Mondialisation que nombre d’Africains louent et chantent pour contrecarrer tout appel au retour vers soi-même, pour tuer toute réflexion qui demande la reconquête de notre espace en vue de sa reconstruction effective par nous-mêmes et pour nous-mêmes.
Komla KPOGLI
21 mai 2012

Le jour du premier jour…

LATTENTE

Le jour du premier jour

 

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Pas de slips pour les flatulences des fourmis cosmiques

A l’origine de cette invention, un chef d’entreprise qui se qualifiait lui-même de « péteur frénétique ».
Le simple fait de s’agenouiller ou de se pencher déclenchait chez lui d’incontrôlables flatulences, et les moindres réunions et déjeuner d’affaires, étaient devenus des supplices.
Ne supportant plus cette situation, il s’est mis à chercher un remède à ce handicap.

Après avoir recherché sans succès du côté de son alimentation et de son hygiène de vie, il s’est dit : « si je ne peux pas les empêcher, je vais essayer de les contrôler ».
L’invention du « slip silencieux » est née de là.

Son principe est simple puisque qu’il consiste en un élément qui conjugue les effets d’anti-odeurs comme ceux que l’on trouve dans les semelles absorbantes de chaussures (pour essentiel à base de carbone) et ceux d’isolants phoniques comme le liège.
Non seulement ce produit très fin (3 mm) absorbe la majeur partie des odeurs émises même dans le cas de dégazages particulièrement méphitiques, mais en plus il attenue les bruits jusqu’à 35 décibels
Même si les ventosités les plus bruyantes ne peuvent être totalement atténuées, la grande majorité des pets qualifiés de bruyants (un pet est considéré comme bruyant à partir de 60 dB) deviennent ainsi quasiment inaudibles.
Avec cette invention, tout un chacun pourra désormais laisser aller son corps (ce qui, au passage, est excellent pour la santé) sans crainte d’être senti ou entendu.
Googland  

 

Oui, je sais, le sujet est plus que léger… Du moins en apparence. Car si nous pouvions avoir une invention inverse pour gonfler un peu les décibels de nos dirigeants, nous pourrions sans doute en savoir plus sur leurs flatulences. Une sorte de bâillon pour stopper les propos niais et épuisants des politiciens.

On peut toujours rêver. Ce qui leur sort par la bouche soulève davantage le cœur que les pets.

En réponse, dans une tentative d’explication aux casseurs de vitres dans les rues de Montréal, deux politiciens du même parti, ont donné l’explication suivante : ce sont des anticapitalistes.

Ah!

Ce qui signifie, en langage étouffé : des communistes, des anarchistes et des terroristes. On n’a plus que ce mot-là à la bouche, mais il ne faut surtout pas le dire pour être réélu.

Sartre disait que l’enfer c’est les autres… Vu d’un certain angle, c’est l’hypocrisie : celle de ces dieux qui passent dans l’Histoire en lucioles, le temps d’une lueur…noire. Un flash. Comme ceux des vieux appareils de photographies qui explosaient à chaque fois qu’on prenait une photo. Bang!

Je disais donc que nos politiciens voient des « anticapitalistes ». Dieu est mort, on l’a remplacée par un système de cerveaux passé au chlore.

Pathétique! Triste, en bon français…

Comment des spécialistes des affaires, de la politique, de l’économie peuvent-ils encore ne pas distinguer la volaille néolibérales qui assèche les humains, les Goebbelsises, et s’en vont dans les paradis fiscaux de la retraite se baigner dans des lavabos tout propres?

Pendant qu’en Occident, les hommes d’affaires sont gênés par les flatulences, le tiers des habitants de la planète crève de faim.

Un américain cultivé, dans une phrase en français, la seule qu’il connaît, dirait : « C’est la vie ».

Non, ce n’est pas la vie. Ce n’est pas celle de mon voisin, ni celle de l’ouvrier. Ni celle du jardinier ou du fermier.

Les assassins de gens simples, ceux qui travaille réellement au bien être de cette vie, eux, n’ont pas de médailles.

Ils n’écrivent pas de roman, ni ne se gargarisent d’idées. Ils travaillent… Ils sèment et moissonnent pour cette race de saigneurs qui ne cultivent que les guerres, tuant femmes et enfants, s’offusquent un moment, puis passent à un autre scandale.

Il n’y a jamais de coupables. Et si la justice n’était pas noyée dans le « droit », on pourrait en guillotiner quelques milliers pour avoir enfin la paix.

On n’a pas le « droit »… Faut être sage, purs… Purs comme du brun dans la couleur du diable.

 

La théorie des œufs et des poissons

Ce petit humain est assis là, sur cette planète, fier de ses drones, fier de ses théories sur l’économie, le derrière de la tête écrasé sur la théorie du Big Bang. Gros! Gros!  crapaud bouffi dans le grand étang de la Vie.

Fier jusqu’à tuer. Boulimique jusqu’à assassiner,  par ce qu’il nomme « dommages collatéraux »,  ses semblables.

La théorie du Big Bang?

J’en ai une pire pour vous.

Et si l’Univers n’était qu’une machine à fabriquer des œufs? Comme chez le poisson, il en sort des milliers, mais peu survivent. La planète ne serait alors qu’une couveuse d’âmes.

Un trie.

Nous croyez-nous si « grands »? Créature se prétendant unique et pensante dans l’Univers?

La conscience n’est peut-être qu’un cinéma 2 D dans un monde de D infinis…

Revenons sur Terre… Une chose est certaine. Si la Terre n’est qu’un œuf dans l’Univers, pour le moment, il ne risque pas de donner naissance à des « créatures » élevées dans ce mystérieux gâteau mille-feuilles.

La si chère formulation « sauvons la planète » des religiosés au vert est ridicule. Bel exemple d’humilité : notre homo sapiens à Ipad veut sauver une boulette dans l’Univers, mais il a été incapable de survivre, malgré toutes les richesses de celle-ci.

On se dirige vers un Bang-Bing. Une sorte d’implosion de la race humaine.

Et quand on ne sera plus là, il restera des nids de fourmis, des cancrelats, toutes ces écoles du savoir réel.

Chaque insecte, chaque oiseau, chaque plante, tout ce qui nous apparaît petit, insignifiant, dégueulasse, sont en fait des lettres d’un langage qui nous parle.

Nous n’avons pas su écouter.

Alors, les 60 décibels du pet réduits par un slip à 35, dans l’histoire de l’Univers sont assez insignifiants.

Je me dis, que pour sauver son cul, il faut se méfier des hommes qui font trop de bruit dans l’Histoire…

 

Gaëtan Pelletier

Mai 2012-05-29