
(Photo de 1942)
C’est en 1999 que son histoire a commencé à être connue grâce à quatre jeunes étudiantes et leur professeur Norman Conard de la ville d’Uniontown au Kansas, C’est ainsi que Megan Stewart, Elisabeth Cambers, Jessica Shelton et Sabrina Coons travaillaient sur un projet de fin d’études concernant les héros de la Shoah. Lors de leurs recherches, elles ne trouvèrent que peu d’éléments sur Irena, mais il y avait un chiffre surprenant, elle avait sauvé la vie de 2 500 enfants3 et elle aurait été âgée de 89 ans. Ces quatre étudiantes se rendirent en Pologne pour rencontrer Irena Sendler.
Les élèves réalisèrent une pièce de théâtre intitulée Life in a jar en souvenir des petits papiers dans un bocal de verre, sur lesquels Irena avait écrit les noms des enfants et ceux de leurs familles d’accueil, et qu’elle avait cachés précieusement pour permettre aux enfants de retrouver leurs vraies identités après la guerre. Cette pièce de théâtre a retenu l’attention internationale et été présentée plus de 200 fois aux États-Unis, au Canada et en Pologne et finit par donner naissance à une fondation du même nom.
C’est à l’instigation de cette fondation, conjointement avec l’association polonaise Enfants de l’Holocauste qu’est créé le prix Irena-Sendler, « Pour la Réparation du Monde », ce prix, destiné aux enseignants et instituteurs qui enseignent le respect et la tolérance, est décerné chaque année à deux personnes, l’une aux États-Unis et l’autre en Pologne.
Après la guerre, Sendlerowa avait transmis la liste des noms et des familles d’accueil qu’elle a remis à Adolf Berman, le président du Comité Juif en Pologne. Grâce à cette liste, les membres du comité réussirent à retrouver environ 2 000 enfants.
Une grande Dame, une belle Ame …