Archives quotidiennes : 15-février-2015

La pollution de Chamonix

Si vous aviez prévu de venir en haute montagne pour respirer un bon bol d’air, c’est raté. Particulièrement dans les environs de Chamonix et des Pays du Mont Blanc, qui pointent aujourd’hui parmi les vallées les plus polluées de France ! Au Pays du Mont Blanc, l’air est tellement mauvais que l’Union Européenne menace désormais la France de rudes amendes.


La carte postale en prend un coup. On est bien loin désormais du mythe et des images sacrées de la montagne. Les gosses aux joues bien rouges, vus sur des affiches des années 50, c’est déjà loin. Le début du XXe siècle fit de l’air pur d’une montagne salvatrice l’unique médicament – ou presque – du traitement de la tuberculose. C’était l’ère du climatisme et des sanatoriums sur tout l’arc alpin. Depuis Davos, dans les Grisons en Suisse (magnifié dans le livre célèbre de Thomas Mann « La montagne magique ») jusqu’au Plateau d’Assy, face au mont Blanc, avec ses grands établissements de soins, tous basés sur la qualité de l’air.

La réalité d’aujourd’hui est tout autre : les environs du Mont Blanc, de Chamonix et Vallorcine jusqu’aux abords de Megève, ou de Passy et toute la plaine du Mont Blanc, avec Sallanches, Cluses, bref, les Pays du Mont Blanc, cumulent des taux de pollution de l’air parmi les plus élevés de France. Amis touristes, prenez garde à vos poumons quand vous apercevrez le sommet du Mont Blanc. L’air pourtant si transparent n’est pas si pur.

Vallée asphyxiée

L’air qui ceinture la vallée d’accès à Chamonix est composé de plusieurs types de polluants, dont trois atteignent des taux très inquiétants :

  • les « particules fines » (PM10), en dépassement de 63 jours de la valeur limite journalière, alors que seuls35 jours sont autorisés ;
  • le dioxyde d’azote (NO2) dont la valeur limite est régulièrement dépassée en proximité routière, notamment autour de l’autoroute blanche qui monte à Chamonix ;
  • le Benzo (a) Pyrène (BaP), essentiellement du à l’industrie et qui malgré des efforts notoires d’une des sociétés incriminées (SGL Carbon à Chedde, qu’on voit bien en descendant le viaduc des Egratz depuis Chamonix) continue d’atteindre des taux impossibles…

En jeu aussi la configuration de ces vallées de montagne, où l’air froid stagne dans le fond, empêché l’hiver de s’évacuer vers le haut par le phénomène d’inversion des températures qui bloque tout brassage.

Ce sont surtout les particules fines (PM 10) qui ont valu à la France d’être assignée devant la Cour européenne de justice le 19 mai dernier, pour dépassements graves et enjeux de santé publique. Et ces particules fines sont essentiellement dues au chauffage (cheminées ou anciens poêles à bois). Mais aussi à l »écobuage : le brûlage ancestral des déchets verts de jardin, dans les campagnes. ( Source)

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C’était en 2012…. Aujourd’hui,  la pollution à Chamonix a dépassé celle de Paris.  Mais on n’en parle pas trop … ça nuirait à l’industrie touristique.

Certains songent à déménager, car la pollution touche les enfants. Déménager? Pour ceux qui le peuvent… Comme ce médecin qui n’envoie pas ses enfants à l’école les jours d’alerte.

Si l’article parle de « brûlage ancestral de déchets » ou d’autres raisons, la situation géographique de Chamonix fait en sorte que le lieux même est propice à la stagnation des polluants.

gp

 

Notre système de santé aux soins intensifs

Manipulation des données (par le Dr Barrette aussi), corruption, faillite éthique, capture réglementaire, précipice fiscal. Les compliments sortent dru et décoiffent. « Nous avons confié la banque aux bandits ! », conclut le Dr Fernand Turcotte en faisant allusion aux compagnies pharmaceutiques, administrateurs et autres marchands du temple qui ont pris le contrôle du système de santé dans l’ensemble des pays riches.

Nos institutions publiques, destinées à protéger la collectivité, servent désormais des intérêts commerciaux et privés. Les médecins sont devenus des pushers de tests de plus en plus pointus et de médicaments coûteux, encouragés par les patients qui veulent piger dans le buffet « à volonté » et par un establishment frileux qui craint les poursuites. Je caricature à peine.

En gros, la santé hérite de presque la moitié de nos impôts. Et nous sommes victimes de politiques à courte vue alors que nous aurions besoin du télescope Hubble pour prendre une distance.

Devant moi, j’ai deux électrons libres qui connaissent à fond les rouages de notre système de santé, qu’ils rebaptisent « système de maladie ». L’une est éthicienne clinique (formation en droit, en communications et en bioéthique), l’autre est retraité de l’enseignement, cofondateur du département de médecine sociale et préventive à l’Université Laval, un bonze de la santé publique.

Delphine Roigt fait partie d’une « secte de sages » qui compte une dizaine de membres principalement affiliés au réseau hospitalier au Québec. Le Dr Fernand Turcotte, lui, a pris sa retraite, il y a dix ans, pour se consacrer à la traduction de livres de vulgarisation médicale sur les abus du système.

À 73 ans, le Dr Turcotte est l’un des rares médecins à s’indigner des excès de notrebusiness médical subventionné et « gratuit ». Son cheval de bataille ? Le surdiagnostic. On l’invite dans les congrès de médecins pour en discourir ; son franc-parler et sa crédibilité scientifique font le reste.

Selon le président de l’Association médicale du Québec, le Dr Laurent Marcoux, cité dans le magazine L’actualité de septembre dernier, le surdiagnostic représenterait cinq milliards de dollars sur un budget qui compte plus de 30 milliards au Québec. Aux États-Unis, on estimait les pertes entre 158 et 226 milliards en 2011. Qui dit surdiagnostic dit surtraitement et surmédication, voire mortalité. « Les médicaments sont la troisième cause de décès après les maladies cardiovasculaires et les cancers », martèle le doc Turcotte, qui traduit en ce moment un livre sur les médicaments et ce qu’il baptise le« crime organisé ».

« Quand un phénomène de santé est lié à un développement technologique, méfiez-vous ! On inflige du surdiagnostic ! » Mme Roigt opine : « Des patients me disent : “ Si j’avais su que c’était ça, un pacemaker, je m’en serais passé. ” On ne les avait pas informés des effets secondaires. Et c’est malheureusement vrai dans d’autres cas. »

Tant que ce n’est pas brisé, on ne répare pas

Certains économistes prévoient une croissance de 100 % du budget de santé au Québec d’ici 2030. Selon le docteur Turcotte (et les médecins américains qu’il traduit), nous avons tout faux en ciblant le vieillissement de la population pour expliquer la flambée des coûts à venir. Nous avons associé vieillissement et dépistage systématique, d’où la dérive actuelle.

S’il était ministre de la Santé, le Dr Turcotte abolirait tous les examens annuels sur des bien portants, toutes les campagnes de vaccination antigrippale, tous les tests de dépistage systématique (le mot est important) de cancer du sein, de la peau, de la prostate ou du côlon.

Des tests parfaitement inutiles, selon lui, puisque la courbe de mortalité demeure presque inchangée, tests ou pas. Côlon ou seins, à titre d’exemple, on réchapperait cinq patients sur 1000 personnes testées par période de dix ans. Évidemment, quand c’est toi la statistique trouble-fête, ça change tout… je parle en connaissance de cause.

Pour le cancer de la prostate, un homme sur 1000 en mourrait prématurément. Les 999 autres décèdent avec leur cancer, mais pas à cause de lui. « Le traitement est souvent pire que la maladie, croit le médecin. Depuis 1992, on a les études qui démontrent que les mammographies sont inutiles. Même chose pour la prostate : ça fait bientôt six ans qu’on dispose de preuves en platine que ces tests (PSA) devraient être arrêtés. Tous les hommes de plus de 60 ans ont un cancer de la prostate, mais il va se développer tellement lentement que ça va nous faire mourir après notre mort. »

Mon grand-père est mort de sa belle mort à 96 ans avec son cancer de la prostate en sourdine. Si j’avais une prostate, je souscrirais entièrement à l’approche non interventionniste du Dr Turcotte. « Compte tenu des efforts investis pour faire peur au monde avec le cancer, cela va prendre des efforts de longue durée pour réparer les torts faits par notre démagogie. »

Selon lui, les départements d’oncologie sont les secteurs les plus corrompus du système parce que les patients paniqués sont prêts à prendre et à faire n’importe quoi, même avec des taux de succès de 3 % à la clé.

« J’ai eu à régler un cas où la CSST obligeait un patient à subir une chimio qu’il refusait,mentionne l’éthicienne clinique. S’il la refusait, c’est qu’il n’était pas malade, donc, on lui coupait ses prestations… »

Ce qu’on ne sait pas ne nous fait pas mal

Delphine Roigt et le Dr Turcotte s’entendent parfaitement sur l’histoire de cas et le traitement : les médecins sont pris dans un étau qui les force à prescrire quelque chose et les patients sont à responsabiliser et à éduquer. « Le médecin se sent incompétent s’il n’a rien à offrir au patient. De plus, il ne s’estime pas appuyé par ses collègues ou l’administration s’il exerce son jugement et décide qu’un traitement ne s’applique pas », souligne l’éthicienne.

« Nous n’avons pas les moyens financiers de tout offrir à tout le monde, tout le temps », insiste le Dr Turcotte.

Autrement dit, ce n’est pas parce que le médicament ou le test existe que vous devriez vous en prévaloir. Au contraire, même. Le doc est coupant comme un scalpel : « Les médecins sont naïfs et se font rouler dans la farine. On leur ment sur l’efficacité des médicaments. Quant aux pharmaceutiques, je ne les crois plus car nous n’avons pas accès aux données primaires ; ce sont des secrets industriels. Ils racontent ce qu’ils veulent. »

Un ticket modérateur avec ça, docteur ? « Oui, et ce devrait être aux médecins de le payer — pas aux patients — pour toutes les demandes futiles et tests inutiles. Le médecin est le seul à détenir l’information. »

En plus de se faire traiter de paresseux, on leur reproche de gaspiller ; c’est assez pour rendre malade.

Josée Blanchette 

Le Devoir 

Icare et la chirurgie plastique planétaire

 

Dédale et Icare

Ne pouvant emprunter ni la voie des mers, que Minos contrôlait, ni celle de la terre, Dédale eut l’idée, pour fuir la Crète, de fabriquer des ailes semblables à celles des oiseaux, confectionnées avec de la cire et des plumes. Il met en garde son fils, lui interdisant de s’approcher trop près de la mer, à cause de l’humidité, et du Soleil, à cause de la chaleur. Mais Icare, grisé par le vol, oublie l’interdit et prenant trop d’altitude, la chaleur fait fondre la cire. Ses ailes finissent par le trahir et il meurt précipité dans la mer qui porte désormais son nom : la mer Icarienne1. Wikipedia 

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Faut-il faire un bilan de cette planète pour constater qu’elle est constituée de 1% de mégalomanes « détêtés » , mais bien nantis? Nantis des nouveaux esclaves de la mondialisation pour maintenir en vie leur… coffre-fort.

Si quelqu’un croit et a peur de l’austérité, il n’a rien vu et n’a pas eu la peur réelle de la pauvreté. On a maintenant la peur virtuelle du luxe…  Nos belles sociétés, avec leurs organisations de singes assis, « envrillés », les pieds dans le ciment, croient encore régler le sort du monde par la paperasse et le le fard des économistes qui nous cassent les oreilles avec le PIB.  

Les géants plumés des pays riches sont en train de fondre sous la masse des  INC. invisibles.

Vous venez de recevoir votre échantillon d’austérité…

Le reste va suivre. Car l’auto qui fonce vers un mur ne peut plus à un certain moment éviter la collision. On a cultivé le gigantisme et la mégalomanie. Alors, viendra un temps où l’on paiera pour la destruction totale de la pomme bleue qui fait sa petite route dans l’Univers. Elle se fout bien de la punaise de matelas qui ronge  ses forêts, ses rivières, ses poissons, ses terres, ses océans.  À un train d’enfer… On s’en va vers le mur et après le mur adviendra l’ultime austérité: celle où les vampires eux-mêmes n’auront plus de sueurs à sucer, ni  le sang des soldats et de  dommages collatéraux des guerres inventées dans un jeu pervers d’hypocrisie sous couvert d’un humanisme falsifié.

La vie en ce type de société, c’est comme les chaudrons: on vous les vend à un prix d’or et ensuite on vous demande de les faire fondre pour en faire des fusils. La richesse par les armes et pour les armes.

Rien n’est changé. C’est de la chirurgie plastique planétaire. Sauf que le »monde » est rendu au bout du monde. On a tout misé sur le « calcul » et cette chère « science » dans des sociétés d’individualistes qui ont raison une fois chapeautés du pouvoir.

Icare est mûr pour le mur… Le petit propret cravaté est en train de finir le travail étranglé dans son conformisme de formules comme une vache à trois estomacs. Enfin! Je crois… Je n’ai pas de vache et je ne sais l’ intérêt à éviscérer la bête.

Brûlée!  la race des saigneurs sur leur piédestal! Mais vite remplacée par un autre famélique à torches qui se coiffera le nombril. Le pouvoir comme les billes d’un collier…

Il rêvait d’aller sur la lune, il y est allé…

Il rêve d’aller sur Mars, il y ira,  mais ne reviendra pas…

Ce doit être vrai l’histoire de l’humain né  d’une extra-terrestre qui a fait l’amour avec un singe. Ne poussons pas trop… On a dû tenter de « booster » le singe.

Et nous voilà! Avec une machine à laver qui joue un air de Bach quand votre linge est prêt.

Gaëtan Pelletier

 » somewhere over the rainbow…. »

Yes we can.

Oui, nous canons!