Archives quotidiennes : 11-décembre-2014

Le matin des magi-coqs

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C’est vrai, il n’y a peut-être « rien ». Le corps est comme une auto: après que le moteur s’étouffe en teuf-teuf, il s’en va à la ferraille. On peut être athée de « dieu », mais pas athée des autres.

Il n’y a pas de différence entre le peuple allemand qui s’est doté d’un coq moustaché, Hitler, et l’américanus-virus-obamus: Barack. Robin des drones… Beige comme une ombre quand le soleil baille vers l’Ouest. Un marécageux personnage.

Liposuccion 

C’est ça le « citoyen » du 21 ieme siècle: il a le cerveau trempé dans le formol de la propagande et du mica des inventions des « nouveaux » dieux. Mais derrière tout ça, il y a la propagande à flash qui aveugle.

Nous fournissons les plumes, la crête rougeoyante et le nombril et le petit faut x du vote. Branlez vos drapeaux! Sortez vos mouchoirs! La haute-cour se moque de vous.

La vie est un sport extrême. Les gradins sont remplis à craquer des joueurs politiques mondiaux avec des ficelle suffisamment grosses pour attacher le Titanic à un quai.

La Thanksgiving 

Tous les arnaqueurs de ce monde vous remercient d’être la dinde farcie des conglomérats corporatifs dissimulés dans des noms et paradis fiscaux. Les coqs mangent les dindes que nous sommes.

Beau pays?

Il n’y en a plus. Bloup! Engouffrés! Piétinés, falsifiés.

La solution

Il faut faire sauter la mondialisation… Fragmenter ce monstre en cellules. Sans pays, sans monnaie, sans tyran, sans coqs.

Il en est qui prient dieu.

Avant de compter sur son absence en « intervention terrestres », il faut se débarrasser des Satan crêté que nous nourrissons.

Il suffit de comprendre une chose bien simple: ce n’est pas lui qui vous fait vivre, c’est nous qui le faisons vivre.

C’Est la simple histoire des goinfres manipulateurs.

Mais il n’y a pas d’école pour le dire.

Comme disait Desjardins: « ON ne peut pas être hors-la-loi, si on est la loi ».

gp

8 décembre 2013

EX-AMEN

Question 1 : Jean-Paul Sartre a aussi dit : « Il suffit qu’un seul homme en haïsse un autre pour que la haine passe de proche en proche l’humanité entière. »

Et toi, qu’en penses-tu? Explique ta réponse.

S’il faut ausculter l’origine de l’acrimonie existentielle conjuguée à  un semblant de cohésion de collectivité, cet énoncé ne prend pas en charge toutes la panoplie des facteurs présentement multiplicatifs et insertifs qui sont une ligne – quoique mal tracée – entre le jambage officiel et déculpabilisant allant à l’encontre d’une facultative vision dont l’étriquement vissé à l’enflure des média métissés et de mauvaise foi, cette dite haine ne parle des autres que par un rapport d’unicité sans réelle concordance avec la  réalité dont les facteurs sont réduits à un rapport homme-homme ou être-être. Ce raccourci de Sartre n’est hélas n’est qu’un fichier zip suranné et infesté de chevaux  de Troie.

Sa limpidité consacre en fait une sorte de vision cinquantenaire ou mi scièclée. Il faut comprendre qu’l’époque, il n’existait pas de vision macroscopique dénombrant la multitude des facteurs influençant la prétendue synergie homme-homme, être-être, et j’ajouterais être-Être.

Sartre évacue – ou semble ignorer – la relation être-être-société. Et si l’on multiplie les facteurs coercitifs conjugués a une hyperactivité mouvante et très attisée des mouvements souterrains, la question n’est hélas qu’un vide, voir un néant déjà dans son essence.

Cette question n’a de sens que dans une vision pétrifiée historiquement dont le rappel est  simplement « accidenté ».

Nécessité dans un épisode historique pathétiquement dépassée.

Rien de galvanisé… Au contraire – cet écrit – vu de l’œil présent finit par nébulositer  la vision moderne : nous vivons en lucioles. Nous nous éteignons et nous nous allumons chaque jour.

La lampe de M. Sartre n’allume plus personne.

C’est has-been, comme vous disiez dans votre temps…

Question 2 : « La religion est l’opium du peuple ». Marx. Explique ta réponse.

Cette question sous-tend un endormir du peuple sous « influence ». En l’occurrence, Madame de Beauvoir, elle aussi,  est dinosaurée. Depuis ce questionnement, il en est passé des contorsions humaines pour échapper à tout le répertoire de produits pour courcircuiter cette anxiété ontologique dont nous sommes à la fois victimes et acteurs.

La drogue n’étant qu’un facteur d’étanchéité entre l’appréhension de la disparition d’un montage biologique et la réflexion en miroir ( comme ces porcs qui se reconnaissent dans le miroir, mais dont nous nous régalons des mignons filets), tout être humain, pour étancher la douleur dont il souffre – et cela mérite encore des nuances – soit dans le quotidien, soit dans une étendue élastique entre la perception directe et celle de l’ensemble d’un vécu : le parcellaire ne fait pas la différence entre le cumul temporel gaufré et torsadé. Le temps est pareil à  la chaîne chromosomique. Un raccourci rassurant.

La drogue, Madame de Beauvoir, est un état-tampon. Le matelas de l’esprit. Il vous faudrait déterminer la multitude des « drogues » et des « religions ». Une substance peut être une drogue momentanée et une religion une drogue « allongée » et indéfrisable. Sa roideur est un soutien pour une partie de nos êtres encore mal définie.

Si vous considérez le pouvoir comme une drogue, soit. Ou encore le veau d’or nombriliste tant nourrit par le pi de la vache des États en mal de se nourrir en avalant de petits poissons des chenaux dans l’allée du conformisme.

Y avez-vous songé? Je sais, Madame de Beauvoir fait référence à la religion détournant l’homme de son devoir essentiel ici bas.

Puisque la religion occidentale – je parle du catholicisme – a été peu à peu abandonné, délaissé au profit d’une autre religion : l’argent, le pouvoir.

Cette question, donc, ne se pose même plus. Ajoutez à cela, les jeux vidéo, la bouffe, etc, Madame de Beauvoir est dans le champ et caduque.

Mme de Beauvoir est un fusil à poudre dans un monde de mitraillettes.

En terminant. Madame parle d’une drogue. C’est à se demander si écrire de tels livres n’est pas un  opium?

Religion. Religare. Relier.

Pour vivre et survivre il faut se lier à quelqu’un.

Et l’autre n’est pas une drogue mais un produit naturel. Évincer Dieu n’est pas si terrible. Mais s’endormir dans son nombril fait en sorte que l’humanité est un signe que nous ne savons pas gérer ni le temps, ni Dieu.

Commençons par nous, Madame. La planète et ses humains…

Géronimo Tremblay

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P.S. : J’oubliais M. Marx. Ça fait combien de siècle, son capital?

Re : P.S. : C’est quoi le rapport entre la « sartreuse de parme » et Marx? Y a rien dans le texte qui parle de Marx.

Si j’arais  fait pareil, j’aurais coulé. Imaginez que je vous parle d’un frigo et qu’en dernier je vous demande si le chocolat noir est bon pour la santé.

Expliquez vous!…

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Prof : Pis, j’passe-tu? Je te fait remarqué  que j’ai besoin de mon diplôme. J’ai une job a 28$ de l’heure qui m’attend. Au pir, j’irai me complaindre au département, et même a la ministe, mosieur Bolduc  . Un aute arbre à abattre…

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Monsieur Tremblay,

Je suis en train de vérifier si vous n’avez pas copié votre texte sur le net.  Mais on m’a dit de vous faire passer… Alors, il faut passer à mon bureau…

Votre enseignante.

Valérie-Anne Thizane